Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2008 - Page 25

  • Le tueur

    911aa0d38ec1563a11df2e446f88fe96.jpg

    Pressentiment ou simple paranoïa ? Notre pote Léo Zimmerman (Gilbert Melki) est convaincu que quelqu’un épie ses faits et gestes, qu’on le suit partout dans ses déplacements. Il ne va pas tarder à le découvrir car lorsque Dimitri Kopas (Grégoire Colin) passe la porte de son bureau, il sait immédiatement que c’est un tueur engagé pour l’éliminer. Plutôt que de vivre dans la peur, Léo passe un deal ; il veut rester en vie jusqu’à Samedi le temps de régler quelques affaires financières afin d’assurer l’avenir de sa petite fille. A quelques jours des fêtes de Noel, le tueur lui accorde ce petit sursis d’autant qu’il vient de rencontrer Stella (Mélanie Laurent) dont il tombe vite amoureux.

    e51fc4cd0a9b1500d11f2a7a3aea197c.jpg

    Avec un titre plus qu’explicite, Le tueur a des faux airs de thriller puisque dès le premier quart d’heure, l’intrigue est posée bien que des surprises ne manqueront pas d’apparaitre. Par la suite, la caméra de Cédric Anger s’attarde davantage sur le portrait de Dimitri interprété par Grégoire Colin qui devient la véritable figure de ce film. Tueur à gages sans attaches, il est grisé par sa solitude et se lance dans une quête d’identité qu’il croit avoir trouvé avec Stella. Film au rythme lent qui fait la part belle à la description de ses personnages plutôt qu’à l’action ce qui en dissuadera plus d’un.

     

    Il faut le voir pour : Les orteils arc-en-ciel.

  • Dancing queens

    ae51b427d54632633b1fdf8843b91ab0.jpg

    Le Sanosafe Troupe Spectacular est le plus prestigieux des concours de danse réservés aux enfants. Cette année encore, la compétition va battre son plein avec en tète d’affiche les tenants du titre, la troupe de Miss Elizabeth (Jane Hall). Son école de danse est réputée pour son haut niveau d’exigence et par un travail acharné tout le contraire de celle de M. Jonathon (Ben Miller) dont les cours sont plus particuliers. En effet, celui-ci ne veut pas enseigner bêtement mais concilier danse et prise de conscience aux enfants. Il essaye donc toujours de monter ses spectacles en fonction des causes qu’il entend défendre et pour aller à la finale, une idée lumineuse lui est venue : dénoncer le sort des femmes afghanes !

    1b1c6d077ad25b9d6d9a6f5424b0083f.jpg

    Loin d’être un simple défilé de spectacles, il y a de réelles bonnes idées dans ce film aux allures de documentaire. On suit le parcours des 2 troupes à travers les différents protagonistes parfois excentriques et finalement pas si éloignés de certaines réalités. Entre la mère qui pousse sa fille à la réussite qui lui a échappé et le prof de danse allumé, on a une sacrée galerie de personnages. Si l’humour et le second degré avait été plus poussé, l’histoire moins linéaire on aurait certainement obtenu la grande comédie de ce début d’année mais cela n’enlève en rien les qualités de Dancing Queens. Un film australien qui vient apporter un brin de fraicheur au cinéma et qui mérite le coup d’œil pour les amateurs de danse.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi Steven Seagal a eu du succès.
  • Détention secrète

    e292986fcb8ea3c4408615aec9999b0e.jpg

    Isabella (Reese Whiterspoon) est morte d’inquiétude ; son mari Anwar El-Ibrahim (Omar Metwally) qui était en voyages d’affaires à l’étranger aurait du atterrir mais depuis son départ d’Afrique du Sud, elle n’a eu aucuns coups de fil. Pendant son voyage, un attentat a ravagé un quartier populaire d’Egypte ; un acte atroce revendiqué par le terroriste Rashid Salimi (Omar Salim). L’état d’urgence est alors décrété aux Etats-Unis car un de leurs agents figure parmi les victimes et le programme Rendition est déclenché. Retour sur notre pote Anwar car on a décelé dans ses factures téléphoniques des contacts potentiels avec le terroriste. Il est alors immédiatement conduit en un lieu secret pour y être interrogé.

    5456dc3af3e66fb361e69f49944c42de.jpg

    Détention secrète s’inscrit dans la mouvance de ces films post 11 Septembre qui viennent dénoncer les décisions parfois aberrantes des autorités américaines. Sous couvert de protectorat national, celles-ci n’hésitent pas à utiliser des méthodes plus que douteuses pour arracher des informations peu qu’elles existent. Un film hélas pas si éloigné de la réalité quand on pense au ca flagrant de Guantanamo ; une oppression qu’a donc voulu dénoncer Gavin Hood réalisateur du déjà très bon Mon nom est Tsotsi. Film conseillé donc avec d’excellents comédiens notamment Meryl Streep plus détestable que jamais dans la peau de cette femme politique glaciale.

     

    Il faut le voir pour : Acheter du Duty free dans les avions.

  • Les yeux bandés

    c19289120be8db5ff0b0212b20431b52.jpg

    Théo (Jonathan Zaccaï) n’en revient toujours pas ; il vient de l’apprendre dans le journal. Son pote d’enfance, son frère d’adoption Martin (Guillaume Depardieu) est inculpé pour une série de meurtres avec viol. La dernière victime en date est la jeune Isabelle (Alicia Fleury) que Théo connaissait bien puisqu’il s’agit de la fille de Denis (Lionel Abelanski), un ami de la famille. Bouleversé par cette nouvelle, il se rend sur place pour soutenir sa mère Monique (Frédérique Meninger) dans cette dure épreuve d’autant plus qu’elle est harcelée par le voisinage qui ne pardonne pas le crime de Martin. L’espoir de voir ce dernier innocenté est mince mais Théo veut encore y croire.

    1a8fc500b9f726e95247f8ad9f7939c8.jpg

    Comment réagir lorsqu’on apprend qu’un de ses proches est un criminel potentiel ? Voilà la principale motivation du réalisateur Thomas Lilti. Les yeux bandés n’a rien pour convaincre en raison d’une réalisation très plate où Jonathan Zaccaï sans être mauvais ne parvient pas à susciter la moindre émotion chez le spectateur. Le jeu fougueux de Guillaume Depardieu est toujours appréciable mais son personnage occupe moins d’importance dans l’histoire. Finalement, le film ressemble beaucoup à son sujet, il s’agit d’un fait-divers qui ne tient que quelques lignes dans un journal. Bon je dois faire la blague qui s’impose, à ne pas voir les yeux bandés sinon vous ne verrez rien !

    Il faut le voir pour : Eviter de laisser vos enfants jouer à proximité d’une autoroute.
  • Dante 01

    14e9e0275c69735f8667ac6de167b39d.jpg

    Au fin fonds de l’espace se dresse cet immense bâtiment, un centre de détention où sont retenus des criminels souffrant de pathologie mentale. Non loin de là, une planète hostile appelée Dante mais également connue pour être l’antichambre de l’enfer. Le docteur Elisa (Linh Dan Pham) vient d’arriver sur ce vaisseau en compagnie d’un nouveau patient bien étrange que l’on a surnommé Saint-Georges (Lambert Wilson). Elle est venue dans un seul but, expérimenter son nouveau programme à base de nanotechnologie et pour cela ; les prisonniers se révèlent être de merveilleux cobayes. On découvre que Saint-Georges n’est vraiment pas un homme ordinaire.

    fd8f4cf82337fa8c6a32de66f4141d59.jpg

    Première réalisation pour Marc Caro, un nom qui ne vous dit surement pourtant, ce jeune homme a collaboré avec Jean-Pierre Jeunet sur des œuvres comme Delicatessen & La cité des enfants perdus. S’engouffrant dans le domaine de la science-fiction où le cinéma français peine à trouver sa place ; Dante 01 nous propulse et nous largue dans l’espace avec une histoire complexe où Saint-Georges serait nul autre que le messie. Sur quelques passages, la réalisation se permet une certaine folie mais dans l’ensemble ; il faut dire qu’il n’y a rien de vraiment révolutionnaire sur la forme. Le film peine à nous accrocher malgré des gueules du cinéma comme Dominique Pinon, François Levantal ou encore les beaux yeux de Linh Dan Pham.

     

    Il faut le voir pour : Croire encore à la mode Barthez.

  • Filatures

    f236061cc1eea2938a0c95e5c803abee.jpg

    Trois minutes, voilà le temps qu’il a fallu pour 3 hommes masqués et armés pour dévaliser une bijouterie de Hong Kong. Leur plan s’est déroulé presque tel qu’ils l’avaient prévu et ils ont réussi à s’enfuir et à disparaitre dans la nature. L’affaire revient aux mains de la Brigade Antigang avec comme maitre d’orchestre le Capitaine Huang dit Le Chien (Simon Yam) qui doit aussi veiller à l’intégration de sa nouvelle recrue Piggy (Kate Tsui). Après avoir épluché toutes les vidéos des commerces avoisinants le lieu du hold-up, la brigade tient une piste : le Gros (Suet Lam); un criminel multirécidiviste. Une fois celui-ci repéré, une filature va être mise en place pour tenter de mettre la main sur le gang tout entier.

    41778dc5eb30230b5981a07d6b6df782.jpg

    Si le nom de Johnnie To ne nous est plus inconnu, il prend ici la casquette de producteur pour laisser la caméra aux épaules de Yau Nai-Hoi. On retrouve néanmoins des têtes célèbres du cinéma hongkongais avec Tony Leung, Simon Yam ou encore Suet Lam pour un thriller des plus efficaces. Loin des flots de gunfights qui avaient mélodieusement séduits une génération de spectateurs fans de John Woo, Filatures penche davantage sur le suspense de la traque amplifiée par la complexité architecturale de l’ile. Un excellent film dont vous auriez tort de vous priver à moins que vous ne préfériez attendre un éventuel prochain remake américain.

     

    Il faut le voir pour : Se retourner dans la rue pour s’assurer de ne pas être suivi.

  • Alien Vs Predator Requiem

    355fe7dd498e5b7b5f2ef4c9753018f3.jpg

    Gunnison, une ville paisible située dans le Colorado. Le Shérif Morales (Jon Ortiz) et ses hommes sont en pleine agitation actuellement après la découverte d’un bras appartenant à un homme dans la foret. Les recherches débutent rapidement mais n’ont encore donné aucuns résultats. Ce qu’ils ignorent c’est que quelques heures plus tôt, un vaisseau spatial s’est écrasé dans leur belle ville avec à leur bord un monstre sanguinaire, un alien ! Ils ne sont pas au bout de leur peine puisqu’un autre extra-terrestre ne tarde pas à débarquer pour régler ses comptes ; Gunnison sera leur terrain de chasse et il risque d’y avoir de la casse.

    2422f9da486b23d2aa64e4846c135738.jpg

    Après un 1er round très décevant, voici le retour des monstres extra-terrestres les plus connus et ils se servent encore de la Terre comme ring de leur confrontation. Un second épisode hélas dans la même lignée que son prédécesseur c’est-à-dire beaucoup trop prévisible et laborieux. Alien Vs Predator Requiem perd son temps et le notre à broder une pseudo histoire alors qu’on sait pertinemment que 95 % du casting sera massacré en une fraction de seconde. Le film manque donc de fun et se contente du strict minimum pour encaisser l’argent des fans. Comme quoi la grève des scénaristes à Hollywood n’a pas de répercussions sur ce genre de films.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le gouvernement ne nous dit pas toujours la vérité !


    En savoir plus sur AVP : Alien Vs Predator ?

    En savoir plus sur Alien, le huitième passager ?

    En savoir plus sur Aliens, le retour ?

    En savoir plus sur Alien 3 ?

    En savoir plus sur Alien, la résurrection ?

    En savoir plus sur Prometheus ?

  • Gone Baby gone

    8947277fd8015248863f95e534862630.jpg

    Son visage fait la une de tous les journaux. La petite Amanda (Madeline O’Brien) à peine âgée de 4 ans a été enlevée à son propre domicile et chaque heure qui s’écoule voit l’espoir de la retrouver se réduire. Nos potes Patrick Kenzie & Angie Gennaro (Casey Affleck & Michelle Monaghan) n’ont pas l’habitude de traiter ce genre d’affaires mais devant la détresse de la famille, ils n’ont pas eu le cœur de refuser. Une enquête commence parallèlement à celle menée par la police et les rebondissements ne manqueront pas d’arriver derrière ce fait divers qui cache quelque chose qu’une simple histoire d’enlèvement.

    2f8e2cc958b430bc7dc0e97479f43b66.jpg

    On le connaissait surtout en tant qu’acteur, cette fois c’est derrière la caméra que s’installe Ben Affleck avec un 1er film franchement réussi. Grace à un scénario bien ficelé adapté du roman de Dennis Lehane riche en surprises ; Gone Baby gone est sans conteste l’un des bons films de ce début d’année. Niveau réalisation, on nous propose un intelligent mélange des genres avec tout d’abord une investigation percutante puis on passe à une phase plus dramatique. Enfin, le casting est convaincant avec Casey Affleck, le frère de vous savez qui et Ed Harris que j’ai trouvé fabuleux dans son rôle. Une valeur sure que je vous invite à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Reconsidérer votre vision du bien et du mal.

  • It’s a free world

    a74b0c59b7df33d0277394346d4c6734.jpg

    Angie (Kiersten Wareing) est une femme active moderne, elle a accumulé bon nombre de jobs et na jamais su se stabiliser. Une fois encore, elle se retrouve sans boulot mais cette fois elle est bien décidée d’arrêter la galère et de lancer son propre business. C’est ainsi qu’elle s’improvise chef d’une agence d’intérim avec l’aide de sa pote d’enfance Rose (Juliet Ellis) recevant leurs candidats dans l’arrière-cour d’un bar en attendant d’avoir de véritables bureaux. Profitant de la précarité de leurs travailleurs, nos 2 jeunes chefs s’enrichissent vite et de nouvelles opportunités s’ouvrent à elles. L’idée vient alors à Angie de faire travailler des clandestins et toucher encore un peu plus d’argent.

    c6417ee0e9a0593dde1b249714200198.jpg

    Voilà un film qui ne laisse pas indifférent et qui suscite bon nombre de questions sur la nature profondément cupide de l’homme. Notre monde est un vrai monde libre où on laisse volontiers les plus forts écraser les plus faibles et malheureusement, c’est une réalité qui n’est pas prête de disparaitre. Passionnant de bout en bout, le réalisateur Ken Loach nous fait également découvrir tout le talent de Kiersten Wareing qui nous offre une première prestation époustouflante. Parce qu’il aborde un thème vraiment passionnant, It’s a free world décroche avec les honneurs le Coup de cœur Ciné2909 du moment.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre de votre boulot.

  • Charlie, les filles lui disent merci

    202427d0e6ddb9477779bd5e855ea682.jpg

    Charlie Logan (Dane Cook) est un beau parti, ce dentiste accumule les conquêtes sans que ses relations n’aillent jamais plus loin. Le jeune homme n’a pas encore trouvé celle qui fait battre son cœur jusqu’à sa rencontre avec Cam Wexder (Jessica Alba) mais sa réputation le précède. S’il est connu comme un grand coureur de jupons, on vante également une étrange tradition : après avoir couché avec lui, toute femme trouve le grand amour au prochain rendez-vous. Si ce genre de réputation va lui permettre de mettre plein de filles dans son lit ce n’est pas comme ça qu’il va réussir à séduire Cam. En effet, on dirait bien que notre pote Charlie est tombé amoureux et pour elle il est prêt à tout !

    d2039c9187fcd06f29c9cecdfcbe4127.jpg

    A priori, il s’agit là d’une nouvelle comédie américaine qui sentait fortement le réchauffé et à peu de choses près, on ne s’y est pas trompé ! Après un départ assez explosif où l’on se marre devant la présentation des personnages et notamment de la maladresse hilarante de Jessica Alba, le film s’essouffle complètement. Revenant à un schéma plus classique ; Charlie, les filles lui disent merci enchaine ensuite les situations incongrues dans une certaine indifférence faisant perdre tout le charme du début. Première réalisation pour Mark Helfrich, c’est un essai convaincant par moment mais qui ce n’est peut-être pas nécessaire de se déplacer en salles pour ça.

     

    Il faut le voir pour : La femme aux trois seins !