Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2008 - Page 26

  • XXY

    c6bc2cb20f526901822a387bcc8f8d0e.jpg

    Différente. Notre pote Alex (Inés Efron) sait que depuis sa naissance elle n’est pas comme toutes les jeunes filles de 15 ans. Elle a en effet la particularité d’être hermaphrodite et cette situation la pèse comme pour ses parents qui ont même été dans l’obligation de déménager en Uruguay pour fuir le regard des autres. Chaque jour elle doit avaler ces pilules pour réfréner les montées de testostérone, un traitement qui la fatigue. La famille reçoit de la visite actuellement, un couple d’amis dont un chirurgien car on envisage sérieusement à une opération qui permettrait à Alex de retrouver un semblant de vie normale.

    c1690584c160ae30d40a58f32b43d3c4.jpg

    Difficile par son sujet, XXY est un drame qui brille avant tout par la justesse de l’interprétation et qui a la délicatesse de ne pas tomber dans la surenchère des images choquantes. Portée par une Inés Efron qui offre là sa première prestation au cinéma, la jeune comédienne est exemplaire dans son rôle. Un thème pas évident à développer pour la première réalisation de Lucia Puenzo ce qui a sans doute motivé son Grand prix de la semaine de la critique lors du festival de Cannes 2007. Un film qui ne séduira qu’une partie des spectateurs désireux de découvrir un cinéma plus intimiste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous fier aux apparences.

  • The return

    bf02490423c1a3532751cc180941c36e.jpg

    On ne peut pas dire que son métier la passionne mais Joanna Mills (Sarah Michelle Gellar) apprécie de pouvoir prendre si souvent la route et échapper ainsi à sa vie. Commerciale particulièrement douée ; elle doit rencontrer un gros client au Texas, un coin des Etats-Unis qu’elle connait bien pour y avoir passé son enfance. Elle s’était toujours interdit de revenir car à l’âge de 11 ans elle a traversé une période pour le moins traumatisante où des hallucinations lui faisaient perdre la tête la poussant jusqu’à se mutiler. Ces douloureux souvenirs qu’elle pensait enfouis vont ressurgir brutalement mais cette fois elle est bien décidée à y faire face.

    c4742f162c49a24666d2607b22bc60d5.jpg

    Alors qu’on s’attend à un énième film fantastique dans la veine de The Grudge ou The ring ; on reste ici dans un concept un poil plus terre à terre si l'on peut dire. The return joue sur les nerfs de son héroïne et sur les nôtres par la même occasion mais l’atmosphère mystérieuse fait davantage somnoler le spectateur qu’autre chose. Après avoir conquis les téléspectateurs avec la série Buffy contre les vampires, on ne peut pas dire que Sarah Michelle Gellar ait vraiment su s’imposer au cinéma mais a le mérite de ne pas encore s’être fait oublié. De fantastique, le film n’en a que le genre et vous pouvez être surs que je ne vais pas retourner le voir de sitôt !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ressasser le passé

  • Eden log

    a7a73bd70fa87e45c0d23a8121c713e1.jpg

    C’est dans l’obscurité la plus totale que notre pote Tolbiac (Clovis Cornillac) s’est réveillé sans aucune idée du lieu où il se trouve. Il avance pas à pas dans ce sous-terrain jusqu’à ce qu’il fasse d’étranges découvertes. Des cadavres juchent son parcours mais aussi un nom qui revient fréquemment, celui d’Eden Log mais il faut être prudent car il entend au loin des cris. Des créatures rodent dans l’ombre et le seul moyen pour lui d’y échapper est de remonter à la surface, niveau par niveau. Au-delà de ces difficultés, il découvrira alors la grande vérité qui se cache derrière le nom d’Eden log.

    eb593029b6e8929482cd04b6e8807481.jpg

    En matière de science-fiction, on ne peut pas dire que le cinéma français soit vraiment bien loti. Avec un concept de départ rappelant vaguement Cube ; le réalisateur Franck Vestiel, qui signe là sa première réalisation au cinéma, tisse ensuite sa toile par ses images retranscrivant parfaitement l’univers glacial et déshumanisante modelant une société en perdition. Comme à son habitude, Clovis Cornillac est convaincant dans son rôle mais je n’ai pas vraiment accroché avec Eden Log. Si on est aspiré par l’esthétisme du film, au niveau de l’histoire on reste un peu dans l’expectative sans comprendre réellement toute l’ambition de l’auteur. A voir donc pour les plus curieux d’entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas planter d’arbre en ville.

  • Les trois brigands

    200c4ed487e25a1d0d2cc987959e60cb.jpg

    Il sont 3, ils sont grands et quand vient la nuit ils se parent de leurs grandes capes noires et de leurs chapeaux pour devenir les 3 brigands de la foret ! La jeune Tiffany est une orpheline, elle se recueille une dernière fois sur la tombe de ses parents avant d’être conduite à l’orphelinat où l’attend la Tante. Mais lorsque la diligence traverse la foret, elle est attaquée par les 3 brigands à la recherche d’un éventuel trésor. Tiffany les convainc alors de la prendre en otage en leur faisant croire qu’elle est la fille d’un richissime maharadja et qu’ils pourraient être couverts d’or. Elle est donc conduite à leur cachette qui va vite devenir son nouveau foyer.

    06f10d217ca4083419203ebb6a86ae71.jpg

    Loin des grosses productions et des images de synthèses toujours plus impressionnantes, Les trois brigands revient à un dessin animé tout ce qu’il y a de plus traditionnel. C’est en 1961 que l’auteur Tomi Ungerer a donné naissance à ce joli conte et presque 50 ans plus tard il participe à ce film en devenant le narrateur de sa propre histoire. Les dessins volontairement grossiers restent dans l’esprit de l’œuvre original, les images très sombres dans un premier temps laissent place ensuite à un festival de couleurs. Souffrant d’une exposition médiatique quasi-nulle, c’est un beau conte qui saura séduire les enfants mais aussi els plus grands.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver un bon dessin animé en 2D.
  • Hitman

    03c06bacec426435c53c889616242b9f.jpg

    Il n’a pas de nom, seulement un numéro, le 47 (Timothy Olyphant). Il est un tueur redoutable entrainé depuis sa plus tendre enfance à de multiples techniques de combat pour agir le plus efficacement et le plus discrètement possible. Certains disent qu’il n’est qu’un fantôme mais pour l’agent d’Interpol Mike Whitthier (Dougray Scott), c’est un assassin qu’il tente de neutraliser depuis des années. Un nouveau contrat court sur Mikhail Belicoff (Ulrich Thomsen), candidat favori à la course présidentielle en Russie, N°47 est sur les rangs mais l’exécution ne se passe pas comme prévue. On a essayé de le piéger et il a bien l’intention de régler ses comptes.

     

    c1e8107a6ff426baa8073fa2af2ec0a3.jpg

    Pour ceux qui’ s’y connaissent un tant soit peu en matière de jeux vidéos, vous savez déjà que Hitman est un jeu signé Eidos (à qui l’on doit notamment Tomb Raider). Le personnage de 47 manque un peu de charisme, la ravissante Olga Kurylenko tient parfaitement son rôle de potiche en nous dévoilant ses charmes et Hitman c’est donc du plaisir à l’état pur si on le considère comme un divertissement. Le réalisateur français Xavier Gens se glisse avec talent dans le moule hollywoodien et s’offre un joli joujou agrémenté de scènes aussi grotesques que jouissives. Il ne faut donc pas s’attendre à un film cérébral mais à un habile mélange entre l’explosivité de xXx, la classe de James Bond & l’intellect de Rambo.

     

    Il faut le voir pour : Adopter le style Costard-Cravate & crane rasé.

     

    En savoir plus sur Hitman : Agent 47 ?

  • La clef

    342feca699f96d7bc8f866f9c7019782.jpg

    Octobre 2007 en région parisienne. Notre pote Eric Vincent (Guillaume Canet) a une belle situation, une jolie femme et une belle maison où il ne manque que les rires d’un enfant. D’ailleurs, Audrey (Marie Gillain) se sent prête à devenir mère ce qui ne semble pas être le cas d’Eric, enfant de la DASS qui n’a jamais connu ses parents. C’est alors qu’un certain Joseph Arp (Jean Rochefort) le contacte en lui révélant qu’il connaissait son père et qu’il a en sa possession l’urne où reposent ses cendres. En acceptant de récupérer cette urne, Eric pensait franchir une étape dans sa vie de famille et est loin de se douter qu’il vient de mettre les pieds dans une impitoyable machination.

    a7fae0aa9aa608814f9cbe348d9dc13c.jpg

    Thriller français qui joue sur une intrigue menée à 2 époques différentes mais qui recoupe la même histoire, La clef vient clore la trilogie policière de Guillaume Nicloux (après Une affaire privée & Cette femme-là). Grace à sa réalisation particulière, le film tient en haleine pendant la première moitié mais par la suite on est un peu largué par un scénario finalement peu captivant. Misant davantage sur le suspense de la situation que sur l’action pure et dure, cela a tendance à nous endormir malgré un casting prestigieux. Pour accompagner Guillaume Canet, rien moins que Marie Gillain, Jean Rochefort, Vanessa Paradis, Thierry Lhermitte ou Josiane Balasko mais cela n’en rend pas le film plus passionnant.

     

    Il faut le voir pour : Opter pour l’enterrement plutôt que l’incinération !

  • Les animaux amoureux

    b51182ca1627beaff9d01876419a4d2d.jpg

    Parce que l’amour n’est pas un concept réservé simplement à l’homme. Parce que les animaux eux aussi ont droit au bonheur, nous vous invitions à découvrir les merveilleuses images que nous offre chaque jour Mère nature. Chaque espèce animale possède ses propres rites, ses traditionnelles scènes de séduction au terme desquelles l’amour se manifeste. Il n’y a qu’à voir le paon déployer la splendeur de ses ailes ou d’assister au croassement du crapaud pour découvrir toute la diversité de l’enchantement animal. Sur terre, dans les airs ou dans les profondeurs des océans venez assister à ce spectacle féérique !

    2f68958443076f5aacc00bdacfc7a5c7.jpg

    Les animaux amoureux nous abreuvent d’images sur les rituels amoureux mais sans véritable liant entre les différentes espèces. Résultat, on se retrouve avec beaucoup de scènes insolites sans que l’on apprenne quoi que ce soit sur les coutumes amoureuses de ces animaux. Néanmoins, vous serez émerveillés devant certaines images comme la naissance des canetons ou encore celle des petits singes. Cela reste un documentaire abstrait où les images resplendissent grâce au grand écran mais on ne peut pas en dire autant de son intérêt global. Si vous n’avez pas un zoo à proximité de chez vous, c’est l’occasion d’échapper un peu à votre quotidien urbain.

     

    Il faut le voir pour : Pensez que lorsque vous mangez un steak, vous avez brisé un couple !

  • Je suis une légende

    0bebb6cc6b2101ff6a976880687c7b43.jpg

    En 2009, lorsque le Docteur Krippin (Emma Thompson) annonça avoir trouvé un remède pour éradiquer le cancer, on pensa assister à une fantastique avancée dans la médecine. Le principe était de modifier le code génétique des 10 009 patients qui s’étaient prêtés à l’expérience et chacun d’entre eux a vaincu le cancer qui les rongeait. 3 ans plus tard, le miracle s’est mué en une véritable catastrophe menant l’humanité entière au bord de l’extinction. A New York, Robert Neville (Will Smith) est le seul survivant face au virus qui s’est propagé. Un effet secondaire est apparu, les patients traités ont commencé à être envahi par une forme de rage et cela a contaminé la population mondiale.

    ae829a3c3faa2a3e8b53bc00b464f99c.jpg

    Sacrée responsabilité pour le Men in black Will Smith d’incarner le dernier homme sur Terre, un rôle où il a l’occasion de dévoiler tout son registre de comédien. Aussi à l’aise dans les phases d’action que dans les scènes de pure émotion ; il porte à bout de bras ce film. Félicitations aussi pour la réalisation de Francis Lawrence pour nous offrir des images stupéfiantes de New York hanté par le silence de la mort. Adaptation d’un roman de Richard Matheson ; Je suis une légende fait parti de ces très bons films enrichissant encore un peu plus la carrière de Will Smith dont la légende est déjà écrite.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir New-York comme vous ne le verrez jamais.

  • La visite de la fanfare

    c74d7cf53c8aaab0b944ce497f6c3fd8.jpg

    Un jour, il n’y a pas si longtemps ; la fanfare de la police d’Alexandrie s’était rendue en Israël pour inaugurer un centre culturel. Le voyage commençait mal puisque la troupe était oubliée à l’aéroport et a du se débrouiller par ses propres moyens pour se rendre au village. Seulement, une incompréhension a fait que nos potes se sont retrouvés dans la ville de Beit Ha’tikva alors qu’ils étaient attendus à Peit Ha’tikva ! Pour couronner le tout, le bus qui les a déposés était le dernier de la journée et ils vont devoir attendre le lendemain pour pouvoir repartir. Heureusement, ils peuvent compter sur la générosité de Dina (Ronit Elkabetz) et de ses amis pour les héberger.

    ff4823de055d152b73ae3c39b7e6074e.jpg

    L’histoire se résume en quelques mots et pourtant le voyage proposé par Eran Kolirin est un de ceux que l’on n’oubliera pas de si tôt. Si la réalisation et le scénario n’ont rien de transcendant, la générosité que dégagent tous les personnages, l’humour et la fraternité ambiante ont vite fait de nous envouter. Formidable message de paix, La visite de la fanfare est riche sur de nombreux points et prouve une fois encore qu’une belle histoire compense largement le manque de moyens. Une découverte des plus agréables qui a séduit le Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard attribuant à ce film le Prix de la jeunesse et qui devrait également vous plaire.

     

     

    Il faut le voir pour : Croire encore en la bonté de l’homme.

     

     

  • Alvin et les Chipmunks

    e36f8524e4b30189be6e7da0cf7d3ad5.jpg

    Dave Seville (Jason Lee) croyait tenir un nouveau tube mais lorsqu’il sort de son rendez-vous chez Jett Records, il décide de tout balancer et de mettre fin à sa carrière d’auteur-compositeur. Pourtant, il n’est pas parti les mains vides puisqu’il a rapporté sans le savoir Alvin, Simon & Théodore ; 3 écureuils pas comme les autres, 3 Chipmunks ! Non seulement ils sont capables de parler mais ils savent aussi chanter ce qui donne à notre pote Dave une idée lumineuse : les conduire à devenir les stars de demain. Véritable phénomène, Alvin et les Chipmunks déchainent les passions dans le monde entier mais attention à leur producteur qui voit là une mine d’or inépuisable.

    edd5b0c118fd705e11f28905d3927dac.jpg

    Pratiquement 50 ans après la naissance des personnages par le compositeur Ross Bagdasarian et après bon nombre d’adaptations en dessin animé, en marionnettes et même au cinéma ; les Chipmunks reviennent ! Grace aux nouvelles technologies, ces petits écureuils (des tamias pour être plus précis) prennent vie en images de synthèse et se glissent dans notre monde pour le plus grand bonheur des enfants. Oui, il ne faudra pas être très exigeant pour apprécier les bêtises de nos 3 bestioles et à moins d’être un grand fan des personnages ou de devoir accompagner vos enfants, Alvin et les Chipmunks est un film sans inspiration.

     

    Il faut le voir pour : Constater que les écureuils ne supportent pas le café.

     

    En savoir plus sur Alvin et les Chipmunks 2 ?

    En savoir plus sur Alvin et les Chipmunks 3 ?

    En savoir plus sur Alvin et les Chipmunks - A fond la caisse ?