En l’an 221 avant Jésus-Christ, l’empire de Chine est en pleine expansion sous l’impulsion de l’empereur Chi’in. Son influence est telle que le dictateur coréen décida d’offrir la main de sa fille Ok-Soo (Hee-Seon Kim) en guise de présent. Meng Yi (Jackie Chan), le général en chef des armées de l’empereur est ainsi chargé de la protection de la princesse et il ne tarde pas à se retrouver plongé au cœur d’un combat jusqu’à…son réveil ! Jack vient en réalité de faire un rêve incroyable, cet archéologue reconnu ne sait pas encore qu’une formidable aventure l’attend.

Inédit dans les salles françaises, voir The myth vous permettra de mieux comprendre les réticences à distribuer ce film au cinéma. Il y a quelque chose de majestueux dans le titre mais c’est l’arbre qui cache l’immense foret de médiocrité. Jackie Chan tente de nous distraire dans un film d’action aventure mêlé à des contes historiques, légendaires. Ce melting-pot cinématographique fait qu’on perd rapidement le fil de l’histoire, on se contente alors de voir gesticuler ce grand maitre des arts martiaux. Jackie Chan traine derrière lui de gros navets, ce film en fait partie de ceux-là et il vaut mieux éviter de perdre votre temps devant celui-ci !

Thaïlande au XVème siècle. Tien (Tony Jaa), un enfant réduit à l’esclavage était promis à une mort atroce, jeté en pâture aux crocodiles mais fort heureusement il fut sauvé par Chernung (Sorapong Chatree). Orphelin, il s’est trouvé une nouvelle famille pour grandir et surtout pour devenir plus fort. Il n’y a pas un jour où Tien ne s’entraine pas, perfectionnant ses techniques de combat et devenant ainsi un guerrier redoutable. Alors que sa force est enfin reconnue de tous, il cherche désormais à se venger car durant son enfance, sa famille a été décimée et le seul responsable est le Seigneur Rat-Cha-Sei-Na (Saranyu Wongkrajang).

Tony Jaa s’était fait connaitre avec le personnage d’Ong Bak, on trouvait alors à cet acteur thaïlandais une habilité au combat digne d’un Bruce Lee. Gros succès en Thaïlande, Ong Bak II - La naissance du dragon s’annonçait donc énorme mais comme c’est souvent le cas l’attente ne valait pas forcément le coup. On peut déjà reconnaitre le mérite de ce film de ne pas avoir joué la carte de la facilité en proposant une suite banale (bonjour aux américains) mais un prequel. Tony Jaa (qui est aussi réalisateur) s’est lancé dans un projet très ambitieux en voulant dépasser le simple film d’action. Le scénario est malheureusement trop succinct mais on se console avec les phases de combat qui sont d’une précision implacable et d’un niveau rarement atteint. A voir seulement pour les fans de kung-fu.

Il faut le voir pour : Prendre un cours accéléré d’arts martiaux et apprendre à sa battre avec un éléphant.

Abandonné à sa naissance près d’un terrain de basket, notre pote Fang Shi-Jie (Jay Chou) a été recueilli par une école d’arts martiaux. Naturellement, en grandissant il a acquis de nombreuses techniques qui font de lui un combattant hors-norme et un expert en kung-fu aérien. Malheureusement, après avoir été impliqué dans une bagarre qui a saccagé un bar, il est exclu de l’école et aussitôt repéré par Chen-Li (Eric Tsang) qui a tout de suite vu en lui les potentialités d’un grand basketteur. Présenté comme le joueur orphelin, il devient l’attraction des First mais il ne doit pas oublier que le basket est avant tout un sport d’équipe.

Toute ressemblance avec un certain Shaolin Soccer n’est pas anodin ! Après les parties endiablées sur le terrain de foot, cette fois c’est sur le parquet grinçant que les adeptes du Kung-Fu dévoilent tout leur talent à travers une comédie loufoque. Les matches ne manquent pas de punch avec évidemment leur lot de spectacle, une bonne dose de dunks hallucinants avec tout ce qu’il faut de gestes improbables. En matière d’arts martiaux, on n’est pas en reste avec le virevoltant Jay Chou qui distribue les coups à une vitesse impressionnante. Bref, Shaolin Basket mise avant tout sur le spectaculaire ce qui se ressent sur le scénario on ne peut plus basique mais ce n’est pas ce qu’on est venu chercher !

Il faut le voir pour : Vous entrainer à jeter vos déchets à la poubelle plutôt que de les laisser trainer par terre.