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  • Mohamed Dubois

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    Enfant issu d’une famille aisée, Arnaud Dubois (Eric Judor) se pose désormais quelques questions sur ses origines. Il aura suffit que son père Gérard (Jackie Berroyer) fasse un test de paternité pour que son fils comprenne qu’il pourrait bien avoir du sang tunisien ! Arnaud n’existera donc plus désormais, il se fera appeler Mohamed et abandonne son travail à la banque pour un kebab en compagnie de son nouveau pote d’enfance Mustafa (Youssef Hajdi). Ce dernier ambitionne par ailleurs d’ouvrir son propre établissement qui sera le premier restaurant gastronomique hallal. Arnaud … enfin Mohamed va l’aider à monter le dossier et à rechercher le financement mais tout ça est bien plus compliqué qu’il n’y parait.

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    A priori Mohamed Dubois avait tout d’une comédie sympathique avec son pitch improbable et la participation d’Eric Judor. Seulement il faut bien dire que ce premier long-métrage d’Ernesto Ona n’atteint pas son principal objectif qui est de nous faire rire malgré une belle distribution. En dehors du créateur de la série Platane, on est avant tout content de voir un peu plus en lumière Sabrina Ouazzani & Youssef Hajdi mais ça ne suffit pas à nous donner satisfaction. Ce thème de la double-culture avait largement de quoi inspirer plus d’humour et on se dit donc que les réjouissances promises par la bande-annonce nous ont fait faux bond.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi on adopte plus d’enfants chinois !

  • La fleur de l’âge

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    C’est sur un lit d’hôpital que notre pote Gaspard Dassonville (Pierre Arditi) retrouve son père Hubert (Jean-Pierre Marielle) dont la santé décline. Ce dernier ne peut plus vivre seul et impossible de lui trouver une place dans une maison de repos aussi vient-il s’installer chez son fils. Gaspard manque toutefois de temps avec son travail d’animateur à la télévision et il essaie donc de trouver une personne qui pourrait aider son père au quotidien. Les candidats se succèdent jusqu’au jour où Zana Kotnic (Julie Ferrier) se présente devant Hubert et elle seule semble convenir à ce vieux grincheux d’autant qu’elle ne laisse pas non plus insensible Gaspard.

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    Déjà qu’avec un tel titre, le film de Nick Quinn ne risquait pas d’attirer les jeunes ceux-ci ne le seront pas non plus avec cette histoire bien trop convenue. Aussi sympathique et talentueux que soit Jean-Pierre Marielle, son personnage de vieux ronchon on le connait que trop bien et il n’y apporte pas grand-chose d’autre. On peut en dire autant du rôle incarné par Julie Ferrier, Zana est censée être quelqu’un de solaire mais elle peine réellement à nous éblouir. Très vite, le temps parait donc long avec La fleur de l’âge puisque cette prétendue comédie ne parvient que trop rarement à nous faire rire et encore moins à nous faire passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à bien choisir vos melons !

  • Paradis : Espoir

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    Alors que sa mère est partie se reposer au Kenya, Melanie (Melanie Lenz) va elle rejoindre un camp d’amaigrissement avec l’espoir de régler ses problèmes de surpoids. Elle ne tarde pas à se faire de nouvelles potes d’enfance et si leurs journées sont rythmées par de nombreux exercices physiques, lorsque vient le soir elles peuvent s’éclater un peu plus. Il faut tout de même prendre garde à ne pas attirer l’attention des responsables auquel cas, elles n’échapperont pas à la punition. Durant ce séjour, Mélanie va également entretenir une drôle de relation avec le Médecin (Joseph Lorenz) du centre.

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    Introduite dans Paradis : Amour, le personnage de Mélanie vient donc conclure la trilogie Paradis du réalisateur Ulrich Seidl. On change une fois encore d’univers puisqu’après le tourisme sexuel et la ferveur religieuse, le spectateur se voit confronté au mal-être d’une adolescente. Hormis la description de la vie dans ce centre avec toujours la même énergie que dans les premiers volets, il y a surtout un malaise grandissant lorsque s’instille cette relation entre le médecin et sa patiente. C’est donc uniquement grâce à cela que Paradis : Espoir parvient à capter notre attention or paradoxalement c’est aussi l’épisode le moins provocant de la saga comme l’atteste cette conclusion insignifiante.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les enfants peuvent raconter des histoires bien différentes à leurs parents !


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  • Paradis : Foi

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    Si notre pote Anna Maria (Maria Hofstätter) vit seule, il y a pourtant un homme qui est toujours à ses cotés : Jésus Christ ! Il n’y a pas un jour où elle ne lui adresse pas ses prières et parfois même sa foi absolue la pousse à se flageller devant la croix. Infirmière de profession,  elle est actuellement en congés et va pouvoir profiter de ce temps libre afin de diffuser la bonne parole. Avec une statue de la vierge Marie entre les mains, elle rend ainsi visite à différentes familles et tente de ramener ces quelques brebis égarés auprès du Seigneur. Un soir, alors qu’elle rentre à la maison, elle découvre que Nabil (Nabil Saleh) est revenu et cet homme n’est autre que son mari.

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    Avant toute chose, il peut-être utile de préciser ou de vous rappeler que Paradis : Foi s’inscrit dans une trilogie appelée Paradis initiée par l’autrichien Ulrich Seidl. On avait déjà découvert les vacances animées de Teresa dans Paradis : Amour et cette fois avec le portrait de sa sœur Anna Maria, on effectue un virage à 180° puisqu’on suit désormais une fervente catholique. Au niveau du rythme en revanche pas de révolution en vue ; le quotidien est fait de prières et de visites et il n’y a que l’arrivée du personnage de Nabil qui apporte un peu d’animation. Déjà que la religion n’est pas mon sujet de prédilection, ça ne risque pas de changer avec ce portrait moins controversé que le précédent mais aussi plus abordable pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trainer dans les parcs la nuit, vous pouvez vraiment y faire de drôles de rencontres.



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    Paradis : Amour ?


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  • La cage dorée

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    Cela fait plus de 30 ans que nos potes Maria & José Ribeiro (Rita Blanco & Joaquim de Almeida) ont quitté le Portugal pour s’installer en France. Elle travaille comme concierge et lui est ouvrier, tous deux ne ménagent pas leurs efforts et beaucoup n’hésite pas à profiter de leur gentillesse. Une générosité qui agace souvent leurs enfants Paula & Pedro (Barbara Cabrita & Alex Alves Pereira) mais les choses vont bientôt changer lorsque José apprend la mort de son frère et qu’il a hérité de la maison familiale au Portugal assorti d’une petite fortune. Les rumeurs sur le prochain départ des Ribeiro circulent aussitôt et tout leur entourage va s’employer pour les faire rester.

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    A travers la famille Ribeiro, on part à la découverte d’une communauté portugaise qui ne manquera pas d’apporter son lot de clichés. Evidemment, il faut prendre le parti qu’on va s’amuser avec les idées reçues et en la matière La cage dorée nous régale d’autant plus qu’on ressent une véritable harmonie entre les différents personnages. On passe son temps à rigoler que ce soit en compagnie du couple Rita Blanco / Joaquim de Almeida ou des personnages secondaires avec en tête une intenable Chantal Lauby. Des rires et de la bonne humeur, un guest de prestige (enfin pour les amateurs de football) il n’y a qu’une chose à dire : « C’est ça que c’est bon ! »

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à réaliser un grand plat avec des légumes rares !

  • L’écume des jours

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    Notre pote Colin (Romain Duris) a la chance de vivre confortablement sans avoir besoin de travailler menant ainsi une belle vie. Seule ombre au tableau, ce terrible sentiment de solitude depuis qu’il a appris que ses potes d’enfance Chick & Nicolas (Gad Elmaleh & Omar Sy) ont rencontré l’amour. Lui aussi aimerait être heureux et son souhait ne tardera pas à être exaucé avec sa rencontre avec la belle Chloé (Audrey Tautou). 6 mois plus tard, le couple est plus heureux que jamais et s’est même marié mais leur bonheur est soudainement bouleversé lorsqu’ils apprennent que la jeune femme a un nénuphar qui grandit au niveau du poumon.

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    A la lecture du roman de Boris Vian, il est indéniable que Michel Gondry était le candidat idéal pour mettre en scène cette histoire extravagante (N’oublions pas quand même qu’il y a eu une première adaptation cinématographique dans les années 1960). Une fois encore le réalisateur nous surprend par le foisonnement de ses idées qui se traduisent aussi bien par des délires visuels que de jeux de mots bien sentis. Pour ne pas gâcher cette magnifique fête, il a convié un incroyable casting dont l’excellent couple Tautou / Duris mais si cet univers enchanteur fait son effet pendant la première moitié du film, par la suite on est moins absorbé. L’écume des jours appelle forcément à la curiosité mais risque de provoquer pas mal de désenchantement.

     

    Il faut le voir pour : Servir des petits fours originaux.

  • Iron man 3

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    Une série d’explosions terrorise le monde et un homme revendique ces attentats, il se fait appeler le Mandarin (Ben Kingsley). La dernière explosion a grièvement blessé Happy Hogan (Jon Favreau) qui menait son enquête et après ce drame, Tony Stark (Robert Downey Jr.), le milliardaire connu pour être le célèbre Iron man a déclaré la guerre au Mandarin. La réponse ne se fait pas attendre et c’est la propriété de Tony qui est complètement ravagé alors qu’il parvient tout juste à s’échapper. Il atterrit bien malgré lui dans le Tennessee où il va devoir organiser son retour mais avec une armure à plat. De son coté, Pepper (Gwyneth Palthrow) apprend que le Mandarin aurait un allié en la personne d’Aldrich Killian (Guy Pearce) qu’elle vient justement de revoir.

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    Après l’explosif Avengers, la tentation était grande d’aller vers la surenchère d’effets spéciaux et en ce sens confier les clés de l’armure à Shane Black est plutôt malin. Le réalisateur est parvenu à marquer la saga de son empreinte l’exemple le plus parlant étant la révélation inattendue concernant le personnage du Mandarin. Une magnifique idée osée qui pourrait toutefois hérisser le poil des fans les plus aguerris d’autant plus qu’Iron man 3 ne manque pas d’humour peut-être même trop. Qu’on se rassure, l’action est aussi au rendez-vous avec un sauvetage de haut-vol ou encore un final jouissif et explosif. Un épisode vraiment en rupture avec ses prédécesseurs mais qui ne m’empêchera pas de lui décerner un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Offrir une VRAIE peluche à votre copine !


    En savoir plus sur Iron Man ?

    En savoir plus sur Iron Man 2 ?

  • La tête la première

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    Adrien (David Murgia) avait prévu de rejoindre ses potes à Bruxelles et c’est donc au bord de la route qu’il tente de trouver un véhicule qui voudrait bien l’y amener. Il est alors rejoint par une jeune femme Zoé (Alice de Lencquesaing) ; les 2 auto-stoppeurs qui ne se connaissaient pas vont être pris par une voiture qui les conduira non loin du village de Ferrières. Dès lors, ils vont devenir inséparables, l’attraction semble mutuelle mais c’est une histoire qui s’annonce compliquée car ils ont chacun quelqu’un d’autre dans leur vie. Adrien est en couple depuis 3 ans et attend un enfant tandis que Zoé a dans son cœur un homme qu’elle cherche à rencontrer.

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    Ce qui est sur c’est qu’il y a quand même assez peu de spectateurs qui oseront plonger La tête la première dans ce curieux road-trip. On ne peut pas dire que faire ce petit bout de route en compagnie d’Alice de Lencquesaing & de David Murgia soit véritablement une expérience mémorable même s’il réserve de drôle de chose comme ce distributeur de culottes dans un bar. Pour le reste la première réalisation d’Amélie Van Elmbt frise souvent l’amateurisme par certaines situations mais réussit à sauver les meubles grâce à son duo d’acteurs. Difficile donc de se laisser charmer par ce film qui risque plutôt de vous laisser sur le bord de la route que de vous faire voyager.

     

    Il faut le voir pour : Devenir éleveur de puces !

  • Sous surveillance

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    L’arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon) a fait la une de tous les journaux enfin presque. Ray Fuller (Stanley Tucci) aurait bien aimé que l’Albany Sun Times traite ce sujet incroyable puisque le FBI a mis la main sur un des coupables du meurtre d’un officier de police durant un braquage qui remonte à 30 ans ! Sharon faisait partie d’un groupe d’activiste activement recherché et pour éviter qu’un nouveau scoop ne lui échappe, Ray confie donc à Ben Shepard (Shia LaBeouf) de mener son enquête qui ne tarde pas à délivrer ses premiers résultats. Il parvient ainsi à griller la couverture d’un certain Jim Grant (Robert Redford) qui se faisait passer jusqu’à présent pour un honnête avocat.

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    Dans ses premiers instants, le scénario s’avère passionnant puisqu’il revient sur des faits réels et notamment au collectif Weather Undeground particulièrement actif dans les années 1960-70 pour protester contre la guerre au Vietnam. C’est donc à partir d’un évènement qu’on pense isolé que se déclenche un thriller mené par Robert Redford qui signe au passage sa 9ème réalisation. Malgré la richesse que sous-entend l’intrigue, celle-ci se résume finalement en une série de rencontres qui ne parviennent pas à donner plus de relief à Sous surveillance. Suspendu à l’enquête menée par Shia LaBeouf, on se retrouve alors avec un film qui finit par trouver un rythme plutôt linéaire et qu’on a plus tellement envie de surveiller.

     

    Il faut le voir pour : Commencer une nouvelle vie !

  • Promised Land

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    Représentant Global Cross-Power Solutions, une société chargée d’exploiter le gaz naturel, Steve Butler (Matt Damon) est un de leurs atouts majeurs. Originaire d’Elridge en Iowa, il sait parfaitement les difficultés économiques et sociales que traversent les petites villes et il est donc plus à même de les convaincre de laisser la compagnie s’installer chez eux. Ce sont ainsi 20 à 30 millions de dollars qui pourraient renflouer les caisses de la ville de McKinley mais lors d’une assemblée, un certain Frank Yates (Hal Holbrook) partage ses doutes sur la question et parvient à imposer un vote. Cette situation inédite n’est pas vraiment au gout des employeurs de Steve et les choses ne vont pas s’améliorer avec l’arrivée de Dustin Noble (John Krasinski), un fervent défenseur de l’écologie.

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    Soulevant non seulement la question des énergies renouvelables mais aussi le comportement présomptueux des grosses compagnies débarquant telles des sauveurs, Promised Land séduit par son sujet passionnant. On peut donc déjà se réjouir d’avoir droit à un scénario intéressant d’autant plus qu’un incroyable twist va redistribuer les cartes et nous confronter à une implacable vérité qui finalement ne nous étonnera pas vraiment. Pour ne rien gâcher, le réalisateur Gus Van Sant s’offre les services d’un Matt Damon parfait dans ce rôle et formant avec Dolores McDormand un duo dynamique. Réellement captivant, voilà donc un film solide qui tient ses promesses !

     

     

    Il faut le voir pour : Eviter la "Folie absolue" quand vous allez boire un verre au bar !