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Michael Youn

  • Les pingouins de Madagascar

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    A l’occasion des 10 ans de Soldat, ses potes d’enfance le Commandant, Kowalski & Rico ont décidé de lui offrir un cadeau digne de ce nom. Direction Fort Knox où après avoir bravé les systèmes de sécurité les plus sophistiqués, ils mettent la main sur un précieux … distributeur de Cheezy dibbles ! C’est là que débutent leurs aventures car ils vont être enlevés par Dave, la pieuvre qui veut étancher sa soif de vengeance. Ils parviendront toutefois à s’enfuir avant de s’associer à l’organisation secrète le Vent du Nord afin de contrecarrer les plans du machiavélique Didier euh non Dave.

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    Ils avaient déjà eu droit à leurs propres aventures à la télévision avec une série animée, c’est maintenant sur grand écran que Les pingouins de Madagascar font leur show. Ces héros trop doux et trognons nous embarquent dans une histoire rocambolesque où se mêlent espionnage, humour et action. Vous pouvez compter sur la naïveté de ce quatuor, des voyages aux quatre coins du monde et quelques running-gags pour faire marrer parents et enfants. Alors que la saga Madagascar s’essoufflait, ce spin-off arrive à point nommé et se montre diablement efficace et on se tient déjà prêt pour leurs prochaines missions !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de rendre visite aux pieuvres quand vous allez au zoo !

  • Vive la France

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    Savez-vous qui a inventé la recette du taboulé ? Non, ce n’est certainement pas le Liban mais un petit pays d’Asie centrale appelé le Taboulistan. Personne n’en a jamais entendu parler et c’est pourquoi ce pays a décidé de se faire connaitre aux yeux du monde entier en planifiant un attentat contre la Tour Eiffel. Ce sont Feruz & Muzafar (Michaël Youn & José Garcia) qui ont été choisi pour accomplir cette mission divine et ils s’apprêtaient à détourner leur avion lorsqu’une grève des contrôleurs aériens est venu perturber leur plan. Ils se retrouvent ainsi à Figari, en Corse et cherchent à rejoindre Paris mais le chemin jusqu’à la capitale est long et leur réserve pas mal de surprises !

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    Michaël Youn s’est inspiré d’un véritable fait-divers où 2 terroristes ont atterri sans le couloir en Italie pour pondre son 2nd film. Pour l’occasion, il occupe la double casquette de réalisateur et de comédien en partageant l’affiche avec José Garcia ; un tandem qui s’annonçait explosif mais qui nous laisse clairement sur notre faim. Vive la France, c’est d’abord un road-trip de la Corse à Paris en passant par Marseille, l’occasion de proclamer l’amour de Youn envers son pays. Reste que si le voyage est plutôt plaisant, il manque franchement de folie pour prétendre nous éclater ; le trublion qu’on avait tant aimé à la télévision semble vraiment devenir tristement raisonnable avec le poids des années.

     

    Il faut le voir pour : Demander à faire le ménage à trois chez vous !

  • La traversée

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    Il y a 2 ans Sarah & Martin (Emilie Dequenne & Michaël Youn) ont vécu un véritable cauchemar ; leur fille Lola (Pauline Haugness) a disparu. Le couple n’a pas survécu à ce drame mais alors que tout espoir semblait perdu, Lola réapparait sur l’ile même où elle a été vue pour la dernière fois. Ses parents s’apprêtent ainsi à la retrouver or au dernier moment Sarah abandonne l’idée et laisse ainsi Martin partir seul. Si la joie de retrouver sa fille est indéniable, il se pose tout de même des questions sur le comportement de son ex-femme. Des suspicions qui vont progressivement se transformer en certitudes puisque Lola lui avoue que sa mère était au courant de tout ce qu’il s’est réellement passé.

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    Vous avez certainement entendu parler du film de Jérôme Cornuau peut-être pas pour ses qualités mais pour la participation de Michaël Youn dans un rôle qualifié d’à contre-emploi. Le comédien n’en est pas à son coup d’essai puisqu’après avoir incarné le clown triste dans le tout aussi triste Héros, il se met cette fois dans la peau d’un père désemparé face à la disparition de sa fille. La traversée s’annonce bien longue en partie parce que le jeu de Youn manque de spontanéité au point que ça en devient insignifiant. Rien d’exaltant à se mettre sous la dent, c’est ennuyeux la plupart du temps sans oublier les explications qui laissent perplexes et qui risquent de vous rester au travers de la gorge !

     

    Il faut le voir pour : Donner du sable à vos enfants, ils vous confieront des secrets !

  • La beuze

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    Vous ne connaissez pas encore Alphonse Brown (Michael Youn) ? Cela ne saurait pas tarder car le fils caché de James Brown s’apprête à déferler sur le monde avec un nouveau style musical : le frunkp. Un mélange de rap et de funk qui va faire de lui une star … enfin en attendant il galère un peu au Havre avec son pote d’enfance Scotch (Vincent Desagnat). Convaincus que la gloire est à leur portée, ils se dirigent vers Paris et en chemin ils tombent sur une énorme réserve de beuze ! Une herbe qui appartenait jadis aux nazis et qui va leur crée pas mal de problèmes puisque Rudolf Maier (Hans Meyer) se lance à leur poursuite. Il n’est pas le seul ; Shaft (Alex Descas) aimerait bien aussi remettre la main sur ces 2 rigolos.

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    Sorti en 2003, Michaël Youn était encore à l’époque porté par la vague du succès rencontré avec son émission matinale Le morning live le propulsant vers ce premier rôle au grand écran. A la réalisation, on retrouve le frère de son compère Vincent Desagnat ; François associé à Thomas Sorriaux pour une comédie qui ne casse pas des briques. On retiendra seulement le premier tube d’une longue série Alphonse Brown avec son frunkp made in Havre, le reste étant tout sauf indispensable. La beuze bénéficie également de l’apparition de nombreux guests tels que Kad Merad, Omar Sy ou encore Kool Shen ce qui lui donne un cachet film entre potes sympa à moins que vous n’ayez jamais supporté Youn !

  • Madagascar 3, Bons baisers d’Europe

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    Les jours passent et nos potes Alex, Marty, Gloria & Melman n’ont toujours pas de nouvelles des pingouins partis à Monte-Carlo. Le lion n’en peut plus de rester en Afrique à les attendre, décision est prise de les rejoindre pour ensuite s’envoler vers l’Amérique. Sans aucune discrétion, ces animaux vont provoquer une petite panique ce qui va alerter le Capitaine Chantal Dubois et sa patrouille. Les animaux elle connait bien puisqu’elle a toute une collection de trophées et la tête de ce lion serait le clou de sa collection. Poursuivis sans relâche, nos potes vont trouver refuge auprès d’un cirque avec comme prochaine destination Rome !

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    On les avait quittés dans les plaines d’Afrique mais notre quatuor d’animaux a toujours l’envie de retourner dans leur zoo. Madagascar 3, Bons baisers d’Europe nous embarque ainsi successivement à Monte-Carlo, Rome, Londres et puis New-York. Si ça démarre sur les chapeaux de roue et que certaines séquences vous promettent d’en voir de toutes les couleurs, ces nouvelles aventures manquent tout de même de magie. La surprise et l’exotisme des épisodes passés ne sont plus là, le dernier né des studios Dreamworks déroule son histoire sans trop de convictions mais les jeunes spectateurs s’en contenteront facilement. La saga arrive à bout de souffle !

     

    Il faut le voir pour : Continuer d’emmener vos enfants au cirque.

  • Comme un chef

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    Parce que peu de gens comprennent la conception de la cuisine qu’a notre pote Jacky Bonnot (Michael Youn), celui-ci n’arrive pas à garder un job sur le long-terme. Pourtant, il va devoir faire preuve de plus de responsabilités puisqu’il va bientôt être père et qu’il a promis à sa compagne Béatrice (Raphaëlle Agogué) de ramener de l’argent à la maison. Seulement quand Alexandre Lagarde (Jean Reno), chef réputé du 3 étoiles le Cargo Lagarde, lui demande de devenir son second de cuisine, Jacky ne peut pas laisser une telle opportunité lui échapper. Sa venue va être une délivrance pour Alexandre car il est sur le point de recevoir la visite de critiques et une de ses étoiles est gravement menacée, s’il la perd il perd aussi la tête du restaurant.

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    Avec toutes ces émissions de cuisine qui émulsionnent actuellement le petit écran, il n’est pas vraiment surprenant que le cinéma veuille profiter de ce phénomène pour le mettre à sa sauce. Au menu ; une comédie à base d’un duo Reno / Youn hélas l’appétit des spectateurs ne risque pas d’être rassasié au vu des maigres portions de rires proposées. Comme un chef ne semble pas avoir trouvé la recette du succès puisque l’ensemble est assez plat et on n’a même pas la consolation d’offrir du plaisir à nos yeux ! Que ceux qui espéraient saliver devant de somptueux plats s’essuient la bouche car il n’y a rien de tout ça. Un film plus proche du plateau repas insipide que de la création gastronomique.

     

    Il faut le voir pour : Parler aux légumes que vous cuisinez !

  • Coursier

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    Le rêve de notre pote Sam (Michael Youn) est de pouvoir monter un jour sa propre boite et il a déjà l'idée : une société de courses écolo ! En attendant, il joue les coursiers pour la société Pli Express où il est payé au lance-pierres et doit même supplier son patron pour obtenir la moindre prime. Aujourd'hui il était censé être de repos afin d'accompagner sa petite-amie Nadia (Géraldine Nakkache) au mariage de sa sœur seulement une course urgente vient d'arriver. S'il veut sa prime, il n'a pas le choix et puis ça ne lui prendra que 10 minutes montre en main ... du moins c'est ce qu'il croyait !

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    Une fois encore, nous avons droit à une petite comédie qui ne restera pas dans les annales du cinéma. Dans le rôle titre, l'incontrôlable Michaël Youn qui ici n'a pas vraiment le loisir d'exprimer son exubérance habituelle. L'histoire ne casse pas des briques, un coursier aux allures de looser se retrouve impliqué bien malgré lui dans une affaire de trafic qui va rapidement le dépasser. Dépassé, on l'est aussi de temps à autre devant le fouillis scénaristique qui finit par nous désintéresser complètement de l'histoire. On sourit parfois mais ça ne va guère plus loin avec Coursier et quitte à vous faire livrer un film, choisissez en un qui soit bon !

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    En quelques titres, Fatal Bazooka (Michael Youn) est devenu la star du rap qui fait le buzz dans le monde entier. Le succès aidant, il mène une vie majestueuse cédant à tous les excès et sa dernière folie est d'ailleurs l'ouverture de son propre parc d'attractions : Fataland. Seulement à trop se reposer sur ses lauriers, Fatal voit arriver un rival qui va lui faire mal (si vous vous posez la question, la rime c'est fait exprès) en la personne de Chris Prolls (Stéphane Rousseau), nouvelle star de l'électro-pop. Quand ce dernier rafle toutes les récompenses aux Music Awards de la Musique, Fatal pète un plomb et précipite sa chute.

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    Personnage créé à l'occasion d'un des délires du célèbre animateur de M6, Fatal Bazooka accède donc à la postérité en devenant le héros d'un film. C'est également l'occasion pour Michael Youn de signer sa première réalisation et de donner naissance à une comédie à l'image de son créateur : souvent irrévérencieux et assez barge. On peut quand même s'étonner que Fatal ne soit pas allé un peu plus loin dans son humour primaire à croire que Youn s'est pas mal assagi avec le poids des années. Une bonne comédie qui réussit la mission de nous divertir à la condition évidemment que vous ne soyez pas allergique aux pitreries de l'artiste.

     

    Il faut le voir pour : Foutre ta cagoule !!

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !

  • Héros

     

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    Faire rire les gens n’est pas donné à tout le monde et c’est ce qui a permis à notre pote d’enfance Pierre Forêt (Michaël Youn) de devenir chauffeur de salles. Cela fait déjà 3 ans qu’il exerce ce métier mais depuis, une certaine frustration s’est emparée de lui ; personne ne peut le prendre au sérieux. Las de ce manque évident de crédibilité, il décide de frapper un grand coup en prenant en otage rien moins que son idole le chanteur Clovis Costa (Patrick Chesnais). Avec ça, Pierre est convaincu que l’on écoutera plus attentivement ce qu’il a à dire mais sa victime lui prétend obstinément ne pas être Clovis Costa.

     

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    Il s’était cantonné dans un premier temps dans des rôles de comiques, de personnages extravagants proches de ses origines cathodiques ; Michaël Youn verse désormais dans le tragique. Héros est un film qui a au moins le mérite de ne pas reprendre le schéma classique d’une réalisation banalisée aux dépens d’une histoire trop succincte. Décalé à l’image du changement abrupt de caméra ou quand le personnage se permet de s’adresser directement au réalisateur ; on a vite fait le tour de ce huit clos. Youn ne nous fait plus rire, son pari est gagné mais là il nous fait chier !

     

    Il faut le voir pour : trouver le meilleur moyen de passer à la télévision.