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Le souffle

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Au beau milieu d'un désert du Kazakhstan se dresse une petite ferme où vivent Tolgat (Karim Pakachov) et sa fille Dina (Elena An). Cette dernière prend grand soin de son père et chacune de ses journées ressemble à la précédente. Un jour elle reçoit de la visite, un véhicule est tombé en panne non loin de chez elle et un jeune homme Max (Danila Rassomakhin) s'est ainsi présenté pour demander un peu d'eau. Est-ce de la prudence ou de la timidité, toujours est il qu'elle s'est d'abord cachée avant d'aller à sa rencontre et ce sera ainsi le début de leur histoire. Il ne faudrait pas oublier trop vite Kaisyn (Narinman Bekbulatov-Areshev) qui espère bien épouser Dina.

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Autant vous prévenir tout de suite, c'est un cinéma particulier que nous propose le réalisateur russe Alexander Kott. Absence totale de dialogues, mise en scène minimaliste mais extrêmement soignée ; Le souffle a toutes les chances d'interpeller certains spectateurs (traduction : ça pourrait en ennuyer plus d'un !). C'est avec un silence absolu qu'on peut apprécier le bruit de l'eau jeté sur la roche brûlante ou celui d'allumettes craquées dans la nuit ; une atmosphère unique peut être un tantinet long mais cela est compensé par une conclusion inattendue et réellement explosive. Une très belle séance découverte, une savoureuse poésie et qui surtout dévoile un moment important de l'histoire du Kazakhstan.

 

Il faut le voir pour : Apprendre un événement marquant du Kazakhstan !

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