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Premières Impressions 2009 - Page 12

  • Joueuse

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    C’est l’été sur l’ile de beauté et comme chaque matin, Hélène (Sandrine Bonnaire) se lève pour aller travailler. Elle est femme de ménage dans un hôtel et alors qu’elle nettoyait une chambre, elle s’est laissé subjuguer par ce couple qui disputait une partie d’échecs. Jamais elle n’oubliera cette étrange sensualité qui se dégageait de cette femme et depuis Hélène s’est mis en tête d’apprendre les échecs. Au départ, elle jouait seule puis elle a finit par trouver un professeur et surtout un compagnon de jeu, le Dr Kröger (Kevin Kline) chez qui elle était employé pour faire le ménage. Passant de plus en plus de temps en sa compagnie, les rumeurs ne tardent pas à animer les discussions du village.

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    La réalisatrice Caroline Bottaro n’aura pas eu à chercher bien loin son inspiration pour son premier film puisqu’il s’agit de l’adaptation du roman La joueuse d’échecs dont l’auteure Bertina Heinrichs n’est nulle autre que sa voisine. L’histoire est on ne peut plus simple ; une mère au foyer sans rêves se découvre une passion inopinée pour les échecs et avec toute sa volonté devient une joueuse confirmée. Evidemment, il y a au départ pas mal de moqueries considérant les échecs réservés à une certaine élite. Plutôt captivant au départ Joueuse devient plus convenu par la suite et sur l’échiquier du cinéma, ça restera un pion qu’on pourra toujours sacrifier.

     

    Il faut le voir pour : Proposer à votre femme de ménage de la rétribuer contre des parties d’échecs.

  • Little New-York

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    Parmie Tarzo (Vincent D’Onofrio), ce seul nom suffit à vous faire trembler car si vous l’ignorez encore, il s’agit d’un des plus grands -si ce n’est le plus grand- parrains de la mafia de Staten Island. Evidemment, son empire ne s’est pas construit sans faire couler le sang et en la matière, il s’est construit une solide réputation. Déjà très puissant, il veut que son nom entre dans la légende du crime organisé et sa dernière ambition est de conquérir entièrement Staten Island. Comment alors Sully (Ethan Hawke), un  vidangeur de fosses sceptiques et Jasper (Seymour Cassel), un boucher sourd et muet vont se retrouver impliqué dans son histoire ?

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    Plutôt que de nous pondre un énième film de gangsters pour sa première réalisation, James De Monaco a eu la bonne idée d’y intégrer le concept du film choral. C’est ainsi à travers 3 personnages complètement différents mais qui interagissent dans les histoires de chacun que se construit le scénario de Little New-York. Pour le spectateur venu voir une nouvelle version du parrain, c’est la douche froide car le mafieux se mue transforme en militant écolo et ce sont ensuite un nettoyeur de fosses sceptiques et un boucher qui squattent l’écran. Détailler le fonctionnement de la mafia de Staten Island n’aurait pas été du luxe mais ça reste toutefois un film plutôt sympa.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais toucher à la maman d’un mafieux, la famille c’est sacré !

  • G.I. Joe le réveil du Cobra

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    Dans un futur proche. Dans la course à l’armement, James McCullen (Christopher Eccleston) président de la compagnie M.A.R.S. a pris une belle longueur d’avance. Sa dernière création a nécessité des années de recherche et un investissement colossal, il possède désormais 4 ogives capables de décimer tout un pays. Au sein de leur unité, Duke & Ripcord (Channing Tatum & Marlon Wayans) étaient chargés de la sécurité de ces armes durant leur transport mais ils ont été pris dans une embuscade. Heureusement pour eux, une escouade de super soldats arrive à leur rescousse ; il s’agit d’une unité secrète appelée G.I.Joe.

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    Après l’énorme succès des Transformers, on comprend pourquoi les G.I. Joe débarquent à leur tour sur le grand écran. Au départ c’était une BD suivie d’un gamme de jouets puis c’est devenu un dessin animé culte et comme la nostalgie bat actuellement son plein autant que ça rapporte ! En spectateur avisé, on savait bien que G.I. Joe le réveil du Cobra n’allait pas être un monument du cinéma et on s’attendait donc à une récréation à la Michael Bay. Si en terme d’actions, on est plutôt bien servi mais ça va tellement vite que ça devient assez brouillon sans vous parler des effets spéciaux de piètre qualité. Coté scénario, on tente le coup des flash-backs pour donner de la crédibilité au film mais franchement on n’est pas là pour ça, on veut juste de la castagne et des explosions à n’en plus finir ; rendez-vous pour une suite ?

     

    Il faut le voir pour : Visiter la Tour Eiffel avant qu’elle ne soit la cible d’une attaque de nano-robots.

  • Somers Town

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    Depuis la séparation de ses parents, Marek (Piotr Jagiello) vit avec son père dans un quartier populaire de Londres appelé Somers Town. Ce n’est pas vraiment le coin idéal pour qu’un garçon de son âge puisse s’épanouir et son seul rayon de soleil se nomme Maria (Elisa Lasowski), une serveuse qu’il côtoie régulièrement. Photographe en herbe, il a plusieurs clichés d’elle qu’il ne cesse d’admirer et c’est à ce moment là qu’il est accosté par Tomo (Thomas Turgoose) arrivé la veille de Notthingam. Garçon sans attaches et surtout sans ressources, Marek va lui offrir un peu d’aide et devient ainsi son nouveau pote d’enfance.

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    Shane Meadows est un réalisateur très attaché à son pays et il le prouve encore une fois avec Somers Town, un célèbre quartier industriel populaire d’Angleterre. Au-delà de la photographie d’un quartier, c’est la présentation de 2 adolescents égarés dans la vie l’un complètement abandonné l’autre qui a perdu ses repères avec l’absence de sa mère. Dans le rôle de Tomo, on retrouve d’ailleurs Thomas Turgoose qui avait déjà évolué devant la caméra de Meadows pour This is England. Avec ses images en noir et blanc, voilà un film agréable sans grandes ambitions si ce n’est celui de nous faire passer un peu de bon temps.

     

    Il faut le voir pour : Trouver la planque idéale pour votre argent (mais attention la place est limitée !)

  • Simon Konianski

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    L’heure n’est pas à la joie pour notre pote Simon Konianski (Jonathan Zaccai) obligé de revenir vivre temporairement chez son père Ernest (Popeck). Sa femme Corazon (Marta Domingo) l’a quitté et il ne peut voir son fils Hadrien (Nassim Ben Abdeloumen) qu’épisodiquement. Bref, il est au plus bas et son père le presse pour qu’il trouve rapidement un travail ce qui ne facilite pas les choses. Très vite, Simon apprend par hasard que son père est gravement malade et que ses jours sont comptés. A sa mort, celui-ci laisse derrière lui une dernière volonté, celui d’être enterré en Ukraine aux cotés de sa première femme. C’est la stupeur pour Simon qui ne savait rien de l’existence de cette femme et qui va prendre la route pour enterrer son père.

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    Ça démarre sur les chapeaux de roue avec les conflits opposant père et fils qui ne manqueront pas de vous faire éclater de rire. Place ensuite à un road-movie mémorable avec un oncle et une tante envahissants au possible et un cadavre à l’arrière. Voilà un film à ranger dans la catégorie des Feel-good movie, de quoi vous donner la pêche en sortant de salle et merci à Popeck tout simplement génial. On pourrait reprocher l’aspect caricatural des personnages bien que le réalisateur s’en défende en expliquant qu’il a pioché dans ses souvenirs d’enfance pour leur donner vie. Il ne s’agit évidemment pas de la grande comédie de l’année mais j’ai passé un excellent moment, c’est pourquoi Simon Konianski mérite bien son Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Pisser dans le lavabo pour marquer votre territoire !

  • Jusqu’à toi

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    Une valise rouge perdue et c’est le début d’une romance improbable ! Alors qu’elle avait perdu un bagage lors d’un déplacement professionnel, notre pote Chloé (Mélanie Laurent) reçoit une valise qui ne lui appartient pas du tout. Intriguée, elle décide de l’ouvrir et découvre parmi les affaires le même livre qu’elle est en train de dévorer ; pour elle c’est forcément un coup du destin ! Pendant ce temps, le propriétaire de la valise, Jack (Justin Bartha) commence à regretter d’avoir gagner ce voyage à Paris car non seulement sa copine l’a plaqué mais il se retrouve complètement perdu dans un pays qu’il ne connait pas.

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    Pour son premier film, Jennifer Devoldere tenait une bonne idée malheureusement à l’écran se dégage une certaine naïveté. Jusqu’à toi joue un peu trop sur la caricature dans la description de certains personnages et surtout l’histoire entre Mélanie Laurent & Justin Bartha manque de magie. Le jeu de piste pour organiser leur rencontre aurait gagné à être plus développé et surtout mettre davantage en valeur Paris, la capitale des amoureux. Ça reste tout de même une petite comédie romantique bien légère, de quoi passer du temps pour une sortie ciné en couple !

     

    Il faut le voir pour : Trouver votre âme sœur grâce à la théorie de la compatibilité des DVD !

  • L’attaque du Métro 123

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    C’est une journée comme une autre à New York et pour notre pote Walter Garber (Denzel Washington) qui contrôle la circulation du métro. Soudainement, peu après 14H00, un train s’immobilise. Le Pelham 123 s’est arrêté sans raisons apparentes et lorsqu’un coup de feu retentit on comprend que la situation est grave. Le train a été pris en otage par plusieurs hommes armés avec à leur tête un certain Ryder (John Travolta) qui demande rapidement une rançon astronomique de 10 millions de dollars. Cette somme devra être livrée dans une heure sans quoi chaque minute de retard écoulé verra un otage exécuté.

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    Où est donc le Tony Scott capable de nous scotcher à l’écran ? C’est la question qu’on est en droit de se poser après avoir vu L’attaque du Métro 123, film d’action qui plusieurs trains de retard (ok celle-là était facile !). Empruntant le concept de la série 24 -concept bien désuet aujourd’hui soit dit en passant- pour maintenir un suspense artificiel, le duo Travolta/Washington aurait pu remettre le film sur de bons rails (pinaise, je suis en forme) mais niet. Reste Travolta qui pourrait se reconvertir en chanteur des Village People pour nous faire rire hormis cela, voilà encore un remake qui aurait mieux fait de ne pas voir le jour.

    Il faut le voir pour : Patienter en attendant votre prochain train.

  • Là-haut

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    Entre Ellie et Carl c’est une histoire d’amour qui a commencé très tôt. Réunis par leur soif d’aventures, ils avaient le rêve fou de se rendre tous les deux aux Chutes du paradis, un lieu féérique où ils pourraient installer leur maison. Hélas, le temps est passé trop vite et Carl se retrouve désormais seul dans une maison destinée elle aussi à disparaitre. Pas question pour lui de sacrifier ce lieu rempli de souvenirs aussi décide t-il de partir en Amérique du sud pour tenir la promesse faite à Ellie : voir les Chutes du paradis. Des centaines de ballons de toutes les couleurs s’élèvent dans le ciel et la maison s’envole sauf qu’il y a un invité surprise, le petit scout Russel et c’est el début de leurs folles aventures.

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    Il suffit de vous dire qu’il s’agit d'une création des studios Pixar pour convaincre la plupart d’entre vous d’aller voir Là-haut et vous n’avez pas tort. La belle surprise c’est d’abord l’histoire très émouvante de Carl Fredricksen dont la vie est résumée en quelques images d’une grande intensité, une séquence d’anthologie ! Par la suite on retrouve un schéma plutôt classique mais l’aventure est grandiose et surtout très drôle (excellent le coup de l’écureuil) ce qui plaira indéniablement aux parents comme aux enfants. Encore un excellent et magnifique film d’animation qui s’impose comme la sortie familiale au cinéma du moment.

     

    Il faut le voir pour : Acheter le collier pour faire parler votre chien.

  • Adieu Gary

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    Après un petit séjour en prison, Samir (Yasmine Belmadi) est enfin libre et va avoir l’occasion de retrouver sa famille et ses potes d’enfance. Les choses n’ont pas beaucoup changé dans ce petit village exception faite de la fermeture de la seule usine où travaillait son père Francis (Jean-Pierre Bacri). La liberté acquise, il veut se construire une vie et surtout oublier les erreurs du passé. Pour le moment son frère Icham (Mhamed Arezki) lui a trouvé un petit job au supermarché, de quoi le remettre en selle. Pourtant, dans ce coin de la France, les perspectives d’avenir paraissent bien sombres et tout le monde se met à rêver de partir ailleurs.

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    Il ne se passe rien dans Adieu Gary et pourtant il y a énormément de richesses dans ce portrait social de Nassim Amaouche. Dans un petit village perdu quelque part en France, le jeune Samir quitte la prison pour en rejoindre une autre plus symbolique celle d’une vie rythmée par des envies d’ailleurs. Grand prix de la semaine critique lors du Festival de Cannes 2009, c’est l’authenticité qui prime dans ce film grâce à une superbe interprétation de l’ensemble des comédiens. On soulignera d’ailleurs l’un des derniers rôles de Yasmine Belmadi décédé en Juillet dernier. Un bon film que je vous conseille de découvrir !



    Il faut le voir pour : Demander qu’on nous remplace les trains par des Mercedes.

  • L’anniversaire de Leila

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    Aujourd’hui on va faire la fête car c’est l’anniversaire de la petite Leila (Nour Zoubi) qui va avoir 7 ans ! Pour l’heure, il est temps d’aller travailler et notre pote Abu Leila (Mohammed Bakri) grimpe dans son taxi. En réalité, il n’est pas du tout chauffeur de taxi mais juge hélas avec les problèmes rencontrés en Palestine, aucun poste n’a pu lui être proposé. En attendant d’être officiellement nommé, il a donc emprunté le véhicule de son beau-frère pour gagner sa vie. Il passe ainsi ses journées à parcourir la ville rencontrant des gens parfois étranges et se laissant embarquer dans des situations ubuesques.

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    Une simple journée d’un chauffeur de taxi en Palestine qui se transforme en une véritable aventure. Derrière L’anniversaire de Leila se cache en fait la peinture d’une Palestine souffrant bien évidemment du conflit israélo-palestinien sans fin faisant parfois perdre le sens des réalités. De l’insécurité ambiante aux difficultés administratives, le parcours de ce chauffeur de taxi permet ainsi de donner avec humour un aperçu des maux d’un état palestinien en pleine tourmente. Simple et très agréable, voici une belle découverte qui mérite le coup d’œil.


    Il faut le voir pour : Vous incruster dans une queue dès que vous en voyez une !