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jean-philippe ecoffey

  • Une bouteille à la mer

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    Septembre 1997. Un nouvel attentat a frappé Jérusalem dans un café que notre pote Tal (Agathe Bonitzer) connait bien puisqu’il est situé tout près de chez elle. Cette violence la laisse totalement abasourdie et elle rédige alors une lettre qu’elle glisse dans une bouteille et qu’elle confie à son frère Eytan (Abraham Belaga) pour la jeter à la mer. Quelques temps plus tard, cette même bouteille est découverte par un groupe de jeunes hommes sur une plage de Gaza. Parmi eux, Naïm (Mahmud Shalaby) se décide à répondre au message de Tal en utilisant le pseudonyme de Gazaman. Mails après mails, une belle amitié commence à naitre mais pourra-t-elle résister face au conflit qui oppose leurs peuples ?

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    Le conflit Israélo-palestinien s’éternise et pose encore et toujours de nombreuses questions. Adaptation du roman de Valérie Zenatti, Une bouteille à la mer nous présente les interrogations et les espoirs d’une israélienne et la volonté d’un palestinien de vivre un jour libre. Autant on se sent concerné par le destin réservé au personnage de Naïm, autant on se désintéresse complètement de ce que traverse la jeune Tal. En faisant preuve de magnanimité, on sera sensible au message (un peu trop utopique) de paix et de fraternité qui se dégage de ce film par contre sa réalisation dépassée nous donne la sensation d’être devant un téléfilm plutôt que d’une œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Répondre aux messages que vous trouverez dans les bouteilles jetées à la mer !

  • Mères et filles

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    Depuis qu'Audrey (Marina Hands) s'est installée au Canada, ses visites auprès de ses parents se font rares. Il faut dire aussi que ses relations avec sa mère Martine (Catherine Deneuve) sont souvent tumultueuses et d'ailleurs à peine est-elle arrivée qu'elle part déjà s'installer non loin dans la maison de son grand-père. Sur place, en voulant réorganiser la cuisine elle fait tomber un cahier et découvre qu'il s'agit en fait du journal intime de sa grand-mère maternelle Louise (Marie-Josée Croze). Celle-ci avait abandonné sa famille du jour au lendemain et ce départ avait fait grand bruit à l'époque au village. En parcourant ce cahier, Audrey va découvrir quelles étaient les véritables motivations de sa grand-mère et déterrer un lourd secret familial.

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    Au cas où le titre du film ne vous aurait pas mis sur la voie, ce sont les femmes qui sont à l'honneur et plus précisément à travers 3 générations. La réalisatrice Julie Lopes-Curval a par ailleurs réuni un superbe trio d'actrices avec Marina Hands, Catherine Deneuve & Marie-Josée Croze. Si les séquences de flash-back se mêlent à l'histoire présente et donnent à l'ensemble une bonne dynamique, le scénario lui est emprunté. Il n'aurait pas été déplaisant d'avoir un peu plus de mystères et surprises pour conserver notre attention car on finirait presque par se laisser bercer par le bruit des vagues. Mères et filles est un drame familial qui manque de profondeur et se sauve grâce à son beau casting.

     

    Il faut le voir pour : Penser à refaire votre cuisine.

  • Commis d’office

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    Un plaidoyer flamboyant, un discours précis et une présence indéniable et tout ça pour une barrette de shit. Parfois, notre pote Antoine Lahoud (Roschdy Zem) est découragé par son métier d’avocat, cantonné aux affaires mineures il désespère de décrocher un jour un procès qui lancera sa carrière. C’est alors qu’un de ses confrères Maitre Henry Marsac (Jean-Philippe Ecoffey) l’aborde et lui propose de travailler ensemble. Avocat peu scrupuleux, Marsac mène la belle vie grâce aux arrangements qu’il mène avec ses clients et Antoine est bien heureux de bénéficier de ce réseau. Seulement, il découvre la raison pour laquelle il a été choisi lorsqu’il se rend auprès d’un prisonnier qui lui ressemble physiquement.

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    Plongée au cœur d’un métier qui fait souvent débat, celui d’Avocat où ces défenseurs de la justice côtoient si souvent des criminels que certains tombent eux aussi dans le coté obscur de la force. Car c’est comme partout dans l’ordre des avocats, il y a une hiérarchie et Roschdy Zem -qui est impeccable dans son rôle- a des envies de titiller les sommets. Dommage que Commis d’office manque autant de spontanéité dans ce scénario écrit d’avance mais il faut dire que la réalisatrice Hannelore Cayre signe son premier film, l’adaptation de son propre roman. On retiendra toute de même un thriller bien mené sur le milieu de la justice.

     

    Il faut le voir pour : Lire Le Parisien pour trouver un bon avocat.