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Film - Page 220

  • John Rabe

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    1937. Cela fait près de 30 ans que John Rabe (Ulrich Tukur) et sa femme Dora (Dagmar Manzel) se sont installés à Nankin en Chine. Cet homme d’affaires, membre du parti nazi, travaillait pour Siemens et s’apprêtait à regagner Berlin jusqu’à ce que la ville soit bombardée par l’armée japonaise. Au lendemain de cette attaque, les ressortissants étrangers de Nankin se réunissent pour créer une zone de sécurité afin de protéger la population. De par ses relations, John prend la présidence de cette zone de sécurité avec le soutien du docteur Robert Wilson (Steve Buscemi) et très vite les gens affluent mais le danger est toujours présent.

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    C’est une page de l’histoire qui fait encore polémique dans les relations sino-nippones, le massacre de Nankin n’étant pas officiellement reconnu par les dirigeants japonais. John Rabe apparait comme un biopic pertinent puisqu’il s’intéresse au destin d’un membre du parti nazi mais il faut aller au-delà des apparences pour considérer cet homme. S’il s’agit d’une certaine forme de réhabilitation pour celui qu’on a surnommé le "Juste de Nankin", ce long-métrage vise surtout à entretenir la mémoire des victimes de ce massacre. Un film instructif et très bien interprété que je vous conseille sans la moindre hésitation.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire les concours japonais, ça vous ferait perdre la tête !

  • Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde

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    Réalisateur de documentaire, notre pote Joseph Klein (Laurent Laffitte) s’est bâti une réputation de  … peine à jouir mais cela ne l’empêche pas de se lancer dans un tout nouveau projet : suivre la vie trépidante de Michel Ganiant (François-Xavier Demaison). Tout le monde connait ce wonder-boy qui rafle tout ce qui se présente devant lui, un riche homme d’affaires qui n’a aucuns scrupules. Surpris que Michel ait accepté d’être suivi par les caméras, Joseph a bien conscience que ce self-made men entend utiliser ce film pour redorer son image auprès du grand public. D’ailleurs, il veut frapper un grand coup médiatique ; il s’apprête à racheter le groupe Provost appartenant à son plus grand rival Jérôme Prévost (Alain Doutey).

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    Toute ressemblance avec des personnes réelles serait totalement fortuite … ou pas ! Difficile en effet de ne pas penser à l’ex-Patron de Vivendi Jean-Marie Messier lorsque l’on voit Michel jouer au business-man ou encore à Carla Bruni devant cette femme milliardaire aux chansons engagées. Présenté à la manière d’un documentaire et comme son titre l’indique si bien, Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde joue la carte de l’excès à l’image d’un homme atteint par la folie des grandeurs, portrait à peine voilé de tous ces patrons qui ne savent plus quoi faire de leur argent. Une comédie pas extraordinaire mais devant laquelle on passe un bon moment de détente.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’amener votre chien sur un yacht, il pourrait avoir le mal de mer ou être dévoré par un requin.

  • Coup d’éclat

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    La journée commence pour Fabienne (Catherine Frot) et voilà qu’elle a déjà un cadavre sur les bras. Cette victime, elle la connait ; la veille Olga (Diana Rudychenko) avait été arrêtée pour racolage sur la voie publique et au commissariat elle prétendait avoir laissé derrière elle un enfant. Intriguée, Fabienne l’avait accompagné pour retrouver ce petit garçon de 4 ans mais la jeune prostituée avait fini par prendre la fuite au cœur de cette nuit. Cette affaire prend ainsi une dimension plus obscure et doit être transmise à la police judiciaire mais elle va hanter l’esprit de Fabienne qui va mener l’enquête à sa propre initiative. Ce fait divers réveille en effet chez elle de douloureux souvenirs.

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    On a envie de dire qu’heureusement que Catherine Frot est là pour sauver les meubles du film de José Alcala car sinon on risquerait fortement de roupiller. Femme solitaire et surtout brisée par un drame familial, l’actrice réussit à rendre son personnage touchant malheureusement l’histoire dans laquelle elle évolue passionnante au départ se révèle finalement ennuyante. On a l’impression que Coup d’éclat n’arrive pas à se trouver une identité, un équilibre entre ce film psychologique et le polar. Un thriller à l’ambiance particulièrement sombre qui finit par décrocher le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste des bouteilles de vin à la maison.

  • Les nuits rouges du bourreau de Jade

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    Jusqu’à présent tout a fonctionné comme l’avait prévu notre pote Catherine (Frédérique Bel) ; elle a laissé derrière elle le corps sans vie d’un ancien ministre français récupérant au passage un objet de grande valeur. Direction Hong-Kong où se trouve son contact mais c’est là que les problèmes surgissent ; la transaction se finit en un bain de sang duquel Catherine en réchappe de justesse. La responsable de ce massacre est une certaine Carrie (Carrie Ng) qui a désormais l’objet précieux entre ses mains ; il s’agit d’un sceau impérial qui renferme un flacon d’un puissant poison. Celui-ci n’a pas d’égal dans le monde, il est capable de vous paralyser de la tête au pied et Carrie eut s’en servir pour assouvir ses plus bas instincts.

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    Ce film présente 2 facettes ; un coté thriller et un autre davantage porté vers l’horreur. N’allons pas par 4 chemins, la première partie est un ratage complet en grande partie à cause de la mauvaise prestation de Frédérique Bel. Il y a également un détail qui dérange ; je n’arrive pas à concevoir qu’un dialogue entre 2 personnages puissent se faire d’un coté en cantonnais et de l’autre en français ! Il aurait fallu trancher car là c’est se moquer ouvertement du spectateur. On reste plus mesuré avec l’aspect horreur qui n’est pas sans rappeler un Ichi the killer au féminin mais cela est loin d’être suffisant pour sauver Les nuits rouges du bourreau de Jade. Un beau petit navet.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la véritable recette du Dry Martini.

  • Y’a-t-il enfin un pilote dans l’avion ?

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    Voyager à destination de la lune c’est désormais plus un rêve, les passagers de Mayflower 1 ont l’immense honneur d’écrire l’histoire. L’évènement fait la une des journaux et c’est ainsi que Ted Stryker (Robert Hays) a appris la nouvelle mais lui est convaincu que ce vol est une erreur monumentale. Il avait participé aux vols d’essais qui se sont avérés catastrophiques puisqu’il n’a pas pu éviter le crash. Alors que Ted renvoie la faute au matériel technique, la justice le condamne à être interné dans un hôpital psychiatrique. Désormais, il doit s’échapper et prévenir Elaine (Julie Hagerty) et tout l’équipage du risque qu’ils courent.

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    L’énorme succès de Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? a bien évidemment conduit les producteurs à lancer cette suite qui n’est pas allé bien loin pour pondre son scénario. Il a juste suffit de remplacer l’avion par une navette spatiale puis de faire un léger remake des gags de l’épisode précédent. Comble de la fainéantise ou clin d’œil c’est vous qui déciderez, on rappelle également une bonne partie du casting pour nous faire revivre la même expérience. Y’a-t-il enfin un pilote dans l’avion ? est donc une suite peu inspirée qui n’a vu uniquement le jour que sous l’impulsion du succès de son prédécesseur.

     

    En savoir plus sur Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?

  • Bon à tirer (B.A.T.)

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    Nos 2 potes d’enfance que sont Rick & Fred (Owen Wilson & Jason Sudeikis) ont depuis longtemps oublié les joies du célibat alors ils se contentent de ce qu’ils peuvent. Mater les autres filles sans que votre femme s’en aperçoive est tout un art et en l’occurrence ils sont loin de briller dans ce domaine. Pour Maggie & Grace (Jenna Fischer & Christina Applegate) leurs femmes respectives, cette libido exacerbée est difficile à supporter mais elles se consolent en se disant qu’ils ne les ont jamais trompé. Pourtant, sur le conseil d’une de leurs amies, elles décident de leur offrir un Bon à tirer c’est-à-dire que pendant 1 semaine ils vont redevenir des célibataires et faire ce que bon leur semble. Attention les filles, les fauves sont lâchés …enfin presque.

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    Les frères Farrelly sont de retour avec cette comédie qui s’intéresse à la vie maritale de 2 gars aux mœurs lubriques. Le niveau d’humour de ce film se concentre donc exclusivement sur le bas de la ceinture et je dois avouer qu’au terme d’1H45, il y a une certaine lassitude qui s’installe. Evidemment, je ne cache pas avoir succombé à quelques éclats de rires mais ça en fait des caisses et on sait que les Farrelly sont capables de faire bien beaucoup mieux. Sinon Bon à tirer (B.A.T.) est une comédie divertissante pour qui sait apprécier ce type d’humour mais ce n’est certainement pas un film indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Éternuer un bon coup, ça va vous libérer !

  • Animal kingdom

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    A la mort de sa mère, victime d’une overdose, Josh Cody (James Frecheville) a été recueilli par sa grand-mère et ses oncles, une famille plutôt atypique ! En effet, cette famille est connue des forces de police pour ses nombreux trafics de drogue et autres faits mais jusqu’à présent, ils n’ont jamais pu leur mettre la main dessus. L’inspecteur Nathan Leckie (Guy Pearce) est déterminé à les coffrer mais pour cela il doit convaincre Josh de les aider ce qui n’est pas gagné. Dans cette famille, lorsque Pope (Ben Mendelsohn) parle tout le monde écoute ! Les hostilités débutent lorsque Barry (Joel Edgerton), le pote d’enfance de Pope est tué d’une balle à bout portant, le deal est clair : les têtes vont tomber et qu’importe si le sang coule.

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    A l’image de la première scène où le jeune James Frecheville semble plus obnubilé par le jeu télévisé que par le sort de sa pauvre mère, on comprend que le film de David Michôd va sortir du lot habituel. Malheureusement, ce qui aurait pu être un formidable atout nous laisse carrément sur notre faim. Autant l’histoire de cette famille criminelle a de quoi nous tenir en haleine, autant le casting manque d’une vraie pertinence. Le plus bel exemple étant Ben Mendelsohn incarnant Pope, personnage qui doit inspirer la terreur et le respect et qui nous laisse plutôt de glace. On s’attache également difficilement au personnage de Josh, l’acteur nous offrant 1H50 de totale inexpressivité. Animal kingdom a toutes les chances de vous laisser indifférent !

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs pensent à se laver les mains après être allé aux toilettes !

  • Le chaperon rouge

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    Le village de Daggorhorn est situé à l’orée d’une grande foret et c’est là que vit Valérie (Amanda Seyfried) et sa famille. C’est un jour dramatique pour elle car sa sœur ainée Lucie (Alexandria Maillot) a été tuée par le loup-garou qui terrorise la région. Pour le chasser, on a fait appel au Père Solomon (Gary Oldman) qui a déjà eu affaire à ce genre de créature responsable de la disparition de sa famille. Pendant ce temps, Valérie apprend que son mariage a été arrangé avec Henry (Max Irons) ; une décision qu’elle ne peut accepter. La seule personne à qui elle pourra offrir son amour est son pote d’enfance Peter (Shiloh Fernandez) mais est-il vraiment digne de confiance ?

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    Faire un film sur le conte de Perrault, Le chaperon rouge avait de quoi éveiller notre curiosité mais quand on apprend que la réalisation a été confiée à Catherine Hardwicke (Twilight) ; ça s’est rapidement transformé en grande perplexité. A quelques détails près, on retrouve les mêmes éléments que la saga de Stephenie Meyer à savoir une jeune demoiselle en détresse qui doit faire un choix crucial entre 2 beaux mecs et j’entends déjà des spectateurs s’enfuir ! Il n’y a donc rien à retenir de ce soi-disant film et la déception est grande, le projet intéressant s’est donc transformé en un résultat aberrant.

     

    Il faut le voir pour : Rendre visite à votre grand-mère.

  • Thor

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    Au cours de ses recherches, notre pote Jane Foster (Natalie Portman) est tombé sur un pépin et de taille ! Cette scientifique a vu en effet un homme s’écraser sur Terre ; une chose difficile à croire d’autant plus quand celui-ci se prétend être Thor (Chris Hemsworth), fils d’Odin (Anthony Hopkins). Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il n’est pas fou ; autrefois citoyen d’Asgard il a été banni par son père en raison de son arrogance et de son irresponsabilité. Condamné à vivre sur Terre dans le corps d’un simple humain, Thor est à la recherche de son marteau Mjolnir avec l’espoir que celui-ci pourra lui faire recouvrir ses pouvoirs divins.

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    Par Odin, le Dieu du tonnerre frappe enfin sur les grands écrans ! Après L'incroyable Hulk, Iron Man et en attendant Captain America voilà donc le vengeur au sang divin qui vient nous foudroyer avec la découverte Chris Hemsworth. Tout comme Hugh Jackman incarne parfaitement Wolverine, L’acteur australien lui aussi semble être né pour manier le marteau. Thor est un film à grand spectacle et truffé d’humour ; un nouveau blockbuster qui va tout casser. On apportera un bémol car il est bien difficile d’y déceler la patte de Kenneth Branagh tant le film s’ouvre à un grand public. On s’attendait à quelque chose de plus raffiné mais l’expérience avec Ang Lee sur le géant vert a certainement échaudé les pontes de chez Marvel. Quoi qu’il en soit c’est un gros Coup de cœur (et de foudre) Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à neutraliser un Dieu avec un taser


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  • Source code

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    Ce matin, un train qui prenait la direction de Chicago a explosé et tous ses passagers ont péri dans ce qui semble être un attentat. Lorsque Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) se réveille, il est justement dans ce train, 8 minutes précédant son explosion. Encore plus étrange, son corps n’est pas le sien ! Il est en effet dans la peau de Sean Fentress ; un professeur accompagnée de sa pote d’enfance Christina Warren (Michelle Monaghan). Il l’ignore encore mais il va être pris par le souffle de l’explosion et à sa grande surprise il va reprendre connaissance en un lieu étrange. Colter participe en fait à un programme avancé nommé le Code source permettant de revivre les 8 dernières minutes de la vie d’un individu. Il a été ainsi choisi afin de découvrir qui est responsable de cet attentat.

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    Après un prélude pour le moins explosif, Source code dévoile son ingénieux scénario ; un mélange intelligent entre Time cop & Angles d’attaque. Le film de Duncan Jones se résume ainsi à une scène unique mais vécue à chaque fois différemment jusqu’à ce que ce coté science-fiction finisse par laisser place à un thriller efficace. Les 20 premières minutes sont un peu perturbantes puis une fois le concept assimilé, on est embarqué par l’intrigue et on vibre en compagnie de Jake Gyllenhaal. Même si on ne s’ennuie jamais, on aurait apprécié un peu plus d’action et surtout un peu plus de surprises dans le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à ce que vous allez dans les 8 prochaines minutes.