Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

film - Page 273

  • In the loop

    19182247.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20091013_115418.jpg

    Angleterre. Tom Hollander (Simon Foster) est le ministre du développement et au cours d'une interview à la radio, il s'est laissé aller à un commentaire hasardeux sur une éventuelle déclaration de guerre contre le Moyen-Orient. Au sein de son gouvernement, c'est un véritable cataclysme et Tom se fait vite remonter les bretelles et pourtant il tient à nouveau des propos suspicieux et cette fois devant des caméras de télévision. Il n'en faut pas plus pour attiser la curiosité des médias et titiller les gouvernements qui tentent par tous les moyens de camoufler leurs intentions militaires. Pendant ce temps aux États-Unis, l'ONU est sur le point de soumettre au vote la déclaration de guerre.

    19165410.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090908_054218.jpg

    C'est la curiosité du moment à découvrir uniquement en Version originale afin de profiter de toutes les subtilités qu'offrent les dialogues. Il faut un certain temps pour s'habituer au coté cynique de In the loop car on a plus souvent l'occasion de voir les politiciens pratiquer la langue de bois plutôt que de les entendre aussi parler de façon aussi franche. D'abord happé par cette particularité, cet intérêt finit toutefois par se désagréger au fil des minutes car on a comme cette désagréable impression que le film ne fait que ressasser la même chose pendant 1H45. Un seul mot semble convenir, le film d'Armando Iannucci est réellement imprévisible !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais utiliser le mot "Imprévisible" dans une interview.

     

  • The damned united

    aff.jpg

    Appelé pour devenir le sélectionneur de l'équipe nationale de football d'Angleterre, Don Revie (Colm Meaney) doit quitter non sans regrets le club de Leeds United après plus de 10 ans de bons et loyaux services. Il a conduit le club au sommet et son successeur aura fort à faire pour se montrer à la hauteur. Le destin a voulu que ce soit Brian Clough (Michael Sheen) qui soit désigné comme nouvel entraineur, lui qui considère Revie comme son plus grand rival. Leur histoire date d'une rencontre où Clough entrainait un club mineur de seconde League ; Derby County qu'il est parvenu à transformer en véritable machine à gagner jusqu'à détrôner le champion Leeds United.

    01.jpg

    Pour ceux qui vivent au rythme du ballon rond, voilà un film vraiment intéressant adapté du roman 44 jours de David Peace. Complètement inconnu de par chez nous, Brian Clough peut toutefois se targuer d'être l'un des meilleurs entraineurs d'Angleterre en parvenant à décrocher successivement 2 coupes d'Europe avec Nottingham Forest. Personnage fier et arrogant, son comportement provoque de vives réactions alimentant encore davantage sa réputation. Mené par un merveilleux Michael Sheen, The damned united est vraiment une belle surprise qui devrait plaire sans aucun doute aux amoureux de foot comme moi et c'est donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Garder espoir pour le PSG.

  • Love Gourou

    Mariska Hargitay !

     

    aff.jpg

     

    01.jpgJe suis Pitka (Mike Myers), l’un des plus grands gourous dans ce monde. En fait, pour tout vous dire je suis le deuxième derrière cet énervant Deepak (Deepak Chopra).

     


    Une belle opportunité s’offre à moi, la charmante Jane Bullard (Jessica Alba), propriétaire de l’équipe de Hockey des Toronto Maple Leafs m’a engagé pour que j’aide un de leur joueur vedette. Darren Roanoke (Romany Malco) est une star de la glace mais vient de se faire plaquer par sa femme et ça se ressent dans ses prestations.

     

    02.jpgL’objectif est donc de le remettre d’aplomb pour qu’il puisse d’abord se réconcilier avec sa femme et ensuite remporter la Stanley Cup ! Quant à moi, si je remplis correctement ma mission, je pourrais enfin être l’invité d’Oprah et être le gourou N°1 !

  • Kinatay

    aff.jpg

    Peping (Coco Martin) a tout pour être heureux. Il vient d'épouser Cecille (Mercedes Cabral) avec qui il a déjà un enfant et pour faire vivre sa famille, il s'adonne à quelques trafics pour gagner de l'argent. Ce soir, son pote d'enfance Abyong (Jhong Hilario) lui propose un coup énorme en accompagnant le chef dans une mission de grande importance. Hésitant au départ, il finit par accepter mais il est loin d'imaginer ce qui l'attend. Ils s'arrêtent tout d'abord dans une boite de strip-tease où ils font monter Madonna (Maria Isabel Lopez), une junkie mère de famille. La nuit bascule dans la folie lorsque cette femme est soudainement agressée avant d'être conduite dans une maison abandonnée pour y être séquestrée.

    01.jpg

    Prix de la mise en scène 2009 au Festival de Cannes, Kinatay soulève un sentiment de malaise avec des scènes très choquantes. Pendant la première demi-heure, le film a tendance à nous endormir avec des scènes de la vie ordinaire (le mariage et le restaurant) avant de nous amener vers une atmosphère nettement plus pesante (le trajet dans le van avec son silence assourdissant). C'est un sombre fait divers, une parenthèse morbide dans la vie de ce personnage qui marque le spectateur par ses images brutes et dérangeantes. Il est rare de voir un film avec une ambiance aussi chargée ; à découvrir donc mais les âmes sensibles devront détourner les yeux devant la violence de certaines séquences.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus accepter le travail de nuit même si ça paie bien !

     

  • Trésor

    aff.jpg

    A la recherche d'une idée de cadeau, Jean-Pierre (Alain Chabat) a atterrit un peu par hasard dans cette animalerie. Pour le 4ème anniversaire de mariage, il a l'intention d'offrir à Nathalie (Mathilde Seignier) un petit pitbull de quelques mois. Il n'y avait pas vraiment réfléchi mais avoir un chien n'est pas de tout repos et très vite Trésor, nom au nouvel arrivant, va devenir très envahissant allant jusqu'à menacer leur vie de couple. Nathalie le chouchoute et cède à tous ses caprices tandis que Jean-Pierre pique des crises de nerf quand il voit tous les dégâts que ce chien est capable de faire.

    01.jpg

    S'il faut retenir quelque chose de Trésor c'est surtout qu'il s'agit là du dernier film de Claude Berri car en ce qui concerne le reste, il vaut mieux tout oublier. L'histoire est simple ; un chien débarque chez un couple qui était parfaitement heureux et voilà que tout dégénère provoquant disputes sur disputes. Coté humour on reste largement sur notre faim, on retrouve toute la gamme de gags propres à nos petits animaux à quatre pattes cherchant en vain une once d'idées nouvelles. Pour garder un bon souvenir de Berri, mieux vaut piocher dans sa filmographie que de perdre votre temps devant cette pseudo-comédie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les produits anti-ronflements ne sont pas destinés aux chiens.

  • Les vies privées de Pippa Lee

    aff.jpg

    Quand on la voit aujourd'hui en épouse modèle et en mère attentionnée, on est loin de s'imaginer que Pippa Lee (Blake Lively / Robin Wright) a eu une vie aussi tumultueuse. Il est vrai que sa rencontre avec Herb (Alan Arkin) a été déterminante, elle qui a été délaissée par sa mère avant de vivre des moments encore plus difficiles. Herb lui a permis de retrouver un équilibre et lui a donné 2 enfants mais aujourd'hui Pippa arrive à un âge de sa vie où elle se pose des questions. Des souvenirs ressurgissent tandis que l'arrivée d'un beau jeune homme dans le voisinage ne la laisse pas totalement indifférente.

    01.jpg

    Pippa Lee, une femme épanouie aujourd'hui mais dont le passé a été mouvementé. C'est donc à coups de flashbacks disséminés ça et là au cours du film que l'on découvre une fille délaissée par une mère shootée aux médicaments, chassée ensuite par sa tante lesbienne qui l'a surprise en pleine séance photo sadomasochiste puis en tant que marginale tombée dans l'enfer de la drogue. Avec un tel résumé, on caresse alors l'espoir que cette comédie dramatique pourrait nous séduire mais au final rien de captivant et donc de l'ennui au rendez-vous ! Regrettable surtout à la vue d'un impressionnant casting réunissant Keanu Reeves, Julianne Moore, Winona Ryder, Maria Bello ou encore Monica Bellucci. Les vies privées de Pippa Lee est donc à oublier au plus vite.

     

    Il faut le voir pour : Poser des caméras à la maison pou vérifier que votre femme n'est pas somnambule.

     

  • Hyper Tension 2

    aff1.jpg

    Après sa chute vertigineuse d'un hélicoptère, tout le monde pensait que Chev Chelios (Jason Statham) était mort et pourtant il a survécu. Evidemment, il est dans un sale état d'autant plus qu'on lui a volé son cœur et mis à la place une pompe mécanique qui ne lui laisse que peu de temps à vivre. Il part donc illico à la recherche de son cœur et apprend qu'un certain Johnny Vang (Art Hsu) s'en est emparé mais aussi qu'un mafieux se faisant appelé Le Furet (Clifton Collins Jr) est impliqué dans l'histoire. Pour que Chev puisse tenir le coup, il a besoin d'avoir une décharge électrique pour relancer ce cœur artificiel et une fois encore il va avoir une journée chargée !

    02.jpg

    Excellente surprise de l'année 2005, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'on voit débarquer une suite même si on a du mal à comprendre pourquoi on n'a pas eu l'occasion de le voir au cinéma. Hyper Tension 2 c'est deux fois barjot, deux fois plus d'adrénaline et toujours autant de fun à suivre les incroyables aventures de notre pote Chev Chelios. Réalisation nerveuse, scènes d'action aussi explosives que surréalistes ; on reste donc dans le même ton que le prédécesseur peut-être même trop ! Ceux qui ont aimé le premier épisode retomberont vite sous le charme quand aux autres, c'est l'occasion de découvrir un film complètement fou.

     

    En savoir plus sur Hyper Tension ?

  • L'imaginarium du Docteur Parnassus

    aff.jpg

    Pour le Docteur Parnassus (Christopher Plummer) et sa troupe itinérante, le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. Leur spectacle provoque plus moqueries que fascination et pourtant il y a un miroir magique qui permet à celui qui y pénètre d'entrer de plain-pied dans un merveilleux monde imaginaire. Au cours de leur route, ils viennent en aide à Tony (Heath Ledger) qu'ils ont trouvé sous un pont la corde au cou. Par miracle, celui-ci est sauvé mais semble avoir perdu la mémoire jusqu'à en oublier son propre nom. Alors que Tony est recueilli par la troupe, le Docteur Parnassus lui se montre inquiet car sa fille Valentina (Lily Cole) fêtera prochainement ses 16 ans rappelant une vieille promesse.

    01.jpg

    Aller voir un film de Terry Gilliam ; c'est vivre une expérience unique au cinéma, presque indescriptible et il faut avoir l'esprit bien ouvert pour se plonger dans L'imaginarium du Docteur Parnassus. Le spectateur est invité à se plonger dans l'imagination fertile des personnages qui nous conduisent au sein de mondes hauts en couleurs. Dommage que le film tarde autant à nous révéler sa folie rendant la première partie assez monotone. On retiendra donc essentiellement de ce film la dernière apparition à l'écran d'Heath Ledger décédé durant le tournage. Par un simple détour scénaristique, il est ainsi remplacé au pied levé par rien moins que Johnny Depp, Jude Law & Colin Farrell.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais parier avec le diable, il vous fera vivre l'enfer !

  • A l'origine

    aff.jpg

    Philippe Miller (François Cluzet) vit de petites combines ; il vole tout ce qui peut se revendre faisant parfois preuve d'un aplomb extraordinaire. Evidemment avec toutes ces arnaques, il est obligé de se déplacer continuellement et c'est ainsi qu'il atterrit dans cette petite commune. Il se fait passer pour un représentant de la compagnie CGI qui gère la construction de routes et très vite il se rend compte qu'il est accueilli comme un messie. Il y a 2 ans, les travaux pour l'autoroute avait été abandonnés du jour au lendemain ce qui a porté un coup fatal à l'économie de la région où l'on compte plus de 25 % de chômage. La présence de Philippe est donc synonyme de reprise des travaux et chacun se met à reprendre espoir.

    01.jpg

    Inspiré d'un réel fait divers qui aurait fait les beaux jours de Sans aucun doute, A l'origine s'intéresse donc à l'histoire d'un homme qui finit par confondre les frontières du réel et de son imaginaire. Impossible de ne pas être admiratif devant l'audace du personnage mentant sans vergognes à qui veut bien l'entendre mais qui finit par se laisser toucher par la volonté de toute une commune de relancer son activité économique. A noter une belle distribution avec un François Cluzet stupéfiant et accompagné de 2 visages qu'on souhaiterait voir plus souvent : Stéphanie Sokolinski (Dans les cordes) & Vincent Rottiers (Je suis heureux que ma mère soit vivante). Entrainant voilà un excellent film.

     

    Il faut le voir pour : Construire un bout d'autoroute près de chez vous.

     

  • Soumission

    aff2.jpg

    Avec un cadavre planqué dans le coffre de leur voiture, Dale & Ron (Teresa Palmer & Travis Fimmel) sont en cavale et plus le temps passe, plus l’étau se resserre autour d’eux. Les poches vides, ils ont absolument besoin d’argent avant de continuer leur route et ils s’arrêtent donc dans la première maison qu’ils croisent, celle-ci appartenant à Andrew (Stephen Moyer). Cet homme vit seul depuis que sa petite-amie l’a quitté et il a la particularité de souffrir d’agoraphobie. Soumis aux menaces du couple, il leur propose 40 000 dollars australiens mais pour cela Dale va devoir se faire passer pour sa petite-amie.

    01.jpg

    Un jeune couple façon Bonnie & Clyde, un mec un peu louche et une belle somme d’argent ; voici lancée l’histoire de Soumission. Thriller psychologique reposant sur une relation des plus ambigües entre ses 3 personnages, le film n’est pas désagréable. On se laisse prendre par le scénario bien que l’on devine assez vite qu’Andrew ne sera pas une victime ordinaire et qu’il va nous réserver quelques surprises. Bref, il ne faut pas s’attendre à un grand film mais ça reste tout à fait raisonnable et puis ça vous permettra de découvrir un peu plus le cinéma australien.