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Premières Impressions 2008 - Page 22

  • Jumper

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    C’est à 15 ans qu’il a pris conscience qu’il avait ce don incroyable. Notre pote David Rice (Hayden Christensen) pouvait en effet se téléporter où il le souhaitait partout sur la Terre. Evidemment avec l’insouciance due à son jeune âge, il en a profité pour braquer quelques banques histoire de se constituer de l’argent de poche et 8 ans plus tard, il prend toujours son pied. Prendre le petit déjeuner à Londres avant de déguster un sandwich sur la tête des pharaons d’Egypte n’est qu’un simple amusement pour lui. Seulement, il n’est pas le seul à posséder ces pouvoirs et surtout il est pourchassé par un certain Roland (Samuel L. Jackson) qui veut le mettre hors d’état de nuire.

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    Prêt à faire le tour du monde en 80 secondes ? Doté d’un pouvoir qui en ferait fantasmer plus d’un, revoilà notre pote Hayden Christensen qu’on avait un peu oublié depuis sa métamorphose en Dark Vador. Film d’action efficace qui ne se perd pas en dialogues inutiles qui en ferait presque oublié la légèreté du scénario qui a du sauter lui aussi vers un autre film. En gros, notre héros se découvre des pouvoirs et se fait poursuivre par des bad-guys qui veulent sa mort, voilà qui mériterait l’Oscar de l’histoire la moins originale. Jumper c’est sympa mais ce n’est pas non plus le film sur lequel je vous conseillerais de sauter dessus.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de se téléporter hors de la salle de cinéma.

     

  • Peur(s) du noir

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    Quand il était enfant, Eric n’avait pas beaucoup d’amis. Il passait le plus clair de son temps à la recherche d’insectes pour les observer, les sciences naturelles le passionnaient et il s’était même constitué un petit laboratoire dans sa chambre. Les années ont passé et l’on retrouve un jeune garçon timide qui va avoir la chance de rencontrer l’amour, jamais il n’aurait pensé qu’une fille comme Laura puisse tomber amoureuse de lui. Pourtant, avec le temps qui passe, il s’aperçoit que Laura se comporte de façon extrêmement étrange comme si elle était sous l’influence de quelque chose…

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    Longtemps cantonné à un public jeune, l’animation française ouvre enfin ses portes à un plus large panel de spectateurs. Si le graphisme simpliste de l’ensemble rappelle l’inoubliable Persépolis ; Peur(s) du noir se rapproche davantage de Renaissance à savoir une expérience cinématographique sur le thème du noir & blanc. Rassemblant 6 auteurs graphiques, le film est découpé en différentes séquences à la qualité malheureusement assez inégale et sans véritable idée centrale. Cette succession de court-métrages animés attirera avant tout les amateurs d’animation mais les autres spectateurs risquent de s’ennuyer dans les salles obscures !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants d’arrêter de ramener des insectes dans leur chambre.

  • Notre univers impitoyable

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    Au cabinet d’avocat de Nicolas Bervesier (Thierry Lhermitte), l’heure est aux changements à la suite de la mort d’un des associés. Après une difficile période de deuil, il faut maintenant songer à la pérennité du cabinet et il vite lui trouver un remplaçant. Cette opportunité intéresse au plus haut point Margot & Victor (Alice Taglioni & Jocelyn Quivrin), une rivalité apparait donc entre ces deux avocats de talent qui forment également un couple à la vie. Comment serait la vie si Margot décrochait ce poste, une femme dans un monde d’hommes qui devra batailler ferme pour s’imposer. Quant à Victor, un tel travail ne risque t-il pas de le couper de sa vie de famille ?

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    Notre univers impitoyable aurait pu se contenter d’une réalisation tout ce qu’il y a de plus ordinaire et c’est à ce niveau-là qu’il gagne tout son intérêt. A partir d’une situation donnée, Léa Fazer alterne les scénarios et l’on découvre ainsi deux histoires différentes où les deux personnages décrochent le job. Cette originalité rend le film assez sympathique souffrant toutefois de quelques clichés ironiquement soulignés et le rendant finalement quelconque. Comédie française qui brasse des thèmes contemporains telles que la réussite professionnelle ou la difficile reconnaissance des femmes dans certains corps de métiers, c’est pas le choix qui s’impose dans l’univers impitoyable du cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’avoir le même job que sa femme ou son mari

  • Le limier

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    Sir Andrew Wyke (Michael Caine) est un grand écrivain dont le succès n’est plus à démontrer, un maitre du polar policier à l’imagination débordante. Quand il apprend que sa femme a un amant, il invite ce dernier à venir à sa rencontre non sans arrière-pensée. Dès que Milo Tindle (Jude Law) pénètre dans sa propriété, il ignore qu’il est entré dans le piège d’un jeu sordide planifié dans ses moindres détails. C’est à la demande de la femme d’Andrew que Milo est venu le voir afin de le convaincre de prononcer le divorce et pouvoir ainsi profiter pleinement de leur relation. De façon étrange, l’écrivain accepte la demande à la condition que Milo se plie à une demande des plus particulières.

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    Kenneth Granagh signe un film pour le moins déroutant reposant exclusivement sur le jeu d’acteur de Michael Caine & Jude Law. Remake du film du même nom, Le limier ne dévoile ses atouts qu’après la demi-heure où l’on comprend enfin les motivations de l’écrivain et surtout le coup d’éclat provoqué par un 3ème fanfaron. Hormis cela, le film s’endort un peu sur ses lauriers faisant place à un dialogue entre ces 2 personnages. Le spectateur est un peu délaissé et tente avant tout de percer le vrai du faux dans les discours de chacun enfin si vous parvenez à rester éveillé.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais mettre au défi un coiffeur.

  • Le dragon des mers - La dernière légende

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    En 1942, sur les terres d’Ecosse la Seconde Guerre Mondiale bat son plein et Angus MacMorrow (Alex Etel) a dû se résoudre à grandir sans son père qui a été appelé à rejoindre l’armée britannique. Alors que les troupes du Capitaine Hamilton (David Morrissey) sont venus s’installer dans la propriété de sa mère, le jeune garçon fait une découverte des plus étranges : un œuf. La surprise est encore plus grande quand il aperçoit la créature qui en est sortie, une sorte de lézard. Baptisé Crusoé, il grandit à vue d’œil au fur et à mesure qu’on le nourrit et bientôt il faut s’en séparer et le livrer dans les profondes eaux du Loch Ness.

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    Ça sent les vacances avec Le dragon des mers qui est une jolie fable reprenant la mondialement connue légende du Loch Ness. Mythe ou réalité, on vous invite à découvrir les origines de ce monstre qui a fait la réputation de cette fameuse région écossaise avec un gentil film familial. Du point de vue scénario, pas de grosses surprises avec un jeune héros marginal qui va devenir le pote d’enfance de ce gentil monstre. Et puis il y a les méchants de l’armée qui ne pensent qu’à utiliser leurs munitions dont il faudra se méfier. En gros, du classique pour cette adaptation du roman de Dick King-Smith déjà auteur de Babe, Le dragon des mers est à réservé aux plus jeunes.

     

    Il faut le voir pour : Vous convaincre de l’existence du monstre du Loch Ness.

  • Benjamin Gates et le livre des secrets

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    Hier encore, le nom de la famille Gates était tout auréolé de fierté et aujourd’hui il est trainé dans la boue à cause d’une révélation qui a choqué le monde. Thomas Gates, arrière-arrière grand père de Benjamin (Nicholas Cage) aurait participé à l’assassinat d’Abraham Lincoln, fondateur des Etats-Unis. C’est une chose que ne peut supporter Ben qui est bien déterminé à rendre à son ancêtre l’honneur qu’il mérite. Dès ses premières recherches et avec l’aide d’Abigail, Riley et son père Patrick (Diane Kruger, Justin Bartha & Jon Voight), ils prennent la direction de l’Europe pour retrouver le bureau à Buckingham Palace. L’aventure ne fait que commencer !

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    Ceux qui sont à la recherche de sensations fortes et de découvertes seront heureux de retrouver Benjamin Gates qui avait connu un beau petit succès il y a maintenant 4 ans. Nicolas Cage endosse de nouveau l’habit dans un film distrayant mais franchement peu différent de son prédécesseur. Oui, l’action et l’aventure sont toujours au rendez-vous mais on reste vraiment déçu par Benjamin Gates et le livre des secrets où manque l’excitation du premier épisode. Néanmoins, c’est un bon apéritif en attendant le retour du seul et de l’unique Indiana Jones qui devrait valoir son pesant de cacahouètes pardon de pop-corn !

     

    Il faut le voir pour : S’interroger sur ce qu’il y a à la page 47.

  • Le merveilleux magasin de M.Magorium

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    Le magasin de jouets de M. Magorium (Dustin Hoffman) n’a l’air de rien au premier abord et pourtant il est rempli de magie ! Il n’y a qu’à voir tous les enfants qui s’amusent pour constater la bonne humeur qui y règne. Cela fait quelques années que la jeune Molly Mahoney (Natalie Portman) y travaille et qu’elle s’est laissée entrainé dans cette magnifique aventure. Celle qui fut un grand espoir en tant que joueuse de piano a d’autres ambitions et voudrait arrêter son activité de vendeuse. Pendant ce temps, M.Magorium a pris une décision importante, il veut se retirer et confier son magasin à sa protégée mais ce départ n’est acceptée ni par les jouets qui l’entourent ni par Mahoney.

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    Qui n’a jamais rêvé d’être entouré de jouets durant sa plus tendre enfance. Si ce genre de souvenirs vous fait replonger trop d’années en arrière, c’est que ce film n’est vraiment pas fait pour vous ! Plongée dans un univers magique où les jouets prennent vie, Le merveilleux magasin de M.Magorium est un film assez léger qui ne devraient ravir que les enfants et encore. Devant ce personnage haut en couleurs, on pense immédiatement à Charlie et la chocolaterie mais la comparaison s’arrête là. Là où Burton nous transportait littéralement dans son monde ; le réalisateur Zach Helm, qui signe son premier film, peine à nous faire décoller avec un Dustin Hoffman bien grimé mais que l’on attendait plus extraverti.

     

    Il faut le voir pour : Commencer une collection de chapeaux.

  • La fabrique des sentiments

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    A bientôt 37 ans, Eloïse Hautier (Elsa Zylberstein) a une belle carrière qui s’ouvre devant elle ; si tout se passe bien elle deviendra prochainement notaire. Point de vue professionnel, c’est donc le grand bonheur mais on ne peut pas en dire autant de sa vie privée. Alors qu’autour d’elle les couples se forment, les familles se créent ou s’agrandissent ; notre pote n’a pas encore trouvé l’homme idéal. Lassé de son statut de célibataire, elle s’est décidée à sauter le pas et de s’inscrire à une soirée de Speed dating. Grand bien lui en a pris puisque c’est à cette occasion qu’elle rencontre Jean-Luc (Bruno Putzulu), bel avocat qui a tout du futur mari mais Eloïse sait que sa vie n’est pas aussi simple.

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    Le bonheur, concept ou réalité ? Comment dans son fonctionnement la société nous façonne selon ses propres règles de sorte que nous essayons tous de reproduire un même modèle social. Voilà en gros ce que vous propose La fabrique des sentiments où l’on suit le portrait d’une jeune femme indépendante perdue dans le labyrinthe de l’amour. Si Elsa Zylberstein est aussi charmante que convaincante on se lasse vite de son existence tortueuse. Si vous avez déjà le moral dans les chaussettes à cause de votre solitude fuyez vite car ce film risque de vous mettre plus bas que terre.

     

    Il faut le voir pour : Vite vous chercher quelqu’un pour ne pas finir seul(e).

  • P.S : I love you

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    Ils formaient un couple parfait. Oui, tout le monde vous dira que Holly & Gerry (Hilary Swank & Gérard Butler) étaient faits l’un pour l’autre et qu’ils partageaient un amour fou. Un grand bonheur leur tendait les bras mais Gerry a été emporté par une foudroyante tumeur et Holly est tombée de désespoir. Lors de son 20ème anniversaire, elle reçoit un cadeau pour le moins atypique puisqu’il provient de Gerry. Avant de mourir, ce dernier avait pris le soin d’organiser une petite surprise pour celle qu’il a toujours aimé. Sous la forme de lettres, il va la convier à un dernier voyage rempli de souvenirs.

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    Laissez donc le pop-corn au comptoir et préparez plutôt vos paquets de mouchoirs pour cette belle comédie romantico-dramatique. P.S : I love you a tout pour plaire, une histoire magnifique, de beaux comédiens et surtout beaucoup d’amour qui fera craquer les plus sensibles d’entre vous. On aurait pu croire que le film verserait davantage dans le tragique pour nous tirer les larmes des yeux mais on se surprend à rire énormément. C’était sans doute le film idéal pour fêter la récente Saint-Valentin. Un film que toutes vos petites amies voudront voir et peut-être que certains mecs laisseront couler une larme en tout cas…snif….snif ça marchera pas avec moi ! Bon, sur ce faut que je retourne voir John Rambo.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous allez chanter au karaoké.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

     

  • Les liens du sang

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    Déjà pendant son adolescence, notre pote Gabriel (François Cluzet) s’introduisait par effraction dans les maisons. Pas étonnant que quelques dizaines d’années plus tard on le retrouve flanqué en prison après avoir été reconnu coupable d’un homicide volontaire. Un sujet délicat dans sa famille d’autant plus que son jeune frère François (Guillaume Canet) est devenu policier. Pour l’heure, les tracas resteront de coté car Gabriel a droit à une perm’ et s’il réussit à trouver du boulot, il pourrait même retrouver sa liberté. Après avoir fêté dignement ses retrouvailles, il reprend le cours d’une vie ordinaire mais peu à peu ses vieux démons ressurgissent.

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    2 frères, 2 destins tragiquement opposés. Adaptation de la biographie Deux frères flic et truand des frères Papet ; pour apprécier Les liens du sang, il faut déjà aimer l’ambiance des années 1970-80. Une époque qui marque le début du grand banditisme français avec notamment l’évocation discrète de l’affaire Mesrine (bientôt au cinéma) et dans un contexte où les médias se régalent de ce genre de fait-divers. Après l’énorme succès de Ne le dis à personne, Canet & Cluzet se retrouvent cette fois devant les caméras pour un policier assez banal. Pas le film du moment mais ça se laisse voir.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais piquer la femme d’un prisonnier.