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film - Page 276

  • Arrête ou ma mère va tirer

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    Joe Bomowski (Sylvester Stallone) est un grand flic. Il a affronté les pires dangers, il est sorti indemne de nombreuses fusillades mais s’apprête aujourd’hui à affronter sa plus grand épreuve de sa vie : recevoir sa mère à la maison ! Dès son arrivée, Tutti (Estelle Getty) met son fils dans l’embarras n’hésitant pas à montrer toutes les photos de son enfance ou en se mêlant de sa vie sentimentale. Alors qu’elle ne devait passer que quelques jours avec lui, elle se retrouve témoin d’un meurtre alors qu’elle venait d’acheter un super flingue pour son fils. Il s’agit en fait d’une affaire bien plus compliquée et Joe ne va pas avoir d’autres choix que d’avoir pour partenaire sa mère !

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    Chercher une pure comédie dans la filmographie de Sylvester Stallone, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin et quand on tombe dessus ça ne fait pas forcément du bien ! Arnold Schwarzenegger s’était lui essayé à jouer les instits dans Un flic à la maternelle et son pote Sly a donc voulu suivre le même chemin du moins le temps d’un film. Arrête ou ma mère va tirer n’a vraiment rien de la grande comédie mais on ne peut s’empêcher de sourire devant un Stallone en couche-culotte. Forcément culte quand on connait le reste de la filmographie de l’acteur bien plus à l’aise dans les films d’action.

  • Sin Nombre

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    Mexique. Casper (Edgar Flores) est membre de la Mara, un des nombreux gangs qui gangrènent le pays. Pour défendre leur territoire, ils sont prêts à tout et le nombre de victimes ne cessent de grandir. Aujourd’hui, il est venu avec Smiley (Kristian Ferrer) son pote d’enfance dont il veut faire un nouveau membre mais faire partie du gang se mérite. Pendant ce temps, Sayra (Paulina Gaitan) accompagnée de son père et de son oncle s’apprête à quitter le Honduras pour rejoindre les Etats-Unis et plus précisément le New Jersey. Ils doivent donc traverser le Mexique mais le voyage est très dangereux et nul ne sait ce qui peut arriver au cours de leur périple.

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    On est loin du pays paradisiaque et de ses paysages fascinants, Sin Nombre dévoile un aspect plus misérable du Mexique. Un pays gangrené par la violence des gangs et leur continuelle rivalité sans oublier cette traversée de migrants rêvant de meilleurs lendemains sur le territoire américain. Un état des lieux qui se met en place à travers le destin de 2 adolescents ; l’un qui a trahi ses frères du gang et l’autre qui doit sacrifier une partie de sa vie pour assurer son avenir. Un cinéma sud-américain qui évoque le chef d’œuvre de Fernando Meirelles La cité de Dieu sans toutefois atteindre la même puissance. Une très bonne découverte d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’un premier film.

     

    Il faut le voir pour : Attacher votre ceinture dès que vous montez dans une voiture !

  • Tempête de boulettes géantes

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    Dès son plus jeune âge, notre pote Flint Lockwood avait ce don d’inventer toutes sortes de choses rocambolesques. Dernièrement, il s’est mis en tête de fabriquer une machine capable de transformer l’eau en nourriture mais cela n’est pas encore tout à fait au point ! Toutes ces expériences ne sont pas au gout de son père qui voudrait bien que Flint trouve un véritable travail et pourquoi pas à la boutique de pêche qu’il tient. Pris au piège, Flint trouve néanmoins le moyen de finaliser son invention mais une fois encore cela tourne à la catastrophe jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il a provoqué une pluie de cheeseburgers !

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    Les spectateurs qui ont un gros appétit vont pouvoir se rassasier jusqu’à plus faim avec cet excellent film d’animation, un véritable régal pour les yeux. A l’origine, il y a un livre pour enfants datant de 1978 qui a inspiré l’histoire de Tempête de boulettes géantes. Un paysage enneigé de glaces aux différents parfums, des steaks qui tombent directement dans vos assiettes ; cela relève presque du fantasme et ça plaira aussi bien aux enfants qu’aux plus grands. Garni de gags et haut en couleurs, difficile de ne pas apprécier toute la saveur de ce film et on est même prêt à demander du rab !


    Il faut le voir pour : Oublier votre régime.

  • Doomsday

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    Imprévisible et dévastateur, le virus du faucheur a frappé de plein fouet et le nombre de victimes ne cessait d’augmenter. La catastrophe prit une telle ampleur que l’Angleterre, terre d’asile des rescapés, a du construire un mur laissant l’Ecosse à son propre destin. Malgré toutes les précautions, le virus continue sa propagation et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne ravage le cœur de l’Angleterre. Un infime espoir existe ; de l’autre coté du mur des images montrent qu’il existerait un remède et pour en avoir le cœur net, une opération spéciale est mise en place avec à sa tête Eden Sinclair (Rhona Mitra).

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    Un virus qui transforme et décime la population ; à première vue on se dit que Doomsday promet d’être un énième film de zombies. Pourtant, très vite on se rend compte que c’est encore pire que ça puisque le réalisateur Neil Marshall (The descent) a voulu jouer sur tous les tableaux. Jeux de guerre entre militaires suréquipés et punks cannibales, combat à mort à la sauce médiévale et enfin une course poursuite façon Mad Max. Le mélange est vraiment étrange sans compter une extrême violence (même les lapins ne sont pas épargnés) et vous voilà devant un beau navet. A ne voir que si le monde est effectivement sur le point d’être anéanti

  • Les incorruptibles

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    Chicago dans les années 1930. La prohibition règne aux Etats-Unis et un truand du nom d’Al Capone (Robert De Niro) profite de la situation pour établir son empire. Face à ses rivaux, il n’a aucune pitié et fait régner la loi de la force, quant à la police il suffit de les arroser à coups de billets verts pour les avoir à sa botte. Un homme se révolte, l’agent Eliot Ness (Kevin Costner) veut mettre fin à tout cela mais au sein d’une police corrompue, sa volonté ne suffit pas à menacer les activités de Capone. Il fait alors la connaissance de Jim Malone, Oscar Wallace & Giuseppe Petri (Sean Connery, Charles Martin Smith & Andy Garcia) et forment ceux que l’on nomme les Incorruptibles.

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    Grand film pour une époque riche en évènements. Après Scarface, Brian De Palma se plonge une nouvelle fois dans le milieu du gangstérisme en s’intéressant à Eliot Ness. Les incorruptibles s’inspirent d’un ouvrage rédigé par Eliot Ness lui-même mais également par la série télévisée homonyme. Le succès était garanti pour ce film réunissant rien moins que Kevin Costner, Sean Connery (qui recevra l’Oscar du meilleur second rôle), Robert De Niro & Andy Garcia. 20 ans après, le film a pris quelques rides mais l’histoire et le contexte qui l’entoure restent toujours aussi passionnants !



    La scène à ne pas louper : La mise au point avec la batte de baseball.

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !

  • Whiteout

     

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    Quelque part en Antarctique, la région la plus froide du monde entier se dresse une station de recherches. A l’intérieur, c’est l’effervescence, tout le monde s’apprête à quitter la base avec grande impatience car le prochain départ n’aura lieu que dans 6 mois. Carrie Stetko (Kate Beckinsale) est US Marshall, elle a atterri dans cet endroit pour fuir un évènement dramatique et prépare elle aussi à retrouver la civilisation. Soudain, l’alerte est donnée : on a retrouvé le corps sans vie d’un scientifique à l’extérieur et sa mort soulève de nombreuses interrogations. L’enquête va révéler qu’il était mêlé à une importante découverte et que sa disparition n’est que le début d’une série de meurtres.

     

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    Seuls les fins connaisseurs de comic book sauront que Whiteout est une adaptation de l’œuvre homonyme de Greg Rucka & Steve Lieber. Au programme batailles de boules de neige et concours de bonhommes ? Pas du tout, plutôt une Kate Beckinsale en doudoune qui se mord les doigts et qui se fait poursuivre par un méchant gars masque armé d’un piolet. Avec un scénario peu novateur - une arme nucléaire enfouie dans les glaces réapparait au grand jour- ce film ne brille pas non plus au niveau de sa réalisation. A force de voir des paysages blancs à profusion, on a bien fini par comprendre qu’on était dans un lieu désertique et quand il y a enfin un peu d’action, la tempête de neige s’invite si bien qu’on ne distingue rien ! Un film qui va vous laisser de glace.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus sortir de chez vous sans vos gants !

  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • The broken

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    Après son accident de voiture, tout le monde s’accorde à dire que Gina (Lena Headey) a eu de la chance d’être toujours vivante. La jeune femme est encore marquée par cet évènement car le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et bientôt d’autres troubles se révèlent. Elle a beaucoup de mal à reconnaitre son petit ami Stefan (Melvil Poupaud) ; physiquement il lui ressemble mais elle en est certaine ce n’est pas lui. De plus, elle se souvient d’une chose qui l’avait interpellé avant son accident, elle avait croisé et suivi une femme qui était son sosie parfait. En pénétrant chez elle, Gina est alors tombée sur une photo où apparait son père.

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    Objet du quotidien devenu complètement banal, le miroir continue pourtant d’intriguer les réalisateurs qui y voient la frontière vers un monde parallèle. Si le remake d’Alexandre Aja Mirrors lorgnait beaucoup plus vers le film d’épouvante, Sean Ellis (Cashback) préfère lui jouer la carte du mystère avec ce thriller fantastique. Pourquoi pas sauf qu’au final en tant que spectateur on se sent abandonné et on se contente de se tourner les doigts en attendant que The broken se finisse au plus vite. Aussi excitant que de se voir pendant 1h30 dans le miroir (enfin peut-être que vous vous y prendrez du plaisir) !

  • Rose & Noir

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    Si vous êtes à la recherche de la mode tendance XVIème siècle, un seul nom vous viendra à l’esprit : Pic Saint Loup (Gérard Jugnot). Couturier de génie, il a enchanté les yeux du roi Henri III (Arthur Jugnot) qui lui a confié une mission de la plus haute importance : fabriquer une robe pour le mariage de Margarita & Frédéric (Aixa Villagran & Raphaël Boshart). Direction Séville mais avant tout, le créateur doit convaincre Flocon (Assaad Bouab) de l’accompagner car ce que tout le monde ignore c’est que c’est lui qui dessinait les robes Saint Loup durant ces dernières années.

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    Oubliez les Karl Lagerfeld & Paco Rabane ; faites plutôt place à Pic Saint-Loup ! Un personnage excentrique du 16ème siècle habillé de la tête au pied de rose bonbon incarné par Gérard Jugnot qui signe également la réalisation. Vexé de n’avoir pu adapter les aventures du petit gaulois (comprenez Astérix bien sur), il s’est lancé dans un film historique très fantaisiste un peu façon Marie-Antoinette. Hélas pour le spectateur, le résultat est beaucoup moins probant pour cette comédie qui patine et au ressort comique hasardeux. Rose & Noir déçoit par la platitude de son scénario et ne parvient à aucun moment à nous plonger dans l’univers baroque de son héros.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un peu de rose dans votre garde-robe.