Astérix aux jeux olympiques
Alafolix (Stéphane Rousseau) est amoureux de la princesse de Grèce Irina (Vanessa Hessler) mais celle-ci est déjà promise à Brutus (Benoit Poelvoorde), fils du grand empereur César (Alain Delon). Pour les départager, on décide alors que le vainqueur des prochains Jeux Olympiques décrochera le cœur de la belle princesse. Alafolix prend la direction d’Olympie en compagnie d’Astérix & Obélix (Clovis Cornillac & Gérard Dépardieu), avec la potion magique la victoire est assurée seulement Brutus a plus d’un tour dans son sac. D’autant plus que celui-ci a comme autre ambition de prendre la place de son père sur le trône !
Blockbuster français de l’année, Thomas Langmann avait sur les épaules l’énorme responsabilité de prendre la suite d’Alain Chabat. Fort d’un budget de plus de 78 millions d’Euros; Astérix aux jeux olympiques se donne comme ambition première d’être un vrai spectacle. Si on retrouve avec plaisir les personnages qui ont bercé notre enfance, il faut aussi dire que Langmann n’a pas pris beaucoup de risques. Une fois encore nos gaulois sont relégués à des seconds rôles et le grand show promis se révèle n’être qu’une petite comédie sympathique sans grande envergure. Les scènes manquent souvent de liant et le parterre de stars ne semble être là que pour attirer les spectateurs dans les salles.