Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2010 - Page 7

  • Alpha & Omega

    aff.jpg

    Kate & Humphrey sont 2 loups et surtout 2 potes d'enfance qui adorent s'éclater ensemble mais les choses pourraient bien changer. En effet, Kate est une Alpha et personne n'imagine un seul instant qu'elle pourrait devenir la compagne d'un Omega au grand dam d'Humphrey. D'ailleurs, le père de la jeune Alpha a déjà arranger son avenir ; elle épousera Garth afin d'unir les meutes de l'Ouest et de l'Est. Seulement, Kate n'a aucuns sentiments pour lui mais elle doit faire ce sacrifice pour apporter la paix c'était sans compter sur un évènement inattendu ; elle va être enlevée en compagnie d'Humpfrey par des humains. A leur réveil, ils se retrouvent dans un parc dans l'Idaho et le chemin sera long avant qu'ils puissent retourner au Canada !

    01.jpg

    Rien de tel qu'un bon film d'animation pour faire plaisir à vos petits loups ? Alors ce n'est pas en allant voir Alpha & Omega que vous allez les contenter car c'est à hurler d'ennui ! Personnages peu attachants (et ce n'est pas le duo de volatiles canadien/anglais adeptes de golf qui va relever le niveau) ; un humour aux abonnés absent et au final une aventure bien amère. Evidemment, on n'échappe pas au message plein de moral qui reste vraiment en travers de la gorge après un tel flot de médiocrité. Pas sur que vous ayez envie de vous jeter dans la gueule du loup mais en tout cas on vous aura prévenu !


    Il faut le voir pour : Constater que le hurlement d'un loup peut faire pas mal de dégâts !

  • Les petits mouchoirs

    aff.jpg

    Chaque année, toute une bande de potes d'enfance se retrouvent chez Max (François Cluzet) pour passer des vacances ensemble mais un drame est venu bouleversé leurs habitudes. Ludo (Jean Dujardin) a eu un grave accident de la route et est sérieusement touché mais les médecins sont optimistes. La bande hésite alors à partir en vacances et finalement ils décident qu'ils n'y resteront que 2 semaines, le temps que Ludo puisse reprendre des forces. C'est l'occasion pour tout le monde de se détendre même si Antoine (Laurent Lafitte) reste accroché à son portable, Marie (Marion Cotillard) parait anxieuse et qu'il y a comme une certaine tension entre Max & Vincent (Benoit Magimel).

    01.jpg

    Ce n'est pas peu dire qu'il s'agit là d'un des évènements cinématographiques de l'année et on ne s'y est pas tromper ; Guillaume Canet signe là le plus beau film de sa jeune carrière de réalisateur. On ne peut pas rester insensible devant Les petits mouchoirs, d'abord parce que son histoire est universelle mais surtout parce qu'elle est tellement authentique qu'elle trouve forcément un écho en chacun de nous. Et puis que dire de ce casting 5 étoiles ; on rit énormément (en grande partie grâce aux tribulations de François Cluzet) en compagnie de cette bande mais les larmes seront également de mises lors d'un dénouement émouvant. Même si l'on peut déplorer quelques défauts comme ce prologue choc mais qui coupe un peu les ailes au départ du film, ça mérite largement le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Parler avec votre riz avant de le cuisiner !

  • Jean-Michel Basquiat : the radiant child

    aff1.jpg

    Jean-Michel n'a pas encore 18 ans lorsqu'il décide de s'installer à Manhattan, dans le quartier de Downtown, comme beaucoup d'artistes à cette époque en quête de reconnaissance. Dans un premier temps, l'expérience est douloureuse ; il vit dans la rue et se nourrit exclusivement de chips mais il parsème son art sur les murs. Au milieu des graffitis, certaines phrases éveillent la curiosité des passants, des fulgurances poétiques signées par un certain Samo. On découvre assez vite que derrière ce pseudonyme se cache Jean-Michel Basquiat, un artiste au potentiel phénoménal qui va connaitre un succès foudroyant. Son inspiration provient de tous les horizons ; il est aussi sensible aux tableaux de Picasso qu'à la trompette de Sammy Davis Junior.

    02.jpg

    A moins d'être un amateur d'art averti, vous vous poserez comme moi cette question capitale ; mais qui est Jean-Michel Basquiat ? Ce film de Tamra Davis vient donc combler nos lacunes puisque cet artiste a laissé un souvenir impérissable à de nombreuses personnes ainsi qu'à un mythe du calibre d'Andy Warhol. Bien entendu Jean-Michel Basquiat : the radiant child est à l'image de toute œuvre d'art c'est-à-dire qu'il peut aussi bien passionner par la découverte d'un véritable univers que vous rebuter par son aspect délibérément abstrait. On est en fait entre deux eaux ; on est plutôt curieux et émerveillé devant le parcours extraordinaire de l'artiste mais la dernière demi-heure parait quant à elle interminable !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'on peut aussi peindre sur des portes ou des frigidaires !

  • La vie au ranch

    aff.jpg

    Pamela (Sarah-Jane Sauivegrain) et sa pote d’enfance Manon (Mahault Mollaret) partagent ensemble un appartement et ces 2 jeunes femmes ne manquent jamais l’occasion de faire la fête avec le reste de leur bande. Toutes les raisons sont bonnes pour se retrouver mais il faut aussi garder les pieds sur terre car il s’agit de ne pas négliger les cours de la fac. Il n’y a pas que les soirées dans la vie, il y a également les mecs et les jeunes femmes se rendent bien compte que les relations sentimentales elles aussi ont leur lot de déception. Mais le temps passe et on se détache peu à peu des personnes que l’on pensait être les plus importantes dans notre vie.

    01.jpg

    Ce n’est pas tant pour l’histoire qu’il faut aller voir La vie au ranch car il ne s’y passe pas grand-chose mais plutôt pour découvrir une belle bande de potes d’enfance. Le film de Sophie Letourneur tire sa grande force de la fraicheur apportée par ces comédiens amateurs tous sans exception faisant preuve d’une spontanéité saisissante si bien que l’on suit leurs pérégrinations non sans plaisir. Le spectateur débarque en fait en plein milieu d’un groupe où on cause de tout et de n’importe quoi ; un peu comme dans la vraie vie. Ça reste tout de même un film générationnel qui trouvera plus d’écho sur le public 15-25 ans que pour les autres spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les filles aussi peuvent "le" faire dans la rue !

  • Illégal

    aff1.jpg

    Ça aurait du être une journée spéciale pour Tania (Anne Coesens) ; elle avait préparé une surprise afin de célébrer l’anniversaire de son fils Ivan (Alexandre Golntcharov). Au lieu de ça, la mère et le fils se sont retrouvés séparés à la suite d’un banal contrôle d’identité. En effet, Tania est russe et réside illégalement sur le territoire belge après avoir ignoré sciemment une injonction à quitter le pays. Elle est désormais retenue dans un centre et risque d’être expulsée d’un jour à l’autre mais sa première préoccupation reste l’avenir de son fils. Elle tente de gagner du temps refusant notamment de décliner son identité ; bien décidée à rester en Belgique, elle est prête à de nombreux sacrifices.

    02.jpg

    Difficile au regard d’Illégal de ne pas penser à tous ces films sur l’univers carcéral, les clandestins étant considérés exactement comme des délinquants emprisonnés. Si le cinéma n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agit d’évoquer les difficultés des sans-papiers, c’est évidemment la première fois qu’on s’intéresse de plus près à leurs conditions de détention précédant leur expulsion du territoire. Le film d’Olivier Masset-Depasse ne joue à aucun moment la carte du mélodrame, c’est simplement une photographie saisit avec un impressionnant réalisme sur le sort des clandestins relevé par une interprétation exemplaire. Une séance découverte qui complète très bien des films comme Welcome ou Les mains en l'air sur le même thème.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans une langue étrangère quand vous êtes dans la rue.

  • Elle s’appelait Sarah

    aff.jpg

    2009. Julia (Kristin Scott-Thomas) et son mari Bertrand Tezac (Frédéric Pierrot) vont prochainement emménager dans le quartier du Marais à Paris dans un appartement qui est une propriété familiale depuis plus de 60 ans ! Une joyeuse nouvelle qui passe cependant au second plan quand Julia apprend que l’appartement a été acquis en 1942 en pleine occupation allemande et qu’autrefois il abritait une famille juive victime de la rafle du Val’d’hiv. Avec son flair de journaliste, elle décide d’enquêter sur cette famille et découvre ainsi que la jeune Sarah (Mélusine Mayance) avait réussi à s’échapper des camps de la mort. Après plus d’un demi-siècle, elle veut retrouver sa trace et savoir ce qu’elle est devenue.

    01.jpg

    Devoir de mémoire d’une période honteuse de la France, Elle s’appelait Sarah suit la vie d’une jeune fille victime de la rafle du Vel’d’hiv’ et le portrait contemporain d’une femme bouleversée par ce lourd héritage historique. La recherche de cette dernière, rongée par la culpabilité, est comme une sorte de quête du pardon face aux atrocités commises. Le film de Gilles Paquet-Brenner repose énormément sur les performances conjuguées de Kristin Scott-Thomas & la jeune Mélusine Mayance vraiment formidables. Le scénario, quant à lui, prend sa force d’un drame historique dont les stigmates sont aussi ardents et qui doit nous rappeler que cet évènement ne doit jamais tomber dans l’oubli.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les anciens propriétaires de votre appartement.

  • The social network

    aff.jpg

    Fraichement largué par Erica (Rooney Mara), notre pote Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) n'a rien trouvé de mieux que d'organiser un classement des plus belles filles de l'université via un site internet crée en quelques heures. Comme une trainée de poudre, le site a connu un succès phénoménal et a enregistré un nombre hallucinant de connexions. Mark est alors contacté par des étudiants pour créer un site communautaire select mais lui voit une idée révolutionnaire germer. Avec l'aide de son pote d'enfance Eduardo (Andrew Garfield), il va créer The Facebook, site d'abord connecté aux grandes universités alentours mais qui va connaitre une expansion mondiale avec plus de 500 millions d'inscrits à ce jour.

    01.jpg

    Un film sur Facebook, on pensait que ce projet était une mauvaise plaisanterie mais quand David Fincher en prend les commandes, les choses deviennent soudainement plus sérieuses. Fincher ne s'intéresse pas réellement au phénomène Facebook en tant que tel mais plutôt sur la personnalité atypique de son créateur. On découvre ainsi un Mark Zuckerberg très renfermé sur lui-même, soucieux par l'image qu'il véhicule auprès des autres et incarné avec brio par Jesse Eisenberg. Que l'on soit utilisateur ou non de Facebook ; The social network est (encore) un excellent film de Fincher, passionnant de bout en bout et vous pouvez donc l'accepter dans votre liste d'amis !

     

    Il faut le voir pour : Décrocher quelques instants de votre compte Facebook.

  • Captifs

    aff.jpg

    Carole, Samir & Mathias (Zoé Félix, Arié Elmaleh & Eric Savin) sont médecins et après 3 mois de mission, ils s’apprêtent à quitter l’ex-Yougoslavie. Ils prennent la route et plus de 2000 km les attendent mais le voyage est vite contrarié puisqu’ils doivent prendre une déviation qui va totalement les égarer. Sillonnant les routes, ils sont soudainement stoppés par une camionnette d’où sort des hommes cagoulés et armés qui les prennent en otages sans d’autres explications. Quand ils se réveillent, ils se retrouvent enfermés dans des cachots et se rendent compte qu’ils ne sont pas les seuls détenus derrière les barreaux.

    01.jpg

    Les incursions du cinéma français dans le genre Horreur / Epouvante étant assez rares, l’attente chez les spectateurs est donc assez grande. A notre grand regret, Captifs comme beaucoup de ses prédécesseurs se contente d’un bon vieux copier/coller avec ce qui a déjà été fait par le passé. L’histoire s’inspire lui des réseaux de trafic d’organe laissant parfois place à des horreurs sans nom. Un scénario téléphoné, une mise en scène soignée mais sans aucune création ; le film de Yann Gozlan reste un divertissement convenable mais qu’on oublie rapidement une fois le générique de fin passé !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre une déviation qui vous emmène dans des coins perdus !!

  • Laisse-moi entrer

    aff.jpg

    Ce n'est pas vraiment la grande joie pour Owen (Kodi Smit-McPhee) ; à l'école il est malmené par un groupe de garçons et du coté de sa vie familiale, ses parents s'apprêtent à divorcer. C'est à ce moment qu'emménage Abby (Chloe Moretz), une fille assez particulière signant son arrivée pieds nus dans la neige. Ils se rencontrent un soir dans le petit parc de jeux de la résidence et vont rapidement devenir les meilleurs potes d'enfance. Owen est très loin de s'imaginer que cette jeune fille qui a en apparence 12 ans est en réalité un vampire ! Comme toutes les créatures de son espèce, elle craint la lumière mais surtout doit se nourrir de sang humain afin de survivre.

    01.jpg

    Après s'être fait remarquer avec Cloverfield, Matt Reeves assure sa nouvelle carrière de réalisateur au cinéma en adaptant le remake de Morse. A sa sortie, ce petit film suédois avait à juste titre séduit la critique et offert un nouveau souffle aux films de vampires ; Laisse-moi entrer en est donc une réinterprétation menée avec beaucoup de justesse. On ne peut qu'apprécier le fait que le réalisateur ait su conserver l'atmosphère intimiste du film ainsi qu'un casting sans véritable têtes d'affiche (on retrouve tout de même Chloe Moretz, la Hit-girl de Kick-Ass). C'est sur qu'avec cette version, le film trouvera un plus large public mais on regrette toutefois que Reeves n'ait pas pris plus de risques vis-à-vis de l'œuvre originale.


    Il faut le voir pour : Inviter les gens à entrer chez vous !

  • Tout va bien (The kids are all right)

    aff.jpg

    Nic & Jules (Annette Benning & Julianne Moore) se sont rencontrés à la fac et depuis ce jour, elles vivent ensemble et ont donné chacune naissance à un enfant. Il a fallu faire appel à un donneur de sperme pour voir cette famille se créer et aujourd’hui Joni & Laser (Mia Wasikowska & Josh Hutcherson) se posent certaines questions sur leur père biologique. Désormais âgée de 18 ans, Joni est poussée par son frère à se renseigner sur ce mystérieux donneur et c’est ainsi qu’ils vont rencontrer Paul (Mark Ruffalo) qui est à la tête d’un restaurant. Sous prétexte de vouloir faire connaissance avec ceux qui sont en quelque sorte ses enfants, cet homme va s’immiscer dans la vie de cette famille pas comme les autres !

    01.jpg

    La comédie de Lisa Chodolenko interpelle d’abord par son scénario, le couple formé par Annette Benning & Julianne Moore ; leur situation si particulière n’apporte pas plus de profondeur à une histoire finalement banale. On est loin du plaidoyer en faveur des parents homosexuels mais simplement on se retrouve propulsé dans une crise familiale provoquée par l’arrivée d’un homme qui espère profiter des joies de la paternité sans en subir les désagréments. Tout va bien (The kids are all right) se révèle donc être un film sans véritable message, en tout cas ça ne risque certainement pas de faire un tabac en salles !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec la mère de vos enfants, ça peut créer des tensions !