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Premières Impressions 2009 - Page 17

  • Story of Jen

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    Covina, petite ville perdue d’Amérique du Nord. C’est là qu’habitent Jen (Laurence Leboeuf) et sa mère Sarah (Marina Hands) qui ont vécu une épreuve traumatisante. Un coup de feu a retenti dans la maison et elles ont découvert un corps sans vie allongé à coté d’une bouteille de whisky vide. A l’aube de ses 15 ans, Jen n’a plus de père et Sarah quant à elle reçoit l’aide de Ian (Tony Ward), le beau-frère de feu son mari. Dans ce coin perdu, ce genre de choses ne passe pas inaperçu et alimente rapidement les ragots en tous genres. D’abord effrayée par cette nouvelle rencontre, l’adolescente finit par se rapprocher dangereusement de cet homme.

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    Une crise d’adolescence, ce n’est jamais une sinécure et c’est encore bien plus difficile lorsque son père est retrouvé mort suicidé laissant derrière lui des mots évoquant toute sa rancœur. Story of Jen c’est un drame français (bien que se déroulant en Amérique) dans toute sa splendeur. Lent et terriblement ennuyeux, le film sauve les apparences grâce à la performance de la petite Laurence Leboeuf en dehors de ça on décroche assez vite. L’ambiance austère entre Jen et sa mère ne suffit pas à renforcer le caractère troublant du film mais au contraire tire le spectateur vers une somnolence dont on ne reviendra pas.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas piquer de bières dans le frigo, votre mère tient les comptes !

  • Dancing Girls

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    C’est sa dernière chance de réaliser le rêve de toute une vie, Lauryn Kirk (Mary Elizabeth Winstead) part pour Chicago passer des essais à la Chicago School Music and Dance. L’occasion est trop belle d’autant plus qu’elle n’a vraiment aucune envie de jouer les comptables dans le garage de son frère Joel (John Reardon). Malheureusement, elle est recalée et se retrouve un peu perdue dans cette grande ville mais tombe sur Dana (Tessa Thompson) sa pote d’enfance qu’elle vient juste de rencontrer. Celle-ci travaille comme serveuse mais fait également des extras en tant que danseuse dans une boite appelée Ruby’s et elle va la pistonner !

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    Une fille talentueuse qui rêve de devenir danseuse mais qui doit faire face à une grande désillusion avant de décrocher les étoiles, ce scénario vous rappelle quelque chose ? C’est normal c’est toujours la même chorégraphie pour tous les films qui s’intéresse à la danse si ce n’est qu’ici on échappe aux concours pour une histoire façon Coyote girls. Pour bien faire les choses, on retrouve également le beau gosse qui devient le boyfriend , la danseuse jalouse et donc un peu méchante et enfin le frère qui ne croit pas aux capacités de sa jeune sœur avant bien sur de se raviser pour le Happy end de rigueur. Si être pris pour un idiot fini ne vous dérange pas alors oui vous allez apprécier Dancing Girls.

     

    Il faut le voir pour : La danse qui est le miroir de ton âme et toutes les sottises du genre.

     

  • Departures

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    Joueur de violoncelle depuis sa plus tendre enfance, notre pote Daigo Kobayashi (Masahiro Motoki) était heureux d’avoir pu intégrer cet orchestre de musique mais le succès avec le public n’était pas au rendez-vous. La troupe est donc dissoute et Daigo se résout à abandonner son instrument de musique ; il part avec sa femme s’installer dans sa ville natale à Yamagata. A la recherche d’un job, il tombe sur une annonce qui l’intéresse beaucoup sans se douter réellement du métier qui l’attend. Devenu l’assistant de M. Sasaki (Tsutomu Yamazaki), il est désormais chargé de mettre en bière les personnes décédées, un travail qu’il juge peu reluisant.

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    On savait que le cinéma japonais recelait de curiosités, il nous le prouve une fois encore avec Departures qui a été récompensé de l’Oscar du meilleur film étranger. Dans la lignée de la série Six feet under, cette comédie dramatique s’intéresse à un travail peu reconnu et pourtant indispensable celui d’embaumeur. Tel un concert, le cérémonial de mise en bière effectué avec grande discipline appelle au recueillement mais aussi à l’admiration. Un bon film avec des passages très drôles à découvrir bien qu’il y ait quelques longueurs cependant face au repos éternel ce n’est qu’une broutille.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si certaines femmes mortes n’ont pas "Quelque chose" …

  • Mariage à l’Islandaise

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    Le plus beau jour de leur vie est enfin arrivé, Inga & Bardi (Nanna Kristin Magnusdottir & Björn Hlynur Haraldsson) sont sur le point de célébrer leur mariage. Pour l’occasion, 2 bus ont été loués pour transporter leurs familles et les invités afin de les conduire à l’église qui se trouve à un peu plus d’une heure de route. Le voyage n’a pas commencé que les problèmes commencent déjà puisque Grjoni (Gisli Orn Garoarsson), le témoin qui a les alliances, n’est pas encore là. Finalement, sur la route c’est Sidi (Erlendur Eiriksson) qui rejoindra Bardi ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle puisque Inga ne peut plus le voir.

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    Embarquez dans ce petit road-movie nuptial discret mais plutôt distrayant avec une mamie intenable, des secrets de famille en passe d’être déterrés ou encore une demoiselle d’honneur flirtant avec le petit-ami de la mère de la mariée. De bonnes choses et donc quelques rires au cours de cette virée chaotique qui ne donne pas vraiment envie de célébrer un Mariage à l’Islandaise sauf si vous aimez l’imprévu. Une petite comédie sans grands artifices mais qui a le mérite de nous changer agréablement les idées pendant 1H30 ce qui n’est déjà pas si mal !

     

    Il faut le voir pour : Toujours repérer l’Eglise avant le jour de votre mariage.

  • The Women

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    Qui aurait pu croire qu’une simple séance de manucure pouvait à ce point bouleverser votre vie. En effet, c’est en voulant prendre soin de ses ongles que Mary Haines (Meg Ryan) découvre de manière inopinée la liaison de son mari Stephen (????) avec Crystal Allen (Eva Mendes), une vendeuse de parfum. Sur les conseils de sa mère, Mary ne dévoile rien à ce sujet et surtout pas à ses potes d’enfance Edie, Sylvie & Alex (Debra Messing, Annette Benning & Jada Pinkett Smith) mais elle ignore à ce moment celles-ci sont déjà au courant. Quelques jours plus tôt, Sylvie était venue voir cette même manucure et apprenait la terrible nouvelle sans jamais oser l’avouer à son amie.

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    Voilà un film qui va faire plaisir à celles qui ne supportent pas même la vision d’un homme car le seul qui apparaitra le fera de manière symbolique durant la conclusion. Les hommes sont infidèles, incapables d’accepter la réussite professionnelle des dames ou tout simplement des personnes sans intérêt ; voici ce qu’il ressort de The Women, remake du film Femmes sorti dans les années 1930. A l’époque ce type de message pouvait peut-être paraitre un brin provocateur et aider à l’émancipation des femmes mais ça n’a plus aucun intérêt aujourd’hui. Le film ressemble à une conversation de femmes, c’est long et il n’y a rien d’intéressant !

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez votre manucure pour être au courant des derniers ragots.

  • Antichrist

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    Une fenêtre ouverte et un moment d’inattention ont fait que leur vie a basculé à jamais. Sur le trottoir enneigé, le corps de leur fils git inanimé et c’est une profonde douleur qui les assaille. Thérapeute, il (Willem Dafoe) tente de soutenir sa femme (Charlotte Gainsbourg) qui est tombée dans une grave dépression et est sujette à de violentes crises. Pour la faire surmonter cette épreuve, ils partent vers le lieu qui semble être le centre névralgique de ces crises : un chalet situé en plein milieu d’une foret en un lieu appelé Eden. Sur place, elle retrouve dans un premier temps la raison avant de s’évanouir dans la folie.

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    Scandale sur la croisette édition 2009, Lars Von Trier fait sensation avec son tout dernier long métrage et il y a effectivement quelques scènes très osées qui justifient amplement l’interdiction aux moins de 16 ans. Repartie de Cannes avec le Prix de la meilleure interprète féminine, Charlotte Gainsbourg dépasse les limites de l’actrice pour s’immerger corps et âme dans la détresse de cette mère ravagée. En dehors du choc provoqué par certaines images, Antichrist s’embourbe dans une histoire de sorcellerie peu compréhensible e on est loin d’être cloué sur notre fauteuil. Beaucoup de bruit pour un film insignifiant.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre tout le sens de l’expression "Avoir les jambes lourdes"

  • Terminator Renaissance

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    2018. Le Jugement dernier a eu lieu, les humains sont devenus une espèce en voie d’extinction pourchassés par les robots de Skynet. Les Terminators massacrent tous les hommes qu’ils croisent et très vite la résistance s’est organisée avec à sa tête un certain John Connor (Christian Bale). Le combat est sur le point de connaitre une issue heureuse car on a découvert une fréquence qui permet de contrôler ces robots et la victoire semble se profiler. Pendant ce temps, Marcus Wright (Sam Worthington) se réveille dans ce monde alors qu’il avait été condamné à mort 15 ans plus tôt et de profonds changements ont eu lieu.

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    On en l’attendait pas vraiment mais la saga Terminator revient sur nos écrans et sans notre pote Arnold Schwarzenegger (du moins pas celui en chair et en os). Loin d’être extraordinaire, ça reste un bon film de cinéma avec de pures scènes d’action et des phases qui laissent penser que le réalisateur pourrait également s’occuper d’un épisode des Transformers. Confié aux bons soins de McG qui s’était déjà occupé des Drôles de dames, Terminator Renaissance remet la saga sur de bons rails après un 3ème épisode peu inspiré. Efficace, on attend que cela se confirme puisque cela devrait marquer le début d’une nouvelle trilogie.

     

    Il faut le voir pour : " I’ll be back "

     

    En savoir plus sur Terminator Genisys ?

  • Ne te retourne pas

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    Elle a l’impression que la folie s’empare d’elle. Ça a commencé avec la table de la cuisine qui avait changé de place puis ce fut le tour des pièces qui changeaient complètement de disposition et enfin des visages qu’elle ne reconnaissait plus. Jusque-là Jeanne, Téo (Sophie Marceau, Andrea Di Stefano) et leurs 2 enfants avaient une vie bien rangée mais le roman autobiographique qu’elle est en train d’écrire a-t-il pu avoir une influence sur son état actuel ? Jeanne a cette particularité de ne pas se souvenir de son enfance jusqu’à l’âge de 8 ans, époque à laquelle elle a eu un terrible accident. Son état empire, elle ne reconnait plus personne et surtout elle-même ; c’est un autre visage qu’elle découvre dans le miroir.

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    En réunissant les magnifiques Sophie Marceau & Monica Bellucci, on tient déjà là une bonne raison d’aller jeter un œil à Ne te retourne pas. On appréciera la bonne tenue des effets spéciaux avec des visages emmêlés qui accrochent le regard et qui permettent aux spectateurs d’accompagner l’héroïne dans son ascension vers la folie. Pour le reste, ça se gâte un peu puisque l’histoire est franchement peu palpitante entre le début de la métamorphose de Marceau en Bellucci jusqu’à sa conclusion bien décevante. Pas de quoi se retourner sur ce thriller fantastique plutôt bien pensé mais dont le faux rythme nous fait vie décrocher.


    Il faut le voir pour : Ne jamais déplacer la table de la cuisine sans prévenir votre femme !

  • La fenêtre

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    Pour notre pote Antonio (Antonio Larreta), aujourd’hui est un grand jour. Le vieil homme contraint par la maladie à rester alité va avoir la joie de revoir son fils Pablo (Jorge Diez) qui est devenu un pianiste reconnue en Europe. Les 2 domestiques s’affairent pour préparer la maison pour que ce retour s’effectue dans les meilleures conditions tout en gardant un œil sur Antonio. On a même fait venir quelqu’un pour jeter un œil au vieux piano conservé à la maison et qui n’a pas servi depuis le départ de Pablo. Alors que l’arrivée de ce dernier est imminente, c’est la panique ; le vieil homme a disparu en voulant sortir se promener seul.

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    Zzzz…pardon j’étais encore dans l’ambiance de La fenêtre. Si vous avez besoin de tempérer votre tension alors il se pourrait bien que vous trouviez votre bonheur avec ce film qui va vite vous calmer. L’histoire d’un homme mourant qui voit revenir une image qui l’a marqué durant son enfance et qui attend le retour au foyer d’un fils parti faire sa vie en Europe. Le rythme est évidemment très lent dicté par le tic-tac d’une horloge dont on aimerait bien qu’elle tourne plus rapidement. Ça s’anime un peu quand il se promène dans les champs mais ça retombe vite à plat. Un film que vous verrez bientôt sur Arte et qui a de grandes chances de vous accompagner dans votre sommeil !

     

    Il faut le voir pour : Fermer vos fenêtres, ça fait des courants d’air !

  • The other man

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    Mariés depuis presque 25 ans, Lisa & Peter (Laura Linney & Liam Neeson) formaient un couple heureux et épanoui jusqu’au jour où un autre homme s’est insinué dans leur histoire. Grande créatrice de chaussures, Lisa s’est habituée aux déplacements professionnels et c’est lors d’un voyage à Milan qu’elle est tombée sous le charme de Ralph (Antonio Banderas). Pendant ce temps, son mari est loin de s’imaginer qu’elle le trompe aussi c’est un choc lorsqu’il découvre les photos compromettantes de sa femme et de son amant. Il décide alors de se rendre en Italie pour retrouver sa trace et régler ses comptes.

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    L’amour c’est comme les chaussures, ça devrait marcher par paire et en l’occurrence c’est 2 hommes qu’il faut pour le bonheur de Laura Linney. Si au départ, l’histoire ne semble être qu’une simple histoire d’adultère ça se transforme peu à peu en une romance se finissant de manière dramatique. Il n’y a pas vraiment de triangle amoureux à proprement parler dans The other man puisque le film s’attarde surtout sur la confrontation pleine de tensions entre Liam Neeson & Antonio Banderas. Sans en faire des tonnes, c’est un film plutôt agréable et parfois même émouvant bien que le couple Linney/Banderas manque de profondeur.

     

    Il faut le voir pour : Fouiller dans les chaussures de votre copine.