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Premières Impressions 2008 - Page 24

  • Live !

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    Directrice des programmes de la chaine de télévision American Broadcast Network (ABN), Katy Courbet (Eva Mendes) veut entrer dans l’histoire. Elle est à la recherche de la nouvelle émission de télé-réalité qui sera capable de l’amener à la célébrité et dans le même temps de relancer la popularité d’ABN. Dépassée par la concurrence, il fallait une idée choc ; une qui pourrait révolutionner le paysage audiovisuel et elle la tient ! Adapter le principe de la roulette russe : 6 candidats, 5 millions de dollars de récompense, 1 balle et une personne qui trouvera la mort devant des millions de téléspectateurs. C’est le programme de télé-réalité du siècle, c’est Live !!

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    Dans la course à l’audience, tous les moyens sont-ils acceptables ? Depuis les 10 dernières années, la télévision a vu fleurir des émissions qu’on n’aurait jamais imaginé voir mais l’argent en jeu change la donne. Live est l’illustration poussée à l’extrême de cette folie, montrer la mort devient un spectacle dans un monde où la déontologie n’est plus qu’une simple utopie. Durant le show télévisé, la tension est palpable comme si le spectateur se retrouvait calé dans son fauteuil à assister à l’émission. Filmé à la manière d’un reportage, c’est dynamique avec une Eva Mendes diablement envoutante ; un film fun, sans prise de tête et purement divertissant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de regarder des conneries à la télévision.

  • Triangle

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    Fai (Louis Koo) est à la recherche d’un chauffeur pour préparer un casse, il a donc immédiatement pensé à son pote Sam (Simon Yam) mais celui-ci hésite. Le doute l’assaille encore davantage lorsque Mok (Honglei Sun) dit l’antiquaire lui déconseille vivement de suivre ces malfrats mais très vite un inconnu vient se mêler de cette affaire. Cet homme offre sans raison une pièce d’or et promet à ce trio un véritable trésor s’ils suivent le plan qui mène à un bâtiment gouvernemental. Effectivement, ils parviennent à déterrer une malle où ils trouvent une tenue d’époque d’une grande valeur mais attention, un policier est à leur recherche.

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    Tsui Hark, Ringo Lam & Johnnie To ; il y a là de quoi faire rêver les amoureux des films d’action hongkongais pourtant il ne faut pas s’attendre à un pur film d’action policier. A la manière du cadavre exquis, chacun des réalisateurs propose un style différent les uns des autres. Une première partie concentrée sur l’action, une seconde plus posée et enfin une dernière portée davantage sur l’humour. Dans le principe, l’idée est géniale mais on trouve forcément le film inégal. Le style de chaque réalisateur à un écho différent pour les spectateurs et amène forcément à apprécier davantage une partie qu’une autre. Triangle est une belle curiosité qui vaut tout de même le coup pour les amoureux du 7ème art asiatique.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre de pilules bleues.

  • Survivre avec les loups

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    Bruxelles, durant la Seconde Guerre mondiale. La jeune Misha (Mathilde Goffart) et sa famille doivent sans cesse redoubler de prudence parce qu’ils sont juifs ; si cela venait aux oreilles des officiers allemands ils seraient arrêtés. Alors qu’elle sortait de l’école, elle assiste à une rafle où ses parents sont capturés tandis qu’elle est conduite chez Mme Valle (Anne-Marie Philippe). Ses parents avaient fait le nécessaire afin qu’elle puisse être recueillie et protégée mais sa nouvelle famille ne lui offre pas vraiment l’amour dont elle a besoin. Les évènements font qu’elle va se retrouver seule et sans toit, Misha décide alors de marche à l’Est dans l’espoir de retrouver ses parents.

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    Destin hors norme pour cette fillette qui a vécu les atrocités de la Seconde Guerre Mondiale cherchant à retrouver la trace de ses parents et adapté de l’ouvrage autobiographique de Misha Defonseca. Si la transposition à l’écran est plutôt bonne, on regrettera que Survivre avec les loups soit aussi ordinaire conjugué à quelques longueurs. Une réalisation tout ce qu’il y a de plus commun, on comprend rapidement les rouages du scénario ; la seule grande satisfaction restant la performance de la jeune comédienne. Bravo à la jeune Mathilde Goffart qui a certainement enduré de terribles conditions de tournage, cela se ressent à travers les images.

     

    Il faut le voir pour : La chanson du joli mois de Mai.

  • Smiley face

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    C’était une journée comme une autre pour notre pote Jane (Anna Faris). Une petite taf d’herbe pour se réveiller comme il se doit et passer sa matinée sur son jeu vidéo. Seulement, fumer lui donne faim et quand elle découvre de succulents gâteaux dans le frigo ; elle se jette littéralement dessus sans tenir compte du petit mot qui était accroché dessus. Ils étaient réservés à son étrange colocataire Steeve (Danny Masterson) et cachaient un ingrédient spécial : de l’herbe ! Voilà donc Jane qui plane complètement mais pas de chance, elle a promis de se rendre à une audition à 11H30 et la première difficulté sera d'y être à l'heure. Et puis il va falloir aussi refaire les gâteaux de Steeve, payer la note d’électricité…c’est pas gagné.

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    Les aventures extraordinaires d’une fille vraiment pas ordinaire, voilà comment on pourrait résumer Smiley face. Portrait d’une nana shootée à la Weed, le réalisateur Gregg Araki en fait voir de toutes les couleurs à son héroïne en l’amenant dans des situations complètement délurées. Rares sont les comédiennes qui accepteraient de rire de leur propre image, Anna Faris que l’on avait découverte à travers la saga des Scary Movie a cette capacité à allier charme et humour. Une comédie qui ne se prend jamais au sérieux ce qui devrait en intéresser plus d’un !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les Space-cakes au petit déjeuner

  • Enfin veuve

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    Cela fait maintenant 2 ans que notre pote Anne-Marie (Michèle Laroque) dite Moumousse a un amant : Léo (Jacques Gamblin), un ouvrier qui restaure des bateaux. Chaque jour, elle doit inventer un stratagème pour le voir quelques minutes sans éveiller les soupçons de son mari Gilbert (Wladimir Yordanoff) et de son entourage. Alors qu’elle s’apprêtait à tout quitter pour partir avec Léo sur un chantier à Hong-Kong ; elle apprend que son mari est mort (mais que le chien est sain et sauf) et toute la famille se retrouve pour l’aider à surmonter ce drame. Pourtant, Moumousse est indifférente face à cette disparition et c’est logique puisque entre eux deux, il n’y avait aucun sentiment.

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    Isabelle Mergault avait frappé les esprits par son premier long métrage Je vous trouve très beau qui a connu une belle réussite en salle. Enfin veuve vient donc affiner ses talents de réalisatrice avec une petite comédie plutôt sympathique mais qui n’a rien d’extraordinaire. Si le potentiel comique de Michèle Laroque n’est plus à démontrer, sur certaines scènes elle manque parfois de spontanéité rendant le comique de situation assez poussif. Par contre, on apprécie le jeu de Tom Morton interprétant Christophe terriblement agaçant en fils protecteur. Une pure comédie française telle qu’on les connait, le scénario est connu d’avance mais on se marre quand même bien qu’on attendait plus de la réalisatrice.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les accidents mortels sont souvent...mortels !

  • Into the wild

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    Jeune diplômé et étudiant modèle, Christopher McCandless (Emile Hirsch) était voué à un merveilleux avenir. Il aurait pu intégrer la prestigieuse école d’Harvard mais au lieu de ça, il a préféré partir à l’aventure, plaquant tout du jour au lendemain sans en informer quiconque. Après s’être débarrassé de toutes ses économies, de ses papiers d’identité ; il est monté à bord de sa vieille Datsun avec une idée précise en tête rejoindre l’Alaska ! Ce sera un long voyage, difficile parfois mais au cours de sa route ; il fera également de merveilleuses rencontres et surtout trouvera ce qu’il cherchait depuis toujours : vivre en communion avec la nature.

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    Adaptation d’un roman de Jon Krakauer qui décrit la véritable histoire de Christopher McCandless, un homme qui se sentait prisonnier de notre société. Il était de ceux qui refusaient l’idée de voir son destin dicté par les codes établis. Plutôt que de s’obstiner à démonter la machine qui nous transforme, Sean Penn réalise un vrai portrait de l’homme par sa philosophie et des images d’une nature toutes plus resplendissantes les unes que les autres. Into the wild dépasse le cadre du simple film pour nous offrir 2H30 d’évasion servi par un Emile Hirsch qui décroche l’un des rôles majeurs de sa carrière. Sans conteste l’un des bons films du moment, idéal pour s’échapper d’un morne et triste quotidien.

     

    Il faut le voir pour : Effectuer un retour aux sources.

  • Chambre 1408

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    Mike Enslin (John Cusack) est un écrivain dont le talent lui promettait un avenir doré. Une promesse de bonheur qui a volé en éclat à la suite d’un drame familial qui le hante encore aujourd’hui. Depuis, notre pote arpente les routes devenant le spécialiste des hôtels qui se prétendent hantés. Pour parachever son dernier ouvrage, il décide de se rendre à New York au Dolphin Hotel, dans la Chambre 1408. A en croire le directeur de l’hôtel, M.Olin (Samuel L. Jackson) ; Mike ne tiendra pas plus d’une heure dans ce lieu qui a vu plus de 50 morts. Pour lui aucun doute, tout cela fait parti de la mise en scène pour attirer les clients mais si il se trompait ?

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    Reprenant la bonne vieille recette de la maison hantée appliquée à une petite chambre d’hôtel ; Chambre 1408 est un petit film sans prétention aucune mais qui s’avère un bon divertissement. Par son espace restreint, le sentiment d’oppression se fait grandissant nous plongeant dans l’angoisse la plus totale. Après 1 heure enfermée dans la chambre, on trouve quand même le temps un peu longuet d’autant plus que le fantastique prend vite le dessus. Le genre de film à voir dans de bonnes conditions pour en profiter pleinement sans nous offrir un spectacle exceptionnel mais qui vous fera sans aucun doute passer le temps.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus aller à l’hôtel.

  • La guerre selon Charlie Wilson

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    Si vous avez un petit service à demander, Charlie Wilson (Tom Hanks) répondra toujours présent ! Ce député du 2nd district du Texas n’a l’air de rien comme ça mais c’est en entretenant ses relations au congrès qu’il s’est construit sa forte influence. Quand il entend parler du conflit qui oppose les afghans aux soviétiques, ils décident de prendre le problème à bras le corps. Sa première décision est de faire doubler les fonds financiers qui servent à armer les combattants d’Afghanistan. Par la suite, il ne tarde pas à se rendre sur place où il se rend bien compte des atrocités qui ont lieu chaque jour dans ce pays. Sa mission est donc claire : chasser les soviétiques quel qu’en soit le prix !

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    Voilà le style de films qu’on aime voir au cinéma, ceux qui sont à la fois divertissant et dont le scénario vous fait ressortir de la salle moins ignorant que vous ne l’étiez. L’histoire (vraie, rappelons-le) de ce sénateur du Texas qui s’est intéressé au sort des afghans face à l’oppresseur soviétique est assez étonnante et nous fait comprendre de nombreuses choses sur les choix politiques américains. Echo évident à ce qui se déroule actuellement en Irak et au drame du 11 Septembre, La guerre selon Charlie Wilson est intelligemment mené, chose qu’on n’a pas tous les jours la chance de voir dans les salles obscures. Passionnant de bout en bout, c’est un excellent film dont il serait dommage de passer à coté !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir Charlie Wilson.

  • 30 jours de nuit

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    Des chiens massacrés, divers actes de vandalisme ; il se passe de drôles de choses du coté de Barrow en Alaska. Cela a-t-il un rapport avec la traditionnelle disparition du soleil pour une période d’1 mois dans cette région ? Toujours est-il que notre pote Eben Oleson (Josh Hartnett) , le shérif de ce village a du pain sur la planche mais il est loin d’imaginer l’horreur qui l’attend. Le courant a d’abord été coupé permettant à des créatures de sortir de leur tanière. La blancheur de la neige qui recouvrait jusqu’alors les rues laisse bientôt place au rouge écarlate du sang des habitants. Des espèces de vampire ont débarqué et le seul moyen de survivre est d’attendre la réapparition du soleil dans 30 jours !

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    Nouvelle adaptation d’une œuvre de littérature précisément celle de Ben Templesmith , 30 jours de nuit c’est avant tout un film de vampires. Véritable forteresse à ciel ouvert, le village devient le terrain de massacre de vampires débarqués d’on ne sait où et les victimes s’accumulent pour notre plus grand plaisir. Réalisation à la limite de l’épileptique, quelques scènes gores ; le film saura satisfaire les moins exigeants d’entre vous mais on se lasse vite du jeu de massacre. Au niveau de l’image, on sent l’influence des films comme Sin City ou encore 300, pas étonnant quand on sait l’impact que ceux-ci ont eu au niveau du cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Passer la plus longue nuit de votre existence.

  • Reviens-moi

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    A 13 ans, notre pote Briony Tallis (Saoirse Ronan) est déjà pleine de talent. Sa créativité lui a d’ailleurs permis d’écrire une pièce qu’elle a bien l’intention de jouer devant un public. Hélas, elle n’aurait jamais cru que son imagination débordante allait briser la vie de sa grande sœur Cécilia (Kieira Knightley). C’est au cours d’un diner que tout a basculé, quand elle a assisté bien malgré elle à l’agression de sa cousine par un homme qu’elle croit avoir clairement identifié. Pour Briony, il n’y a aucun doute, c’est leur domestique Robbie Turner (James McAvoy) qui a commis cet horrible crime pour lequel il va purger une longue peine de prison.

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    Adaptation du roman Expiation de Ian McEwan, Reviens-moi c’est avant tout une belle histoire d’amour dans un contexte particulier. C’est à travers le personnage de Briony à 3 époques différentes que l’idylle nous est conté et surtout comment ce personnage va jouer un rôle majeur dans le destin tragique de ce couple. Outre cette romance, on est frappé par la magnifique reconstitution historique notamment cette scène où Robbie et ses compagnons arrivent jusqu’à la plage et découvrent les ravages de la guerre. Un bon film qui séduira davantage les jeunes demoiselles par son coté fleur bleue.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre plus souvent à la bibliothèque.