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  • Victor

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    C’est en rentrant un jour chez elle qu’Alice (Sara Forestier) a fait la connaissance de Victor (Pierre Richard), un de ses voisins de pallier. Ce vieil homme vit seul entouré uniquement de ses livres et il va bientôt être expulsé et se retrouver à la rue. Apprenant qu’Alice est stagiaire chez Global, un grand magazine people, il lui demande un service très particulier : publier une annonce qui demande à ce qu’il soit adopté. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le magazine est inondé par les réponses favorables provoquant un succès allant au-delà des espérances si bien qu’un concours va même être organisé avec 150 000 euros à la clé.

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    Pas évident de sortir indemne de cette séance tant on est abasourdi par la niaiserie scénaristique de ce film. Le réalisateur Thomas Gilou s’est embourbé dans une histoire grotesque aussi invraisemblable que la portée philosophique d’un article de magazine people. Une farce ridicule dans laquelle les Sara Forestier, Clémentine Célarié & Lambert Wilson coulent en même temps que le navire. On se demande ce que vient faire Pierre Richard dans cette galère car même si le comédien a su conserver la sympathie des spectateurs ce n’est pas avec Victor qu’il va les attirer en salles. La vérité si je mens !



    Il faut le voir pour : Adopter un grand-père !

  • Syndrome du Titanic

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    Notre monde est tel le Titanic, il se dirige droit vers un Iceberg et il ne tient qu’à nous de pouvoir changer son cap. On ne nait pas écologiste, on le devient tout comme Nicolas Hulot qui œuvre depuis des dizaines d’années et combat pour la sauvegarde d’un environnement en pleine désagrégation dont le principal responsable est l’homme lui-même. Pour que les choses changent, il faut d’abord accepter l’idée que la nature humaine doit changer ; que l’on arrête d’agir et de penser égoïstement. Les progrès qui devaient nous élever n’ont fait que nous éloigner de la réalité. "Le superflu des uns est sans limite, alors que l'essentiel des autres n'est même pas satisfait. On ne doit rien admettre de tout ça car c’est tout simplement inadmissible !"

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    Les documentaires sur le grand écran ont le vent en poupe, l’occasion de délivrer aux spectateurs des messages forts. Défenseur de la nature devant l’éternel, Nicolas Hulot interpelle notre conscience sur la nature humaine et s’interroge sur l’avenir sombre qui nous attend. La bande annonce résume tout le documentaire mais également le message principal d’Hulot ; si le Syndrome du Titanic propose de magnifiques images et un texte soigneusement écrit on regrette l’absence de progression dans les propos. Le plus triste dans tout cela, c’est de se dire qu’on soit obligé de lancer des bouteilles à la mer pour faire prendre conscience que la sauvegarde de l’espère humaine commence dès aujourd’hui.



    Il faut le voir pour : Voir un peu plus que le bout de son nez.

  • The Punisher-Zone de guerre

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    Il y a encore 4 ans, il s’appelait Franck Castle (Ray Stevenson) et était un simple père de famille heureux. Aujourd’hui tout le monde le connait sous le nom du Punisher, un justicier qui traque les criminels et applique comme unique sentence la mort. Sa femme et ses 2 enfants avaient assisté involontairement à une exécution de la Cosa Nostra et ils ont été réduits au silence. Depuis, Franck fait le ménage dans les rues en éliminant tous les mafieux qui croisent son chemin mais ses méthodes ne sont pas du gout de tout le monde. Sa dernière victime Billy a.k.a. Jigsaw (Dominic West) ne dira pas le contraire, lui qui a eu le visage lacéré et qui réclame désormais vengeance.

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    Le Punisher n’en est pas à sa première adaptation cinématographique puisqu’on avait déjà eu le film de 1989 avec Dolph Lundgren puis plus récemment celui avec Thomas Jane en 2004. Première constatation, The Punisher-Zone de guerre est beaucoup plus violent que ses prédécesseurs ; on ne fait pas dans la dentelle et les têtes explosent les unes après les autres. C’est désormais Ray Stevenson (vu dans la série Rome) qui incarne le justicier sans foi ni loi et à mon gout c’est la meilleure interprétation à ce jour. On ne peut malheureusement pas en dire autant de son rival Jigsaw qui a plus l’air d’un clown que d’un mafieux et c’est d’ailleurs ce qui plombe le film !

  • Thirst, ceci est mon sang

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    En tant que prêtre, Sang-Hyun (Song Kang-Ho) a dédié sa vie à Dieu et aujourd’hui il est prêt à aller encore plus loin. C’est ainsi qu’il s’est porté volontaire pour servir de cobaye à des expérimentations visant à combattre le virus Emmanuelle qui fait actuellement des ravages en Afrique. Hélas pour lui, cela se passe mal et alors qu’il a été déclaré mort, une transfusion sanguine va non seulement le ramener à la vie mais également le transformer en vampire. Dès que le besoin se fait sentir, des difformités apparaissent sur son visage et pour les faire disparaître il doit absolument trouver du sang pour se nourrir. Sa résurrection a été également accueilli comme un miracle et depuis, tout le monde le sollicite pour guérir les malades.

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    Parce que les vampires aussi ont besoin d’amour, voilà une bonne raison d’aller voir Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-Wook ce réalisateur avait crée la sensation en 2004 avec le terrible Old Boy. Le réalisateur n’a pas perdu le sens de la provocation puisque son héros est un prêtre qui va se transformer en vampire avant de succomber aux plaisirs de la chair. En même temps avec la présence explosive de l’envoûtante Kim Ok-Bin, qui pourrait bien y résister ? A la fois drôle et dramatique, on se retrouve face à un couple assez extraordinaire ; l’un refrénant ses pulsions meurtrières l’autre profitant de l’occasion pour se libérer totalement et se transformer en bête assoiffée. Un scénario béton, de superbes images  et un duo détonnant ; du bon cinéma tout simplement donc Coup de cœur Ciné2909 !



    Il faut le voir pour : Essayer de boire du sang pour éliminer vos problèmes d’acné.

  • The cove - La baie de la honte

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    Lorsque vous arrivez dans la ville de Taiji, Japon ; vous seriez tenté de croire qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les dauphins. Partout dans la ville, l’animal est représenté que ce soit sur les bateaux ou dans les rues pourtant derrière cela se cache une ignoble vérité. Non loin de là, dans une baie soigneusement dissimulée, plus de 230 000 dauphins se font massacrer chaque année. Il faut savoir en effet que Taiji est également connu pour être le premier fournisseur au monde de dauphins à destination des delphinariums. Quant aux dauphins qui ne sont pas vendus, ils sont tués pour commercialiser leur chair qui peut par ailleurs s’avérer toxique si elle est ingérée en trop grande quantité.

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    Du rêve de pouvoir nager un jour en compagnie de dauphins, The cove - La baie de la honte nous ramène à une réalité méconnue et bien plus cruelle. Richard O’Barry est à la tête de cette ligue de protection, lui qui fut le dresseur de la série Flipper, le dauphin et qui porte l’entière responsabilité du sort actuel de ces cétacés. Difficile de ne pas adhérer au combat de cet homme courageux, on reste néanmoins plus circonspect sur la forme que prend parfois le documentaire. Il était vraiment inutile de lui donner à certains moments des allures de films d’action ce qui nous éloigne de l’essentiel. On retiendra avant tout son message principal à savoir le signal d’alarme tiré en faveur des dauphins dans l’espoir que cela puisse avoir de réelles répercussions.


    Il faut le voir pour : Boycotter les spectacles de dauphin.

  • Les ruines

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    Les vacances arrivent à leur terme pour cette bande de potes d’enfance que sont Amy, Stacy, Jeff & Eric (Jena Malone, Laura Ramsey, Jonathan Tucker & Shawn Ashmore) mais avant de faire leurs bagages ils vont s’offrir une dernière virée. C’est Mathias (Joe Anderson), un mec rencontré à l’hôtel qui leur a parlé de vestiges plongés au cœur de la foret mexicaine loin des sites touristiques habituels. Ils préparent donc leur sac et effectivement ces ruines sont tout simplement merveilleuses hélas les choses vont dégénérées. Ils se retrouvent entourés par des indigènes et l’un d’eux est abattu de sang froid tandis que le reste du groupe est contraint de se réfugier en haut des ruines.

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    Des jeunes insouciants qui ne pensent qu’à faire la bringue se retrouvent plongés dans un cauchemar. Un scénario pas très novateur mais ici point de meurtrier masqué ou perturbé par les fêtes d’Halloween et c’est d’ailleurs ce qui donne un peu d’intérêt à ce film qui ne néglige pas les spectateurs avides d’hémoglobine. Oui, Les ruines proposent des scènes difficiles à supporter pour les plus sensibles d’entre vous et le temps passe sans que l’on s’en rende compte. Adapté d’un roman de Scott B. Smith ; voilà un bon film d’horreur qui devrait en satisfaire plus d’un.

  • Vendredi ou un autre jour

    Cher journal,

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    2.jpgJ’ignore la date à laquelle nous sommes actuellement, tout ce dont je me souviens encore c’est que moi Philippe de Nohan (Philippe Nahon) ait échoué sur cette ile en l’an de grâce 1759.

    Mes camarades de la Comédie française et moi-même avions pris place à bord du Virginie pour une tournée mais je n’aurais jamais imaginé me retrouver dans une pareille situation. Je suis seul sur cette ile avec comme seul public des animaux, du moins c’est ce que je pensais !


    3.jpgJe viens d’apercevoir des sauvages des hommes de couleurs qui effectuaient un bien curieux rite !

     

     

    En savoir plus sur Vendredi ou un autre jour ?

     

  • Je suis heureux que ma mère soit vivante

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    Thomas (Vincent Rottiers) avait à peine 5 ans lorsque lui et son petit frère ont été abandonnés par leur mère. Ils ont rapidement trouvé une autre famille puisque Annie & Yves Jouvet (Christine Citti & Yves Verhoeven) les ont adoptés et élevé comme s’ils s’agissaient de leurs véritables enfants. Pourtant un jour durant des vacances à la mer, Thomas a commencé à s’interroger sur ses origines et surtout sur cette mère qui n’a jamais pris la peine de prendre de leurs nouvelles. Décidé à retrouver sa trace, il n’hésite pas à entrer en conflit avec ses parents pour parvenir à ses fins mais lorsqu’il parvient enfin à la revoir ; celle-ci a fondé une autre famille.

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    Portrait intimiste d’un garçon désorienté, Je suis heureux que ma mère soit vivante bénéficie de tout le savoir-faire de Claude Miller qui pour l’occasion co-réalise le film avec son fils Nathan. D’autre part, impossible de passer à coté de la performance convaincante de Vincent Rottiers incarnant un personnage sensible, rageur et imprévisible. On se laisse doucement endormir par le récit jusqu’au coup de sang du jeune homme qui nous ramène directement dans une atmosphère dramatique. L’histoire est forte et émouvante, l’interprétation est juste il est juste dommage que des temps morts viennent casser le rythme du film.

     

    Il faut le voir pour : Aller dire à votre mère que vous l’aimez !

  • (500) jours ensemble

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    Dès qu’il l'a vu, notre pote Tom Hansen (Joseph Gordon-Levitt) a eu le coup de foudre pour Summer Finn (Zooey Deschanel), la nouvelle assistante de son patron. Convaincu qu’elle est l’élue de son cœur, il va tout faire pour sortir avec elle et s’il est parvenu à ses fins tous deux n’ont pas vraiment la même conception sur leur relation. Summer aime son indépendance et sa liberté, une situation dont elle compte bien profiter et son histoire avec Tom n’y changera rien au grand dam du jeune homme. Il est effondré lorsqu’il apprend que leur histoire est terminée et fonde beaucoup d’espoirs pour reconquérir celle qui a pris son cœur.

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    Enième comédie romantique, (500) jours ensemble a quand même la bonne idée de chambouler un peu les règles du genre. Le point de départ c’est la rupture d’un couple que l’on apprend à connaitre à travers des flashbacks rassemblant simples anecdotes, périodes de doutes et véritables moments de complicité. Les beaux yeux de la charmante Zooey Deschanel font le reste et nous envoutent rapidement tandis que Joseph Gordon-Levitt nous fait partager toute sa détresse. Un film qui amène un peu se sang neuf aussi bien par son histoire que par sa réalisation et qui vous fera passer à coups sur un bon moment.



    Il faut le voir pour : Organiser des soirées karaoké avec vos collègues.

  • Mary et Max

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    Mary Dinkle est une petite fille âgée de 8 ans qui vit en Australie. Elle habite avec ses parents ; une mère qui passe ses journées à tester du Cherry sous toutes ses formes et un père qui préfère de loin la compagnie de ses oiseaux empaillés. Un jour, sa curiosité la pousse à écrire aux Etats-Unis à une personne dont elle a trouvé l’adresse totalement par hasard. C’est ainsi qu’elle va faire apprendre à connaitre Max Horovitz, un homme célibataire d’une quarantaine d’années avec qui elle va se découvrir de nombreux points communs. Chaque lettre est l’occasion pour chacun de se confier, de faire part de ses interrogations et cela va durer pendant plus de 20 ans !

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    Film d’animation utilisant la technique de la pate à modeler (façon Wallace & Gromitt) ; Mary et Max s’adresse à un public averti et donc pas directement aux enfants. Il faut dire qu’Adam Elliot n’hésite pas à nous dépeindre un monde assez pessimiste (réaliste ?) où règne l’individualisme, où la différence des uns provoque leur mise à l’écart par les autres. Ne serait-ce que pour son scénario audacieux pour un film d’animation, vous pouvez déjà vous laisser tenter d’autant plus que l’histoire s’inspire d’une véritable correspondance échangée par le réalisateur lui-même. On se dit toutefois qu’il aurait pu pousser le cynisme un peu plus loin mais ça n’enlève rien à ses qualités.



    Il faut le voir pour : Tester le hot-dog au chocolat.