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Premières Impressions 2009 - Page 20

  • Meurtres à la Saint-Valentin

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    Harmony, une ville au nom trompeur puisqu’il y a exactement 10 ans, un terrible massacre a eu lieu au fond des mines. Harry Warden (Richard John Walters), un mineur qui s’était retrouvé dans le coma à la suite d’un éboulement, s’est soudain réveillé pour tuer toutes les personnes qu’il croisait et ce durant la Saint-Valentin. Depuis ce drame, personne n’a oublié et les médias s’empressent de raviver les souvenirs en fêtant ce triste anniversaire ce qui n’est pas du gout du shérif Axel Palmer (Kerr Smith). Pendant ce temps, Tom (Jensen Ackles) qui avait disparu après ces évènements est de retour en ville et hasard ou non le tueur à la pioche fait de nouveau parler de lui.

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    Il ne faut pas se le cacher, Meurtres à la Saint-Valentin passera inaperçu chez nous car son principal atout est de proposer des effets 3D ; une technologie encore peu répandu dans nos salles. On sent bien l’effort fourni sur certains plans pour en mettre plein la vue aux spectateurs mais dépareillé de cet artifice c’est un slash-movie bien fade. Remake du film du même nom sorti en 1981, on ne lésine pas sur les scènes gores mais l’histoire est peu passionnante et se résume à découvrir la véritable identité d’un tueur qui pourrait être poursuivi par Dark Vador pour plagiat.

     

    Il faut le voir pour : Offrir votre cœur pour la Saint-Valentin.

  • Le missionnaire

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    Après 7 ans de prison, notre pote Mario (Jean-Marie Bigard) retrouve enfin sa liberté mais dès sa sortie, ses anciens complices viennent lui rendre visite. La raison est simple, Mario est le seul à savoir où se trouvent les bijoux qu’ils avaient dérobé à l’époque et cela représente un beau paquet de fric ! En quelques heures, sa caisse et sa maison partent en fumée aussi il se voit contraint de se mettre au vert et va demander de l’aide à son frère Patrick (David Strajmasyter) ; un prêtre. Il lui déniche la planque idéale ; un patelin perdu dans l’Ardèche où Mario va se faire passer pour un homme d’église. A sa grande surprise, il est accueilli à bras ouverts.

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    Jean-Marie Bigard n’ayant pas vraiment la réputation d’un comique à l’humour raffiné, on savait donc à quoi s’attendre avec Le missionnaire. Alors évidemment c’est grossier, caricatural et rien n’est fait pour alléger le film mais on se marre ! Si l’on ne peut pas vraiment parler de duo entre Bigard et David Strajmayster (qui s’est fait connaitre la série Oups Samantha) dont c’est le premier grand rôle au cinéma, chacun de son coté fait son boulot. Brut de décoffrage, Bigard distribue les coups de boule tandis que le prêtre Stajmayster se laisse vite aller à ses excentricités plus habituelles après sa première ligne de coke. Le gros point faible reste le scénario trop simpliste mais après cette séance de rires, on peut lui accorder l’absolution.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi on dit que l’habit ne fait pas le moine !

  • Romaine par moins 30

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    Surprise ! Notre pote Romaine (Sandrine Kiberlain) est décidément gâtée car son petit ami Justin (Pascal Elbé) lui offre un superbe voyage au Canada pour y passer les fêtes de fin d’année. Seulement voilà, elle en a ras la casquette des surprises et surtout déteste prendre l’avion. Aussi lorsqu’elle surprend une hôtesse de l’air évoquant une défaillance technique susceptible de provoquer un crash, elle panique ! Romaine ne peut pas mourir sans dire ses quatre vérités à Justin sauf que l’avion va bel et bien atterrir à Montréal. Malaise dans le couple, Justin ne s’en remet pas et abandonne Romain à l’aéroport.

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    Tabernacle, voilà une surprenante Sandrine Kiberlain qui nous entraine dans un road-movie complètement imprévisible du coté de nos potes les canadiens. Aussi à l’aise dans les paysages neigeux qu’une gazelle en ville, elle enchaine les situations loufoques se retrouvant larguée, mariée et jouant même les sages-femmes. On a parfois l’impression que le film fait preuve de trop de retenue pour ne pas laisser l’histoire déjà rocambolesque partir davantage en vrille. Romaine par moins 30 rafraichit un peu le cinéma français mais reste trop sage pour nous accrocher pleinement.

     

    Il faut le voir pour : Pétrir la pate, ça provoque des sensations fortes !

  • X-Men Origins : Wolverine

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    James & Victor (Hugh Jackman & Liev Schreiber) ont traversé les années ensemble aidés par un pouvoir auto-guérisseur qui leur permettent de vieillir plus lentement. Outre ce don, ils possèdent également des griffes qui leur permettent de déchiqueter tout ce qui se trouvent sur leur passage. Ces pouvoirs intéressent beaucoup le colonel William Stryker (Danny Huston) qui les enrôle dans son unité spéciale mais James raccroche consterné par les horreurs qu’on le force à faire. 6 ans plus tard, James s’est construit une nouvelle vie et s’appelle désormais Logan mais son passé va ressurgir lorsque Victor retrouve sa trace.

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    Après le succès commercial de la trilogie X-Men et le triomphe de Hugh Jackman dans la peau de Wolverine ; il n’est pas étonnant de voir débarquer ce spin-off. On remonte aux lointaines origines du mutant pour découvrir la façon dont il a hérité de ses griffes d’adamantium avant de devenir le héros que l’on connait. Film d’action pur et dur ; X-Men Origins : Wolverine a de quoi décevoir ; après une superbe séquence d’ouverture, la suite se révèle beaucoup moins excitante parfois même ennuyeuse. Pas assez hargneux notre pote Wolvie et ce ne sont pas les apparitions de Gambit, Deadpool & Cyclope qui vont rassasier les grands fans qui risquent d’avoir encore les crocs à la sortie !

     

    En savoir plus sur X-Men ?

    En savoir plus sur X-Men 2 ?

    En savoir plus sur X-Men L'affrontement final ?

     

    Il faut le voir pour : Ne pas utiliser vos griffes d'adamantium dans la salle de bains, ça peut faire des dégâts !

  • Le secret de Lily Owens

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    A 4 ans, Lily Owens (Dakota Fanning) a perdu sa mère. Une douleur d’autant plus grande qu’elle en est pleinement responsable car en voulant l‘aider, elle lui a tiré accidentellement dessus. Depuis la jeune fille vit avec son père T-Ray (Paul Bettany) qui la traite avec autorité ; un manque d’amour qui rend l’absence maternelle encore plus pesante. En fouillant dans les affaires de sa mère qu’elle a pu récupérer, Lily a trouvé une photo où le nom de la ville de Tilburn était inscrit dessus. Elle va donc tout laisser derrière elle pour se rendre là-bas avec sa pote d’enfance Rosaleen (Jennifer Hudson) afin d’en apprendre plus sur sa mère.

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    Mielleux semble être l’adjectif le plus approprié –à plus d’un titre- pour définir Le secret de Lily Owens ; l’histoire d’une petite fille en manque d’amour qui cherche à en savoir plus sur sa mère disparue. Adapté d’un roman de Sue Monk Kidd, il y a beaucoup de passion et de tragédie au sein de cette maison rose bonbon notamment en raison du contexte historique et social. Dans une Amérique qui voit s’éteindre la ségrégation, le message est limpide : il faut savoir aller au-delà de nos différences car au fond tout ce qui compte c’est l’amour que l’on porte et que l’on reçoit. Si l’excès de guimauve ne vous rebute pas, ce film vous fera passer le temps.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux céréales, c’est plus dangereux qu’il n’y parait !

  • Humains

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    Il s’agit d’une découverte historique, si la théorie du Docteur Schneider (Philippe Nahon) se confirme alors nous ne serions pas les seuls humains sur Terre. Aussi fou que cela puisse paraitre, ce scientifique pense qu’il y a encore quelque part des êtres vivants qui seraient restés au stade de l’homo-sapiens. Il décide donc de partir en expédition en compagnie de son fils Thomas (Lorànt Deutsch) et de Nadia (Sara Forestier) dans les Alpes. Sur leur chemin, ils croisent Gildas (Dominique Pinon) et sa famille qui sont tombés en panne mais au cours de leur route ils ont un terrible accident. Ils n’ont alors plus d’autres choix que d’aller chercher du secours or il semble que quelque chose les suit.

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    Lâchés dans une nature qui va s’avérer hostile, Lorànt Deutsch et sa bande vont joueur aux randonneurs avant de devenir les proies de chasseurs peu communs. On court, on crie, la gamine joue les apprentis réalisatrices avec sa caméra se la jouant façon projet Blairwitch et puis arrive la révélation finale comme un cheveu sur la soupe, juste grotesque. Pas du tout crédible non plus Sara Forestier qui joue les anthropologues du dimanche tandis que Lorànt Deutsch ne fait que constater les dégats. Le scénario mieux amené avait de quoi nous proposer quelque chose d’intéressant au lieu de quoi on se retrouve avec un film à l’image de son casting, assez ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Constater que certains films sont restés à l’âge de la Préhistoire.

  • Still Walking

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    La chaleur est étouffante, les enfants jouent dans le jardin, une odeur de maïs crépitant baigne l’atmosphère ; c’est une belle journée qui s’annonce. Belle mais triste car Ryota (Hiroshi Abe) accompagné de sa future femme Yukari (Yui Natsukawa) et de son fils Atsushi (Shohei Tanaka) s’apprête à rejoindre sa famille pour commémorer la disparition de son frère Junpei. Ce dernier est mort alors qu’il sauvait un jeune garçon de la noyade. Pourtant Ryota a quelques appréhensions à l’idée de ces retrouvailles car les rapports avec son père sont conflictuels. Junpei était en quelque sorte le fils prodigue, docteur il était destiné à prendre la succession de son père mais le destin en a décidé autrement.

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    Still Walking est le portrait d’une famille japonaise tout à fait ordinaire mais qui se retrouve réunie pour une journée de recueillement d’un fils injustement disparu. Entre le père orgueilleux et le fils perdu dans l’ombre de son grand frère apparaissent quelques moments de tension rapidement désamorcés par la bonne humeur apportée par les autres protagonistes. Il y a un parfum de nostalgie qui se dégage de ce magnifique film de Kore-Eda Hirozaku, un parfum enchanteur. Simple et émouvant, on ne peut qu’être séduit par cette famille si proche de nous et ça mérite un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Chercher la recette du tempura de maïs.

  • La dernière maison sur la gauche

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    Chaque année, la famille Collingwood vient se ressourcer dans cette maison de campagne loin de tout. Malheureusement Ben n’est plus là, sa mort a laissé un grand vide dans le cœur de chacun et notamment de sa petite sœur Mari (Sara Paxton). Cette dernière va se changer les idées en allant rendre visite à sa pote d’enfance Paige (Martha Macisaac) et les 2 jeunes filles vont se retrouver embarqués dans une sordide histoire. Elles avaient suivi Justin (Spencer Treat Clark) dans un motel pour se procurer un peu d’herbe mais sont surprises par l’arrivée d’un criminel fraichement évadé. Activement recherché dans les environs, il n’a pas l’intention de les laisser partir à si bon compte et va les prendre en otage.

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    Wes Craven ne connait pas la crise et peut dormir sur ses 2 oreilles puisqu’après La colline a des yeux, c’est La dernière maison sur la gauche qui a droit à son remake. Angoissant, violent et parfois choquant, le réalisateur Dennis Iliadis réussit avec brio sa réinterprétation du film et plonge le spectateur dans une effroyable histoire. Les âmes sensibles auront bien des difficultés à rester impassible devant la véhémence de certaines scènes c’est vous dire si la mission a été rempli. Un film terriblement convaincant qui ne fait donc pas dans la dentelle et qui devrait en ravir plus d’un.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas mettre n’importe quoi dans votre micro-ondes.

  • Celle que j’aime

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    Depuis son divorce, Isabelle (Barbara Schultz) n’a plus qu’un homme dans vie. : son fils Achille (Anton Balekdjian). Ils sont inséparables mais sa mère est une femme très séduisante et d’ailleurs Antoine (Marc Lavoine) n’a pas su résister à son charme. Cela fait presque 1 an qu’ils sortent ensemble mais Isabelle a toujours pris le soin de cacher cette relation à Achille pour le protéger dit-elle. Seulement, le garçon surprend Antoine filer en douce aux premières heures de la journée et à partir de ce moment les choses ne seront plus vraiment les mêmes. Le jeune garçon n’accepte pas qu’un autre vienne prendre la place de son père et s’immiscer dans sa vie familiale.

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    Un homme et une femme qui s’aiment avec au milieu un petit garçon qui n’est pas pressé de voir sa mère se recaser voilà le topo. Entre 2 repas où des potes d’enfance se moquent de l’allergie aux fraises de leur camarade, se glissent quelques scènes à la teneur plus dramatique. Celle que j’aime est une comédie qui s’avère sans grandes prétentions mais surtout sans inspirations, on finit par s’ennuyer devant les tentatives du petit Achille. On se contentera d’apprécier la belle Barbara Schultz pour pallier l’inexistence de Gérard Darmon & Marc Lavoine.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les chauffeurs de taxi engueuler les autres automobilistes, c’est leur seul plaisir de la journée !

  • Coco avant Chanel

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    Placée dans un orphelinat par son père, Gabrielle Chanel (Audrey Tatou) a longtemps espéré qu’il reviendrait la chercher. Hélas, ce ne fut jamais le cas mais celle que l’on surnomme désormais Coco peut néanmoins compter sur sa pote d’enfance, sa sœur Adrienne (Marie Gillain). Des années plus tard, on retrouve les 2 femmes proposant un spectacle dans un vieux cabaret en espérant pourquoi pas se produire un jour à l’Alcazar. Un rêve qui ne se réalisera jamais puisque Adrienne abandonne la danse à la demande de son futur mari, un baron. N’ayant plus rien à perdre, Coco laisse tout derrière elle et part tenter sa chance en s’installant chez Etienne Balsan (Benoit Poelvoorde), un riche aristocrate qu’elle a rencontré auparavant.

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    Figure emblématique de la mode, Coco Chanel a désormais droit à son biopic sur grand écran mais ne vous imaginez pas que vous aurez droit à un défilé de sa dernière collection. Le film s’attache plutôt à nous présenter toute la période qui précède l’émergence de la célèbre couturière et notamment la romance vécue avec Boy Capel. Bien que Audrey Tautou & Benoit Poelvoorde soient tous deux formidables, Coco avant Chanel est plutôt ennuyeux car hormis cette histoire d’amour tragique il n’y a pas beaucoup d’autres bouleversements dans sa vie. Un film qui traine en longueur et terriblement vide en-dessous de son habit d’apparat.

     

    Il faut le voir pour : Montrer à votre femme qu’elle peut faire ses propres vêtements plutôt que de tout dépenser dans les boutiques.