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Sandrine Kiberlain

  • Mon bébé

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    Il y a 12 ans, Héloïse (Sandrine Kiberlain) a dû prendre une décision difficile en se séparant de Franck (Yvan Attal). Elle craignait surtout les conséquences que cela aurait sur leurs 3 enfants Jade, Lola & Théo (Thaïs Alessandrin, Camille Claris & Victor Belmondo). Plus que jamais, elle s’est montrée une mère débordante d’amour, un rapport presque fusionnel avec eux ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre sa vie amoureuse. Si deux d’entre eux volent aujourd’hui de leurs propres ailes, Héloïse partage encore son toit avec Jade mais plus pour très longtemps. Elle vient en effet d’apprendre que sa petite dernière de 17 ans vient d'être acceptée dans une faculté au Canada à condition qu’elle obtienne son bac avec une mention.

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    Après le grand biopic consacré à Dalida, la réalisatrice revient vers un sujet qu’elle maîtrise à savoir les relations Mère / Fille. Son sujet est d’autant plus marqué ici que la jeune héroïne Thaïs Alessandrin, qui a aussi participé à l’écriture du scénario, n’est autre que sa fille. Le film oscille entre les souvenirs et scènes de vie quotidienne où l’on tombe presque instantanément sous le charme du casting. Que ce soit en compagnie des différents membres de la famille ou des amis d’Héloïse, il se dégage de Mon bébé un sentiment incroyable de bien-être, un bonheur communicatif. Pour son premier grand rôle, Thaïs Alessandrin se montre d’un grand naturel et forme un duo impeccable avec Sandrine Kiberlain. S’il n’est pas exceptionnel, ce film n’en reste pas moins à part !

     

    Il faut le voir pour : Filmer au maximum vos enfants avant qu’ils ne quittent la maison !

  • Amoureux de ma femme

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    C’est au détour d’une rue que Daniel & Patrick (Daniel Auteuil & Gérard Depardieu) se sont retrouvés et ils ont l’intention de prolonger leurs retrouvailles au cours d’un diner. Daniel est tout de même un peu gêné vis-à-vis de sa femme Isabelle (Sandrine Kiberlain) qui ne porte pas son ami dans son cœur. Effectivement, il y a quelques temps Patrick a quitté sa femme qui se trouve être la pote d’enfance d’Isabelle ce qui crée quelques tensions mais au final elle va accepter de le recevoir. A cette occasion, le couple va ainsi faire la connaissance de sa nouvelle compagne : Emma (Adriana Ugarte). Dès que Daniel pose les yeux sur elle, il perd tous ses moyens et se met même à s’imaginer mille et une choses avec cette séduisante jeune femme !

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    Après avoir revisité l’univers de Marcel Pagnol, notre pote Daniel Auteuil continue son envie de réaliser avec l’adaptation d’une pièce de théâtre, L’envers du décor, qu’il connait bien pour l’avoir interprété. L’histoire se résume ainsi à un diner durant lequel on découvre l’imagination fertile du personnage et où les frontières entre réalité et rêve se troublent. Si ces quelques scènes offrent une légère évasion face à un repas insipide, il n’en reste pas moins qu’Amoureux de ma femme s’impose vite comme une comédie poussive. Malgré des valeurs sures au casting comme Sandrine Kiberlain & Gérard Depardieu, le quatuor sonne faux et la seule éclaircie restera la présence de la comédienne espagnole Adriana Ugarte qu’on avait découvert avec Julieta.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus organiser de diner chez vous !

  • Encore heureux

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    Après s’être fait virer comme un malpropre, notre pote Sam (Edouard Baer) a traversé une période difficile. En 2 ans, sa femme Marie (Sandrine Kiberlain) et leurs enfants Alexia & Clément (Carla Besnaïnou & Mathieu Torloting) auront déménagé à plusieurs reprises avant d'habiter dans ce petit studio. Ils peuvent remercier pour cela Louise (Bulle Ogier), la mère de Marie mais leur situation est toujours aussi délicate. Sam peine à trouver du travail et se met en tête de fouiller les bennes d'ordure pour s'en sortir en revendant ses trouvailles sur Internet. C'est ainsi qu'il va tomber sur une lampe Gallé qu'il va parvenir à revendre plus de 10 000 euros mais ce n'est pas tout à fait un hasard !

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    Personne n'échappe à la crise ni même nos potes Sandrine Kiberlain & Edouard Baer qui viennent animer cette comédie de Benoît Graffin. A défaut d'en avoir une de crédit, ils jouent la carte de la débrouille que ce soit au supermarché ou au fond d'une benne à ordures. Une famille qui se montre plutôt attachante à l'opposé du personnage stéréotypé de Madeleine, une vieille dame vivant dans le luxe qui se trouve être aussi pingre que désagréable. Une comédie sociale avec quelques touches d'humour noir, on ne va pas non plus s'esclaffer avec Encore heureux qui réserve un bon moment de détente rappelant l'adage que l'argent ne fait pas le bonheur mais qu'il y contribue un petit peu quand même !

     

    Il faut le voir pour : Fouiller dans les bennes à ordure, on ne sait jamais !

  • Elle l’adore

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    Les histoires, notre pote Muriel Bayen (Sandrine Kiberlain) n’en manque pas. Tenez, il n’y a encore pas si longtemps elle racontait qu’elle avait épilé les jambes de la fille de Klaus Barbie, rien que ça ! Comment la croire donc quand elle prétend avoir aidé l’artiste Vincent Lacroix (Laurent Laffitte) à dissimuler le corps de sa compagne tuée accidentellement ? Selon elle, le chanteur aurait sonné à sa porte un soir afin de lui demander un service ; ce que Muriel n’a pas pu refuser en tant que fan inconditionnelle. Tellement habituée à déformer la réalité, personne ne semble donner le moindre crédit à cette histoire insensée !

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    Elle l’adore et vous aussi vous pourriez tomber sous le charme de cette jolie et savoureuse comédie qui est aussi le premier long-métrage de Jeanne Herry. La présence d’une Sandrine Kiberlain une nouvelle fois délicieusement délirante n’y est pas pour rien et elle trouve avec Laurent Laffitte un partenaire de choix. Les premières minutes sont assez perturbantes dans le sens où elles nous conduisent sur le chemin d’un polar avant que l’on emprunte la route vers la pure comédie noire. On gardera en mémoire cette scène hilarante lors de l’interrogatoire bref voilà une très belle surprise à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire tout ce que vos potes racontent !

  • Aimer, boire et chanter

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    Un jour du mois de Mai à York en Angleterre. Kathryn (Sabine Azéma) vient d’apprendre une terrible nouvelle ; George a un cancer et il ne lui resterait que 6 mois à vivre. Son mari Colin (Hippolyte Girardot) avait pourtant (presque) tout fait pour garder ce secret médical mais Kathryn a été plus maline et s’est empressée de prévenir Jack (Michel Vuillermoz), le pote d’enfance de George, qui est totalement dévasté. Tout ce beau monde va se réunir puisqu’ils doivent se voir pour la première répétition de leur pièce mais celle-ci n’aura finalement pas lieu car l’un des comédiens s’est désisté à la dernière minute. Ils ont alors l’idée de proposer ce rôle à leur ami George.

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    Pour son 20ème et dernier film Alain Resnais s’est lancé dans l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise à savoir The life of Riley. Enfin adaptation c’est vite dit car on a davantage l’impression d’être sur les planches (la convivialité en moins) que devant le grand écran avec ses décors fait maison et ses transitions assurées par les dessins de Bluth. Ce qui n’empêche pas d’avoir une belle brochette de comédiens devant nous mais ce qui est moins réjouissant dans Aimer, boire et chanter c’est cette histoire somme toute peu passionnante autour du personnage de George d’autant que les rires attendus ne sont pas vraiment au rendez-vous. Un film loin de rendre hommage à la carrière de ce grand réalisateur français.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier un secret médical à sa femme !

  • Violette

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    Pour gagner sa vie, notre pote Violette Leduc (Emmanuelle Devos) vendait des produits alimentaires au marché noir mais cette époque est désormais révolue. Elle a d’abord découvert L’invitée de Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain) et a ensuite cherché à rencontrer l’auteure pour lui confier ses propres écrits. C’est là que Violette fut encouragée dans l’écriture ce qui lui a permis de publier son tout premier ouvrage L’asphyxie en 1946 qui marquera le début d’une grande carrière. Pour son second livre L’affamée, elle évoque son attirance pour Simone malheureusement cet amour semble, à son grand regret, rester à sens unique.

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    On va jouer franc jeu, le nom de Violette Leduc m’était jusqu’alors inconnu avant de découvrir le film de Martin Provost. Il y avait donc un certain intérêt à suivre le portrait de cette femme totalement mal dans sa peau et dont les écrits vont participer, au même titre que les œuvres de Simone de Beauvoir, à l’émancipation de la femme. Il fallait une actrice solide pour l’incarner et Emmanuelle  Devos ne déçoit pas aussi convaincante dans la passion amoureuse qui l’anime que dans ses crises d’hystérie. Une grande performance pour laquelle elle se retrouve aussi en belle compagnie avec Sandrine Kiberlain ou Olivier Gourmet et qui nous font oublier une réalisation somme toute très classique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une auteure méconnue.

  • Violette

    Emmanuelle Devos est Violette Leduc, écrivain français dont la plume particulière va séduire une certaine Simone de Beauvoir incarnée par Sandrine Kiberlain. Cette dernière est impressionnée par le talent de celle qui deviendra sa protégée et peut-être meme plus.

    Date de sortie : 06 Novembre 2013.


  • 9 mois ferme

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    Tout ce qui compte pour elle c’est sa carrière de Juge d’instruction et bien entendu elle n’a pas besoin d’un homme à ses cotés pour l’encombrer. La surprise est donc totale lorsque notre pote Ariane Felder (Sandrine Kiberlain) a appris cette malheureuse nouvelle : elle est enceinte ! Elle accuse le coup dans un premier temps puis une question se pose : Qui est le père ? Avait-elle abusé du champagne 6 mois auparavant ce qui l’aurait conduit à commettre l’irréparable avec un de ses confrères ? La réponse est toute autre puisque grâce à des analyses ADN, elle va apprendre que le fécondateur serait un certain Bob (Albert Dupontel), un cambrioleur globophage !

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    Avec sa 5ème réalisation, notre pote Albert Dupontel nous prouve qu’il n’a rien perdu de son humour corrosif enfin presque. Bien sur, dans l’ensemble on passe plutôt un bon moment grâce à cette histoire exubérante et à ce duo formé avec la délirante Sandrine Kiberlain ainsi qu’à un invité spécial qui n’a toujours pas retrouvé la parole. Il n’empêche que 9 mois ferme reste une comédie un peu trop sage ; il n’y a pas de véritables surprises pour déclencher les fous rires et même certains gags sont redondants comme avec le personnage de Maitre Trolos. Amusant mais on est bien loin d’être condamné à la grande éclate et donc il y a un brin de déception dans tout ça.

     

    Il faut le voir pour : Protéger vos yeux la prochaine fois que vous croiserez un voleur !

  • Tip Top

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    Tout commence lorsqu’on a découvert le corps sans vie de Farid Bénamar (Meziane Senane) sur une butte de Villeneuve près de Lille. Il s’agissait d’un indic de la police et l’on cherche évidemment à comprendre les circonstances de sa mort aussi Esther Lafarge (Isabelle Huppert) est envoyée sur place pour en apprendre davantage et elle pourra compter sur l’aide de Sally Marinelli (Sandrine Kiberlain). Mais quand la police des polices débarque à Villeneuve, ça commence à inquiéter certaines personnes comme Robert Mendes (François Damiens) qui n’a vraiment pas besoin qu’on vienne fouiner dans ses affaires.

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    Autant vous prévenir immédiatement, ce film de Serge Bozon librement inspiré du roman de Bill James est totalement décalé. Sandrine Kiberlain joue les mateuses, Isabelle Huppert aime son sang et dort avec son marteau de chevet et François Damiens se ballade dans ce joyeux bordel ; voici un échantillon de ce que peut vous réserver Tip Top. Avec tout ça, on a bien un fil conducteur qui tourne autour de la disparition de l’indic mais il faut bien reconnaitre qu’avec ses multiples facéties on est plus d’une fois largué par l’histoire. Reste que le film est suffisamment imprévisible peut-être pas pour nous accrocher mais conserver un peu d’intérêt jusqu’à cette conclusion brute.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que personne ne vous mate par la fenêtre !

  • Les gamins

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    Ils se sont rencontrés à un mariage et très vite entre Lola & Thomas (Mélanie Bernier & Max Boublil) c’était l’amour fou. Le jeune homme est même prêt à passer à la vitesse supérieure et à prendre sa vie en mains pour épouser celle qu’il aime. C’est l’occasion idéale pour lui de faire connaissance avec ses futurs beaux-parents Suzanne & Gilbert (Sandrine Kiberlain & Alain Chabat). Quand Thomas commence à faire connaissance avec son beau-père, celui-ci cherche à le dissuader de se marier pour une simple et bonne raison : toutes les femmes sont des chieuses ! Gilbert va jusqu’à tout quitter pour profiter de la vie, une chose qu’il aurait du faire depuis très longtemps.

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    Premier grand véritable test pour notre pote Max Boublil qui officie aussi en tant que co-scénariste du film et qui trouve un partenaire de haute volée avec Alain Chabat. L’entente entre les deux comédiens est flagrante et cela se ressent à l’écran sans oublier Mélanie Bernier & Sandrine Kiberlain qui participent à nous faire rire de bon cœur. Malgré une petite baisse de régime vers le milieu du film, on passe indéniablement un bon moment ; une des comédies qu’on prendra plaisir à voir et revoir. En plus de ça, il y a une très bonne idée dans Les gamins avec quelques invités surprises dont des sosies plus vrais que nature !

     

    Il faut le voir pour : Manger plus souvent avec des baguettes.