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Premières Impressions 2009 - Page 16

  • Amerrika

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    Pour retourner à leur maison à Bethléem, Mouna (Nisreen Faour) et son fils Fadi (Melkar Muallem) doivent quotidiennement franchir la frontière. Les contrôles sont strictes et prennent un temps considérable qui empiète sur leur vie aussi lorsqu’elle a la possibilité de s’installer aux Etats-Unis, cette mère de famille divorcée tente sa chance. Dans un premier temps, elle va être accueillie par sa sœur Raghda (Hiam Abbass) qui vit là-bas depuis quelques années déjà. Ce qui devait être un nouveau départ s’avère vite être un calvaire car Mouna a bien du mal à trouver un travail digne de ses qualifications tandis que Fadi fait l’objet de remarques racistes.

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    Dans le contexte pesant de l’entrée en guerre des Etats-Unis en Irak, une mère de famille et son fils d’origine palestinienne débarquent sur le sol de l’oncle Sam. Amerrika se fait alors confronter les idées de 2 sœurs ; une qui veut encore croire au rêve (utopique ?) américain et l’autre déjà bien installée mais qui souhaiterait retourner dans son pays d’origine. Voilà une très belle découverte cinéma qui vient dénoncer une fois encore tous les amalgames qui peuvent être faits envers le peuple du Moyen-Orient. On saluera la formidable Nisreen Faour en mère courage, prête à de nombreux sacrifices pour le bien de son fils.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir pourquoi on dit Echec et mat !

  • Hanté par ses ex

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    Photographe séduisant, notre pote Connor Mead (Matthew McConaughey) ne compte même plus les conquêtes qu’il a eu au cours de sa vie. Il faut dire qu’il a été à bon école puisque son oncle Wayne (Michael Douglas) était un playboy à la libido intarissable et depuis les femmes défilent dans sa vie. Alors quand il s’agit de célébrer le mariage de son petit frère Paul (Breckin Meyer), Connor traine les pieds car pour lui l’amour éternel n’est qu’utopie et son état d’esprit va en quelque sorte pourrir le week-end. C’est alors que Connor commence à avoir des visions, il y a d’abord eu l’apparition de son oncle disparu puis celle de sa première copine.

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    De l’amour encore de l’amour et si ce même amour pouvait être offert aux spectateurs, on éviterait de nous proposer des films aussi creux que Hanté par ses ex. Au départ beau gosse sans scrupules, Matthew McConaughey ouvre les yeux et comprend que sa vie de débauche n’est que vide en revivant son parcours émotionnel. Le scénario est aussi ridicule qu’il est prévisible et les quelques bonnes idées du film sont à l’image des fantômes, elles apparaissent pour disparaitre aussitôt ! On pouvait largement s’en douter ce n’est donc pas la comédie incontournable du moment à moins de pouvoir se faufiler dans les salles de ciné tel un fantôme.

     

    Il faut le voir pour : Rompre par visioconférence, ça vous fera gagner du temps.

  • Blood, the last vampire

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    Tout le monde l’ignore mais des démons vivent parmi nous depuis des siècles, capables de prendre une apparence humaine, ils sont imperceptibles. Le Conseil est une organisation secrète chargée de combattre ces démons et pour cela ils ont une arme secrète ; une jeune femme appelée Saya (Gianna Jun). En échange de sa force, cette jeune vampire reçoit du sang en attendant de trouver Onigen (Koyuki), le plus ancien et puissant des démons qui est également à l’origine de la mort de son père. Saya est alors envoyée sur une base américaine où l’on a décelé des activités anormales et qui devrait la mener droit à Onigen.

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    Alors que les adaptations de comics crèvent l’écran, celles des mangas sont loin de suivre la même cadence, loin s’en faut ! On avait déjà eu droit à un désastre avec Dragonball evolution et à peine avons-nous le temps de s’en remettre qu’on nous assène Blood, the last vampire. A l’origine, il y avait un film d’animation de toute beauté suivi d’un manga et d’une série animée avant que ce long métrage live vienne calmer les ardeurs des fans. L’interprétation d’ensemble est pitoyable et se noie sous les hectolitres de sang digitalisé, l’histoire est réduite à sa plus stricte simplicité bref on est très loin de la qualité d’origine du titre. Encore un bel échec et une belle déception pour les fans.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous vous retrouvez avec une jeune fille dans le métro tard le soir !

  • Hannah Montana, le film

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    La carrière d’Hannah Montana (Miley Cyrus) n’a jamais été aussi florissante mais parallèlement Miley Stewart a quelques soucis. Elle a manqué le départ de Jackson (Jason Earles) qui entre à la fac et surtout elle a gâché sans le vouloir le 16ème anniversaire de sa pote d’enfance Lilly (Emily Osment). Pour son père Robby (Billy Ray Cyrus), il est temps de lui remettre les idées en place et de faire oublier quelques temps l’existence tonitruante d’Hannah Montana pour que Miley puisse se ressourcer. C’est d’abord à contrecœur que celle-ci vient rendre visite à sa grand-mère mais très vite elle va se rendre compte à quel point la vie qu’elle mène est superficielle.

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    Vous connaissiez déjà High School Musical, voici un autre phénomène issu des studios Disney attendu par de nombreux fans. Au départ, il y a la série télévisée qui a lancé la carrière d’Hannah Montana et de la chanteuse Miley Cirrus, un succès époustouflant qui explique l’arrivée au cinéma de ce long métrage. Les aficionados ne seront pas déçus et ne verront pas le scénario affligeant et l’humour bien potache mais il faut bien rappeler que le film est destiné essentiellement à de jeunes adolescentes. On retiendra juste qu'Hannah Montana, le film est un beau coup marketing mais en matière de cinéma, on atteint le degré zéro.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que la richesse et la célébrité ne valent pas l’amour de ses proches (si, si je vous jure).

  • Lascars

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    L’été arrive et les vacances s’annoncent chanmé pour nos 2 potes d’enfance Tony Merguez & José Frelate. Alors qu’ils pensaient s’envoler vers les magnifiques plages de Santo Rico, il semble que Tony ait un peu merdé si bien qu’ils vont devoir rester glander à la cité de Condé-sur-Ginette. Tony s’en veut à mort et décide de prendre les choses en main ; il va trouver Zoran pour dealer son herbe et se refaire de la thune en un rien de temps mais il va y avoir quelques complications. Pendant ce temps, José se fait engager par le Juge Santiepi afin d’effectuer quelques travaux mais il semble beaucoup plus intéressé par la sublime Clémence que par ce qu’il doit faire.

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    Au départ, il y avait une série animée diffusée autrefois par Canal + ; des petites histoires prenant pour cadre la banlieue. Véritable vent frais dans le paysage audiovisuel il en est de même avec ce long métrage qui ne manque pas de pep’s et c’est un vrai plaisir de voir débarquer les Lascars sur le grand écran. On a bien entendu conservé son graphisme originel ce qui n’empêche pas le film d’avoir recours à des décors en 3D de toute beauté où évoluent certains des personnages issus de la série. Passé l’enthousiasme des retrouvailles, la dernière demi-heure est un peu moins rythmée mais on ne regrette en aucun cas d’avoir payé une place de ciné !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais acheter vos billets d’avion chez les chinois !

  • Les beaux gosses

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    C’est la loose pour Hervé & Camel (Vincent Lacoste & Anthony Sonigo), 2 potes d’enfance qui désespèrent de se trouver une petite copine. En attendant, ils fantasment sur les catalogues de La redoute ou trouvent leur bonheur sur Internet mais les temps changent. A la grande surprise d’Hervé, il est abordé par Aurore (Alice Tremolières), une fille de sa classe et les deux adolescents ne tardent pas à flirter ensemble. Ce nouveau couple ne s’affiche cependant pas devant tout le monde car le jeune homme n’a pas belle réputation au collège et comme toujours dans ce genre d’histoires il va y avoir certaines complications.

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    Qu’il est loin le temps du collège pour certains d’entre nous, une période faste en découvertes et notamment en matière sexuelle. Les américains avaient eu leur part d’American pie, le cinéma français accouche tardivement de sa propre recette qui va sans doute laisser quelques taches. Comme de nombreux films sur le sujet, on n’y va pas avec le dos de la cuillère et les blagues salaces pullulent mais Vincent Lacoste & Anthony Sonigo ont de belles têtes de vainqueurs si vous voyez ce que je veux dire. Ce n’est pas non plus la comédie de l’année mais Les beaux gosses est rafraichissant avec une mention pour Noémie Lvovsky géniale en mère embarrassante.

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles chaussettes chez La Redoute.

  • Sunshine cleaning

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    Pour offrir à son fils une école privée, Rose Lorkowski (Amy Adams) doit absolument trouver du pognon et ce n’est pas avec son job de femme de ménage qu’elle va y parvenir. Grace à Mac (Steve Zhan), un flic marié qu’elle voit régulièrement et intimement, elle entend parler d’un job assez lucratif mais pour le moins morbide : nettoyer des lieux où l’on a ramassé des cadavres. Ça tombe bien sa sœur Norah (Emily Blunt) va pouvoir l’aider, elle qui vient juste de se faire virer et qui vit encore avec leur père. Evidemment, au départ ce n’est pas bien brillant car faire disparaitre du sang est autrement plus difficile que de nettoyer des lavabos.

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    Même avec la mort, il y a du businesse à faire ! Voici une comédie réussie qui doit évidemment beaucoup à son histoire plutôt atypique puisque 2 jeunes femmes se retrouvent à faire un ménage bien particulier pour gagner de l’argent. Un peu dans le style de Departures mais plus axé sur la comédie, Sunshine cleaning présente également 3 membres d’une même famille qui ont grand besoin de faire un peu le ménage dans leur vie. Si l’humour décalé n’est pas pour vous déplaire alors vous vous laisserez bien tenter par le charme de ce film hors-norme.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de mourir proprement, ça fera des économies pour la famille.

  • Coraline

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    C’est une toute nouvelle vie qui démarre pour Coraline et ses parents qui viennent de s’installer dans cette belle demeure au Pink Appartements. Très vite, après avoir fait le tour de son nouveau foyer elle commence à s’ennuyer car ses parents vaquent à leurs propres occupations. Sa mère essaie de remettre de l’ordre dans la maison tandis que son père a les yeux rivés sur son écran d’ordinateur. Par chance, elle a des voisins assez atypiques et un nouveau pote d’enfance Pas de bol qui lui permettent de se changer les idées. Un soir, en passant à travers une petite porte, elle se retrouve dans un autre monde où ses parents sont aux petits-soins pour elle et tout ce qui l’entoure est extraordinaire.

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    Au départ il y a un conte écrit par Neil Gaiman, auteur notamment connu des fans de comics, et l’adaptation a été confiée à Henry Selick qui a participé à L’étrange Noel de M. Jack. On retrouve d’ailleurs le même aspect visuel c’est-à-dire une animation en stop motion qui fait toujours autant merveille agrémenté des dernières innovations technologiques. Au niveau du scénario, c’est un peu Alice aux pays des merveilles un poil morbide et il y a donc de quoi faire pour régaler les enfants comme les plus grands. Cependant malgré toutes ses qualités, Coraline n’a pas été aussi emballant en raison d'un manque de véritables surprises mais reste un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Retenir que les mères font toujours mieux la cuisine et que les hommes ne doivent que déguster les bons plats !

  • Je vais te manquer

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    A l’aéroport de Roissy, c’est un chassé-croisé permanent. Des millions de personnes transitent chaque année là-bas. Une femme qui vit ses dernières heures, une jeune célibataire qui désespère de trouver l’âme sœur et qui veut refaire sa vie au Canada ou un père divorcé qui regrette de ne pas voir davantage sa petite fille. Des histoires comme celles-ci font le quotidien de ce lieu insolite où les destins peuvent parfois basculer une simple rencontre. Ils s’appellent Julia, Lila, Marcel ou Olivier (Carole Bouquet, Anne Marivin, Pierre Arditi, Patrick Mille) et ils vont tous en faire l’expérience et leur vie ne sera plus jamais la même.

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    Dans le cadre d’une première réalisation, Amanda Sthers se confronte au difficile exercice du film choral en prenant en fil rouge la rencontre mélodramatique de Julia & Marcel. Autour deux, les personnages secondaires ont des histoires plus légères faisant passer Je vais te manquer à d’autres registres comme le conte de fée ou le burlesque. Ce mélange de genre n’est malheureusement pas bien maitrisé et plutôt que de venir enrichir le film, cela a davantage l’effet de le parasiter. On finit par se retrouver avec quelque chose d’un peu trop banal donc à moins d’être vraiment en manque …

     

    Il faut le voir pour : Tirer la langue aux femmes, ça peut marcher.

  • Soul power

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    1974. Un grand combat de boxe se prépare entre Mohamed Ali & Georges Foreman, détenteur du titre de Champion Poids lourd. Leur rencontre aura lieu au Zaïre et le manager d’Ali Don King y voit là une belle occasion d’organiser une grande fête. Il profite ainsi de ce match qui s’annonce historique pour préparer un concert tout aussi mémorable qui réunirait de nombreux artistes noirs du monde entier prêts à revenir sur leur terre d’origine. L’évènement se déroulera sur 3 journées et les préparatifs vont bon train tandis que des noms comme James Brown, Bill Withers, Miriam Makeba, B.B. King et bien d’autres sont annoncés.

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    Ce festival organisé au Zaïre en 1974, c’est un peu le Woodstock du continent Africain comptant la présence de nombreux artistes pour un concert exceptionnel. Soul power, monté à partir des images d’époque, devient réellement palpitant qu’à partir du moment où les premières notes de musique se font entendre. Il faut bien dire que tout ce qui entoure la préparation du concert périphérique et les réflexions de Mohamed Ali paraissent quand même bien superflues. On aurait préféré qu’il y ait plus d’images s’attardant sur les prestations d’artistes comme Bill Withers ou la pile électrique James Brown.

     

    Il faut le voir pour : Vous dire que vous êtes quelqu’un !