Peur(s) du noir
Quand il était enfant, Eric n’avait pas beaucoup d’amis. Il passait le plus clair de son temps à la recherche d’insectes pour les observer, les sciences naturelles le passionnaient et il s’était même constitué un petit laboratoire dans sa chambre. Les années ont passé et l’on retrouve un jeune garçon timide qui va avoir la chance de rencontrer l’amour, jamais il n’aurait pensé qu’une fille comme Laura puisse tomber amoureuse de lui. Pourtant, avec le temps qui passe, il s’aperçoit que Laura se comporte de façon extrêmement étrange comme si elle était sous l’influence de quelque chose…
Longtemps cantonné à un public jeune, l’animation française ouvre enfin ses portes à un plus large panel de spectateurs. Si le graphisme simpliste de l’ensemble rappelle l’inoubliable Persépolis ; Peur(s) du noir se rapproche davantage de Renaissance à savoir une expérience cinématographique sur le thème du noir & blanc. Rassemblant 6 auteurs graphiques, le film est découpé en différentes séquences à la qualité malheureusement assez inégale et sans véritable idée centrale. Cette succession de court-métrages animés attirera avant tout les amateurs d’animation mais les autres spectateurs risquent de s’ennuyer dans les salles obscures !
Il faut le voir pour : Dire à vos enfants d’arrêter de ramener des insectes dans leur chambre.