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film - Page 274

  • 2012

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    C'est en 2009 que l'on a découvert les prémices de la catastrophe, le professeur Adrian Helmsley (Chiwetel Ejiofor) était revenu d'Inde avec d'inquiétantes analyses. Très vite, ces informations ont été communiquées au Président des Etats-Unis (Danny Glover) puis aux autres chefs d'Etat. Nous sommes en 2012, chez Jackson Curtis (John Cusack) qui s'apprête à partir camper avec ses enfants du coté du Parc de Yellowstone. Sur place, le lac qu'il avait connu dans le passé s'est asséché et plus étrange, il constate la présence de l'armée. Il l'ignore encore mais le monde est sur le pont d'être profondément bouleversé, la Terre telle que nous la connaissons vit ses dernières heures.

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    Les films catastrophes ont plutôt bonne cote sur le grand écran et pour cause, ce genre d'évènements s'encre plus que jamais dans notre réalité. Selon de nombreuses croyance mayas, 2012 devrait être la date fatidique, celle où toute vie cessera sur Terre et surtout où Ciné2909 disparaitra ! C'est notre ami Roland Emmerich qui vient une nouvelle fois ravager notre planète avec un film gigantesque au niveau visuel mais au contenu peu novateur (Comment ça c'est un pléonasme ?). On retrouve ainsi le héros, un homme ordinaire qui se transcende pour échapper aux catastrophes en chaine et sauvant par la même occasion sa famille et l'humanité égoïste qui va se repentir. Pop-corn movie à apprécier sur grand écran pour ses effets spéciaux mais pas forcément indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Mettre 1 milliard d'euros de coté pour 2012, on sait jamais.

     

  • La grande vie

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    Grégoire (Laurent Capelluto) est un prof de philo à Saint-Etienne, un homme comme les autres qui s'engage toutefois dans une association venant en aide aux personnes expulsées de leurs foyers. Il est repéré lors d'un reportage et se voit invité à l'émission Le grand bazar présenté par le célèbre Patrick Lefrançois (Michel Boujenah). Plutôt que de défendre ses actions, il est ridiculisé en public mais le même soir il vient en aide à Patrick en le sauvant d'une agression et dès lors ils vont devenir des potes d'enfance. L'animateur télé trouve en Grégoire un conseiller précieux notamment pour sa vie amoureuse.

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    Un prof de philo de banlieue légèrement gauche qui va vivre La grande vie après une rencontre providentielle, voilà en quelques mots l'histoire de ce film pas comme les autres. La bonne surprise c'est de découvrir Laurent Capelluto dans le premier rôle dont le potentiel comique n'est hélas pas complètement exploité ici. C'est un film d'un autre âge où l'on sourit bien davantage que l'on ne rit et surtout le scénario semble faire du sur place ce qui tend à rendre le temps bien long dans la salle ! Heureusement les travaux de Maurice Bénichou étaient là pour rendre le premier long métrage d'Emmanuel Salinger plus solide sinon on se serait déjà écroulé d'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos cours de philo !

     

  • Les herbes folles

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    Tout a commencé un matin où Marguerite Muir (Sabine Azéma) était sortie pour s'acheter de nouvelles chaussures, en sortant du magasin, elle s'est fait voler son sac à main. Quelques temps après, Georges Palet (André Dussolier) trouve un portefeuille rouge à coté de sa voiture appartenant justement à Marguerite. Après avoir longuement tergiversé et tenter de joindre la propriétaire, il décide de remettre l'objet en question à la police mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Lorsque Marguerite appelle Georges pour le remercier, celui-ci ressent comme de la déception et la traite avec un certain mépris. Tout de suite après, il s'en veut de s'être comporté ainsi et décide donc de lui écrire une lettre pour s'excuser.

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    Le dernier film d'Alain Resnais a de quoi nous décontenancer transformant un banal fait divers en un rocambolesque numéro de duettiste mené par les inséparables Sabine Azéma & André Dussolier. Au départ, on se laisse amuser par les tribulations de Georges tantôt en époux sage tantôt en psychopathe refoulé se retenant de tuer cette femme qui l'obsède. La suite est moins réjouissante, baisse de rythme accompagné d'un scénario plutôt obscur et Les herbes folles se transforment en mauvaises herbes. L'adaptation du roman de Christian Gailly ne restera pas dans les mémoires et à moins d'être un fan du réalisateur et du duo Azéma/Dussolier, c'est un film dont on peut facilement se dispenser !

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus ramasser les portefeuilles trouvés par terre !

     

  • Shottas

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    En grandissant à Kingston en Jamaïque, Biggs & Wayne (Ky-Mani Marley & Spragga Benz) ont vite appris que pour mener la belle vie, il fallait parfois savoir forcer le destin. Ils n'étaient pas encore adolescents lorsqu'ils ont commis leur premier braquage à main armée et depuis ce sont devenus de grands gangsters. Alors que Wayne est resté au pays, Biggs lui s'était envolé pour Miami où il est devenu un caïd d'envergure respecté par tous. 30 ans plus tard, le voilà de retour au pays qui l'a vu naitre et il est accueilli avec joie par Wayne et sa bande. Maintenant qu'il est de retour, ils vont de nouveau faire régner la loi dans la ville !

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    Présenté par certains comme La cité de Dieu version Jamaïcaine, Shottas avait une lourde réputation à défendre. La déception est donc d'autant plus grande quand on se retrouve devant un film de gangsters de seconde zone avec ambiance reggae et parfois des effets sonores qui finissent par taper sur le système. Pour le reste, on retrouve un scénario pour ainsi dire assez classique fait de fusillades, trafic de drogue, sexe et règlements de comptes mais à force de s'appuyer sur ces codes tellement usités, on se demande presque si on est pas devant une parodie. Il ne suffit pas de coller des flingues à des gens fringués en figurants de clips de rap pour faire un film de gangsta-reggae !

  • Away we go

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    C'est arrivé sans vraiment qu'ils s'y attendent, Verona & Burt (Maya Rudolph & Greg Krasinski) vont avoir un enfant. Alors que le terme de la grossesse arrive dans 3 mois, ils apprennent que les parents de Burt vont s'installer à Anvers en Belgique. Une nouvelle qui les choque puisqu'ils étaient venus vivre à proximité de ces futurs grands-parents et les voilà qu'ils se sentent comme abandonnés. N'ayant plus vraiment d'attaches, le couple décide de partir en voyage cherchant la destination de leur futur foyer. Ils vont revoir ainsi de vieux potes d'enfances, des membres de leur famille et vont découvrir que leur futur rôle de parents ne sera pas de tout repos.

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    Le réalisateur des Les noces rebelles nous convie cette fois dans un road-movie décapant où nos futurs parents vont s'interroger sur leurs capacités à élever un enfant. On est rapidement séduit par le couple Maya Rudolph / Greg Krasinski (aussi parce que ça fait du bien de voir de nouveaux visages) mais surtout la galerie de personnages secondaires excentriques provoquent les fous rires. On en vient presque à regretter que Away we go ne dure pas un peu plus longtemps histoire de rester en compagnie de ces héros attachants. Moi qui n'ai jamais été très sensible au cinéma de Sam Mendès, je dois dire que j'ai passé un agréable moment ce qui explique ce Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter une poussette !

     

  • Saw VI

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    Si John Kramer (Tobin Bell) est bien mort, l’œuvre de Jigsaw continue de plus belle et on a encore découvert de nouvelles victimes de ce jeu pervers. Tout porte à croire que l’inspecteur Peter Straham (Scott Patterson) est le complice de Jigsaw car on a retrouvé ses empreintes sur les paupières de la dernière victime. Une version des faits totalement fausse et Mark Hoffman (Costa Mandylor) le sait très bien puisque c’est lui qui a tout manigancé, il profite de cette fausse piste pour organiser un nouveau jeu. Sa victime se nomme William Easton (Peter Outerbridge) et il a été personnellement choisi par John avant que celui-ci ne meurt.

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    On doit forcément y passer alors allons-y tout de suite ; si vous voulez de la boucherie vous allez être servi avec beaucoup de Saw VI. Devenue une véritable tradition, la sortie de ce nouveau Saw est l’occasion de voir des pièges machiavéliques et surtout des litres de sang souiller le grand écran. Allant toujours plus loin dans la perversité, il faut quand même dire que si vous êtes venus chercher du gore, vous pourriez être un peu déçus car en dehors de la scène d’ouverture, ça s’est un peu assagi. On repart sur les bases de Saw IV où on nous révèle certains points du passé de Jigsaw mais les surprises sont vraiment trop minces pour justifier cette saga à rallonge et on sait désormais qu’on aura encore une suite !

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste bien de la chair à saucisse à la maison (ça peut aussi servir pour les spaghettis bolognaises, je tiens ça d’un grand chef égyptien).

     

    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw IV ?

    En savoir plus sur Saw V ?

  • 10 bonnes raisons de te larguer

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    Cameron James (Joseph Gordon-Levitt) est un nouveau venu au lycée de Padua et il est vite pris en main par son nouveau pote d'enfance Michael Eckman (David Krumoltz). Il lui présente ainsi le fonctionnement de l'école avec tous les clans qui se côtoient, le beau gosse de service qui se croit tout permis et puis il y a  la belle Bianca Stratford (Larisa Oleynik). Cameron est immédiatement subjugué mais inutile de rêver car un énorme obstacle va se dresser devant lui ; le père de Bianca ! En effet, ce dernier est très clair à ce sujet ; Bianca ne pourra sortir qu'à la seule condition que sa sœur Katarina (Julia Stiles) accepte également de sortir et ça c'est pas gagné !

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    Un teen-movie tout ce qu'il y a de plus classique serait-on tenté de dire avec une histoire franchement peu inspirée. Ce qui attirera un peu plus notre attention, c'est la présence du regretté Heath Ledger dans un des rôles principaux ; une expérience qui précède sa fulgurante ascension à Hollywood. A noter toutefois un humour très second degré avec la principale qui écrit des romans pour adulte ou encore le prof sarcastique qui n'hésite pas à casser ses élèves. Dommage qu'à ce niveau là 10 bonnes raisons de te larguer ne soit pas allé un peu plus loin pour se démarquer un tant soit peu des autres films du même genre.

     

  • Le concert

     

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    Autrefois, Andrei Filipov (Aleksei Guskov) était un grand chef d'orchestre que tout le monde surnommait Le maestro mais aujourd'hui ce n'est qu'un simple concierge au sein du prestigieux Bolchoï. Alors qu'il nettoyait le bureau du directeur, il tombe accidentellement sur un fax envoyé par Le théâtre du Chatelet invitant l'orchestre du Bolchoï à venir se produire en France à la suite d'un désistement de dernière minute. Andrei saute sur l'occasion et subtilise le fax avec le projet insensé de se rendre lui-même à Paris avec son propre orchestre. Mieux encore, il exige la présence de la talentueuse Anne-Marie Jacquet (Mélanie Laurent) à leurs cotés pour leur concert.

     

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    Un rêve brisé par les restrictions idéologiques d'un régime politique et une artiste au passé trouble telle est la symphonie offerte par Le concert de Radu Mihailenu. Dans un premier temps on suit donc les tribulations d'Andrei qui va devoir faire des pieds et des mains pour former un orchestre digne de ce nom avant de débarquer en France. Drôle mais parfois un poil trop caricatural (Le Parti Communiste en prend un sacré coup) ; on passe un excellent moment et la présence de la rayonnante Mélanie Laurent est un atout supplémentaire. Voilà donc une très bonne surprise et une très belle découverte à faire au cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Réserver une table au Trou normand.

     

  • The box

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    Tout a commencé un matin, il était 5h45 lorsque Norma & Arthur Lewis (Cameron Diaz & James Marsden) ont entendu quelqu’un sonner à leur porte. Le temps de sortir du lit, ce visiteur matinal était déjà parti mais il a laissé une boite mystérieuse muni d’un simple bouton rouge devant la porte. Il y avait également un message qui accompagnait ce présent, un homme nommé Arlington Stewart (Frank Langella) devait se présenter à 17h. Effectivement, Norma a bien reçu la visite de cet homme qui lui a expliqué ce qu’il attendait d’elle. Le choix est simple et cornélien à la fois ; si les Lewis appuient sur le bouton, ils gagneront 1 million de dollars mais en contrepartie quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mourra.

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    Pendant la première demi-heure, tout porte à croire que The box constitue un bon petit thriller mais ensuite on bascule dans le monde de l’étrange façon X-files. Bonne pioche puisqu’il faut savoir qu’il s’agit de l’adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson qui a déjà été adapté pour la série La cinquième dimension. Ce basculement dans l’étrange n’est pas du meilleur effet et on se retrouve vite largué par cette histoire abracadabrantesque en se demandant si on n’a pas loupé quelque chose au passage. Vraiment trop bizarre pour être convaincant, vous avez plus de chances de tomber dans les bras de Morphée que de vous laisser entrainer dans l’intrigue.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme décider d’une question qui concerne l’argent.

  • Panique au village

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    Nous sommes le 21 Juin, une date pas si anodine puisque c’est l’anniversaire de Cheval, un évènement qu’avaient oublié Indien & Cow-boy. Pris au dépourvu, ils cherchent à la hâte une idée de cadeau et se mettent d’accord pour lui construire un barbecue mais le problème c’est qu’ils n’ont pas assez de briques à disposition. Ils doivent donc passer une commande sur Internet mais une erreur de manipulation fait qu’ils vont recevoir 50 millions de briques au lieu des 50 dont ils avaient besoin. Pour parer au plus pressé, ils décident de cacher toutes ces briques et les entreposent au-dessus de la maison mais ce n’est que le début de leurs soucis.

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    A l’origine, il y a une série animée diffusée sur Canal + le temps de 20 épisodes qui a connu un beau petit succès amenant à produire cette version cinéma. C’est certain, on n’a pas l’aura des films d’animation hypersophistiqués en images de synthèse mais Panique au village grouille de bonnes idées. Les héros, des personnages hauts en couleur et forts en gueule, sont des figurines plongés dans un univers en pâte à modeler et surtout une histoire qui va prendre une tournure complètement folle. Une très belle découverte pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas l’œuvre original de Vincent Patar & Stéphane Aubier.

     

    Il faut le voir pour : Offrir une casquette, c’est bien suffisant !