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Premières Impressions 2010 - Page 17

  • Top Cops

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    9 ans ! Cela fait 9 ans que Jimmy & Paul (Tracy Morgan & Bruce Willis) bossent ensemble à la police de New-York, un anniversaire qui tourne au désastre. En voulant démanteler un trafic de portables, ils provoquent une fusillade et sèment la panique dans la ville. Nos 2 potes sont alors suspendus pour un mois sans solde ce qui n'est pas vraiment pour arranger les affaires de Jim qui doit payer le mariage de sa fille unique. Il n'a donc d'autres choix que de vendre une précieuse carte de baseball léguée par son père mais manque de bol, il est alors victime d'un braquage. Pour le bonheur de sa fille, il va donc devoir récupérer cette carte mais va se frotter au caïd du coin, un certain Poh Boy (Guillermo Diaz).

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    L'arme fatale vue par Kevin Smith, ça donne un film dont on se serait bien passé. Il est loin le temps où il suffisait de mettre un duo de flics et de les laisser réciter leur numéro et puis surtout on attendait beaucoup plus du réalisateur de Clerks. Il ne parvient à aucun moment à remettre au gout du jour cette recette tant usitée et pire encore Tracy Morgan provoque davantage l'agacement que les rires. Reste quelques dialogues qui auraient pu relever un peu le niveau du film mais là encore c'est souvent très poussif. Il faut oublier au plus vite Top Cops qui ne laisse présager rien de bon pour Bruce Willis dont la carrière commence à sentir la naphtaline !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier vos toilettes, un voleur est peut-être passé par là !

  • Les petits ruisseaux

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    Pour nos amis Emile & Edmond (Daniel Prévost & Philippe Nahon) rien ne vaut une bonne partie de pêche. Ces deux-là se connaissent depuis maintenant 7 ans mais Edmond est un homme à secrets. Tout d'abord il est bien décidé à ne pas finir ses vieux jours seul et après quelques aventures, il semble avoir trouvé la femme de sa vie, une certaine Lucie (Bulle Ogier). Et puis Emile va également découvrir que son pote d'enfance est un artiste d'un genre bien particulier et lorsque Edmond meurt, c'est le choc ! Tout d'abord Emile est révolté de voir comment le mépris avec lequel est traité Edmond par sa propre famille et par la suite, il se rapproche de Lucie.

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    Pour adapter au mieux sa BD, Pascal Rabaté n'a pas eu à réfléchir trop longtemps puisqu'il s'est lui-même qui s'est installé derrière les caméras. Les petits ruisseaux c'est la tranche de vie d'un veuf installé confortablement dans sa campagne et qui perd soudainement son pote d'enfance. A l'image d'un ruisseau, c'est une comédie plutôt calme où déambule un personnage naïvement sympathique et incarné avec justesse par Daniel Prévost. L'ensemble est un peu trop paisible, on aurait bien aimé quelques chutes d'eau histoire de nous sortir un peu de la torpeur.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la peinture.

  • Kiss & kill

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    Ils se sont rencontrés il y a 3 ans à Nice, Jen (Katherine Heigl) venait de se faire plaquer et Spencer (Ashton Kutcher) lui était en mission pour la CIA. Ce fut immédiatement le coup de foudre mais bien sur la jeune femme ignorait tout de la double vie que menait l'homme qui allait devenir son mari. Spencer avait de toute façon décidé de raccrocher, il voulait à tout prix reprendre une vie normale sans plus entendre parler d'espionnage mais après tout ce temps, son ancienne existence remonte brusquement à la surface. Il devient en effet la cible numéro 1 car il y a une récompense de 20 millions de dollars sur sa tête et la vie qu'il pensait s'être construite se désagrège en un rien de temps.

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    Un film alliant espionnage et comédie sentimental qui n'est pas sans rappeler M. & Mrs Smith bien que le couple Katherine Heigl / Ashton Kutcher ait beaucoup moins de sex-appeal que leurs ainés. L'action est donc bien au rendez-vous et même si l'escapade à Nice est rafraîchissante, on reste clairement sur notre faim. Sans être désagréable à voir, Kiss & kill ne fait que reprendre des choses que l'on nous a déjà servi évitant toute tentative d'introduire un tant soit peu d'originalité. A la limite si un soir vous mourrez d'ennui vous pouvez toujours jeter un coup d'œil à ce film mais ne soyez pas pressé, attendez la sortie en location !

     

    Il faut le voir pour : Vous laisser pousser la moustache (mais pas pour vous les filles !).

  • Eyes of war

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    Nous sommes en 1988, Mark & David (Colin Farrell &Jamie Sives) sont deux potes d’enfance qui travaillent ensemble en tant que photographes de guerre. Cela fait déjà un mois qu’ils couvrent le conflit entre le Kurdistan et l’Irak et pour David, l’heure du retour à la maison a sonné. En effet, il n’en peut plus de rester éloigné de sa femme Diane (Kelly Reilly) d’autant plus que celle-ci est enceinte et devrait très bientôt accoucher. Les évènements font que les deux photographes se retrouvent séparés et après avoir échappé de peu à la mort, Mark retourne lui aussi en Angleterre. A son retour il est étonné de ne pas voir David et commence à se poser des questions.

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    Beaucoup de films ont souligné l’impact psychologique que pouvait revêtir une guerre sur les soldats mais on se rend moins compte des dommages collatéraux que cela peut provoquer sur des acteurs plus secondaires. Eyes of war s’intéresse ainsi aux reporters de guerre, spectateurs privilégiés mais néanmoins témoins directs des atrocités qui définissent ces conflits. Thème intéressant mais l’intrigue du film ne tient pas très longtemps, on devine rapidement de quoi sera fait le film et ce qui hante le personnage de Mark. Reconnaissons tout de même au film le mérite de nous faire découvrir le point de vue de ces photographes de l’extrême.

     

    Il faut le voir pour : Se contenter de prendre des photos de la nature.

  • L'agence tous risques

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    Cela fait 8 ans qu'ils se sont rencontrés ; Hannibal, Futé, Looping & Barracuda (Liam Neeson, Bradley Cooper, Sharlto Copley & Quinton "Rampage" Jackson) sont des anciens commandos à qui rien ne fait peur ; ils sont l'Agence tous risques ! Au cours d'une de leurs missions en plein cœur de Bagdad, ils sont pris par surprise par Pike (Brian Bloom) et ses hommes des Black Forest qui subtilisent de précieuses plaques servant à imprimer des dollars américains. Condamnés pour trahison, nos 4 potes doivent purger une peine de 10 ans d'emprisonnement mais à peine 6 mois après ce jugement, Hannibal reçoit la visite d'un agent de la CIA, Lynch (Patrick Wilson) qui va lui apporter toute son aide afin de le faire évader.

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    "L'agence tous risques, c'est vraiment ; La dernière chance au dernier moment" On n'en a pas fini avec les adaptations de séries télévisées et L'agence tous risques devrait connaitre un bon petit succès. Des risques, le réalisateur n'en pas vraiment pris car c'est une débauche d'action mené tambour battant qu'il nous sert avec un casting très fidèle aux interprètes d'origine. Sans être grand fan de la série crée par Frank Lupo & Stephen J. Cannell, voilà tout à fait mon genre de films c'est-à-dire divertissant et donc idéal pour se changer un peu les idées. Les inconditionnels ne doivent pas quitter la salle avant la fin du générique car ils pourront alors revoir leurs anciennes idoles.

     

    Il faut le voir pour : S'offrir un bon petit cigare.

  • Bébés

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    Il y a dans le monde plus de 250 naissances toutes les minutes soit environ soit plus de 1 milliard trois cent mille bébés qui voient le jour chaque année. Nous allons ainsi suivre 4 familles totalement différentes qui n'ont comme seul point commun l'arrivée d'un nouveau-né dans la famille. Des États-Unis en Mongolie en passant par la Namibie et le Japon, nous assistons aux premiers mois d'existence de Mari, Ponijao, Hattie & Bayar. A la découverte de leurs sens, ces petits chenapans vont en faire voir de toutes les couleurs à leurs parents !

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    Y'a-t-il quelque chose de plus beau que de donner naissance à un bébé ? Si à cette question vous me répondez un bon match de foot, alors c'est sur que ce documentaire lancé sur une idée d'Alain Chabat risque de vous laisser complètement indifférent. Le seul reproche qu'on pourrait faire à Bébés c'est de se dispenser d'un véritable fil rouge pour créer un véritable lien entre les différents protagonistes. Bien sur ; on peut se contenter des adorables mimiques, des petites chamailleries et de l'espièglerie de ces bébés qui ne manqueront pas de vous faire fondre. Un docu sympa qui ne montre toutefois que les bons cotés de la parentalité et qui occultent les nuits blanches, les couches-culottes et j'en passe !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier la plaquette de pilules de votre femme car ça pourrait lui donner des idées !

  • Orpailleur

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    A la suite de la mort de son frère Myrtho (Jimmy Jean-Louis), Rodrigue (Tony Mpoudja) est de retour en Guyane en compagnie de son pote d'enfance Gonz (Julien Courbey). Ce frère, il le connaissait assez peu, sa mère et lui ayant quitté la Guyane tandis que Myrtho avait décidé de rester auprès de son père. Lorsqu'il essaye d'en savoir plus sur la vie de son frère, Rod apprend une terrible vérité ; Myrtho aurait tué de ses propres mains leur père. Pendant ce temps, Gonz se laisse appâter par la richesse promise par des chercheurs d'or et ignore qu'il va tomber dans un piège pernicieux.

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    Orpailleur est un projet qui tient à cœur au réalisateur Marc Barrat. Tout d'abord parce qu'il s'agit ici de son tout premier long-métrage et qu'il signe également le scénario situé en Guyane où il a grandit. Dans son contenu, l'histoire est plutôt intéressante ; une découvre une autre facette de ce département d'outre-mer avec cette nouvelle ruée vers l'or. Hélas, on est vite confronté à une réalisation trop austère et une intrigue qui perd de son intérêt au fur et à mesure que se profile le dénouement. Certainement pas le film que l'on tentera pour une soirée ciné à moins de vouloir faire un voyage à moindre frais en Guyane.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de plongée, c'est un bon atout pour trouver de l'or.

  • L’illusionniste

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    Après avoir longtemps proposé un spectacle d’illusionniste sur les scènes parisiennes, notre pote n’a plus vraiment la cote. Il part en Angleterre dans un premier temps sans avoir plus de succès mais grâce à son incroyable talent, il se fait remarquer et est invité à se produire en Ecosse. L’ile est petite et après quelques représentations, il reprend de nouveau la route et découvre qu’une jeune fille, Alice, l’a suivi décidée à l’accompagner dans sa tournée. Elle travaillait dans le bar où il venait juste de se produire et a tout quitté pour venir avec lui puis très vite ils vont tomber amoureux l’un de l’autre.

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    Après le succès de son premier long-métrage Les triplettes de Belleville, Sylvain Chomet met cette fois en image un scénario de Jacques Tati. Evidemment, il faut bien se rendre compte qu’un film d’animation comme L’illusionniste a moins de portée auprès du jeune public qu’une production Disney mais ce serait dommage de passer à coté d’une telle œuvre. S’il faut une certaine maturité pour apprécier la qualité de dessin, de l’animation et des décors somptueux ; cette fable magique et amoureuse saura elle charmer un plus large public. L’animation française va bien merci de poser la question !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger du lapin !

  • Fatal

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    En quelques titres, Fatal Bazooka (Michael Youn) est devenu la star du rap qui fait le buzz dans le monde entier. Le succès aidant, il mène une vie majestueuse cédant à tous les excès et sa dernière folie est d'ailleurs l'ouverture de son propre parc d'attractions : Fataland. Seulement à trop se reposer sur ses lauriers, Fatal voit arriver un rival qui va lui faire mal (si vous vous posez la question, la rime c'est fait exprès) en la personne de Chris Prolls (Stéphane Rousseau), nouvelle star de l'électro-pop. Quand ce dernier rafle toutes les récompenses aux Music Awards de la Musique, Fatal pète un plomb et précipite sa chute.

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    Personnage créé à l'occasion d'un des délires du célèbre animateur de M6, Fatal Bazooka accède donc à la postérité en devenant le héros d'un film. C'est également l'occasion pour Michael Youn de signer sa première réalisation et de donner naissance à une comédie à l'image de son créateur : souvent irrévérencieux et assez barge. On peut quand même s'étonner que Fatal ne soit pas allé un peu plus loin dans son humour primaire à croire que Youn s'est pas mal assagi avec le poids des années. Une bonne comédie qui réussit la mission de nous divertir à la condition évidemment que vous ne soyez pas allergique aux pitreries de l'artiste.

     

    Il faut le voir pour : Foutre ta cagoule !!

  • When you're strange

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    L'histoire du groupe The Doors commence d'abord par une rencontre, celle de Jim Morrison et Ray Manzarek en 1965. Rejoints par Robby Krieger & John Densmore, ils deviennent ainsi The Doors, un nom suggéré par Jim et inspiré d'un poème de William Blake. Dans une période où les Etats-Unis sont secoués par la guerre menée au Vietnam et par les mouvements de ségrégation touchant la population noir ; on assiste à la naissance d'un groupe de rock qui s'inscira dans l'histoire. Cela commence tout d'abord avec leur premier succès Light my fire et par la suite c'est l'imprévisible Jim Morrison qui va marquer les esprits.

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    Groupe mythique de la fin des années 1960, The Doors c'est avant tout l'icône qu'est devenu Jim Morrison. Si aujourd'hui ce sont les frasques des Amy Winehouse, Pete Doherty et consorts qui ravissent les tabloïds, Morrison en son temps était loin d'être un ange ! Fouillant dans les images d'archives et notamment les rushs du film HWY - An American Pastoral réalisé par Morrison himself, When you're strange est un documentaire indispensable pour tous les fans du groupe mais c'est aussi le moyen pour découvrir une des légendes du rock américain.

     

    Il faut le voir pour : Aller acheter l'intégrale des Doors.