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Charles Berling

  • Un beau voyou

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    Policier proche de la retraite, notre pote le Commissaire Beffroi (Charles Berling) est sur une enquête plutôt atypique. Cela a commencé lorsqu’une femme a constaté un cambriolage et le butin était ciblé puisqu’il s’agissait d’une toile qui avait tout de même une certaine valeur. Il découvrira par la suite qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé puisque d’autres particuliers ont eux aussi été victimes de vol et tout laisse croire qu’un voleur en série traîne à Paris. Au cours de son investigation, le commissaire va entrer en contact avec Justine (Jennifer Decker) et son père Charles (Jean-Quentin Châtelain) qui sont tous deux restaurateurs de tableaux. Au cours d’un dîner inattendu, le policier va ensuite rencontrer un certain Bertrand (Swann Arlaud), le petit-ami de Justine qui a lui aussi un goût prononcé pour l’art !

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    Lucas Bernard signe avec Un beau voyou son premier long-métrage et il arrive à se distinguer à la fois avec son histoire et ses personnages atypiques. Dès les premières minutes, on se familiarise avec un policier aux méthodes peu orthodoxes et qui attire tout de suite la sympathie.Il en est de même avec le duo haut en couleurs formé par une rayonnante Jennifer Decker & Jean-Quentin Châtelain malheureusement une fois la scène du dîner passé, l'intérêt retombe au fur et à mesure que les minutes s’égrainent. Malgré tout le talent que l’on connaît à notre pote Swann Arlaud, le film a bien du mal à retrouver du rythme et c’est bien dommage car le sujet était original.


    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre le Moderne et le Contemporain !

  • Le correspondant

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    Depuis la mort d’un de leurs camarades de classe, Malo (Jimmy Labeeu) et son pote d’enfance Stéphane (Léon Plazol) ont pris conscience qu’ils devaient réagir ! Ils doivent impérativement améliorer leur côte de popularité et leur dernier espoir repose sur l’arrivée de correspondants allemands. Pour peu qu’ils tombent sur un playboy ou sur une beauté fatale, leur réputation changerait du tout au tout. Malo va avoir la joie d’accueillir une correspondante mais il ne s’attendait pas à ce que Sasha (Sophie Mousel) soit le sosie de Lisbeth Salander ! D’ailleurs, elle s’est vite fait remarquer en abrégeant les souffrances de Bambi, le petit chat de la famille qui a manqué de retomber sur ses pattes.

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    Le correspondant c’est une énième comédie sur l’adolescence mettant en scène le célèbre Jimmy Labeeu. Enfin quand je dis célèbre, il faut être un peu à la page puisque ce jeune homme s’est surtout fait remarquer à travers ses chroniques diffusées sur Youtube donc circulez les vieux. Il est vrai qu’il apporte plutôt une belle énergie malheureusement cela est loin de suffire pour pallier à un scénario extrêmement basique et donc prévisible. On appréciera tout de même l’adorable Inez Desclin alias Simone qui a quelques répliques bien marrantes et elle est là pour nous rappeler que l’amour c’est comme une petite fleur, il faut l’arroser tous les jours !



    Il faut le voir pour : Éviter le Mojito Framboise !

  • On voulait tout casser

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    Tout le monde s'inquiétait pour la santé de Kiki (Kad Merad) mais finalement tout va bien ! Pour célébrer cette bonne nouvelle ses potes d'enfance Bilou, Gérôme, Tony & Pancho (Charles Berling, Benoit Magimel, Vincent Moscato & Jean-François Cayrey) se réunissent pour un bon repas mais ils ignorent la vérité. Atteint d'un cancer, Kiki n'a plus que quelques mois à vivre et il a pris une grande décision en s'offrant un bateau et en décidant de faire le tour du monde. De leurs cotés, Gérôme et Bilou traversent une période difficile ; l'un a du mal à se faire à sa séparation et l'autre apprend qu'il est cocu. Tony lui garde la banane en espérant rencontrer une femme qui fera de nouveau battre son cœur tandis que Pancho … cherche à remplir sa bibliothèque.

     

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    Le film de potes c'est devenu une véritable tendance au cinéma mais la réussite passe par une osmose entre les différents acteurs. Après le sympathique Le fils à Jo, on se disait que le réalisateur Philippe Guillard allait réussir ce pari malheureusement on déchante vite. On retrouve dans On voulait tout casser un peu le même esprit que Le cœur des hommes à savoir les mésaventures des différents protagonistes avec plus ou moins d’intérêt, le destin de Kiki lui sert de fil conducteur. Soyons francs on ne s'attache à aucun moment à cette bande d'amis qui brille par sa superficialité ; ça ne cassera pas trois pattes à un canard (Je sais que c'est pourri mais j'avais envie de placer cette expression) !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de faire construire une bibliothèque !

  • 20 ans d’écart

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    Le départ de Vincent Khan (Gilles Cohen) laisse une place vacante à la tête de la rédaction du magazine de mode Rebelle et notre pote Alice Lantins (Virginie Efira) espérait bénéficier de cette promotion. Seulement cette femme à l’allure bourgeoise ne peut pas faire rêver le lectorat à moins qu’elle ne change son image. C’est ainsi qu’elle va se servir de Balthazar (Pierre Niney), un jeune étudiant qu’elle a rencontré dans l’avion qui les ramenait du Brésil. Alice attire désormais tous les regards et cela plait à Vincent et la revoilà dans la course pour une éventuelle promotion mais jouer avec les sentiments mène parfois à de terribles conséquences.

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    Cougar ou MILF, ce sont des termes qui sont aujourd’hui entrés dans le vocabulaire contemporain ; un phénomène pas si nouveau mais qu’on voit désormais partout et même au cinéma. Si on est plutôt surpris de voir le réalisateur David Moreau (Ils, The eye) se lancer dans une comédie romantique, on l’est beaucoup moins quand on se lance dans la découverte de 20 ans d’écart. Bien sur, le plaisir est quand même au rendez-vous en compagnie de la belle Virginie Efira et du candide Pierre Niney, c’est juste que ça ressemble trop à ce qui a été fait auparavant dans le genre et là l’écart est loin d’être aussi probant. Amusant mais toujours rien d’étonnant.

     

    Il faut le voir pour : Repeindre absolument votre mobylette rose !

  • Des abeilles et des hommes

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    Albert Einstein prophétisait que la disparition des abeilles entrainerait dans son sillage celle de l’homme car ce petit insecte occupe un rôle primordial dans notre quotidien. Agent pollinisateur extraordinaire, elle permet à de nombreuses plantes et fleurs de se reproduire et contribue donc indirectement à la survie de l’homme. Seulement depuis de nombreuses années et dans une certaine indifférence, l’abeille disparait peu à peu et si son espèce venait à s’éteindre que deviendrait le monde ? Certains pays sont déjà contraints de trouver une solution de substitution comme la Chine tandis que d’autres cherchent à manipuler la génétique pour créer des abeilles plus résistantes mais peut-être aussi plus dangereuses.

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    A force de nous rabâcher la célèbre citation d’Albert Einstein, on a fini par comprendre que l’abeille est une espèce qu’il faut protéger mais qu’en est-il réellement ? Des abeilles et des hommes est là pour nous apporter quelques réponses parmi lesquelles on apprend entre autre la domestication de cet insecte dans le cadre de la recherche permanente de la productivité. Il y a donc quelques passages intéressants à l’instar de cet extrait se déroulant en Chine où l’on assiste stupéfait à la pollinisation par la main de l’homme mais dans sa globalité c’est confus. On n’est pas non plus véritablement enchanté par les images loin d’être magistrales tout comme le témoignage de cet apiculteur qui n’enrichit pas vraiment ce documentaire.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous moquer des films qui utilisent des abeilles tueuses !

  • Comme un homme

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    Tout s’est déroulé comme ils l’avaient prévu ; nos potes Louis & Greg (Emile Berling & Kevin Azaïs) viennent d’enlever Camille (Sarah Stern), une prof d’anglais du lycée Ernest Renan. Pour comprendre ce qui les a poussés à faire une telle chose, il faut remonter quelques jours auparavant lorsque Greg a perdu les nerfs et a menacé cette femme avec une paire de ciseau. C’est donc pour se venger qu’il a planifié cet enlèvement ; ils vont la retenir prisonnière dans un cabanon dans les bois juste le temps de lui faire peur. C’était du moins le plan prévu au départ mais les choses vont devenir beaucoup plus compliquées et Louis va se retrouver seul avec cet otage sur les bras.

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    Au commencement de Comme un homme, il y a d’abord une simple histoire de vengeance qui va déraper brusquement. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que le film de Safy Nebbou dévoile réellement ses intentions en révélant le portrait de Louis, adolescent et fils du proviseur traumatisé par un évènement familial. Le plus étrange dans tout ça c’est que c’est justement à partir de ce moment que l’intérêt va en décroissant. Si l’on peut difficilement remettre en cause la relation entre Emile et Charles Berling, père et fils à l’écran comme à la vie ; on est bien moins convaincu par leurs personnages respectifs perdus dans un scénario sans relief. Tu seras un homme mon fils mais pas tout de suite !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’embêter vos professeurs !

  • Le prénom

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    Elisabeth (Valérie Benguigui) s’affaire en cuisine pour mettre la touche finale à son  buffet marocain puisqu’elle a invité ce soir son pote d’enfance Claude (Guillaume De Tonquédec) ainsi que son frère Vincent (Patrick Bruel) & sa femme Anna (Judith El Zein). Pendant ce temps, Pierre (Charles Bernling) le mari d’Elisabeth retourne l’appartement pour retrouver les clés de la cave sans grands succès. Les invités commencent à arriver et en attendant l’arrivée d’Anna, on évoque sa maternité et la question se pose sur le prénom que le couple a choisit pour leur fils. Après avoir longtemps fait durer le suspense, Vincent dévoile ce fameux prénom qui va être le détonateur d’une soirée complètement folle où nous allons avoir droit à beaucoup de révélations.

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    Le prénom nous fait assister à une soirée mémorable lancée par un fait anodin et qui va se poursuivre en véritable règlement de comptes où personne ne sera épargné. La pièce de théâtre avait rencontré un joli succès et il était donc tentant de se lancer dans l’adaptation au cinéma et pour l’occasion on retrouve quasiment tout le casting d’origine. Une distribution parfaitement dans le tempo armée de répliques incisives qui vont provoquer de nombreuses crises de rire ! Si la mise en scène, ici assez sommaire, n’est pas ce qu’il y a de plus primordiale, l’essentiel reste bien entendu de se marrer et là la mission est plus que réussie. Un Coup de cœur Ciné2909 pour cette excellente comédie.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à bien réfléchir aux prénoms de vos enfants !

  • Krach

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    Erwan Kermor (Gilles Lellouche) a plutôt la belle vie, il est trader à New-York mais son supérieur lui met perpétuellement la pression pour atteindre leurs objectifs annuels. Lors d'une réunion de travail, il tombe sur un graphique qui l'intrigue et qui va se révéler une véritable mine d'or. Après quelques recherches, il se met en contact avec Sybille Malher (Vahina Giocante), professeur au Canada qui va l'aider à mettre au point un modèle permettant de prévoir les mouvements de la bourse. Si cela s'avérait réellement efficace, ce serait le jackpot pour Erwan mais cela implique de prendre de gros risques ce qui ne semble pas vraiment le déranger.

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    En ces temps de crise, il est de bon ton de taper sur les traders et toute ressemblance entre le personnage d'Erwan et le désormais célèbre Jerome Kerviel serait tout à fait fortuite. Si la finance est un milieu qui fascine, cela ne suffit pas pour nous pondre un film potable car Krach voit vite sa cote descendre en flèche. La faute tout d'abord à une intrigue tirée par les cheveux (on est très dubitatif sur ce modèle balancé en 2 temps 3 mouvements) et puis des personnages sans reliefs comme Vahina Giocante juste présente pour atteindre un quota féminin. A l'image de tout le long métrage, la fin est juste ridicule et si vous voulez un conseil ; n'investissez pas !


    Il faut le voir pour : Laisser tomber la bourse ou vous allez faire une crise !

  • Insoupçonnable

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    Lise & Sam (Laura Smet & Marc-André Grondin) se sont rencontrés dès leur plus tendre enfance et depuis, ils ne se sont jamais quittés. Aujourd'hui, la vie de ce couple se résume à des vols et quelques arnaques. Lise est d'ailleurs fatiguée par cette existence et elle a décidée de prendre les choses en main après sa rencontre avec Henry (Charles Berling). C'est sans mal qu'elle parvient à le séduire et sa grande fortune lui donne des idées mais pour cela Sam va devoir jouer le rôle du frère. Pas facile pour lui de voir sa copine vivre avec un autre homme et cela est encore plus difficile lorsque Henry fait sa demande en mariage.

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    Insoupçonnable c'est un thriller qui repose sur un triangle amoureux Marc-André Grondin / Laura Smet / Charles Berling mais évidemment il y a des secrets qui vont se révéler au fur et à mesure. Adapté du livre de Tanguy Viel, c'est un film très monotone où aucun interprète n'arrive réellement à relever le niveau accompagné d'une réalisation d'une grande platitude. Malgré un dernier renversement de situation pour conclure l'histoire guère plus convaincant que le reste on peut facilement soupçonner que vous pourrez faire l'impasse sur ce film.

     

    Il faut le voir pour : Vous trouver une femme qui n'a pas de frères.

  • Nelly et Mr. Arnaud

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    Depuis maintenant plus d’un an Nelly (Emmanuelle Béart) fait du mieux qu’elle peut mais voir son mari Jérôme (Charles Berling) dépressif et inactif est au-delà de ses forces. La séparation semblait donc inéluctable et la jeune femme prend ainsi un nouveau départ facilité par le fait que les dettes qu’elle trainait sont aujourd’hui de l’histoire ancienne. Quelques jours plus tôt elle faisait la connaissance, par l’intermédiaire de sa pote d’enfance Jacqueline (Claire Nadeau), de Pierre Arnaud (Michel Serrault) un ancien homme d’affaires. Celui-ci a ainsi proposé de régler les dettes de Nelly mais a également demandé de l’aider à l’écriture d’un livre.

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    Pas très convaincante en tant que dactylo, Emmanuelle Béart l’est beaucoup plus lorsqu’il s’agit de donner la réplique à Michel Serrault, une relation qui joue avec délectation sur l’ambigüité. Tout l’intérêt du film réside donc sur les rapports entretenus entre les deux personnages où l’on perçoit parfaitement des sentiments refoulés. C’est donc sur un succès que Claude Sautet terminera sa carrière puisque Nelly et Mr. Arnaud se verra récompensé à 2 reprises en obtenant les Césars du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Serrault en 1996. Un film devenu un classique dans l’histoire du cinéma français.