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Une chinoise

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Notre pote Li Mei (Lu Huang) vit dans une province en Chine où elle cherche désespérément à tromper son ennui quotidien. Quand sa mère n'est pas sur son dos pour la pousser à l'aider dans son travail, elle cherche à lui trouver un mari convenable c'est-à-dire ayant une bonne situation. La jeune femme ne veut plus d'une telle vie et tente alors sa chance en ville où elle devient ouvrière dans un atelier de couture avant d'être coiffeuse d'un genre bien particulier. Après un évènement dramatique marqué par la mort d'un homme, Mei décide de partir en Europe et plus précisément en Angleterre où la vie ne sera pas de tout repos.

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C'est un portrait de femme que propose la réalisatrice Xiaolu Guo, celui d'une chinoise qui de sa province natale va suivre une trajectoire peu commune pour la conduire en Angleterre. Etat des lieux sur une génération de chinois dont le personnage de Li Mei est l'étendard, le film évoque notamment leurs sombres perspectives d'avenir. L'existence et le voyage que va vivre Li Mei sera ponctuée par ses rencontres avec les hommes ; des rapports dont elle ressort souvent bafouée et abusée. Réparti en chapitres au titre parfois curieux, Une chinoise s'inspire du passé de Xiaolu Guo et trouve en Lu Huang une parfaite interprète bien que j'avoue avoir trouvé les dernières minutes interminables. Pour ceux qu'une séance découverte ne rebute pas.


Il faut le voir pour : Jeter votre calendrier et partir !

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