Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2009 - Page 18

  • Looking for Eric

    aff1.jpg

    Plus rien ne va dans la vie de notre pote Eric (Steve Evets). Sa séparation avec Lily (Stephanie Bishop), son premier amour a certainement été l’erreur de sa vie et aujourd’hui il se retrouve dans une maison s’occupant de 2 beaux-fils qui daignent à peine le regarder. Les pintes de bière et les pétards ne suffisent plus à lui faire oublier ces tracas jusqu’au jour où il assiste à une apparition divine : Eric Cantona se dresse devant lui. Le meilleur joueur de l’histoire de Manchester United et la plus grande idole d’Eric, va l’aider à se reprendre en main et lui redonner un peu de joie dans sa vie.

    02.jpg

    Elevé au statut de joueur emblématique du club de football anglais Manchester United, Eric Cantona est un personnage hors-norme sur lequel s’est attardé Ken Loach. Après avoir dénoncé l’esclavage moderne avec It’s a free world, il dépeint cette fois la vie d’un postier un peu perdu qui va retrouver son salut grâce aux apparitions du footballeur. Cantona distille sa philosophie mais le véritable héros reste Steve Evets totalement impliqué dans son rôle. Il y a 2-3 scènes et quelques répliques qui font mouche ; Looking for Eric est tout simplement un excellent film qui redonnera un peu de peps aux supporters de Man United!

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte de vos chaussures en velours bleu.

     

  • Quelque chose à te dire

    aff.jpg

    Comme le chantait si bien Maxime Le Forestier, on ne choisit pas sa famille car il y a fort à parier que si cela était possible, notre pote Alice (Mathilde Seignier) en changerait tout de suite. Avec son frère Antoine (Pascal Elbé), c’est le conflit permanent ; sa mère Mady (Charlotte Rampling) l’exaspère et il n’y a encore qu’avec son père et sa petite sœur que les choses semblent bien se dérouler. Sa vie est pour le moins chaotique ; elle se satisfait d’aventures sans lendemain et n’est pas à son premier avortement. Ses mauvaises fréquentations vont d’ailleurs la mener directement en prison où elle va croiser Jacques de Parentis (Olivier Marchal), une rencontre qui sera un tournant dans leur existence.

    01.jpg

    Si l’on excepte la rencontre entre Alice & Jacques beaucoup trop inconcevable pour être le fruit du simple hasard, Quelque chose à te dire doit beaucoup au casting très réussi. Pascal Elbé est attendrissant dans le rôle de ce frère orgueilleux mais tellement naïf, Charlotte Rampling a la langue bien pendue pendant que Patrick Chesnais manie avec virtuosité le narcissisme. Bref c’est un portrait de famille dressé au vitriol, une famille avec ses qualités et ses défauts à laquelle on s’attache vite. Le seul faux pas reste donc un scénario qui manque vraiment de crédibilité qui gâche l’ensemble du film.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les origines de votre frère.

  • Jusqu’en enfer

    aff1.jpg

    Alléchée par la perspective de décrocher le poste de Directeur Adjoint de la WilshirePacific Bank, notre pote Christine Brown (Alison Lohman) a du se résoudre à prendre cette décision douloureuse. Une vieille dame du nom de Sylvia Ganush (Lorna Raver) était venue solliciter son aide pour prolonger un emprunt mais elle s’est heurtée à un refus catégorique. Le soi-même alors qu’elle s’apprête à rentrer à la maison, elle est violemment agressée par cette vieille dame. Aussi étrange que cela puisse paraitre, cette dernière parvient à arracher un bouton et lui jette alors une malédiction ; Christine ne trouvera plus jamais la paix jusqu’au jour où elle finira jusqu’en enfer !

    01.jpg

    Après avoir propulsé Spider-Man sur la grande toile, notre pote Sam Raimi avait besoin de se ressourcer un peu et retrouve ainsi son premier amour : l’horreur. L’homme qui s’était fait connaitre du grand public avec la saga des Evil dead n’a rien perdu de sa capacité à mêler de grands frissons à quelques notes d’humour. On se retrouve alors avec Jusqu’en enfer où Raimi s’amuse comme un gamin à la récréation n’hésitant pas à transformer une mamie en punching-ball ou encore à faire incarner le démon dans une chèvre. Entre sursauts et sourires, voilà tout simplement un excellent film !

     

    Il faut le voir pour : Se faire à l’idée que les petits chatons peuvent s’enfuir de la maison ou bien …

  • La nuit au musée 2

    aff.jpg

    La vie a bien changé pour notre pote Larry Daley (Ben Stiller) qui est devenu inventeur et surtout PDG de sa boite Dalley Devices. Cela fait 2 ans exactement qu’il a quitté son poste de gardien de nuit du Musée d’histoire naturelle et c’est avec grand regret qu’il apprend qu’une grande partie de la collection va être transférée. Car rappelez-vous que Larry a une relation privilégiée avec ce musée depuis que la tablette d’Ahkmenrah a donné vie à tout le musée. Le départ de ses potes d’enfance le rend donc triste mais ce qui n’était pas prévu c’est que cette tablette magique soit également du voyage au Smithsonian de Washington.

    01.jpg

    Ceux qui avaient adoré le premier épisode ne rechigneront pas à retrouver Ben Stiller dans cette nouvelle aventure. L’histoire n’a pas beaucoup évolué à notre grand regret mais le terrain de jeu prend une tout autre envergure avec les apparitions de la célèbre statue d’Abraham Lincoln, du Penseur de Rodin ou encore les peintures qui s’animent à leur tour. Si le scénario tenant sur un timbre poste n’a lui rien pour plaire, on sourira volontiers au zozotement (du moins en V.O.) de l’impitoyable pharaon Kahmunrah ou encore à un Dark Vador qui se fait recaler au poste de méchant de service. La nuit au musée 2 est un film marrant et en tout cas plus fun qu’une banale visite au musée !

     

    Il faut le voir pour : Pratiquer la lampe-torche, ça peut être une arme redoutable.

     

    En savoir plus sur La nuit au musée ?

  • Etreintes brisées

    aff1.jpg

    En perdant la vue après un grave accident de la route, l’existence de Mateo Blanco (Lluis Homar) a complètement basculé. Autrefois, il était un réalisateur de film mais aujourd’hui il a changé de nom, prenant celui d’Harry Caine pour signer les scénarios qu’il écrit dorénavant. Il apprend dans le journal la mort d’Hernesto Martel (Jose Luis Gomez), un nom qui réveille de douloureux souvenirs chez lui. C’était il y a 14 ans, au moment où il tournait son dernier film Filles et valises, Lena (Pénélope Cruz) s’était alors présentée spontanément pour le casting et ce fut le coup de foudre pour tous les deux. Hélas, la jeune femme partageait déjà la vie d’Hernesto rendant les choses bien plus compliquées.

    01.jpg

    De la passion nait parfois de cruelles désillusions, c’est en ces termes que l’on pourrait évoquer ces retrouvailles entre Pedro Almodovar & sa muse Pénélope Cruz. Une histoire d’amour appartenant au passé mais dont les stigmates restent plus que jamais présents pour le personnage d’Harry Caine, nouvelle identité d’un homme qui a tout perdu. Fidèle à lui-même, le réalisateur espagnol joue avec les symboles au long du film tout en faisant resplendir sa belle actrice. Pourtant, ces Etreintes brisées perdent de leur vigueur dans la conclusion et ne se révèlent pas aussi ensorcelantes qu’on nous l’avait promis, pas de quoi nous faire défaillir !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier l'adage qui prétend que l'amour rend aveugle !

  • Vengeance

    aff.jpg

    A Macao, une famille a été victime d’un règlement de comptes. Irene (Sylvie Testud) est la seule survivante de ce massacre mais s’est retrouvée impuissante face à l’assassinat de son mari et de ses 2 enfants. Francis Costello (Johnny Halliday) veut retrouver ceux qui ont mis sa fille dans cet état et n’a désormais qu’une envie : la vengeance. Venu de France, il est en territoire étranger et décide donc de chercher de l’aide et c’est pourquoi il entre en contact avec un trio de tueurs à gages : Kwai, Chu & Lok (Anthony Wong Chau-Sang, Ka tung Lam & Suet Lam). Il est prêt à tout abandonner pour retrouver la trace de ces salauds.

    01.jpg

    Sur le papier, un nouveau Johnnie To a de quoi aiguiser notre appétit mais quand on voit que c’est notre Johnny Halliday national le héros de ce policier, on est en droit d’émettre quelques réserves. La bonne nouvelle c’est que le rocker n’a pas beaucoup de lignes de texte par contre son jeu laisse drôlement à désirer si bien qu’on est jamais convaincu par son personnage. Marqué par des problèmes de mémoire façon Mémento, un décalage se creuse rapidement entre le français et ses autres partenaires faisant perdre toute saveur à Vengeance. Il y a de bonnes idées comme ce gunfight en plein milieu de ballots de papiers mais on a connu le réalisateur hong-kongais plus inspiré.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas acheter de stickers aux enfants.

  • Confessions d’une accro du shopping

    aff1.jpg

    C’est une pulsion qu’elle ne peut pas réfréner, à la vue d’un magasin le cœur de notre pote Rebecca Bloomwood (Isla Fisher) s’emballe et elle perd tous ses moyens. Avec 12 cartes de crédit en poche, elle achète tout ce qui lui plait sans compter mais lorsque les factures arrivent, il faut bien une bouteille de tequila pour tenir le choc. Une situation d’autant plus délicate quand elle perd son job et que son entretien au prestigieux magazine de mode Alette fut un échec total. Par un concours de circonstances, Rebecca décroche un job de journaliste chez qui appartient au même groupe de presse qu’Alette mais spécialisé dans la finance, un domaine dont elle ignore tout !

    02.jpg

    Les femmes et le shopping, c’est une grande histoire d’amour qui méritait bien un film sur le sujet. Confessions d’une accro du shopping est la comédie que l’on s’attend à voir avec cette jeune femme qui dégaine ses cartes de crédit plus vite que son ombre. Il faudra pas mal d’indulgence pour laisser passer une histoire qui, à l’image de l’héroïne, fait preuve de beaucoup de naïveté mais capable quand toutefois quelques sourires (merci à Kristin Scott Thomas). Messieurs, ça reste tout de même le film à voir avec votre partenaire car un rapide calcul s’impose ; 1H40 de cinéma vous coutera beaucoup moins cher qu’1H40 de shopping !

     

    Il faut le voir pour : Rajouter sur votre CV que vous maitrisez le finnois.

  • Millénium, le film

    aff.jpg

    Condamné pour diffamation à la suite de la publication d’un article dans la revue Millénium, Mikael Blomkvist (Mikael Nikvist) purgera prochainement une peine de prison. Alors qu’il profite de ses derniers instants de liberté, il est contacté par un riche homme d’affaires Henrik Vanger (Sven-Bertil Taube) qui souhaite l’engager pour enquêter sur le meurtre de sa nièce Harriet disparue voilà presque 40 ans. Au sein de la dynastie des Vanger, il est beaucoup question de fortune et de pouvoir et tout porte à croire que l’affection qu’avait Henrik envers sa nièce suscitait de la jalousie. A l’époque, sa disparition n’a pu être résolue et avec les années, l’enquête fut abandonné or Richard reçoit chaque année des fleurs mises sous cadre, un cadeau qu’avait l’habitude de faire Harriet.

    01.jpg

    Un gros buzz a précédé la sortie de Millénium, le film puisque comme son titre l’indique ; il s’agit de l’adaptation cinématographique du roman suédois de Stieg Larsson décliné en trilogie. Grand succès littéraire, il devrait en être de même avec ce premier volet qui nous invite à partager une enquête assez passionnante. Malgré ses 2H30, il y a suffisamment de rebondissements tout au long du film pour nous garder en alerte quant à la réussite de l’adaptation ; les fans se feront leur propre avis. En tout cas, sachez que les prochains épisodes arriveront bien au cinéma alors qu’ils étaient au départ prévus sous forme de téléfilms !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce que vous faites sur votre ordinateur, on est peut-être en train de vous hacker !

     

    En savoir plus sur Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ?

    En savoir plus sur Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air ?


    En savoir plus sur Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes ?

  • Anges et démons

    aff.jpg

    Aujourd’hui les yeux du monde sont dressés vers le Vatican où les fidèles affluent pour rendre un dernier hommage au Pape qui vient de s’éteindre. Sous le poids de la tristesse, l’Eglise est encore sous le choc de cette disparition qu’un autre drame surgit. Les 4 Preferetti, les cardinaux parmi lesquels sera désigné le nouveau Pape ont été enlevé, un acte revendiqué par un symbole associé aux Illuminati. Cette organisation secrète intéresse d’ailleurs au plus haut point le Professeur Robert Langdon (Tom Hanks) qui va être chargé de retrouver la trace des cardinaux.

    01.jpg

    Au vu du succès plus que mitigé de Da Vinci Code, on se demandait ce qu’il allait en être avec Anges et démons. Rappelons pour les Inuits qu’il s’agit de l’adaptation du célèbre roman de Dan Brown toujours confié aux bons soins de Ron Howard et avec l’interprétation de Tom Hanks dans la peau du désormais célèbre Pr Langdon. Mêlé d’un soupçon de science-fiction, on nous convie cette fois en plein cœur de l’Italie où l’on court dans tous les sens pour finalement arriver toujours en retard. Pas très prenant au niveau de l’intrigue, on a l’impression de voir un long et mauvais épisode de 24 se déroulant dans les ordres religieux. Un film qui ne vous marquera pas … au fer rouge !

     

    Il faut le voir pour : Arracher les pages des ouvrages historiques, ça vous économisera du temps !


    En savoir plus sur Da Vinci Code ?

  • Le secret de Moonacre

    aff.jpg

    Alors qu’elle vient d’assister aux funérailles de son père, la pauvre Maria Merryweather (Dakota Blue Richards) doit quitter sa maison pour s’installer dans la demeure de son oncle Sir Benjamin (Ioan Gruffudd). Une pénible épreuve qu’elle traverse avec le soutien de sa nounou Miss Heliotrope (Juliet Stevenson) qui est venue l’accompagner dans cette nouvelle vie. L’ambiance est assez froide entre l’oncle et la nièce aussi cette dernière se plonge dans l’ouvrage que lui a légué son père, le seul souvenir qu’il lui a laissé. Elle y découvre la légende d’une princesse, une histoire beaucoup plus proche de la réalité qu’elle ne le pense !

    01.jpg

    Malgré les apparitions furtives d’une licorne, d’un lion noir ou la présence d’une princesse possédant un collier aux pouvoirs magiques ; Le secret de Moonacre ne fait pas longtemps illusion. Il faut dire qu’on s’attendait à plonger dans un univers façon Le monde de Narnia et qu’on se retrouve plutôt devant un mauvais téléfilm de Walt Disney. Les enfants pourront au moins se consoler avec les personnages de Miss Heliotrope & Marmaduke Scarlet qui viennent apporter un peu d’humour potache, maigre lot de consolation. Le roman d’Elizabeth Goudge aurait du mieux fait de ne rester qu’une œuvre littéraire car au cinéma il ne fait pas le poids face aux films du même genre.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas inviter de femmes si vous voulez profiter du silence.