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cinéma - Page 224

  • Mon père est femme de ménage

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    Les moqueries, notre pote Polo (Jérémie Duvall) a appris à les ignorer et ce n’est pas tous les jours facile lorsqu’on a un père qui exerce le métier de femme de ménage ! Le soir venu, Michel (François Cluzet) part nettoyer des bureaux, des bibliothèques et il peut parfois compter sur l’aide de son fils (quand celui-ci n’est pas le nez collé dans les livres). Néanmoins sa préoccupation principale est que Polo réussisse ses études et il fait tout pour l’aider or il arrive qu’entre le père et le fils des tensions apparaissent. Le jeune garçon est particulièrement contrarié lorsque ses potes d’enfance partent en vacances tandis qu’il se retrouve seul dans la cité.

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    Après avoir tâté du ballon ovale dans Le fils à Jo, on retrouve Jérémie Duvall qui une fois de plus a pas mal de soucis avec son nouveau père. Le film de Saphia Azzeddine (qui adapte son propre roman) s’attache à montrer comment la position sociale des parents peut avoir une influence, qu’elle soit positive ou négative, dans le parcours des enfants. Mon père est femme de ménage est une comédie qui repose surtout sur le duo formé par François Cluzet & le jeune Jérémie Duvall, les autres personnages restant superficiels voire caricaturaux. La séquence finale est surprenante ; elle intervient brusquement et conclut le film comme si l’ensemble était en fait une bonne blague. Sans être véritablement merveilleux, on passe un bon moment tout de même.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’être laxative n’est pas réellement un défaut !

  • Philibert

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    Il n’y a encore pas si longtemps, Philibert (Jérémie Rénier) était fils d’un cultivateur d’artichauts mais son monde s’écroule lorsqu’il apprend que son père n’était pas vraiment son père. Il est en fait fils de Fulgence Bérendourt de Saint-Avoise qui fut tué par l’infâme Clotindre (Alexandre Astier) et maintenant qu’il connait la vérité, il doit accomplir sa vengeance. Sur sa route, il croise tout d’abord Martin (Manu Payet) qui deviendra son valet mais surtout il va faire la rencontre de sa vie ; la belle Inès (Elodie Navarre). Il en est convaincu elle est la femme pour laquelle il s’est préservé durant toutes ces années et le destin va les réunir à Nevers.

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    Avec Philibert, on ne se prend pas au sérieux et donc il faut savoir apprécier le second degré pour s’offrir quelques tranches de rigolades. A titre de comparaison, on pourrait l’assimiler à un espèce de OSS 117 médiéval (pas étonnant puisque Jean-François Halin signe les scénarios des 2 films) si ce n’est qu’avec son collant moule-b…., notre héros n’a vraiment pas peur du ridicule. Il y a d’excellentes idées (le discours de la libération des galériens, les accolades très masculines …) mais la comédie de Sylvain Fusée offre un rythme inégal pour réellement nous emballer et c’est bien dommage. On passe toute de même du bon temps et Philibert mériterait qu’on le revoie dans de nouvelles aventures.

     

    Il faut le voir pour : Vous préparer une bonne salade de groin et réserver du croupion pour votre gente dame.

  • Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?

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    Pour Ted Striker (Robert Hays) rien n’est terminé ! Malgré ce que dit Elaine (Julie Hagerty), leur couple a encore un avenir et c’est pourquoi il n’a pas hésité une seconde à suivre cette hôtesse de l’air pour le vol à destination de Chicago. Alors qu’il tente désespérément de la convaincre de lui laisser une seconde chance, un évènement inattendu provoque la panique. Le poisson qui était servi pour les repas provoque des intoxications alimentaires touchant également le cockpit. Désormais une seule question se pose : y’a-t-il un pilote dans l’avion ?

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    Avant toute chose, il convient de remettre ce film dans son contexte, David & Jerry Zucker ainsi que Jim Abrahams sortent cette comédie au début des années 1980 et donnent sans le savoir un élan prodigieux à la comédie américaine. A le revoir aujourd’hui, il est évident que Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? a pris quelques rides mais cette forme d’humour lui s’est perpétué à travers d’autres comédies et nul doute qu’elle a également inspiré les séries des Movies initiée par les frères Wayans. C’est à cette époque également que la carrière de Leslie Nielsen se construit puisqu’il deviendra ensuite le célèbre Frank Drebin dans la série des Y’a-t-il un flic …

     

    En savoir plus sur Y'a t-il enfin un pilote dans l'avion ?

  • Essential killing

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    Parce que notre pote Mohammed (Vincent Gallo) a fait exploser 3 mecs, il s’est retrouvé poursuivi et, après avoir essuyé l’onde de choc d’un missile, est devenu prisonnier de soldats américains. Emprisonné et torturé, le taliban garde le silence mais trouvera l’opportunité de s’échapper lors d’un transfert qui se conclut par un accident de la route. Sa fuite va être émaillée de nombreux obstacles et pour rester libre, il devra également se débarrasser de toutes les personnes qui s’opposent à lui ! Des déserts d’Afghanistan, il va se retrouver dans des paysages enneigés où la survie est un combat acharné.

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    Euh… c’est sans doute la première réaction que l’on a en sortant de la salle d’Essential killing qui pour le coup n’a vraiment rien d’essentiel (insérer un jeu de mots pourri, ça c’est fait !). En gros, c’est une chasse à l’homme dans la nature hostile façon Man Vs wild en beaucoup moins instructif et pas du tout passionnant. Le gros point d’interrogation reste également ce personnage principal dont la plus grande ligne de texte est un grognement, difficile avec ça de le comprendre et les quelques images de flashback ne renvoie qu’à sa foi pour Allah. Une chose est sur, c’est un film qui provoquera de nombreuses réactions mais de là à dire qu’elles seront positives …

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans la salle parce que là ça va s’entendre !

  • Numéro quatre

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    En apparence notre pote John Smith (Alex Pettyfer) a tout du lycéen ordinaire mais en réalité ce jeune homme est en fait un extraterrestre originaire de Lorien. Cette planète fut dévastée par les Mogadoriens et il ne reste aujourd’hui plus que 9 rescapés qui ont trouvé refuge sur Terre. Trois d’entre eux ont déjà été traqués et tués par les mogs et John est le numéro 4, il est leur prochaine cible. Pour garder son identité secrète, John et son protecteur Henri (Timothy Olyphant) ont donc été forcés de déménager une fois encore et c’est cette fois dans l’Ohio qu’ils atterrissent. Cependant, leur couverture va vite disparaitre car John a la fâcheuse tendance à se faire remarquer partout où il passe !

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    En parcourant le scénario, on se disait que Numéro quatre avait un bon potentiel pour s’imposer dans le cinéma d’action. On déchante rapidement car en dehors des 5 premières minutes et du dernier quart d’heure, il ne se passe rien ! Ah, si tout de même on a droit aux états d’âmes d’une pâle copie de Clark Kent qui se désespère de sa solitude mais qui trouvera toutefois le bonheur dans les bras d’une belle blonde. On se croirait dans un mauvais épisode de Smallville et on ne croit pas si bien dire puisque c’est le duo Alfred Gough & Miles Millar (ba justement les scénaristes de la série) qui se sont chargés d’adapter le roman de Pittacus Lore sur le grand écran. Un film qu’on laissera de coté sans grands regrets.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on a eu de la chance d’échapper aux 3 premiers !

  • La nostra vita

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    Rien ne l’avait préparé à un tel drame. Claudio (Elio Germano) pleure sa femme Elena (Isabella Ragonese) morte en donnant naissance à Vasco, leur troisième enfant, un évènement qu’il va tenter d’oublier en s’investissant encore davantage dans son travail de chef de chantier. Ayant connaissance d’un terrible secret, il a en effet obtenu la responsabilité entière de la construction d’un immeuble mais le planning est serré. Avant tout il a besoin de liquidités et obtient ainsi le prêt de 50 000 euros de la part de l’un de ses potes d’enfance et voisin. Avec ce projet et l’argent en poche, il perd le sens des réalités mais sera ramené brutalement sur terre.

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    Le cinéma italien continue de s’émanciper au-delà de ses frontières et en tant que spectateur, on ne va pas s’en plaindre. Dans son ensemble, la réalisation n’a franchement rien d’exceptionnel, c’est surtout le personnage principal, Claudio (Merveilleux Elio Germano) qui parvient à provoquer chez nous une certaine empathie. Difficile de rester impassible devant la douleur d’un homme désorienté par la perte de sa femme avec notamment cette scène poignante où il lui rend un dernier hommage à travers leur chanson. Un protagoniste d’autant plus proche de nous puisqu’il est issu d’une classe modeste et qui va se plonger corps et âme pour noyer son chagrin. Joli film que La nostra vita pour une bonne séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer dans votre chambre.

  • Pina

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    La danse a toujours fait partie de la vie de Pina Bausch et son talent n’a pas tardé à éclater. A l’âge de 19 ans, elle a l’opportunité de partir étudier aux Etats-Unis à la célèbre Julliard School ; une expérience qui changera sa vie. Quelques années après elle retrouve l’Allemagne où elle donnera des cours de danse moderne avant d’intégrer en 1973 la troupe du Wuppertaler Bühnen qu’elle marquera de son empreinte. Le monde découvre alors le Tanztheater (théâtre de danse), ses spectacles sont d’un genre unique et Pina rencontre un succès incroyable. Le 30 Juin 2009, elle meurt mais son œuvre restera éternelle et c’est pour lui rendre un dernier hommage que Wim Wenders a filmé l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal.

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    Pas certain que le nom de Pina Bausch évoque quelque chose pour de nombreuses personnes et c’est donc une invitation dans un drôle d’univers que nous offre Wim Wenders. Cela est d’autant plus curieux que ce documentaire est proposé dans une version 3D afin de mieux nous immerger dans ce spectacle pour le coup véritablement atypique. Je pourrais vous dire que la finesse du travail de la chorégraphe allemande est la quintessence même du spectacle mais ce serait juste histoire de me la raconter. Pour dire vrai, à part quelques performances - notamment celles effectuées en extérieur - je dois avouer que j’ai trouvé l’ensemble assez abstrait. A réserver uniquement à ceux qui connaissent l’artiste et ses spectacles.

     

    Il faut le voir pour : Voir du veau faire des pointes de ballerines.

  • Big Mamma : De père en fils

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    Notre pote Malcom Turner (Martin Lawrence) est tout excité car son beau-fils Trent (Brandon T. Jackson) a enfin reçu sa lettre d’admission pour l’université, une vraie fierté qui n’est pas forcément partagé. Trent n’a pas l’intention de poursuivre ses études, non lui il est fait pour la musique et on lui propose d’ailleurs un beau contrat. Seulement comme il n’est pas encore majeur, il doit obtenir l’accord de Malcolm et c’est pas gagné ! Pour le faire craquer, le jeune homme va jusqu’à l’harceler en pleine filature et ce qui devait arriver arriva ! Trent devient le témoin d’un meurtre et il va devoir se faire discret. Cette affaire va les amener à s’installer dans un pensionnat de jeunes filles où ils circulent sous les identités de Big Mamma & Charmaine.

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    Personne ne l’attendait et pourtant Big Mamma est de retour dans ce 3ème (et on l’espère dernier) volet et on en a même 2 pour le prix d’1. On ne change pas une recette qui gagne … ou pas ; un humour toujours à l’image de ses protagonistes à savoir très lourd basé essentiellement au-dessous de la ceinture et de sous-entendus salaces. Le semblant de scénario qui sert d’histoire au film ne va pas non plus le sauver de la noyade en plein milieu d’un océan de médiocrité. A moins d’être un inconditionnel du personnage, on se passera volontiers de Big Mamma : De père en fils qui n’existe que pour enrichir un peu plus les studios et notre cher Martin Lawrence.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de jouer au Twister avec certaines personnes.


    En savoir plus sur Big Mamma ?

    En savoir plus sur Big Mamma 2 ?

  • Titeuf, le film

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    C’est pô juste ! Nadia fête prochainement son anniversaire avec sa pote d’enfance Dumbo et notre cher Titeuf n’a même pas été invité. Il doit y avoir une erreur, c’est pô possible autrement et puis comme si ça ne suffisait pas il y a également des problèmes avec les parents de Titeuf. Sa mère est partie réfléchir chez Mémé tandis que son père a revu une ex et quand personne ne prend la peine d’expliquer les choses aux enfants, ils vont s’imaginer de drôles de choses. Avoir un chien comme beau-père ou encore se faire ouvrir le cerveau par un psychiatre, voilà à quoi pense actuellement Titeuf et sa bande. On ne s’ennuie jamais avec eux !

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    Après avoir conquis les lecteurs et les téléspectateurs, c’est maintenant au tour du cinéma d’accueillir notre pote à la mèche blonde. Pas de surprises, on a repris la base établie avec la série animée pour lancer Titeuf, le film au cinéma agrémenté d’une 3D plutôt superficiel. Le graphisme et l’animation ont donc de quoi nous laisser sur notre faim d’autant plus que le rythme du film n’est pas très soutenu. Ça nous donne l’impression d’une succession d’épisodes collés les uns aux autres même si les fans de l’œuvre de Zep retrouveront aisément un univers qu’ils connaissent bien ! Une version cinéma qui aurait pu donner à Titeuf une autre dimension mais qui n’est en fait qu’un prolongement de ses aventures télévisées.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confisquer la Game Boy à vos enfants !

  • Sucker Punch

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    A la mort de sa mère, notre pote Babydoll (Emily Browning) savait que sa vie ne serait plus jamais la même. Abusée par un beau-père sans scrupules, elle voulait défendre sa petite sœur mais l’a accidentellement tué, un évènement qui va la conduire jusqu’aux portes de Lennox House, un asile psychiatrique. Pour échapper à cette geôle, Babydoll se met à s’imaginer dans une autre réalité où des robots géants, des soldats mécaniques ou de gigantesques dragons se dressent face à son objectif : la liberté ! Avant de pouvoir toucher du doigt ce rêve ; elle devra réunir 5 objets en compagnie de ses potes d’enfance Sweet Pea, Rocket, Blondie & Amber (Abbie Cornish, Jena Malone, Vanessa Hudgens & Jamie Chung).

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    Ce sont les mâles qui vont être ravis avec Sucker Punch puisque ce ne sont pas moins de 5 charmantes demoiselles qui vont vous accompagner pendant 1H50. Après le décevant Le royaume de Ga’Hoole - La légende des gardiens, on retrouve la folie qui caractérise Zack Snyder qui livre ici un long-métrage dédié aux geeks du monde entier. Méchas, robots samouraïs, femmes fatales ; tout est réuni pour exciter la testostérone des spectateurs, c’est un véritable émerveillement pour les yeux et on en veut encore. Il y a un certain relâchement sur la dernière demi-heure, on aurait apprécié un final plus explosif mais ça reste tout de même un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Ouvrir votre esprit !