Mary Dinkle est une petite fille âgée de 8 ans qui vit en Australie. Elle habite avec ses parents ; une mère qui passe ses journées à tester du Cherry sous toutes ses formes et un père qui préfère de loin la compagnie de ses oiseaux empaillés. Un jour, sa curiosité la pousse à écrire aux Etats-Unis à une personne dont elle a trouvé l’adresse totalement par hasard. C’est ainsi qu’elle va faire apprendre à connaitre Max Horovitz, un homme célibataire d’une quarantaine d’années avec qui elle va se découvrir de nombreux points communs. Chaque lettre est l’occasion pour chacun de se confier, de faire part de ses interrogations et cela va durer pendant plus de 20 ans !
Film d’animation utilisant la technique de la pate à modeler (façon Wallace & Gromitt) ; Mary et Max s’adresse à un public averti et donc pas directement aux enfants. Il faut dire qu’Adam Elliot n’hésite pas à nous dépeindre un monde assez pessimiste (réaliste ?) où règne l’individualisme, où la différence des uns provoque leur mise à l’écart par les autres. Ne serait-ce que pour son scénario audacieux pour un film d’animation, vous pouvez déjà vous laisser tenter d’autant plus que l’histoire s’inspire d’une véritable correspondance échangée par le réalisateur lui-même. On se dit toutefois qu’il aurait pu pousser le cynisme un peu plus loin mais ça n’enlève rien à ses qualités.
Il faut le voir pour : Tester le hot-dog au chocolat.