Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2008 - Page 20

  • Il y a longtemps que je t’aime

    a000eb9d89851da2b422b129ff1872ee.jpg

    C’est l’heure des grandes retrouvailles pour Léa & Juliette (Elsa Zylberstein & Kristin Scott-Thomas) ; deux sœurs qui ont été séparées depuis maintenant 15 ans. Juliette vient en effet de purger une longue peine de prison et pour privilégier sa réinsertion dans la société, il a été convenu qu’elle viendrait vivre avec Léa et sa famille. Pour l’entourage, l’arrivée de cette sœur mystérieuse est une vraie surprise car beaucoup ignoraient jusqu’à son existence. Quant à Juliette, elle reste encore repliée sur elle-même, la douleur est toujours présente jusqu’au plus profond de son être et rien ne semble pouvoir la soulager si ce n’est le soutien et l’amour de ses proches.

    8aa56606f1fe808a697783cafe267869.jpg

    Ecrivain de métier, Philippe Claudel se lance désormais dans l’univers du cinéma en passant derrière la caméra. Un film qui brille avant tout par une magnifique interprétation du duo d’actrices Elsa Zylberstein/Kristin Scott Thomas mettant en valeur toute la dramaturgie de l’histoire. Il fallait bien une grande performance pour incarner ces 2 sœurs liées par une vérité suffocante où peine et souffrance semblent sans fin. A partir d’un sujet particulièrement difficile, le nouveau réalisateur fait preuve d’une grande pudeur évitant ainsi de tomber dans les facilités du mélodrame. Dans la plus pure tradition du genre, Il y a longtemps que je t’aime fera certainement craquer les plus émotifs d’entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus offrir des poupées aux petites filles.

  • Angles d'attaque

    94ee543fb10a515a658ef1ad274678e1.jpg

    Les attentats du 11 Septembre ont bouleversé le monde et pour de meilleurs lendemains, il était absolument nécessaire de prendre d’importantes mesures. Sous l’impulsion du président des Etats-Unis Ashton (William Hurt) ; un important sommet réunit les plus grands chefs d’Etat d’Occident et du monde arabe à Salamanque en Espagne. Un traité pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes va y être ratifié mais un évènement inattendu provoque la panique. Le président Ashton est victime d’un tireur embusqué, s’en suit alors le bruit d’une terrible explosion non loin de là avant qu’une nouvelle bombe anéantisse la tribune officielle.

    8cbd66389f68b8dd2d785b6d7ecd3c47.jpg

    Une histoire et plusieurs points de vue ; voilà un résumé basique d'Angles d’attaque, un film d’action pas mauvais dont l’idée motrice apporte un brin d’originalité. Dès le départ, le film donne le ton pour ensuite remonter le temps et redécouvrir les mêmes évènements à travers les yeux d’un touriste, d’un garde du corps ou encore des terroriste eux-mêmes. Une répétition qui lasse au bout d’une heure mais heureusement le réalisateur n’étend pas son principe et trouve le bon équilibre pour offrir un bon divertissement. Avis aux retardataires, voici un des rares films dont vous pouvez encore suivre l’intrigue en ayant loupé la première heure !


    Il faut le voir pour : Apprendre que vous ne voyez jamais les vrais chefs d’Etat à la télévision.

  • August Rush

    f05fbfe5e48b5defff891c1259d9aa9a.jpg

    Bien qu’il ait grandit dans cet orphelinat, Evan (Freddie Highmore) est convaincu qu’il reverrait un jour ses parents. Notre jeune pote va partir seul à New York guidé par la symphonie de la vie et pourquoi pas retrouver la trace de sa famille. En effet, il y a 11 ans de cela il était né de la rencontre entre deux jeunes musiciens que la vie a cruellement séparé. Lyla Novacek (Keri Russell) était un grand espoir de la musique classique mais l’ambition de son père a mis fin à la belle histoire qui commençait avec le beau Louis Connelly (Jonathan Rhys Meyer). Ils ne se sont jamais revus et ignorent que leur fils est à leur recherche mais l’amour de la musique va les réunir.

    fc25da2757944bcf1eb08157610904ef.jpg

    Dans la famille “film super mielleux et où tout finit bien“ du moment, je demande le petit dernier August Rush ! Ou comment un orphelin futur génie de la musique finit par retrouver ses parents après 11 ans de séparation. Pas grand-chose à dire si ce c’est qu’on est vite assommé par tant de mièvrerie et de positivisme, un véritable conte de fée à raconter à vos enfants avant de les endormir. Pas de surprise dans son intrigue basique, c’est un film d’un autre temps à réserver à celles et ceux qui croient au miracle de l’amour et de la musique avec bien sur le happy-end de rigueur.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de trouver la musique de votre vie (et si vous ne la trouvez pas c’est normal, ça n’existe qu’au cinéma).


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Black Sheep

    292b91222ed1406cbf33ac73cf5ca500.jpg

    Notre pote Henry Oldfield (Nathan Meister) a grandi au sein d’une ferme où il a passé les plus belles années de sa vie mais aussi les plus traumatisantes. C’est à cette époque qu’il a perdu son père, un évènement tragique qui a peut-être contribué à développer son ovinophobie et plus particulièrement envers les moutons. 15 ans plus tard, sur les conseils de sa thérapeute, il revient sur le lieu de son enfance pour régler quelques affaires avec son grand frère Angus (Peter Feeney). Ce dernier a fait de la ferme un laboratoire d’expérimentations afin de créer le mouton de demain mais quand un spécimen mutant se retrouve dans la nature, c’est le début de la panique.

    ab2ca8ea4cbd720983aff80c487ea39d.jpg

    A la lecture du scénario, on sait d’avance qu’on tient un chef d’œuvre du kitsch et pourtant ce film d’horreur néo-zélandais ne se veut pas aussi ironique qu’on pourrait le croire. En dehors de quelques scènes assez marrantes, Black Sheep est avant toute chose un vrai film d’horreur d’un genre particulier certes mais dans l’ensemble plutôt efficace. On aurait aimé un poil plus de dérision ce qui aurait fait de ce film un incontournable du 7ème art mais ça reste un bon choix pour une soirée entre potes d’enfance. Qui aurait cru que ces jolis bêêêêêêtes blanches puissent devenir un jour les monstres d’un spectacle gore ? Moi en tout cas j’en redemande et vous n’êtes pas près de compter les moutons pour vous endormir !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus porter de laine de mouton.

  • Le nouveau protocole

    a4e7463318a402c48d70527b5362dd83.jpg

    Raoul Kraft (Clovis Cornillac) vient d’apprendre la terrible nouvelle : son fils Franck a trouvé la mort à la suite d’un accident de voiture. Effondré par cette tragédie, il ne prête même pas attention à cette jeune femme Diane (Marie-Josée Croze) venue le questionner sur un soi-disant médicament que son fils était en train de tester. Quand il se rend que sa maison a été visitée et que son armoire à pharmacie a été fouillée, il s’interroge sur ce médicament qui aurait pu avoir un effet secondaire et provoquer l’accident. Pour en avoir le cœur net, il va mener sa propre enquête et retrouver Diane qui va lui ouvrir les yeux sur les véritables intentions de l’industrie pharmaceutique.

    9e03eca841c60b6ef4e71cfbf69383bf.jpg

    Sujet très passionnant que le lobby pharmaceutique et ses dérives ! Sans vouloir être trop paranoïaque, il est évident qu’en la matière on nous cache pas mal de choses car comme partout lorsqu’il y a des enjeux financiers, il faut s’attendre à tout. Comme à son habitude, Clovis Cornillac excelle dans ce rôle de père à la recherche de la vérité ; son fils a-t-il été victime des expériences douteuses ? Si Le nouveau protocole n’a pas non plus les symptômes du polar haletant, la révélation finale donne une autre ampleur dramatique à ce film à prescrire aux amateurs du genre.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’abuser des médicaments.

  • Modern Love

    a0995def06e0723535cd555a1f19d884.jpg

    Les belles histoires d’amour n’existent-elles qu’au cinéma ? C’est ce qu’a tendance à croire Eric (Pierre François Martin-Laval), scénariste de cinéma qui vient de pondre la toute dernière comédie romantique Modern Love. Dans sa vie privée, les choses sont moins roses ; il a encore du mal à oublier sa passionnante histoire avec Marie (Clotilde Coureau) alors que cela fait déjà 3 ans qu’ils se sont séparés. Non loin de là, Elsa (Bérénice Béjo) connait elle aussi des problèmes de cœur ; à la recherche de l’homme parfait, elle n’a pas encore trouvé son bonheur malgré tous les prétendants que lui a présenté sa pote d’enfance Laure (Valérie Karsenti). Et oui, il faut croire que dans la réalité, les histoires d’amour sont beaucoup plus complexes !

    fde0712f630369252c3047f67d0f7f6f.jpg

    Les comédies romantiques font toujours recette spécialement auprès du public féminin. A cela s’ajoute le principe du film dans le film qui étrangement n’apporte rien à l’histoire si ce n’est de combler les errements du scénario à travers quelques notes musicales. On retiendra quelques bons dialogues qui vous décrocheront sans mal un petit sourire mais dans l’ensemble, cette sympathique troupe de comédiens a du mal à se trouver. Modern Love ne va certainement pas marquer les esprits, un film somme toute assez banal qui fera seulement passer le temps des célibataires en quête de l’âme sœur.

    Il faut le voir pour : Revendre votre PlayStation pour vous trouver une copine

  • 10 000

    744a437c8e355390fdab128c5a5915e0.jpg

    Selon la prophétie annoncée par la Vieille Mère (Mona Hammond), une nouvelle ère devrait commencer pour la tribu quand viendra le temps de la dernière chasse. Alors qu’un héros devait apparaitre en brandissant au ciel la lance blanche, des monstres à quatre pattes apparurent et mirent le village à feu et à sang. D’Leh, Tic’Tic & Ka’Ren (Steven Strait ,Cliff Curtis & Mo Zinal) sont les derniers chasseurs du village et n’ont d’autre choix que de partir à la poursuite de leurs ravisseurs qui ont emporté leurs potes d’enfance. Les chances de les retrouver sont minces mais avec le soutien des autres tribus, ils se battront jusqu’au dernier souffle afin de libérer leurs camarades.

    a60f8c89ab8b8d027b336b904e61ae07.jpg

    Avec un scénario rappelant furieusement l’Apocalypto de Mel Gibson ; la dernière réalisation de Roland Emmerich est digne de sa filmographie à savoir une œuvre spectaculaire et sans aucune profondeur. Rien de particulier à attendre de 10 000 si ce n’est le film pop-corn du moment à découvrir dans les salles obscures pour pouvoir apprécier comme elles se doivent les scènes d’action et la pléthore d’images numériques. A vouloir nous en mettre plein la vue, il oublie quand même de scénariser le tout ce qui donne une histoire clairement ridicule où le héros va sauver sa bien-aimée et un film perdant toute notion de réalisme.


    Il faut le voir pour : Les mammouths qui se font de plus en plus rares.

  • MR 73

    542d9e04c8a54f532755dbd35ee6f420.jpg

    Louis Schneider (Daniel Auteuil) est un flic désespéré et perdu qui tente de s’échapper de la réalité dans l’alcool. Au sein de la section criminelle, il est actuellement à la poursuite d’un tueur en série qui vient de commettre son 4ème méfait. Toutes ses victimes sont des femmes que l’on a retrouvée frappée, violée et dans la même position. Ces images ne cessent de le hanter d’autant plus que dans sa vie personnelle aussi il est en train de vivre un véritable drame. Après un terrible accident de voiture, il a perdu sa fille et sa femme n’est plus qu’un légume allongée sur son lit. Ce n’est qu’en voyant le fond des bouteilles qu’il trouve du réconfort mais cela ne va pas l’aider à boucler cette affaire.

    6f0adcf4cae7cdf2c6ad953c31ab2399.jpg

    36, quai des Orfèvres est devenu un classique pour les amateurs de policier français et l’ex-flic Olivier Marchal continue sa thérapie dans un film plus autobiographique que jamais. Daniel Auteuil incarne avec brio ce policier brisé aussi bien par les horreurs qu’il a pu voir au cours de sa carrière que par la tragédie de sa vie privée. A travers MR 73, le réalisateur fait partager toute la souffrance endurée durant sa vie de flic et ses personnages s’imprègnent de ce mal de vivre accompagnée d’une omniprésence de la violence. Film noir qui s’inscrit dans le plus pur style de Marchal et qui devrait connaitre une belle réussite !

     

    Il faut le voir pour : Comprendre que la vie de flic n’est pas toujours facile.

  • 2ème sous-sol

    f97fb63653d46e1e7a1e92fa9b2d0930.jpg

    Cela fait des heures que notre pote Angela Bridges (Rachel Nichols) aurait du quitter le bureau et rejoindre sa famille pour le repas de Noel. Totalement absorbée par sa pile de dossiers, elle n’a pas vu le temps passer mais finalement quand tout le monde a déjà quitté l’immeuble, elle décide de suivre leur exemple. Manque de bol, quand elle arrive au 2ème sous-sol où est garée sa voiture, celle-ci refuse de démarrer. En cherchant à remonter au rez-de-chaussée, elle frappe à la porte du gardien Thomas (Wes Bentley) qui va bien chercher à la dépanner sans plus de succès. Elle doit donc se résoudre à prendre un taxi mais un danger la guette.

    bf88f96ea822d056d7201d84e88f0ce8.jpg

    Dénué de toute originalité, la seule ambition de 2ème sous-sol est de nous offrir quelques sueurs froides accompagnées de scènes pour le moins sanglantes et en ce sens vous ne regretterez pas votre argent ! Chapeauté par Alexandre Aja, le comédien Franck Khalfoun nous offre ici sa première expérience en tant que réalisateur avec un film inspiré d’un fait divers. S’il n’a pas à rougir du résultat final, un déroulement des évènements moins conventionnel aurait été bienvenue au lieu de quoi on doit se contenter d’un film déjà vu. Loin d’être extraordinaire, c’est le choix idéal du moment pour se vider la tête.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous garer dans les parkings souterrains.

  • L'orphelinat

    b122dc6c6cce6a8dc26837425e1aedf0.jpg

    C’est dans cette demeure qu’elle a passé une partie de son enfance. Il y a quelques années encore il servait d’orphelinat puis Laura (Belen Rueda) a quitté ses camarades quand elle a trouvé une famille d’adoption. Aujourd’hui, elle veut en faire un établissement d’accueil avec l’aide de son mari Carlos (Fernando Cayo) sans oublier leur fils Simon (Roger Princep). Pour protéger ce dernier, ils ne lui ont jamais révélé qu’il avait été adopté tout comme le fait qu’il est gravement malade, atteint du virus du sida. Alors que l’on célébrait l’ouverture du foyer, Simon disparait sans laisser aucunes traces. Les mois passent et Laura continue de s’accrocher à l’espoir de retrouver son fils et si ses amis imaginaires avaient un lien avec tout ça ?

    5138af546c108343b13781df91b6458f.jpg

    Propulsé plus grand succès de l’histoire du cinéma espagnol, Juan Antonio Bayona réussit avec peu de moyens et d’artifices à nous pondre un bon film d’épouvante. Malgré un scénario intéressant, on regrette que L’Orphelinat n’ait pas su se créer une véritable identité face aux autres films du genre. L’atmosphère mystérieuse de cette grande maison hantée par des esprits tourmentés rappelle un peu les productions japonaises en la matière. Sans se fondre dans le film purement fantastique, Bayona signe une première réalisation prometteuse mais qui manque de caractère pour pouvoir s’imposer.

    Il faut le voir pour : Organiser une chasse au trésor pour vos enfants.