La fabrique des sentiments
A bientôt 37 ans, Eloïse Hautier (Elsa Zylberstein) a une belle carrière qui s’ouvre devant elle ; si tout se passe bien elle deviendra prochainement notaire. Point de vue professionnel, c’est donc le grand bonheur mais on ne peut pas en dire autant de sa vie privée. Alors qu’autour d’elle les couples se forment, les familles se créent ou s’agrandissent ; notre pote n’a pas encore trouvé l’homme idéal. Lassé de son statut de célibataire, elle s’est décidée à sauter le pas et de s’inscrire à une soirée de Speed dating. Grand bien lui en a pris puisque c’est à cette occasion qu’elle rencontre Jean-Luc (Bruno Putzulu), bel avocat qui a tout du futur mari mais Eloïse sait que sa vie n’est pas aussi simple.
Le bonheur, concept ou réalité ? Comment dans son fonctionnement la société nous façonne selon ses propres règles de sorte que nous essayons tous de reproduire un même modèle social. Voilà en gros ce que vous propose La fabrique des sentiments où l’on suit le portrait d’une jeune femme indépendante perdue dans le labyrinthe de l’amour. Si Elsa Zylberstein est aussi charmante que convaincante on se lasse vite de son existence tortueuse. Si vous avez déjà le moral dans les chaussettes à cause de votre solitude fuyez vite car ce film risque de vous mettre plus bas que terre.
Il faut le voir pour : Vite vous chercher quelqu’un pour ne pas finir seul(e).