Photographe séduisant, notre pote Connor Mead (Matthew McConaughey) ne compte même plus les conquêtes qu’il a eu au cours de sa vie. Il faut dire qu’il a été à bon école puisque son oncle Wayne (Michael Douglas) était un playboy à la libido intarissable et depuis les femmes défilent dans sa vie. Alors quand il s’agit de célébrer le mariage de son petit frère Paul (Breckin Meyer), Connor traine les pieds car pour lui l’amour éternel n’est qu’utopie et son état d’esprit va en quelque sorte pourrir le week-end. C’est alors que Connor commence à avoir des visions, il y a d’abord eu l’apparition de son oncle disparu puis celle de sa première copine.

De l’amour encore de l’amour et si ce même amour pouvait être offert aux spectateurs, on éviterait de nous proposer des films aussi creux que Hanté par ses ex. Au départ beau gosse sans scrupules, Matthew McConaughey ouvre les yeux et comprend que sa vie de débauche n’est que vide en revivant son parcours émotionnel. Le scénario est aussi ridicule qu’il est prévisible et les quelques bonnes idées du film sont à l’image des fantômes, elles apparaissent pour disparaitre aussitôt ! On pouvait largement s’en douter ce n’est donc pas la comédie incontournable du moment à moins de pouvoir se faufiler dans les salles de ciné tel un fantôme.

Il faut le voir pour : Rompre par visioconférence, ça vous fera gagner du temps.

Cette fois-ci c’est officiel, Jon (Breckin Meyer) a pris sa décision et elle est irrévocable : il va demander Liz (Jennifer Love Hewitt) en mariage. Malheureusement, tout ne se déroule pas comme il l’avait prévu et la jeune femme doit faire ses valises pour partir expressément en Angleterre mais notre pote John va la rejoindre en compagnie de son chat Garfield et de son chien Odie. Les choses se compliquent un peu plus quand Garfield est confondu avec un autre chat ; Prince 12^ème du nom et héritier du château de Carlyle.

A la base, je ne suis déjà pas un grand fan des aventures du matou de Jim Davis en bande dessinée alors découvrir son adaptation sur le grand écran ne faisait pas parti de mes priorités. Finalement, ce n’est pas aussi catastrophique que j’aurais pu le penser mais il est évident que l’histoire particulièrement succincte n’intéressera pas tout le monde. Un divertissement à réserver essentiellement aux enfants de moins de 7 ans mais au-delà je doute que vous puissiez apprécier Garfield 2.