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Premières Impressions 2008 - Page 23

  • Brave Story

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    C’est tout son monde qui s’écroule pour le jeune Wataru Mitsuya. Non seulement il vient d’apprendre que ses parents se séparaient mais en plus de cela, il a retrouvé sa mère inanimée dans la cuisine. Peu de temps avant ces évènements, il s’était aventuré dans un bâtiment abandonné en attente de démolition et c’est là qu’il a fait la rencontre de Mitsuru. Ce dernier n’est pas un garçon comme les autres, il possède d’étranges pouvoirs ! Par ailleurs, il lui apprend l’existence d’un passage vers un autre monde, celui de Vision, univers magique où Wataru pourrait voir s’exaucer son vœu le plus cher. Décidé à guérir sa mère, notre héros se lance des de folles aventures qu’il n’est pas prêt d’oublier.

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    Nouvelle production issue des studios Gonzo, Brave Story est avant tout un roman Japonais de Miyuki Miyabe qui a également connu une adaptation en manga. On retrouve dans ce dessin animé tous les éléments caractéristiques d’un Role Playing Game avec évidemment le héros principal mais également son évolution, ses compagnons, des armes et le tout saupoudré d’un peu de magie. Les dessins simplistes mais soignés se mêlent à des effets numériques utilisés avec parcimonie et fait de ce film d’animation un bon divertissement à réserver toutefois aux plus jeunes spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Accepter le fait que la vie est faite de joies et de tristesses.

  • John Rambo

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    La situation en Birmanie est des plus désastreuses. Un groupe de volontaires se sont engagés à venir en aide à populations martyrisées en leur apportant le soutien de Dieu mais pour rejoindre les terres birmanes, il leur faut un bateau. C’est à ce moment qu’ils ont entendu parler de cet homme John (Sylvester Stallone), un solitaire gagnant sa vie à capturer des serpents. Malgré des premières réticences, il accepte de les conduire sur place et quelques jours plus tard, il apprend qu’ils ont été capturés. Une mission de sauvetage est alors organisée par le pasteur de leur église ; une équipe de mercenaires embarque avec John, John Rambo !

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    Après les adieux émouvants de Rocky Balboa, voici le retour de Rambo que l’on espérait plus. A la fois scénariste, réalisateur & acteur, Sylvester Stallone à l’approche de son 62ème anniversaire prouve qu’il a encore de l’énergie à revendre. Pas de temps mort, pas de philosophie à 2 balles, beaucoup d’action et une violence inouïe (il n’y a qu’à voir les corps se déchiqueter sous les impacts des balles et/ou des explosions); John Rambo est un pur amusement réservé aux fans du genre. Evidemment, on est très loin du bijou artistique mais je revendique avoir savouré ses dernières (?) aventures avec un grand plaisir. Un film pour les hommes, les vrais !

     

    Il faut le voir pour : Se retrouver entre mecs.

  • Cloverfield

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    Tout le monde s’est réuni pour faire la fête ; leur pote d’enfance Rob Hawkins (Michael Stahl-David) est sur le point de devenir vice-président de sa boite et de partir vivre au Japon. C’est donc une soirée d’adieu qui s’organise actuellement mais elle va tourner court car Manhattan va voir une page de son histoire s’écrire. Cela avait commencé par une brève panne de courant suivi de tremblements puis une énorme explosion propulsant des gravats au pied de l’immeuble. Les choses se gâtent, la statue de la liberté perd la tête et tout New-York est témoin d’un évènement sans précédent : une chose, une sorte de monstre gigantesque est en train de ravager la ville. Il faut absolument s’enfuir mais le premier objectif pour tous sera de survivre !

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    Après une bande-annonce assez alléchante et qui a crée un véritable buzz autour de cette sortie mystérieuse ; Cloverfield dévoile enfin ses secrets. A la manière d’un Projet Blairwitch, c’est caméra au poing que vous allez suivre l’action plus ou moins trépidante de Rob et ses potes d’enfance. Début franchement somnolent où on a droit à la présentation des futures victimes, l’action s’emballe enfin avec explosions à la clé et des brèves scènes qui rappellent les images désastreusement réelles du 11 Septembre. Le film mise entièrement sur le mystère qui entoure l’intrigue et c’est vrai qu’il faut bien ça pour camoufler un ensemble creux où se perdent une dizaine de minutes d’action pure.

     

    Il faut le voir : Apprendre qu’il vaut mieux fuir que d’aller sauver sa copine.

     

    En savoir plus sur 10 Cloverfield lane ?

  • Juno

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    Tout a commencé avec ce fauteuil. C’est là que la jeune Juno McGuff (Ellen Page) a couché avec Paulie Bleeker (Michael Cera) et manque de pot, elle est tombée enceinte. Au départ, elle avait l’intention d’avorter mais finalement elle s’est rétractée pour une sombre histoire d’ongles. Décidée à trouver à ce futur bébé une véritable famille d’accueil où il sera couvert d’amour, elle se retrouve en contact avec le couple Vanessa & Mark Loring (Jennifer Garner & Jason Bateman). Plus de soucis à se faire, elle a trouvé les futurs parents qu’il fallait, il ne reste plus qu’à attendre l’accouchement mais d’ici là il va se passer pas mal de choses dans l’existence de notre petite Juno.

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    Après avoir joué les fausses victimes de Hard Candy, Ellen Page revient dans un excellent film qui va la conduire sous les projecteurs. D’une aisance déconcertante devant la caméra, elle est tout simplement fabuleuse dans cette comédie de Jason Reitman, réalisateur du déjà remarqué Thank you for smoking. Sur un scénario original de Diablo Cody, devenue la nouvelle coqueluche d’Hollywood; on suit les aventures d’une gamine décomplexée qui se fout du qu’en dira-t’on et qui va affronter un moment difficile de sa vie. Drôle, émouvant et on ne peut plus contemporain, Juno est une très belle découverte ; un cinéma américain enfin novateur et rafraîchissant.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une autre image des coureurs en short.

  • Ça se soigne ?

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    Il est riche, célèbre, marié à une femme merveilleuse, a un travail qui le passionne et pourtant notre pote Tom Bledish (Thierry Lhermitte) fait une dépression ! Aussi imprévisible que redoutable, cette maladie va mettre ne péril sa carrière de chef d’orchestre ainsi que sa vie maritale. Sa femme Adrienne (Julie Ferrier) est sur le point de réaliser son plus grand rêve : voyager dans l’espace malheureusement l’état de forme de son mari risque de faire capoter ses projets. Pour son bien comme pour celui des autres, il va falloir le guérir au plus vite. Les médecins se succèdent, chacun avec leur traitement mais rien n’y fait, à se demander si ça se soigne !

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    Une maladie dont on entend de plus en plus parler actuellement, la dépression est un mal difficile à identifier et à guérir. Ça se soigne ? aborde le sujet avec beaucoup d’humour reposant sur un brin de caricature faisant de ce film une bonne blague plutôt qu’un vrai remède. On reprend les ficelles connues d’une comédie sans aller plus loin et on laisse ensuite agir le sympathique Thierry Lhermitte s’agiter pour nous faire rire. Certainement pas le film indispensable du moment mais un agréable divertissement dans lequel Julie Ferrier se démarque et fait entrevoir ses qualités de comédienne après sa belle prestation dans Didine.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des feux tricolores.

  • Astérix aux jeux olympiques

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    Alafolix (Stéphane Rousseau) est amoureux de la princesse de Grèce Irina (Vanessa Hessler) mais celle-ci est déjà promise à Brutus (Benoit Poelvoorde), fils du grand empereur César (Alain Delon). Pour les départager, on décide alors que le vainqueur des prochains Jeux Olympiques décrochera le cœur de la belle princesse. Alafolix prend la direction d’Olympie en compagnie d’Astérix & Obélix (Clovis Cornillac & Gérard Dépardieu), avec la potion magique la victoire est assurée seulement Brutus a plus d’un tour dans son sac. D’autant plus que celui-ci a comme autre ambition de prendre la place de son père sur le trône !

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    Blockbuster français de l’année, Thomas Langmann avait sur les épaules l’énorme responsabilité de prendre la suite d’Alain Chabat. Fort d’un budget de plus de 78 millions d’Euros; Astérix aux jeux olympiques se donne comme ambition première d’être un vrai spectacle. Si on retrouve avec plaisir les personnages qui ont bercé notre enfance, il faut aussi dire que Langmann n’a pas pris beaucoup de risques. Une fois encore nos gaulois sont relégués à des seconds rôles et le grand show promis se révèle n’être qu’une petite comédie sympathique sans grande envergure. Les scènes manquent souvent de liant et le parterre de stars ne semble être là que pour attirer les spectateurs dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver vos gaulois préférés.

     

     

  • No country for old men – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme

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    C’est une trace de sang au sol qui a éveillé ses soupçons ; le sang de ce pauvre chien qui trainait péniblement et qui allait le conduire au lieu d’un massacre. Sur place, notre pote Llewelyn Moss (Josh Brolin) compte les morts, une livraison de dope qui a mal tourné et qui lui permet de mettre la main sur un joli pactole de billets verts. Seulement avec autant d’argent en sa possession, il savait qu’on ne le laisserait pas tranquille alors il doit vite s’enfuir et protéger sa femme. Sage précaution car à ses trousses, il y a un certain Chigurh (Javier Bardem) ; véritable psychopathe imprévisible qui massacre ses victimes à tour de bras.

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    Adapté d’un roman de Cornac McCarthy ; No country for old men – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme marque le retour des frères Cohen. Encensé par la critique, je dois dire que je suis plus réservé face à ce film très spécial où l’ennui a souvent pris le pas sur les rares bonnes scènes d’action. Par contre, le coté positif vient du personnage de Chigurh incarné par Javier Bardem aussi redoutable que son look est improbable. Un film peut-être un poil trop décalé pour moi, à vous de voir si vous voulez tenter l'expérience.

     

    Il faut le voir pour : Le fusil à air comprimé.

  • Battle for Haditha

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    19 Novembre 2005, Haditha en Irak. Une nouvelle journée commence pour les soldats américains, on patrouille dans la ville, on garde toujours les yeux ouverts redoublant de vigilance. Nombre de leurs camarades sont tombés à cause de bombes télécommandées. Autre lieu, Ahmad & Jafar (Falah Flayeh & Oliver Byfrus) viennent de conclure un marché avec des terroristes; ils récupèrent ainsi une bombe qu’ils vont devoir faire exploser pour affaiblir l’armée américaine. Ils vont l’enterrer sur une route bordant de nombreuses habitations. Femmes et enfants sont alentours mais pour les insurgés aveuglés par leur combat, seule compte la victoire sur les envahisseurs américains et les éventuelles victimes seront les martyrs de leur cause.

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    C’est une évidence, en se lançant dans la guerre d’Irak ; les Etats-Unis se sont empêtrés dans un bourbier sans fin. Les films à ce sujet s’enchainent et Battle for Haditha vient apporter un témoignage terrifiant sur les ravages de cette guerre impitoyable. Entre le documentaire et la reconstitution historique, le réalisateur Nick Broomfield revient sur un fait divers édifiant qui se résumera pourtant en quelques lignes dans nos médias. S’appuyant sur l’expérience passée des soldats américains (qui forment par ailleurs la majorité du casting), Battle for Haditha est un film choc qui a la décence de faire preuve de neutralité et c’est le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : La guerre dans sa plus simple horreur.

  • Didine

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    Dès qu’elle a eu le message, Alexandrine (Géraldine Pailhas) a couru à l’hôpital. Sa pote d’enfance Muriel (Julie Ferrier) vient de faire une tentative de suicide ; depuis sa rupture avec François (Benjamin Biolay), elle était très fragile et heureusement, elle va s’en sortir. C’est au cours d’une de ses visites que Didine va entrer en contact avec l’association La main tendue qui vise à assurer une compagnie aux personnes âgées. Parce qu’elle a du temps libre, elle devient alors bénévole et va devoir s’occuper de Mme Mirepoix (Edith Scob), une femme peu sociable. Ça ne va pas être de la tarte mais elle ne va certainement pas baisser les bras d’autant qu’elle vient de rencontrer Nicolas (Christopher Thomson), neveu de Mme Mirepoix.

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    Didine, c’est un peu notre Bridget Jones à la française ; une jolie jeune femme qui court encore derrière sa grande histoire d’amour. Là où la pétillante Renée Zellweger nous embarquait dans les épisodes loufoques de sa vie privée, ici on évolue dans un univers plus dramatique éclairé par quelques touches de comédie. Femme assez hésitante et peu ambitieuse, Didine est une personnalité introvertie parfaitement personnifiée par une Géraldine Pailhas aussi belle que discrète. A noter la première apparition sur le grand écran du chanteur Benjamin Biolay et le 1er grand rôle de la show woman Julie Ferrier pour un film assez mou dans l’ensemble.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un(e) petit(e) ami(e) plus con que soi.

  • Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street

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    Malgré sa longue absence, rien n’a changé à Londres. L’atmosphère fétide qui y règne est à l’image de ceux qui vivent dans ces quartiers. Il eut autrefois comme nom Jonathan Barker (Johnny Depp) mais aujourd’hui il n’a plus comme nom que Sweeney Todd, le barbier de Fleet Street. Dans un passé pas si lointain, il avait une famille ; une femme et une petite fille mais le juge Turpin (Alan Rickman) convoitait lui aussi la belle. Accusé à tort, il fut tenu éloigné mais aujourd’hui il foule à nouveau ses terres pour réclamer vengeance. Avec l’aide de Madame Lovett (Helena Bonham Carter), il va retrouver la trace du juge et aiguiser à nouveau ses lames pour que le sang des véritables coupables se répandent.

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    C’est une habitude bien heureuse avec le réalisateur Tim Burton de nous transporter dans chacun de ses films dans un univers assez fantasmagorique. Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street permet une nouvelle fois au réalisateur de donner la pleine mesure de son talent. En revanche, si vous êtes allergiques aux comédies musicales ; vous risquez d’être vite poussés à bout par Helena Bonham Carter & Johnny Depp qui ne cessent de pousser la chansonnette. Entre Tim Burton & Depp ; on le savait déjà c’est une histoire de passion dont il résulte automatiquement un excellent film qu’il serait dommage de louper.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger des tourtes.