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Cinéma - Page 282

  • La proposition

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    Editrice chez Colden Books, Margaret (Sandra Bullock) est une femme qui fait peur, personne n’ose ne serait-ce que croiser son regard. C’est donc avec beaucoup de mérite qu’Andrew (Ryan Reynolds) la supporte depuis 3 longues années au moment où il est devenu son assistant. En un mot, il la déteste. Il était donc impensable de voir ces deux-là former un couple et encore moins sur le point de se marier ! En fait, le visa de Margaret a expiré et pour éviter de retourner au Canada et donc de perdre son poste, elle n’a rien trouvé de mieux à dire à ses supérieurs qu’elle était sur le point d’épouser Andrew.

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    Un duo que tout oppose qui se transforme au fil des minutes en un parfait petit couple ; on ne peut pas dire que La proposition fasse dans la grande originalité. Histoire de faire un peu de remplissage au niveau du scénario, le héros se retrouve confronté à un dilemme familial tandis que sa boss retrouve un brin d’humanité. Les gesticulations du couple Bullock/Reynolds vous arracheront tout au plus quelques sourires hormis cela on sait déjà à quoi s’attendre avant même de s’asseoir devant l’écran. Proposition rejetée !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un prêtre peut aussi être strip-teaseur !

  • La vie d'artiste

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    Une vie d’artiste, beaucoup en rêvent mais peu sont ceux qui ont la chance de pouvoir concrétiser leurs rêves. Cora (Emilie Dequenne) se destine pour la chanson ; pour le moment elle enchaine les petits boulots tout en faisant le tour des maisons de disques en espérant que quelqu’un la remarque. Prof de français, Bertrand (Denis Podalydès) estime avoir plus de chances dans le métier d’écrivain. Après un 1er livre au succès plus que relatif, il buche pour achever son second ouvrage. Enfin Alice (Sandrine Kimberlain), comédienne s’est fermée beaucoup de portes pour faire le doublage d’un manga et aujourd’hui elle souhaite relancer sa carrière d’actrice.

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    Film choral qui tourne autour de 3 personnages  abordant 3 styles artistiques différents avec le cinéma, la musique et l’écriture ; La vie d’artiste dépeint les difficultés de chacun à vivre de leur passion. Au fond, à vouloir chercher absolument le succès par une reconnaissance auprès du grand public, ils finissent par oublier cette passion originelle qui les anime et qui font d’eux de véritables artistes. Grace à son bon casting et la toujours très belle Emilie Dequenne, on se laisse embarquer dans la vie de ces 3 artistes. Ça ne marquera pas les esprits mais c’est un film plutôt agréable ; à découvrir.

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !

  • The September issue

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    Un seul mot de sa part et c’est tout l’univers de la mode qui peut être chamboulé ! Anna Wintour est la rédactrice en chef du célèbre magazine Vogue et son influence est sans aucune mesure. Véritable bible, le magazine prépare activement le numéro du mois de Septembre, la sortie la plus importante de l’année puisqu’elle lancera la nouvelle saison. Du choix des vêtements aux shootings en passant par la couverture consacrée à Sienna Miller, ce sont des semaines de travail qui sont consacrés à ce numéro. Anna Wintour quant à elle supervise le tout et en un clin d’œil peut jeter en pâture des heures et des heures de travail.

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    Si le magazine Vogue a pour vous autant d’importance que la culture de thé en Afrique, alors vous pouvez d’ores et déjà tourner les talons ! La fille d’Anna Wintour le dit d’ailleurs elle-même, la mode est un univers à part-entière on pourrait presque dire qu’il s’agit de geeks version haute-couture. The September issue revient très brièvement sur l’ascension de Wintour, d’ailleurs on aurait aimé en savoir plus sur son ascension, avant de se consacrer à la préparation du numéro exceptionnel. Défilés de haute couture, séances de photos ; on a droit à la totale mais ce documentaire passionnera avant tout un public fantasmant sur les corps retouchés des mannequins de Vogue.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à retoucher les photos si vous voulez travailler dans le milieu de la mode.

  • Fish Tank

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    Du haut de ses 15 ans, Mia (Katie Jarvis) est une forte tête et ce caractère lui a causé pas mal d’ennuis. Elle vit avec sa sœur et une mère peu conscienseuse qui n’hésite pas à mettre ses filles dehors pour organiser une soirée bien arrosée. Quand elle ne traine pas dans les rues, Mia se réfugie dans la danse, elle qui a été bercée par les vidéo-clips espère pouvoir un jour vivre de cette passion. Personne n’est là pour l’encourager jusqu’à l’arrivée de Connor (Michael Fassbender), le nouveau copain de sa mère qui ne la laisse pas complètement indifférente. Comme toujours, elle joue les dures mais va finir par tomber de passion pour cet homme.

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    Si on se fie aux premières minutes, on a l’impression qu’il s’agit là d’un énième film où une jeune danseuse va réussir à imposer son talent ; on est bien loin du compte ! Fish Tank c’est le portrait d’une adolescente en manque totale de repères, laissée à la dérive par une mère irresponsable et s’épanouissant dans la solitude. Ce qui est saisissant c’est le réalisme qui se dégage tout cela grâce à la prestation de la débutante Katie Jarvis, une véritable découverte. Pourvu d’un scénario totalement imprévisible (surtout le final très prenant) et d’une intensité flamboyante, c’est à coup sur un film qui ne vous laissera pas de marbre.

     

    Il faut le voir pour : (Re)Découvrir la chanson California dreamin’

  • Julie & Julia

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    Parce qu’elle a besoin de s’échapper de son quotidien morne et ennuyeux, notre pote Julie Powell (Amy Adams) a décidé de créer un blog. Après avoir longuement cherché son thème de prédilection, elle en est venue à se lancer dans un incroyable projet : réaliser toutes les recettes d’un livre de cuisine rédigé par la célèbre Julia Child (Meryl Streep). Pour boucler tout cela, elle s’est fixé une échéance d’une année au cours de laquelle elle devra être capable de réaliser les 524 recettes du livre et de partager ses impressions sur son blog. Elle se dit alors qu’elle a trouvé là la recette du bonheur mais il lui faudra beaucoup de volonté pour réussir son projet.

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    Ce n’est pas un mais deux livres qui ont été adapté à l’occasion de ce film ; l’un consacré à Julia Child, une pionnière de la gastronomie américaine et l’autre à Julie Powell qui a participé aux premiers pas de la blogosphère. Difficile de ne pas avoir les papilles en éveil devant ce défilé de bons petits plats (sauf si le beurre vous écœure) d’autant plus quand c’est agrémenté d’une merveilleuse Meryl Streep et de son accent français. Pourtant, on frôle vite l’indigestion entre les allers-retours incessants de la vie de ces 2 femmes pas toujours très passionnants, Julie & Julia finit alors par perdre beaucoup de sa saveur. Pour les amateurs de cuisine, c’est un film sympathique qui s’essouffle malheureusement sur la longueur.

     

    Il faut le voir pour : Laisser des commentaires sur les blogs, ça fait toujours plaisir (sauf ceux de maman, ils ne comptent pas !)

  • The myth

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    En l’an 221 avant Jésus-Christ, l’empire de Chine est en pleine expansion sous l’impulsion de l’empereur Chi’in. Son influence est telle que le dictateur coréen décida d’offrir la main de sa fille Ok-Soo (Hee-Seon Kim) en guise de présent. Meng Yi (Jackie Chan), le général en chef des armées de l’empereur est ainsi chargé de la protection de la princesse et il ne tarde pas à se retrouver plongé au cœur d’un combat jusqu’à…son réveil ! Jack vient en réalité de faire un rêve incroyable, cet archéologue reconnu ne sait pas encore qu’une formidable aventure l’attend.

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    Inédit dans les salles françaises, voir The myth vous permettra de mieux comprendre les réticences à distribuer ce film au cinéma. Il y a quelque chose de majestueux dans le titre mais c’est l’arbre qui cache l’immense foret de médiocrité. Jackie Chan tente de nous distraire dans un film d’action aventure mêlé à des contes historiques, légendaires. Ce melting-pot cinématographique fait qu’on perd rapidement le fil de l’histoire, on se contente alors de voir gesticuler ce grand maitre des arts martiaux. Jackie Chan traine derrière lui de gros navets, ce film en fait partie de ceux-là et il vaut mieux éviter de perdre votre temps devant celui-ci !

  • District 9

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    Cela fait désormais 20 ans que ce vaisseau alien s’est posé au-dessus de la ville de Johannesburg. A l’intérieur, on y a découvert plus d’un million d’extraterrestre dans un piteux état et leur évacuation fut immédiatement ordonnée. En plein cœur de la ville des abris de fortune ont d’abord été installés puis c’est une véritable zone de non-droits qui a émergé, on l’appelle le District 9. Aujourd’hui, la présence de ces "crevettes" est devenu insupportable et le MNU a la lourde tache d’évacuer ce camp, une mission confiée à Wikus Van Der Mewe (Sharlto Copley) ce dernier ne se doute pas encore de ce qui l’attend.

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    Neill Blomkamp lance ici son premier film mais il était déjà attendu par les cinéphiles car le réalisateur est chapeauté par rien moins que Peter Jackson. Le résultat est plus qu’encourageant empruntant par moment la voie de Starship Troopers, District 9 se distingue effectivement des autres productions hollywoodiennes du genre. A l’image de l’acteur Sharlto Copley (le futur Looping dans l’adaptation ciné de L’agence tous risques), le film apporte une fraicheur bienvenue malgré tout on ressent comme un arrière-gout d’inachevé. S’il est plutôt réussi, le film ne parvient pas non plus à marquer nos esprits et on se dit alors que Blomkamp aurait pu aller encore plus loin néanmoins ça lui permettra d’avoir plus de crédibilité dans les années à venir.

     

    Il faut le voir pour : Tester le pâté pour chat, ça doit pas être si mauvais …

  • Rien de personnel

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    Un buffet garni, des verres de champagne ; la soirée promet d’être agréable pour les employés de la société Muller, une firme pharmaceutique pourtant il ne s’agit pas d’une fête ordinaire. Alors que dans les toilettes, Bruno (Jean-Pierre Darroussin) se concentre pour tenter de faire bonne figure ; Natacha (Mélanie Doutey) se rassure auprès de son mari Damien (Dimitri Storoge). En effet, il s’agit en fait d’une séance de coaching à grande échelle et les évaluations prennent d’autant plus d’importance que des rumeurs de rachat de la société ont été lancées. Dans cette atmosphère pesante, on ne peut être sur de rien et surtout pas faire confiance aux autres !

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    Pour être totalement honnête, les premières minutes donnent qu’une seule envie ; celle de sortir de la salle et pourtant une grande erreur. Il faut absolument voir Rien de personnel dans sa globalité pour se rendre compte de sa richesse et surtout de la subtilité dont a fait preuve son réalisateur Mathias Gokalp. Le concept est semblable à celui d’une Affaire de famille, des scènes revisitées à travers le point de vue de différents personnages mais là où le film est réussi c’est en glissant au fur et à mesure des détails qui changent littéralement l’histoire. Une mise en scène originale qui permet de mettre en valeur un thème pas évident à aborder au cinéma, bref à découvrir.

    Il faut le voir pour : Mettre un beau smoking pour prendre la place de votre boss !

  • Wasabi

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    Le commissaire Hubert Fiorentini (Jean Reno) n’est pas un flic comme les autres ; ces méthodes légèrement musclées perturbent ses supérieurs. D’ailleurs, c’est le fils du préfet qui en a récemment fait les frais et un peu de repos ne ferait pas de mal à Hubert qui doit justement se rendre au Japon pour des raisons personnelles. La femme qu’il a connu il y a presque 20 ans (enfin 19 pour être précis) est morte et va bientôt être incinérée. Quand il arrive sur place, il retrouve son pote d’enfance Momo (Michel Muller) mais sa plus grande surprise est de découvrir qu’il a une fille du nom de Yumi (Ryoko Hirosue) !

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    Entre 2 épisodes de Taxi, Gérard Krawczyk nous entraine au sein d’une petite récréation au pays du soleil levant. La formule n’a rien de bien original avec un duo de flics improbable et au milieu une pointe d’excentricité apportée par Ryoko Hirosue, star japonaise qui joue ici une ado en crise. L’histoire ainsi que l’humour est poussif, le duo entre Jean Reno & Michel Muller ne propose rien de bien transcendant et l’on doit se contenter du strict minimum. Wasabi n’est certainement pas une grande comédie mais se laisse voir et revoir avec certes un peu d’indifférence.

     

    Découvrez le film Dans la peau du héros !