1920. Coco Chanel (Anna Mouglalis) est une créatrice reconnue, un succès qui s'est concrétisé avec l'ouverture de sa boutique à Paris. Au cours d'une soirée, elle rencontre Igor Stravinsky (Madds Mikkelsen) qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir quelques années auparavant lors d'une représentation qu'il avait donné et qui s'est avéré être un véritable fiasco. Admiratrice de son travail, Coco lui propose de s'installer dans sa maison de campagne où il pourra composer en toute quiétude. C'est donc avec femme et enfants qu'il vient rejoindre la célèbre couturière mais très vite entre les deux une relation nait.

8 mois après le Coco avant Chanel, voilà que Jan Kounen s'attaque lui aussi au mythe de la célèbre couturière. Adapté du roman de Chris Greenhalgh, c'est une Coco Chanel incarnée cette fois par l'ex-égérie de la marque Chanel Anna Mouglalis et qui a déjà pris ses marques dans le milieu de la mode dont on découvre la liaison entretenue avec le compositeur Igor Stravinsky. Kounen offre un film correct et plutôt sage alors qu'on était en droit de s'attendre à quelque chose de plus sulfureux. Ceux qui avaient été séduits par la première adaptation cinématographique devraient également trouver leur compte avec Coco Chanel & Igor Stravinsky puisque les 2 films se complètent presque parfaitement, le hasard fait parfois bien les choses.

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C’est une grande fierté pour Samuel Bensoussan dit Coco (Gad Elmaleh) ; il vient de recevoir la légion d’honneur pour cette trouvaille révolutionnaire qu’est l’eau frétillante. Tout sourit à ce richissime homme d’affaires qui s’est d’ailleurs laissé gagner par la folie des grandeurs. Sa dernière excentricité est d’organiser la BM-comprenez la Bar-Mitzva- de son fils au Stade de France avec un show mémorable réservé aux 4000 invités. Or quand il apprend qu’il doit subir une opération délicate en urgence, il décide de tout faire pour avancer cette BM et qu’importe ce que les autres diront.

Personnage issu d’un des spectacles de Gad Elmaleh et à ne pas confondre avec Coco Chanel qui arrive bientôt sur les écrans ; Coco a tout de la comédie populaire. La star c’est évidemment le comique qui gesticule dans tous les sens pour amuser la galerie et lorsque ce n’est pas lui ce sont les jeux de mots de sa mère qui prennent le relais. Il ne faut tout de même pas croire que cela suffit pour faire une bonne comédie car au niveau de l’histoire, on n’est pas loin du vide sidéral. Encore plus curieux la façon dont se termine le film laissant en plan le spectateur qui s’attendait à une conclusion plus spectaculaire. Non c’est sur, on est loin de s’éclater !

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