Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2009 - Page 14

  • Harry Potter et le prince de sang mêlé

    aff.jpg

    C’est désormais officiel pour le monde entier, Voldemort est bel et bien ressuscité. A l’aube d’une nouvelle année à Poudlard, l’inquiétude va grandissant car l’école est une cible toute désignée pour les mangemorts. Harry Potter (Daniel Radcliffe) et ses potes d’enfance accueillent un nouveau professeur Horace Slughorn (Jim Broadbent) dont le retour n’est pas anodin. C’est Dumbledore (Michael Gambon) lui-même qui a orchestré ce retour car dans le passé, Slughorn a eu à faire à un certain Tom Jedusor (Hero Fiennes Tiffin/Frank Dillane) et leur rencontre fut déterminante pour le destin d’Harry.

    19129762.jpg

    Le dénouement approche à grands pas et le suspense est à son comble mais Harry Potter et le prince de sang mêlé est assez décevant. Le film tient plus de la comédie romantique avec les histoires entre Ron/Hermione/Lavande & Harry/Ginny. Par ci par là se glissent quelques souvenirs concernant le passé de Tom Jedusor a.k.a. Voldemort et enfin le personnage de Drago sert à autre chose que le bouffon de service. L’intrigue est donc bien mince et les rares scènes d’action ne peuvent satisfaire pleinement notre appétit. Espérons que le dernier roman adapté en un dyptique permettra à David Yates de se lâcher un peu plus car on attend tous une conclusion monumentale !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à transplaner, ça pourrait être utile en temps de grève.

     

    En savoir plus sur Harry Potter à l'école des sorciers ?

    En savoir plus sur Harry Potter et la chambre des secrets ?

    En savoir plus sur Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban ?

    En savoir plus sur Harry Potter et la coupe de feu ?

    En savoir plus sur Harry Potter et l'ordre du phénix ?

    En savoir plus sur Harry Potter et les reliques de la mort Partie 1 ?

  • Le roi de l’évasion

    aff.jpg

    Notre pote Armand (Ludovic Berthillot) est commercial en machines agricoles, un boulot qui lui donne l’occasion de rencontrer beaucoup d’hommes ce qui n’est pas pour lui déplaire. Un soir, il croise une bande de garçons qui s’en prennent violemment à une jeune fille, Curly (Hasia Herzi). N’écoutant que son courage, il retrousse ses manches et … va retirer 200 euros au distributeur pour qu’ils la laissent en paix. Dès lors, entre Armand & Curly c’est le coup de foudre mais comment un quarantenaire homosexuel et une ado d’à peine 16 ans pourraient-ils avoir une relation normale ? Leur seule issue est la fuite loin du monde.

    19129762.jpg

    On début, on pense avoir à faire à un film plutôt sérieux assez hermétique puis Le roi de l’évasion glisse doucement vers une cavale rocambolesque où plus rien ne semble impossible. A partir de là, soit on accepte cette invitation dans un univers assez cintré soit on décroche totalement. Le film doit beaucoup à la présence d’un Ludovic Berthillot dont le physique imposant contraste avec son caractère tranquille. Quant à Hasfia Herzi, on la retrouve en ado rebelle mais un rôle qui a nécessité hautement plus d’intimité de sa part; bref une découverte pour les curieux de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Planter de la Dourougne chez vous !

  • Bancs publics (Versailles Rive droite)

    aff.jpg

    C’est une journée de bureau ordinaire pour nos potes Pascale, Amandine & Lucie (Chantal Lauby, Emeline Bayart & Florence Muller) jusqu’à ce qu’elles aperçoivent ce drôle de message. Accrochée sur l’immeuble juste en face, cette banderole affiche avec sobriété "Homme seul", ce qui va déclencher tout un tas de réactions. Prémices d’un acte suicidaire pour les uns, simple annonce d’un célibataire désespéré pour les autres ; les suppositions ne manquent pas mais où est la vérité ? Ce suspense sera mis de coté pendant que la journée s’écoule paisiblement que ce soit dans le square ou dans le magasin Brico Dream où les soldes ne manquent pas !

    19129762.jpg

    Le film se déroule sur 3 lieux : le bureau où tout le monde s’affaire à percer le mystère de la banderole, le square où l’on découvre un quotidien totalement banal et enfin le magasin Brico Dream lieu de choses surprenantes. Doté d’un casting aussi prestigieux qu’impressionnant, Bancs publics (Versailles Rive droite) est une petite merveille notamment la dernière partie qui fait penser à l’univers loufoque de Michel Gondry. Conclusion d’une trilogie versaillaise, voilà un nouveau Coup de cœur Ciné2909 et qui donne envie de s’offrir une bonne Séance de rattrapage avec Versailles Rive gauche & Dieu seul me voit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une machine Grospresso, c’est la classe et pas du tout encombrant.

  • Public enemies

    aff.jpg

    1933 aux Etats-Unis ; c’est l’âge d’or pour les braqueurs de banque. Parmi ces malfrats, on retiendra les noms de Baby Face Nelson (Stephen Graham) mais surtout celui qui se fera connaitre plus tard comme l’ennemi public N°1 John Dillinger (Johnny Depp). Après avoir participé à une évasion spectaculaire dans l’Indiana ; Dillinger et ses potes d’enfance prennent la direction de Chicago pour délester les banques de leurs beaux billets verts. Il fait alors la connaissance de la belle Billie Frechette (Marion Cotillard) mais les forces de l’ordre mené par Melvin Purvis (Christian Bale) ne leur laisseront aucun répit.

    19129762.jpg

    En France, nous avons eu droit au biopic de Mesrine, les américains ont désormais le leur avec leur criminel local John Dillinger. Michael Mann semblait etre le réalisateur le mieux placé pour adapter la vie de ce hors-la-loi sur le grand écran, lui qui sait comment insuffler toute la virtuosité nécessaire à une scène de gunfiht. Pourtant, Public enemies déçoit vite ; les braquages se suivent et se ressemblent et surtout le duel Johnny Depp/Christian Bale se joue seulement à distance d’où une certaine frustration. Un bon film mais pas le gros carton que l’on voyait venir.

     

    Il faut le voir pour : Regarder dans la salle de cinéma pour vérifier que vous n’êtes pas assis à coté d’un criminel recherché !

  • Girlfriend Experience

    aff.jpg

    A les voir au quotidien, Chelsea & Chris (Sasha Grey & Chris Santos) donnent l’impression d’être un couple totalement ordinaire mais la réalité est un peu plus compliquée. Chris est un coach sportif tandis que Chelsea  exerce un métier peu commun, celui d’escort-girl ce qui suppose énormément de confiance dans leur relation. La jeune femme n’a pas l’intention de changer de travail bien au contraire, elle cherche par tous les moyens à pérenniser son activité. L’élégance est son atout majeur, lorsque vous passez une nuit avec elle, c’est comme si vous passiez une nuit avec votre petite-amie !

    01.jpg

    Après des gros succès comme Traffic ou la trilogie Ocean, Steven Soderbergh s’offre parfois d’étranges parenthèses. Il nous avait déjà fait le coup avec l’étrange Bubble et récidive cette fois avec Girlfriend Experience décrivant une relation de couple atypique et propulsant Sasha Grey, une actrice de films pornographiques, en tête d’affiche. On s’attendait alors à un portrait sulfureux et il n’en est rien, le film est assommant d’ennui et souvent ça parle pour ne rien dire. Voilà en tout cas une expérience qui a mal tourné.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler de l’économie quand vous êtes avec une jolie femme, y ‘a d’autres choses à faire ...

  • Après l’océan

    aff.jpg

    Shad & Otho (Fraser James & Djédjé Apali) ont deux potes d’enfance qui ont tout fait pour quitter leur Cote d’Ivoire natal et tenter leur chance en Europe. On les retrouve en Espagne où ils vivent de petits jobs à la frontière de la légalité mais un soir ils sont séparés par une descente de police. Si  Shad est parvenu à prendre la fuite, Otho lui n’a pas eu cette chance et est contraint de retourner à Abidjan. Pour ce dernier, c’est un véritable échec. Parti avec l’espoir de tous ses proches, il revient comme il est parti sans rien. Pendant ce temps, Shad poursuit sa route atterrissant d’abord en Angleterre avant de rejoindre la France en compagnie de Tango (Marie-Josée Croze).

    01.jpg

    Voilà un film qui apporte un nouvel éclairage au cinéma sur les phénomènes d’immigration en Europe. Le vieux continent est perçu comme un eldorado mais plutôt que de chercher à s’y installer, nos 2 héros cherchent surtout à s’enrichir aussi bien au sens propre qu’au sens figuré pour partager ensuite ces richesses avec leurs familles. Après l’océan décrit alors 2 trajectoires différentes ; l’un qui a réussit après avoir effectué des tâches pas très catholiques et l’autre honteux par le fait d’être revenu bredouille au pays. La réalisatrice Eliane de Latour donne le ton juste à son long métrage et en fait une agréable découverte.

     

    Il faut le voir pour : "Ya foy !"

  • Toy Boy

    aff.jpg

    Il a un physique à faire tomber toutes les filles et c’est un beau parleur ; notre pote Niki (Ashton Kutcher) le sait parfaitement. Il n’hésite pas à user de ses charmes pour enchainer les conquêtes et par la même occasion de se faire entretenir. Une fois qu’il s’est lassé, il prend son sac et part à la recherche d’une autre demoiselle capable de le satisfaire. Sa dernière conquête se nomme Samantha (Anne Heche) et celle-ci va vite découvrir son manège mais elle accepte finalement cette situation. L’appétit de  Niki n’est pas pour autant rassasié car il a jeté son dévolu sur Heather (Margarita Levieva), une serveuse qui de son coté fait exactement la même chose que lui.

    01.jpg

    Après une demi-heure d’ébats sexuels en tous genres, vous aurez vite compris qu’il n’y a pas de place pour la pudeur dans Toy Boy. L’objet des fantasmes se nomme Ashton Kutcher et si ses tablettes de chocolat ont de quoi faire fondre les femmes, ça ne suffira pas pour sauver un film totalement superficiel. Ashton saute sur tout ce qui bouge puis fait bronzette entre deux séances de shopping et pour finir il tombe amoureux, en matière d’originalité on repassera. Et encore si le film jouait un peu plus sur la dérision on prendrait un peu de plaisir mais là on ne va certainement pas atteindre l’orgasme, cinématographiquement parlant il va sans dire !

     

    Il faut le voir pour : Eteindre votre portable lorsque vous voulez faire semblant d’avoir une conversation importante !

  • Bambou

    aff.jpg

    C’est un nouveau cap qu’ils souhaitent franchir dans leur relation, Anna & Alain (Anne Consigny & Didier Bourdon) veulent un enfant ! Alain est particulièrement impatient de devenir père n’hésitant pas à refuser des postes à hautes responsabilités à l’étranger. Anna quant à elle semble davantage soucieuse de sa carrière de pianiste qui est justement à un tournant important puisqu’elle passe actuellement un casting important. C’est au milieu de ce couple que débarque Bambou, un adorable cocker. Au départ, c’est un peu le chaos et mieux vaut ne pas laisser trainer les choses à proximité de ce chien pardon de cette chienne !

    01.jpg

    Dans ses rapports avec les chiens, Didier Bourdon avait laissé un souvenir impérissable dans Les trois frères (on retrouve un peu de cet "amour" avec le personnage de Moon Tchang). Un peu à la manière de Marley & moi, Bambou met en scène une vie de famille en l’occurrence ici un couple désireux d’avoir un enfant. La comédie est un domaine que connait bien l’ex-Inconnus mais il semble plus difficile de se renouveler surtout quand la complicité avec Anne Consigny est loin d’être flagrante. Un film qui manque clairement d’idées se reposant parfois trop sur l’humour de répétition et qu’on a envie d’envoyer promener.

     

    Il faut le voir pour : Mettre des couches à vos chiens si vous ne voulez pas ramasser leurs crottes !

  • Dans tes bras

    aff.jpg

    Cela fait quelques temps que Louis (Martin Loizillon) ne se sent pas très bien, depuis que ses parents adoptifs lui ont révélé l’identité de sa mère biologique. Ressentant un immense vide dans sa vie, cela fait 6 mois qu’il fait des recherches et il sait exactement où la trouver ; le jeune homme décide un soir de partir à sa rencontre. Elle tient une petite boutique de fleurs et se fait désormais appeler Jeanne (Michèle Laroque). A 16 ans, il veut savoir d’où il vient et en apprendre davantage sur son histoire, qu’est qui a poussé Jeanne à l’abandonner. Comme les autres personnes, il veut tout simplement un passé.

    01.jpg

    Portrait d’un adolescent en plaine quête d’identité, Dans tes bras est un film intimiste valorisé avant tout par le formidable Martin Loizillon. On ne peut pas rester insensible face au désarroi du jeune garçon faisant preuve de beaucoup de maladresse pour retrouver celle qui lui a donné la vie. Personnage central du film, la mère est représentée à travers les visages de 3 femmes au milieu desquels on redécouvre Michèle Laroque qui ne nous avait pas habitué à des rôles aussi profonds. Réalisé de manière simple et efficace -bien que classique dans le genre-, le film ne se disperse pas et constitue une petite curiosité à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Offrir des fleurs à votre maman !

  • Whatever Works

    aff.jpg

    Il n’y vraiment que dans la solitude que notre pote Boris Yelnikoff (Larry David) ne trouve réellement son bonheur. En d’autres circonstances, il est d’humeur exécrable trouvant toujours quelque chose à redire et médisant l’humanité toute entière. Alors qu’il rentrait chez lui un soir, il tombe sur Melody (Rachel Evan Hood) qui vient d’arriver à New York pour commencer une nouvelle vie. Après quelques jérémiades, Boris finit par accepter de l’héberger quelques jours le temps qu’elle puisse se trouver un logement. Finalement, ce que l’on pensait inimaginable se produit ; la jeune femme est séduite par ce vieux grincheux !

    01.jpg

    Après sa petite virée du coté de Barcelone, Woody Allen revient sur ses terres d’origines à New York et c’est plutôt une bonne nouvelle ! Loin d’avoir le charme de Javier Bardem, notre nouveau héros compense ses carences physiques par un délicieux cynisme où nous spectateurs prenons un malin plaisir à rire. Et puis comment passer sous silence la délicieuse ingénue qu’est Evan Rachel Wood tout simplement irrésistible formant avec Larry David un couple bien atypique. Un très bon cru donc même si sur la fin le gout s’atténue un peu mais Whatever Works mérite bien qu’on aille y jeter un œil !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous jeter de la fenêtre pour vous suicider, ça ne marche pas à tous les coups !