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film - Page 166

  • 21 Jump Street

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    Au lycée, ils n’avaient pas grand-chose en commun et pourtant 7 ans plus tard, Jenko & Schmidt (Channing Tatum & Jonah Hill) sont devenus d’inséparables potes d’enfance. Ils ont appris à se connaitre en entrant dans la police mais ils espéraient faire autre chose que de récupérer des frisbees égarés ou interdire les enfants de nourrir les animaux du parc. Après une première arrestation qui se soldera par un fiasco, on leur propose alors d’intégrer le programme Jump street. Ils vont devoir se faire passer pour des lycéens afin de démanteler un réseau d’une drogue qui fait actuellement des ravages.

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    De la série des années 1990, je ne connais pas grand-chose hormis le fait qu’il a permis à Johnny Depp de se faire connaitre. 21 Jump Street reprend donc le principe de la série à savoir des flics qui infiltrent la jeune population mais avec un humour ravageur qui pourra aussi bien vous éclater que dépiter les fans de la première heure. La comédie ne fait pas vraiment dans la finesse, un choix qui peut paraitre étonnant par rapport à l’œuvre d’origine. En dehors de ça, c’est des fous rires garantis accompagnés d’action et d’explosions (enfin pas toujours !) ; le film se moque de tout et le duo Tatum / Hill est lui aussi irrésistible sans oublier bien sur le caméo de notre pote Johnny Depp !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais suivre une cargaison de poules sur la route !

     

    En savoir plus sur 22 Jump Street ?

  • Anaconda

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    C’est au cœur de la jungle amazonienne que notre pote Terri Flores (Jennifer Lopez) va réaliser son premier documentaire ayant pour thème les Shiri-Shama, le peuple de la brume. Accompagnée de toute son équipe, ils remontent la rivière lorsqu’il croise sur leur chemin Paul Sarone (John Voight) dont le bateau est tombé en panne. Ce chasseur de serpents, pour les remercier, leur propose de les guider mais ce périple va soudainement tourner au cauchemar. D’abord avec l’accident de Steven (Eric Stoltz) et par la suite quand un anaconda vient s’inviter à la fête et dévorer quelques hors d’œuvre. Seul Paul n’est pas surpris et pour cause, il tient à capturer cet animal hors-norme qui pourrait lui rapporter un beau paquet d’argent.

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    L’Anaconda possède quelque chose de fascinant ; capable d’atteindre plus de 7 mètres on l’imagine comme un vrai prédateur capable de faire d’un homme qu’une bouchée. Ce film s’inspire donc de ces croyances pour nous offrir un divertissement avec un casting étonnamment étoffé pour ce genre rassemblant Jennifer Lopez, John Voight, Owen Wilson, Ice Cube ou encore Eric Stoltz. Surprenant puisque la véritable star est bien entendu ce serpent géant qui ne demande qu’à s’amuser reproduit à travers des effets spéciaux numériques mêlés à un animal reproduit mécaniquement (le réalisme étant plus probant dans le dernier cas). A sa sortie, Anaconda avait des allures de blockbuster avant de prendre avec les années le statut de film de série B et cela reste une récréation pas désagréable.

  • Arrête de pleurer Pénélope

    cinéma, film, comédie, arrête de pleurer pénélope, Juliette Arnaud, Corinne Puget, Christine Anglio, Jacques Weber, Maria Pacôme, Pierre Boulanger, Christelle Chollet, Marc Duret, Michel Scotto di Carlo, Niels Dubost

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    Chloé (Juliette Arnaud) a décidé de faire peau neuve, un projet qui lui coutera au bas mot 45 000 Euros. Un investissement important mais elle va bientôt recevoir un bel héritage du moins c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle voit débarquer Léonie & Pénélope (Corinne Puget & Christine Anglio), 2 potes d’enfance qu’elle n’avait pas vu depuis 4 ans. Dans son testament, sa Tante Lise (Maria Pacôme) a décidé de léguer sa maison aux 3 femmes qui avaient pour habitude de venir passer leurs vacances ensemble dans leur jeunesse. Encore sous la surprise de la nouvelle, elles vont rapidement organiser un week-end afin de vider la maison et la mettre en vente car Chloé est bien décidée à récupérer sa part !

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    Dans la collection "Adaptation d’une pièce de théâtre", voici donc la dernière ; Arrête de pleurer Pénélope lancée avec succès depuis 2002. La différence c’est que l’histoire a été crée pour le cinéma et sera donc plus considéré comme une suite de leurs aventures sur les planches. Non seulement, nous retrouvons le trio de comédiennes que sont Christine Anglio, Corinne Puget & Juliette Arnaud mais ces deux dernières assurent également la réalisation. Au vu de la renommée de la pièce, je présume qu’il doit y avoir du potentiel qui n’est aucunement mis en valeur dans cette mièvre comédie où s’alternent légers sourires et plus souvent une profonde affliction. Manque de rythme et d’humour, des relations entre les personnages peu approfondies ; on n’est pas prêt de s’arrêter de pleurer !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre femme partir en week-end avec sa robe de campagne !

  • Madagascar 3, Bons baisers d’Europe

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    Les jours passent et nos potes Alex, Marty, Gloria & Melman n’ont toujours pas de nouvelles des pingouins partis à Monte-Carlo. Le lion n’en peut plus de rester en Afrique à les attendre, décision est prise de les rejoindre pour ensuite s’envoler vers l’Amérique. Sans aucune discrétion, ces animaux vont provoquer une petite panique ce qui va alerter le Capitaine Chantal Dubois et sa patrouille. Les animaux elle connait bien puisqu’elle a toute une collection de trophées et la tête de ce lion serait le clou de sa collection. Poursuivis sans relâche, nos potes vont trouver refuge auprès d’un cirque avec comme prochaine destination Rome !

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    On les avait quittés dans les plaines d’Afrique mais notre quatuor d’animaux a toujours l’envie de retourner dans leur zoo. Madagascar 3, Bons baisers d’Europe nous embarque ainsi successivement à Monte-Carlo, Rome, Londres et puis New-York. Si ça démarre sur les chapeaux de roue et que certaines séquences vous promettent d’en voir de toutes les couleurs, ces nouvelles aventures manquent tout de même de magie. La surprise et l’exotisme des épisodes passés ne sont plus là, le dernier né des studios Dreamworks déroule son histoire sans trop de convictions mais les jeunes spectateurs s’en contenteront facilement. La saga arrive à bout de souffle !

     

    Il faut le voir pour : Continuer d’emmener vos enfants au cirque.

  • The calamari wrestler

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    Ça aurait du être la consécration pour notre pote Koji Taguchi (Akira Nogami) qui a enfin conquis la ceinture IMGP faisant de lui le champion incontestable du catch japonais. Les projecteurs vont pourtant vite se tourner vers un mystérieux invité ; un calamar monte sur le ring et met le nouveau champion au tapis devant des témoins ébahis ! Parmi ceux-là se trouve la compagne de Taguchi et qui comme tous les spécialistes de catch ont reconnu que cet incroyable lutteur serait en fait Kan-ichi Iwata (Osamu Nishimura), une ancienne star de la discipline. Les médias s’emparent rapidement de cet incroyable retour  et l’on évoque déjà le futur combat entre Taguchi et ce calamar qui passionne tout le pays.

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    Un calamar catcheur !! Une idée tellement prodigieuse qu’on s’étonne que personne n’y ait pensé avant sans compter qu’une pieuvre et une écrevisse boxeuse vont également s’inviter à la fête. C’est sur, il n’y vraiment que les japonais pour nous pondre ce genre de délire et si c’est plutôt cocasse dans un premier temps, The calamari wrestler affiche vite ses limites. Trop peu de combats d’autant plus que ceux-ci sont loin d’être extraordinaires, cette comédie avait largement le potentiel d’aller plus loin dans l’humour absurde ce qui laisse le spectateur clairement sur la faim. Un film juste correct qui, avec un peu plus de panache, aurait bien pu atteindre le statut d’œuvre culte chez certains spectateurs.

  • 7 jours à la Havane

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    La semaine commence à La Havane. Teddy Atkins (Josh Hutcherson) vient tout juste d’arriver, il profite de cette journée pour découvrir la ville et ses soirées festives mais attention à certaines rencontres ! Dans les rues, vous pourriez également avoir l’opportunité de croiser la route d’Emir Kusturica, le célèbre réalisateur serbe doit en effet se faire remettre un prix pour sa carrière. Avant cela, il faudra le garder à l’œil car il a une fâcheuse tendance à s’envoler. Il y a d’autres histoires comme celle de Cecila (Melvis Estévez), chanteuse talentueuse qui pourrait commencer une autre vie ou encore cette femme témoin de l’apparition de la vierge et qui va mobiliser tout son voisinage pour construire une fontaine dans son appartement !

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    A l’instar d’un Paris, je t’aime ; 7 jours à la Havane vient rendre hommage à la capitale cubaine à travers ce projet partagé par 7 réalisateurs différents. Comme toujours dans ce genre d’exercice, c’est assez périlleux avec des résultats diversifiés et inégaux dont on retiendra surtout l’exercice de style d’Elia Suleyman, le trip d’un Gaspar Noé toujours aussi mystique et le triangle amoureux de Julio Medem. Le reste ne nous laissera pas de grands souvenirs pas même la 1ère réalisation de Benicio Del Toro ; l’ensemble est donc fragile et si vous n’êtes pas du genre à faire preuve d’ouverture d’esprit et d’indulgence vous risquez de vite vous enfuir de la salle

     

    Il faut le voir pour : Apprendre les origines plus ou moins officielles du mot "Yuma" !

  • Les femmes du bus 678

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    Egypte, Le Caire. Chaque jour elle part travailler avec la peur au ventre ; celle de se faire agresser sexuellement dans le bus. C’est devenu une telle hantise pour notre pote Fayza (Bushra Rozza) qu’elle est obligée de prendre le taxi pour faire le trajet mais cela lui coute cher et la priorité reste tout de même ses enfants. Elle entend parler à la télévision des services proposés par Seba (Nelly Karim) pour que chaque femme apprenne à se défendre. Seba a elle aussi vécue une expérience traumatisante ; à la suite d’un match de football elle a été emportée par la foule où elle a subi de nombreux attouchements. Un évènement qui va totalement bouleverser sa vie et elle entend bien faire son possible pour aider les autres femmes à ne plus se laisser faire et c’est ainsi qu’elle rencontrera Nelly (Nahed El Sebaï).

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    Ce n’est un secret pour personne l’égalité entre l’homme et la femme est encore une belle utopie et cela est d’autant plus frappant dans certains pays où la gente féminine est considérée comme rien d’autre que le sexe faible. Inspiré d’un réel fait-divers qui aura fait jurisprudence en Egypte et qui considérera enfin l’agression sexuelle comme un délit ; Les femmes du bus 678 est un constat édifiant sur un malaise sociétal sur lequel certains préfèrent fermer les yeux. Pour cela, ce sont les destins de 3 femmes qui vont se croiser dans une mise en scène parfois mal amenée mais qui se rattrape par la conviction de ses comédiennes. La mission était de dévoiler la vérité aux yeux du monde, cela est réussit.

     

    Il faut le voir pour : Fouiller les poches de votre mec pour voir s’il n’a pas de citron !

  • La revanche d’une blonde

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    Si on s’arrête aux apparences, on pourrait facilement croire qu’Elle Woods (Reese Whiterspoon) n’est qu’une jeune femme superficielle mais ce serait faire une grande erreur ! Déterminée à récupérer son petit-ami Warner (Matthew Davis), elle travaille d’arrache-pied pour réussir le test du LSAT et pouvoir ainsi intégrer la prestigieuse école de droit d’Harvard. Cet objectif atteint, elle pensait que Warner retomberait dans ses bras mais il se trouve qu’entre-temps il s’est fiancé avec Vivian (Selma Blair). Le monde s’écroule pour notre pauvre pote Elle d’autant plus qu’elle est sujet à moqueries depuis son arrivée mais une blonde ne s’avoue jamais vaincue, surtout une Delta Nu !

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    Les blagues et les clichés ne manquent pas quand il s’agit d’évoquer les blondes et Reese Whiterspoon vient donc défendre ses couleurs à travers cette comédie dont l’humour déteint vite. Elle Woods est le personnage solaire par excellence ; elle a tout l’attirail de la belle sans cervelle mais se révèle pleine de surprises pour son entourage. Comment séduire par la technique lu plié / levé ou encore embellir son CV avec du papier rose et une petite senteur de lilas, voici un aperçu de ce qui vous attend. Si l’humour artificiel et le scénario très convenu ne vous dérangent pas alors éventuellement vous trouverez en La revanche d’une blonde un léger divertissement.

  • Woody Allen : a documentary

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    C’est dans les rues de Brooklyn qu’a grandit notre pote Allen Stewart Königsberg celui que le monde entier apprendra à connaitre sous le nom de Woody Allen ! Alors que ses camarades de classe s’engagent dans des carrières de médecin ou d’avocat, lui va construire sa réputation en écrivant des blagues. Il débute ainsi par être publié et très vite son potentiel comique séduit et le propulse sur le devant de la scène où ses premiers pas sont hésitants mais sa carrière est lancée. Après avoir participé à l’écriture du film Quoi de neuf, Pussycat ?, il devient ensuite réalisateur et en 1969 sort son tout premier long-métrage : Prends l’oseille et tire-toi.  40 ans plus tard, Woody Allen continue de séduire les spectateurs comme en témoigne le succès rencontré par son dernier film Minuit à Paris.

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    Que l’on connaisse ou non le réalisateur, Woody Allen : a documentary est justement là pour nous présenter une incroyable carrière jalonnée de succès mais aussi de déroutes. Biographie tout ce qu’il y a de plus chronologique, c’est l’occasion également de revoir quelques extraits de ses plus grands films de quoi vous donner envie de (re-)découvrir les œuvres comme Bananas, Manhattan ou Annie Hall. Un hommage qui se complète avec tous les artistes qui ont eu l’opportunité de travailler avec lui et qui ne manquent pas de louanges à son égard sans oublier les muses que sont Diane Keaton ou Mia Farrow. Un documentaire qui traine parfois en longueur mais incontournable pour les fans et instructif pour ceux qui connaissent peu ou pas l’homme et sa riche filmographie.

     

    Il faut le voir pour : Ressortir votre vieille machine à écrire, elle peut encore servir !

  • Almanya

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    Notre pote Hüseyin (Fahri Ogün Yardim / Vedat Erincin) faisait partie de la vague d’immigrés turcs qui sont arrivés en Allemagne qui à l’époque manquait de main d’œuvre. Une arrivée qui n’est pas passée inaperçue puisqu’il est le un millionième immigré à poser le pied dans le pays ! Cela fait déjà 45 ans qu’il s’est installé avec toute sa famille et ce jour est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a obtenu ainsi que sa femme Fatma (Demet Gül / Lilay Huser) la nationalité allemande. Il profite du repas familial pour annoncer une autre grande nouvelle : il a acheté une maison en Turquie qui aurait bien besoin de quelques travaux et ça tombe bien puisqu’il invite tout le monde pour les prochaines vacances.

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    Almanya, c’est le portrait d’une famille turque issue de la vague d’immigration de la seconde moitié du XXème siècle qui a décidé de s’installer en Allemagne. A travers les yeux du petit Cenk, on découvre avec beaucoup d’humour l’histoire de son grand-père, un homme qui a quitté temporairement femme et enfants pour trouver du travail. Un récit qui est entrecoupé par le retour aux sources de cette même famille qui évite à la comédie de trop s’installer dans la monotonie. On peut toutefois reprocher au film une certaine facilité à utiliser les clichés du choc culturel ou encore de survoler des thèmes plus sérieux ; il n’en reste pas moins qu’on passe vraiment du bon temps en compagnie de cette attachante famille. Une belle surprise que je salue par un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du coca pour la maison !