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Premières Impressions 2010 - Page 14

  • Phénomènes paranormaux

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    Depuis la mort de son mari, Abigail Tyler (Milla Jovovich) est une femme  perdue mais cette psychologue n'a encore rien vu. Au cours de ses consultations, elle s'est aperçu que plusieurs de ses patients faisaient un rêve identique dans lequel ils étaient hantés par la présence d'un hibou. En voulant faire la lumière sur ce sujet, elle s'essaye à des expériences plus approfondies et les résultats sont aussi inquiétants que spectaculaires. Un de ses patients, après avoir violemment réagi à l'expérimentation, abat toute sa famille avant de se donner la mort. Pour les autres patients, ce drame leur fait craindre le pire tandis que Abigail est de plus en plus persuadée qu'elle a à faire à des cas d'enlèvements par des extraterrestres.

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    Mythe ou réalité, dès les premières secondes Phénomènes paranormaux donne le ton avec une Milla Jovovich qui vient nous assurer de la véracité de l'histoire que nous allons vivre. Le film dit ainsi reprendre de nombreuses images d'archives fournies par la véritable Abigail Tyler au cours de ses études. Films d'archive et reconstitution cinématographique se retrouvent ainsi simultanément à l'écran ce qui n'a comme intérêt que d'ajouter de la confusion dans nos esprits. Au spectateur ensuite de dissocier le vrai du faux, les images d'époque souffrant comme par hasard de parasites lorsque les moments deviennent justement plus intenses afin de leur donner un coté authentique. Après Paranormal activity, on passe donc à une sorte de film d'horreur à la sauce real tv qui a encore bien du mal à faire ses preuves. Loin d'être génial mais ça se laisse voir et ça rappelle le bon vieux temps où X-files cartonnait à la télévision !

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre dictaphone allumé pendant votre sommeil, vous pourriez avoir des surprises !

  • L'âge de raison

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    Margaret Flore (Sophie Marceau) est une femme déterminée et qui n'hésite pas à employer les grands moyens quand elle veut quelque chose. Menant sa carrière de main de maitre, son agenda est aussi serré que celui d'un ministre et c'est à peine si elle a eu le temps de célébrer son anniversaire. A cette occasion, un vieil homme est venu la trouver, c'est un ancien notaire du nom de Mérignac (Michel Duchaussoy), originaire du village où Margaret a passé son enfance. En ce temps là ; elle s'appelait Marguerite et avait plein de rêves et à l'âge de 7 ans, elle a écrit une série de lettres destinées à elle-même. C'est cet héritage si particulier qu'elle reçoit des mains de Mérignac et cela va bouleverser le reste de sa vie.

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    On dit toujours qu'il est important de garder ses rêves d'enfant et notre pote Yann Samuell semble bien décidé à ne pas grandir de sitôt ! Après l'amusant Jeux d'enfants, il fait revivre à Sophie Marceau ses plus belles années sauf que là la pilule a plus de mal à passer. Trop de bons sentiments tue le film et L'âge de raison souffre indéniablement de cet excès de guimauve au point de le rendre vraiment indigent. D'autre part, Jonathan Zaccaï ne semble pas trop à l'aise dans une comédie où il a du mal à tenir la cadence devant Marceau qui récite ses gammes. La magie de la nostalgie ne fonctionne pas toujours donc on s'abstiendra de ce film à la longue très ennuyeux.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de monter les escalators en sens inverse !

  • Le dernier maitre de l'air

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    C'est le hasard qui a conduit Soka (Jackson Rathbone) et sa sœur Katara (Nicola Peltz) à tomber nez à nez avec cette sphère de glace qui abrite un jeune garçon du nom d'Aang (Noah Ringer). A son réveil, il ne se doute pas une seule seconde qu'il a passé plus de 100 ans coupé du monde qu'il connaissait et il apprendra plus tard qu'il est désormais le dernier survivant des nomades de l'Air. Sa tribu a été décimée par la nation du feu qui entend faire régner son hégémonie dans le monde et cela passe par une domination sans partage  sur les autres éléments que sont l'eau, l'air et la terre. Aang est le sauveur connu sous le nom d'Avatar, le seul capable de maitriser les 4 éléments.

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    Il est loin le temps où Night Shyamalan était considéré comme un réalisateur de génie car depuis le percutant Sixième sens, son talent semble doucement s'éteindre. Ce n'est pas l'adaptation d'Avatar - Le dernier maitre de l'air qui va pouvoir relancer sa carrière car ce film est ennuyeux au possible et ravira à peine les enfants impatients de découvrir leur héros en chair et en os. La version 3D est aussi une belle arnaque, la seule sensation de relief qu'on peut ressentir ce sont les sous-titres pour peu que vous alliez le voir en Vostf. Le pire est peut-être encore à venir puisque la saga va s'étaler en une trilogie, il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts pour que Shyamalan laisse sa place de réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger du poisson, ce sont peut-être des esprits supérieurs qui veillent sur nous !

  • Night & Day

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    June (Caleron Diaz) devait rejoindre Boston afin d'assister au mariage de sa sœur mais son voyage ne va pas se dérouler comme prévu. Avant l'embarquement, elle croise à 2 reprises Roy Miller (Tom Cruise), un bel homme qui ne la laisse pas indifférente mais à cet instant, elle ignore encore qu'il s'agit d'un agent secret activement recherché. Il a le FBI à ses trousses car il a en sa possession un objet inestimable dont le nom de code est Zéphyr. Il s'agit d'une batterie inépuisable qui attire bien évidemment toutes les convoitises et Roy va se servir de June pour franchir les contrôles. Celle-ci va donc se retrouver bien malgré elle dans une histoire complètement folle où elle ne sera pas épargnée par les sensations fortes !

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    9 ans après le tournage de Vanilla sky, Cameron Diaz & Tom Cruise se retrouvent pour de palpitantes aventures dans Night & Day. Beaucoup d'action accompagné d'une bonne petite dose d'humour, voilà ce que vous réserve le film de James Mangold ; une récréation plutôt divertissante. On ne lésine pas dans le grand spectacle puisqu'on assiste avec joie au crash d'un avion, à une course poursuite invraisemblable ponctué par un carambolage titanesques et cela en compagnie d'une Cameron Diaz faisant honneur à la réputation (usurpée ?) des blondes. Une bonne sortie ciné pour celles et ceux qui ont envie de se changer un peu les idées mais on est loin du grand film.

     

    Il faut le voir : Eviter de trop tomber dans les vapes, vous pourriez vous retrouver en maillot de bain et vous posez quelques questions...

  • La blonde aux seins nus

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    Alors que leur père se meurt à l'hôpital, Julien (Nicolas Duvauchelle) et son petit frère Louis (Steve Le Roi) se débrouillent comme ils peuvent pour survivre. Le seul lot de consolation c'est cette péniche sur laquelle ils vivent et dont ils aimeraient bien hériter si leur père daigne la leur léguer. Pour pallier à leur problème d'argent, Julien est sur un coup énorme ; il doit pour cela voler une peinture de Manet pour ensuite la revendre. C'est Louis qui va être chargé de récupérer l'œuvre d'art mais leur plan connait un accroc imprévu ; Rosalie (Vahina Giocante) surveillante au Musée d'Orsay surprend le jeune homme et le poursuit jusqu'à la péniche.

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    Avec un titre aussi évocateur, on se dit que ce film va vite conquérir le public masculin mais La blonde aux seins nus est surtout le nom donné à l'œuvre d'Edouard Manet (c'était la minute culturelle du blog !). On connaissait le principe du road trip et voilà que le réalisateur Manuel Pradal nous embarque sur une péniche remontant la Seine en compagnie de Duvauchelle, Giocante et le pétillant Steve Le Roi. L'intrigue posée au départ devient rapidement secondaire et laisse place à un triangle amoureux dans lequel la nonchalance de Giocante amuse mais sans nous séduire. Assez morne dans l'ensemble, le film ne laissera pas un souvenir impérissable.

     

    Il faut le voir pour : Aller vivre sur une péniche !

  • White night wedding

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    Jón (Hilmir Snaer Gudnason) est sur le point d’épouser Thora (Laufey Elíasdóttir), un nouveau mariage pour cet ancien professeur de philosophie. Il y a encore 1 an, il était marié à Anna (Margrét Vilhjálmsdóttir), une femme rongée par ses angoisses au point d’obliger son mari à tout quitter pour s’installer sur l’ile de Flatley d’où elle est originaire. Alors que Jón se lance dans un projet insensé d’un parcours de golf à 9 trous sur l’ile, il croise Thora qui n’était alors à l’époque d’une de ses anciennes élèves. Au fur et à mesure que Jón & Thora passent du temps ensemble, Anna devient de plus en plus méfiante et se met à douter de son couple jusqu’au jour où cela conduit au drame !

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    Difficile de situer White night wedding qui a aussi bien des fulgurances de comédie que d’un drame sentimental. Tout au long du film, le réalisateur nous secoue avec des séquences de flashback parfois perturbantes nous faisant décrocher de l’histoire.  Dans l’ensemble, le film est assez monotone ; les personnages manquent réellement de charme et le rythme  trop haché nous fait bailler aux corneilles. On s’accroche à l’espoir que le scénario décalé redonne un peu d’intérêt à l’ensemble mais les minutes passent et on se dit qu’il a manqué une belle touche de folie pour nous captiver. A réserver avant tout aux plus curieux, les autres l’ignoreront sans grand mal.

     

    Il faut le voir pour : Essayer un golf bien particulier à 9 trous !

  • Yo también

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    A 34 ans, Daniel (Pablo Pineda) est un vrai phénomène à l’intellect au-dessus de la moyenne ce qui est d’autant plus remarquable lorsqu’on sait qu’il est atteint du syndrome de la Trisomie 21. Depuis toujours, il se bat pour être considéré comme quelqu’un de normal  et l’obtention de ce premier travail est une victoire en soi. Comme il le dit si bien, il ne manque plus qu’à lui trouver une femme pour se marier ! Son souhait semble se réaliser lorsqu’il  fait la connaissance de Laura (Lola Dueñas) qui est sa nouvelle collègue ; une femme au passé aussi mystérieux que tourmenté. Ils passent leur temps ensemble et irrémédiablement, Daniel tombe sous son charme et va prendre son courage à deux mains pour révéler ses sentiments.

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    Ce n’est un secret pour personne aujourd’hui encore les trisomiques doivent se battre pour trouver leur place dans la société. C’est le destin de notre pote Daniel qui a su imposer ses compétences professionnelles mais qui cherche désormais l’amour où là encore il va devoir abattre des murs d’intolérance. Yo también est donc un drame romantique tournant autour d’un trisomique qui souhaiterait qu’on le considère enfin comme un homme. On découvrira ce film essentiellement pour son message et surtout par la belle interprétation des deux personnages.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l’amour n’est pas une question de chromosome.

  • Le premier qui l'a dit

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    L'heure devait être à la fête, Tommaso (Riccardo Scarmacio) était venu exprès de Rome pour cette belle réunion familiale qu'il n'aurait manqué pour rien au monde. En effet, il a l'intention de révéler quelques vérités à son sujet ; il n'a pas fait des études en économie, aspire à devenir écrivain et surtout il est gay ! Il se confie en premier lieu à son frère Antonio (Alessandro Preziosi) puis vient l'heure du diner tant attendu. Alors que Tommaso s'apprête à prendre la parole pour faire son annonce, son frère lui coupe la parole et révèle qu'il est lui aussi gay. La table est médusée, certains prennent  d'abord ça à la rigolade et cela se termine en esclandre au terme duquel leur père s'effondre atteint d'un infarctus.

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    De réputation l'italien est plutôt macho ce qui rend l'acceptation d'un fils gay dans une famille un peu plus difficile qu'ailleurs. Le premier qui l'a dit joue ainsi la carte de l'humour pour faire évoluer les mœurs ; une comédie plutôt enjoué avec quelques bons moments et des répliques fracassantes. Il y a pourtant quelques passages assez redondants et des sempiternels clichés sur les homosexuels (la visite des 4 amis de Tommaso) qui rendent le film moins attractif. Sur l'ensemble, on sort tout de même de la salle avec un sentiment positif, une comédie d'été à découvrir à l'occasion.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous poser des questions si votre fils vous a fabriqué un panier.

  • La foret contre-attaque

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    Pour donner un coup de fouet à sa carrière, notre pote Dan Sanders (Brendan Fraser) a su convaincre sa femme Tami (Brooke Shields) et son fils Tyler (Matt Prokop) de quitter Chicago. Ils se sont installés dans la région de Rocky Springs, un havre de paix où prédomine une immense foret. Dan doit mener à terme un ambitieux projet immobilier et si au départ, il était convenu qu'il ne reste qu'un an, la deuxième phase prévoit un investissement personnel un peu plus long s'étalant sur 4 ans. Seulement, il va découvrir que les animaux qui peuplent la foret n'entendent pas se laisser envahir sans réactions et ils vont employer les grands moyens pour faire déguerpir tous ces intrus !

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    Attention si l'humour bêta vous révulse alors La foret contre-attaque n'est vraiment pas fait pour vous ! Il vaut déjà mieux ne pas avoir plus de 7 ans pour découvrir les péripéties de ces animaux malicieux capables de comprendre les humains et de concocter des pièges mortels. Reste ensuite les malheurs d'un Brendan Fraser bien bedonnant complété par un Ken Jeong parfois drôle mais trop souvent excessif. N'oublions pas bien sur une Brooke Shields qui retrouve le firmament de sa carrière en imitant  à la perfection les dindes ! Qui a dit que Hollywood était en crise ? Des films comme celui-ci prouvent encore une fois qu'on aime jeter l'argent par les fenêtres.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais défier un raton-laveur, vous pourriez le regretter !

  • Inception

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    Les rêves sont parfois un mystère, ils sont souvent si proches de la réalité qu'il est difficile d'en distinguer les véritables frontières. Quelques hommes ont réussi l'exploit à pénétrer dans les rêves et sont ainsi susceptibles de découvrir nos secrets les plus profonds. Dans ce domaine, Dom Cobb (Leonardo DiCaprio) est certainement le meilleur ce qui explique que Saito (Ken Watanabe) fasse appel à lui pour une mission capitale. On lui demande en effet d'accomplir l'inception c'est-à-dire la capacité d'introduire une idée dans l'esprit de quelqu'un à son insu mais cela demande une préparation minutieuse.

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    Après l'énorme succès de Batman - The dark Knight, c'est peu de dire que Christopher Nolan était attendu pour son 6ème film et je peux vous assurer que vous ne serez pas déçus ! Les premières minutes sont un peu complexes mais Inception dévoile ensuite toute les subtilités d'un scénario monumental. Surprenant et servi par un casting de grande classe incluant également Ellen Page, Cillian Murphy, Michael Caine sans oublier notre Marion Cotillard nationale, c'est assurément un nouveau chef d'œuvre du cinéma. Qu'il est agréable de voir un grand film qui ne prend pas les spectateurs pour de simples machines à fric et non vous ne rêvez pas il s'agit bien évidemment d'un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Trouver votre totem.