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Ciné2909 - Page 249

  • Potiche

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    1977. Robert Pujol (Fabrice Luchini) est sur les nerfs ; il est à la tête d’une usine fabriquant des parapluies et doit chaque jour faire face aux nombreuses revendications de ses ouvriers. Il faut avoir une poigne de fer pour faire régner l’ordre mais une nouvelle grève démarre et dérape lorsque Robert est pris en otage par son propre personnel. C’est sa femme Suzanne (Catherine Deneuve) qui va désamorcer la situation en demandant l’intervention de Maurice Babin (Gérard Depardieu), le maire communiste. Marqué par cet incident, le médecin prescrit du repos pour Robert mais l’usine doit continuer à tourner. A la surprise générale, c’est sa Suzanne qui s’y colle ; hier encore elle n’était qu’une femme au foyer aujourd’hui elle devient le grand patron de la fabrique léguée par son père.

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    C’est une véritable plongée dans la fin des années 1970 que nous propose François Ozon, époque de l’affirmation du statut de la femme dans notre société. Catherine Deneuve était toute désignée pour incarner cette période cruciale et elle est sacrément bien entourée avec Karin Viard, Judith Godrèche, Jérémie Renier et bien entendu les 2 hommes de sa vie que sont Luchini et Depardieu. Adapté d’une pièce de théâtre, Potiche est une comédie rafraichissante à prendre au 2nd degré puisque le réalisateur fait revivre le kitsch dans toute sa splendeur à travers ses personnages hautement caricaturaux. Un beau moment à passer assurément !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre secrétaire de vous préparer sa spécialité … une bonne soupe !

  • Des filles en noir

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    Noémie & Priscilla (Elise Lhomeau & Léa Tissier) sont potes d’enfance mais ce sont également 2 filles très marginales. Dans leur apparence physique tout d’abord, vêtue de façon gothique elles ne passent jamais inaperçue et puis surtout dans leur état d’esprit pour le moins morbide. D’ailleurs, au terme d’un exposé et après des réflexions désobligeantes de leurs camarades de classe, le tandem annonce son intention de mettre fin à leurs jours. Une annonce qu’il faut d’autant plus prendre au sérieux que Noémie a déjà tenté de se suicider voilà exactement 1 an. Ce qui n’était au départ que des paroles en l’air devient soudain une réalité, elles veulent réellement s’abandonner à la mort.

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    Le film de Jean-Paul Civeyrac se focalise sur le mal-être de certains adolescents et on ne s’étonne d’ailleurs presque pas qu’il prenne pour personnages principaux des jeunes filles à l’allure gothique. Le raccourci peut prêter à contestation mais on oublie rapidement les apparences de ces adolescentes pour mieux se concentrer sur leur fragilité psychologique. En ce sens, il n’y a rien à redire sur les prestations conjuguées de Léa Tissier et d’Elise Lhomeau resplendissantes de noirceur. On est moins ébloui en revanche par l’histoire qui tourne un peu en rond et un dénouement qui parait un peu bâclé. Attention après avoir vu Des filles en noir, il y a des chances de faire une mini-dépression devant tant de joie de vivre.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de voir la vie en noir !

  • Jackass 3D

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    Johnny Knoxville et toute sa bande de potes d’enfance fous furieux sont de retour pour le meilleur et surtout pour le pire ! Ils ne sont jamais bien loin quand il y a des conneries à faire et ils foisonnent d’idées toutes plus idiotes les unes que les autres. Défier un bison, organiser une traversée de tasers, se faire arracher une dent par une Lamborghini ou bien encore effectuer un saut en élastique dans des toilettes portables (et remplies) ; rien ne leur fait peur. Leurs corps ne sont pas épargnés, ils crient de douleur et parfois même un peu sang se met à couler (et beaucoup de vomi également) mais ne vous demandez pas pourquoi ; ils adorent ça !

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    Le phénomène Jackass j’en ai entendu parler comme tout le monde mais c’est bien la première fois que j’ai l’occasion de les découvrir sur le grand écran. Un mot d’abord sur l’habillage 3D qui est vraiment anecdotique, c’était simplement un moyen pour Knoxville de vendre son film. Film est d’ailleurs un bien grand mot, Jackass 3D est une succession de défis complètement barges mélangés à quelques caméras cachés pour étoffer un peu le contenu. Certaines scènes vont assez loin et sont susceptibles de vous rendre malade rien qu’à les imaginer ! Il faut être sensible à l’humour pipi-caca  pour apprécier les "exploits" de ces dingues mais de là à payer une place de cinéma pour ça …

     

    Il faut le voir pour : Prouver votre amitié à votre pote d’enfance et boire son "jus" !

  • Fair Game

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    Au lendemain des attaques du 11 Septembre 2001, les Etats-Unis préparent activement leur riposte et toutes les agences secrètes sont sur le pied de guerre. Dans la vie publique Valérie Maple (Naomi Watts) travaille dans une société d’investissements mais en réalité, elle est membre de la prestigieuse CIA. Intervenant aux quatre coins du monde afin de prévenir la moindre menace terroriste, son réseau de contacts est immense. D’ailleurs, l’agence fait appel à son mari Joseph Wilson (Sean Penn), ancien diplomate pour une mission au Niger où l’on suspecte un trafic d’uranium avec l’Irak.

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    Pour justifier l’intervention américaine en Irak, on a beaucoup évoqué cette soi-disant présence d’Armes de Destruction Massive et Fair Game revient sur les prémices de cette annonce. Si le Maplegate est connu outre-Atlantique, on a beaucoup moins entendu parler chez nous de Valérie Maple sacrifiée sur l’autel de la propagande. Film plutôt passionnant détaillant ainsi les coulisses du pouvoir et l’habilité de celui-ci à diffuser des informations n’ayant pour seul but que de détourner l’attention des médias et surtout du grand public. A noter également la belle prestation de Sean Penn qui ne semble pas avoir eu à chercher bien loin son inspiration pour témoigner son mépris envers l’ancien gouvernement américain.

     

    Il faut le voir pour : Considérer vos potes qui travaillent dans des sociétés d’investissement d’un autre œil.

  • Buried

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    Lorsque notre pote Paul Conroy (Ryan Reynolds) a repris conscience, c’est dans l’obscurité totale et dans un espace incroyablement confiné qu’il s’est retrouvé. Il parvient à se saisir d’un briquet et lorsqu’il s’éclaire, il se rend compte qu’il est enfermé dans un cercueil en bois. Le temps de réaliser ce qui lui arrive, un portable se met à sonner et il se précipite pour tenter de joindre quelqu’un qui pourrait lui venir en aide mais cela est délicat lorsqu’on ignore totalement où l’on est. II reçoit alors un coup de fil de ses ravisseurs qui réclament une rançon de 5 millions de dollars pour que Paul puisse retrouver la lumière du jour. Commence une terrible course contre la montre.

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    L’idée de passer 1H30 enfermé dans un cercueil vous enchante t-il ? Si vous êtes du genre claustrophobe, Buried a vraiment de quoi vous donner des sueurs froides car on se retrouve totalement enfermé en compagnie de Ryan Reynolds. Bien que le dénouement soit extrêmement prévisible, on doit reconnaître le mérite de Rodrigo Cortés à parvenir à nous conduire tranquillement vers la conclusion en maintenant intacte la tension à son paroxysme. Un thriller efficace qui prend d’autant plus d’ampleur dans les salles obscures, une bonne découverte et un réalisateur espagnol à suivre !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les messages de répondeur qui font croire que vous êtes au bout du fil !

  • Saucisses à tout prix

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    Invité en compagnie de sa petite-amie de l'époque à la célèbre émission télévisée du Dr Dwayne (Darrell Hammond), Joel (Fran Kranz) ne s'attendait pas à être humilié de la sorte. Non content d'être tourné en ridicule par l'animateur, il a de surcroit été plaqué devant des milliers de téléspectateurs. 5 mois plus tard, on le retrouve dans un état lamentable, affalé sur une chaise et ne se nourrissant que de chips. Trop c'est trop ! Ses 2 potes d'enfance Wyatt & Ben (Kenan Thompson & Zachary Levi) décident de le ramener à la réalité et pour cela rien de mieux qu'un bon voyage à travers les Etats-Unis. En effet, Wyatt s'est lancé dans un défi incroyable : celui de distribuer des hot-dogs et au bout de leur route, ils comptent rendre visite au Dr Dwayne.

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    Encore un road trip dans lequel s'embarquent 3 jeunes mecs et au cours duquel ils vont vivre d'étranges péripéties. Rien de nouveau sur la route de Saucisses à tout prix et surtout pas au niveau de l'humour qui sent fortement le réchauffé voire la boite de conserve périmée. Une virée qui s'accompagne toujours du même programme à savoir des blagues pas vraiment marrantes et un soupçon de sexe (mais plutôt bien utilisé avec ce couple de voyageurs hors-norme). Comédie peu intéressante qui ne parvient à aucun moment à faire oublier son absence de scénario, c'est un film qui va passer totalement inaperçu chez nous et ailleurs aussi je pense !

  • L’homme qui voulait vivre sa vie

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    Paul Exben (Romain Duris) est un homme heureux ; il a une superbe famille qui vient de s’installer dans une belle maison qui fait le bonheur de ses enfants. Son boulot d’avocat lui permet d’avoir une belle situation permettant ainsi à sa femme Sarah (Marina Foïs) de se consacrer à l’écriture. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses ; Paul apprend que Sarah a une liaison avec Grégoire Kremer (Eric Ruf), un photographe qui habite dans le voisinage. Après une violente altercation avec ce dernier, Paul le tue accidentellement et désemparé par ce geste, il décide de camoufler sa mort. Il va encore plus loin en lui volant son identité et commencer une toute autre existence.

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    Le roman est signé Douglas Kennedy adapté à l’écran par Eric Lartigau qui nous avait agréablement surpris avec Prête-moi ta main. L’homme qui voulait vivre sa vie est un drame qui repose (une fois encore) sur une grande performance de Romain Duris ce qui n’empêche pas un certain déséquilibre du film. Si au départ on s’attache assez rapidement à ce père de famille lambda qui va s’apercevoir que sa vision du bonheur est obstruée, sa fuite en quête de sa véritable identité me laisse un peu plus perplexe. Cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un film réussi qui saura facilement trouver son public.

     

    Il faut le voir pour : Vivre votre vie !

  • La princesse de Montpensier

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    1562, une guerre soudaine éclate de nouveau entre Catholiques & Huguenots. Pour le Comte de Chabannes (Lambert Wilson), ces atrocités n’ont que trop durer et après avoir fait verser le sang d’une femme enceinte, il décide de se retirer. En cours de route, il croise le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet), son ancien disciple. Philippe est sur le point d’épouser Marie de Mézières (Mélanie Thierry) qui était jusqu’ici promise à la famille de Guise, une nouvelle qui rend fou de colère Henri (Gaspard Ulliel). Bien que Marie ait été promise à son frère Mayenne (César Domboy), Henri éprouvait pour elle de l’amour, un sentiment qui était partagé. Forcée d’épouser Philippe, la princesse de Montpensier ne cessera d’aimer Henri.

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    Le piège des films d’époque c’est de plonger parfois le spectateur dans un profond ennui, ceci est d’autant plus vrai quand c’est le cinéma français qui s’y attelle. Bertrand Tavernier réussit toutefois à sauver les meubles grâce à un très beau casting dans l’ensemble que ce soit Lambert Wilson, Mélanie Thierry ou encore le toujours précieux Michel Vuillermoz et la découverte de Raphaël Personnaz. Un bémol sur la prestation de Grégoire Leprince-Ringuet, un tantinet trop docile pour véritablement être convainquant en Prince tyrannique (mais amoureux). Drôle d’histoire en tout cas que celle de La princesse de Montpensier, une belle leçon d’histoire mais qui ne nous épargne pas de quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Etre bien heureux que les nuits de noces ne se passent plus comme à l’époque !

  • Kill me please

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    Depuis l’ouverture de son institut, le Docteur Krueger (Aurélien Recoing) est loin de faire l’unanimité dans la région. Il reçoit en effet des patients bien particuliers ; des hommes et des femmes souffrant de graves maladies en phase terminale et qui veulent abréger leurs souffrances. Certains y voient un procédé honteux ; Krueger se défend en affirmant qu’il ne pousse personne vers la mort au contraire, il tente avant tout de leur faire prendre conscience de leur acte. Quand l’issue est inévitable, son équipe et lui-même font alors tout leur possible pour que le départ du patient se fasse dans la plus grande dignité possible.

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    C’est un pari hautement audacieux que de proposer une comédie sur un thème aussi grave que le suicide et pourtant Kill me please est une petite merveille d’humour noir. Dans le genre, on fait rarement mieux que nos voisins belges et en l’occurrence c’est Olias Barco qui dirige les festivités. Pendant les 30 premières minutes, le sujet est traité de manière assez formelle - avec en guest un certain Benoit Poelvoorde - par la suite attendez-vous à avoir quelques crises de rire ! Malgré un rythme saccadé est un départ un peu laborieux, voici une bonne comédie à découvrir et que j’encourage avec plaisir par un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parier n’importe quoi au poker.

  • The american

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    Les suédois ont retrouvé sa trace, Jack (Georges Clooney) a été obligé de trouver refuge en Italie après avoir effacé ses traces. A Rome, il contacte Pavel (Johan Leysel) qui l’envoie dans un petit village discret où il sera en sécurité. Il se fait alors appeler Edward et prétend être un photographe mais son arrivée est vite remarquée notamment auprès du Père Benedetto (Paolo Bonacelli). Pavel le contacte de nouveau pour lui confier une mission ; il doit fournir une arme à une jeune femme ; Mathilde (Thekla Reuten). Tandis qu’il rassemble toutes les pièces pour monter cette arme, il se lie avec Clara (Violante Placido), une prostituée qu’il fréquente régulièrement.

     

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    A priori, on s’attend à ce que The american soit un bon petit film d’action au regard de son scénario : un tueur à gages débusqué doit se réfugier dans un petit village italien. Le réalisateur Anton Corbijn prend tout le monde à contrepied car s’il y a bien quelques scènes où Clooney fait jouer ses muscles et abat quelques assaillants, on est beaucoup plus proche d’un portrait du personnage. Si son passé et notamment celui qui le lie à ces fameux suédois ne nous est pas dévoilé, Jack/Edward reste entouré de mystères. La solitude semble être sa seule compagne jusqu’à une rencontre providentielle, un film intimiste loin de coller à l’image qu’il renvoie et qui risque donc de ne pas satisfaire tous les spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de prendre votre flingue quand vous allez pique-niquer.