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karin viard - Page 2

  • Les randonneurs

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    Un petit trek dans le Gers ; ce n’est pas vraiment le programme idéal pour des vacances pour nos potes Mathieu (Vincent Elbaz) et son frère Louis (Philippe Harel) mais ils sont quand même là ! Bon, c’est vrai, ils ne sont venus que dans l’espoir de passer du temps avec Bernadette (Marine Delterme) hélas celle-ci a du renoncer au voyage à la dernière minute. Toujours est-il qu’ils sont maintenant sur place en compagnie de Cora (Karin Viard) et de Nadine (Géraldine Pailhas). Leur guide s’appelle Eric (Benoit Poelvoorde) et c’est aussi accessoirement le copain de Cora bien qu’il soit déjà marié et père de 2 enfants. Cette marche est l’occasion de découvrir de somptueux paysages et ils ne s’ennuieront pas !

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    Il n’a peut-être pas la stature d’une comédie culte toujours est-il qu’on prend un certain plaisir à voir et revoir ce film de Philippe Harel également présent devant la caméra. Les randonneurs séduit d’abord par son scénario simple mais efficace ; un trek dans le paysage montagneux corse qui offre une bouffée d’air frais aux spectateurs. Et puis il y a évidemment le groupe de potes d’enfance mené par un Benoit Poelvoorde à l’aise dans ses chaussures de randonnée sauf quand il se perd. La bande constituée par Géraldine Pailhas, Karin Viard, Philippe Harel & Vincent Elbaz fonctionne parfaitement à l’écran au point qu’ils se réuniront 10 ans plus tard dans Les randonneurs à Saint-Tropez.

     

    En savoir plus sur Les randonneurs à Saint-Tropez ?

  • Parlez-moi de vous

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    C’est un rendez-vous immanquable pour de nombreux auditeurs, à 21 heures la radio s’allume pour assister à l’émission de Mélina (Karin Viard). C’est une libre-antenne où elle aborde bon nombre de sujets mais surtout où elle prodigue de précieux conseils, des conseils qu’elle devrait peut-être suivre. En effet, dans l’intimité elle s’appelle Claire Martin et souffre d’une profonde blessure : celle de n’avoir jamais connu sa mère. Aujourd’hui, après de nombreuses recherches, elle a enfin retrouvé sa trace en banlieue parisienne. Elle s’appelle Jaëlle (Nadia Barentin) et est à la tête d’une nouvelle famille ; de peur de révéler sa véritable identité, Claire va jouer les bénévoles pour approcher celle qui hante ses pensées.

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    Ça n’est peut-être qu’une impression personnelle mais au cours de ses dernières années, Karin Viard semble de plus en plus s’imposer comme une figure incontournable du cinéma français. Déjà savoureuse dans Ma part du gâteau, on la retrouve une nouvelle fois dans un rôle sur mesure où elle se glisse dans la peau d’une femme à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connu. Animatrice populaire la nuit, elle se transforme ensuite en une femme solitaire à la vie complètement aseptisée et à l’affut du moindre microbe ce qui donne quelques jolis moments de rigolade. Si ce personnage sait nous séduire, on attendait davantage des retrouvailles avec cette mère qui auraient du être le point d’orgue du film. Parlez-moi de vous reste néanmoins un bon moment de cinéma.



    Il faut le voir pour : Toujours nettoyer avant de vous asseoir !

  • Hubert - La Haine

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    Hubert : C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. L'important c'est pas la chute. C'est l'atterrissage.



    En savoir plus sur La Haine ?

  • La haine

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    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

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    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • Polisse

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    Chaque jour en France, plus de 260 enfants sont victimes de violences et nos potes de la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM) de Paris en ont vu de toutes les couleurs. Chaque nouvelle journée apporte son lot de surprises, d’incompréhension, de honte mais aussi de révolter et c’est ce quotidien peu ordinaire que Melissa (Maïwenn) a décidé d’étudier. Grace à ses relations, cette photographe a en effet l’autorisation de suivre ces policiers d’un genre bien particulier dans leur travail. Récupérer des enfants dans un camp, trouver un toit pour héberger une mère et son fils ou rechercher un bébé kidnappé sont autant d’épreuves qu’elle va découvrir au cours de son reportage.

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    Les années passent et plus que jamais, la réalisatrice Maïwenn s’impose comme une figure à part entière du cinéma français et Polisse est là pour nous rappeler combien il faut compter sur elle ! Tranche de vie dans la BPM de Paris où les affaires sordides succèdent à des faits-divers plus légers, il y a des scènes de Polisse qui sont parfois édifiantes. Impossible de se retenir de rire devant les répliques de ces policiers confrontés à des situations incroyables, une façon d’extérioriser leurs véritables sentiments. Soutenu par un casting impeccable qui a su recréer une authentique ambiance de groupe, l’objectif était de faire passer ce film pour un documentaire et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire n’importe quoi lorsqu’on vous pique votre portable !

  • Ma part du gâteau

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    Dans un geste désespéré, France (Karin Viard) a tenté de mettre fin à ses jours. L’usine où elle était employé depuis plus de 20 ans vient d’être délocalisé en Chine et ayant perdu tout espoir d’entretenir ses 3 filles, elle avait baissé les bras. Fort heureusement, elle a échappé au pire et doit vite se ressaisir ce qui va la conduire à Paris. Grace à ses relations, elle devient femme de ménage et se fait embaucher par Steve (Gilles Lellouche), un trader talentueux venu se réinstaller en France pour quelques mois. A 35 ans, ce célibataire endurci a une belle situation du moins professionnellement car au niveau de sa vie privée, il est loin d’avoir trouvé le bonheur.

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    Alors c’est vrai on pourra reprocher au dernier film de Klapisch une certaine caricature dans les portraits de France (un prénom ô combien symbolique), ouvrière pure souche et Steve, trader et playboy capitaliste. Pourtant, on ne peut pas rester impassible devant certaines scènes simplement géniales comme ce remake de Pretty Woman version populiste et surtout ce final abrupt. Il y a aussi la superbe prestation de Karin Viard dans un de ses tous meilleurs rôles sans mettre de coté Gilles Lellouche, le mec qu’on adore détester. Bref, Ma part du gâteau va diviser les avis en tout cas de mon coté, ce fut un vrai bon moment de plaisir !

     

    Il faut le voir pour : Nourrir les petits canards en priorité !

  • Rien à déclarer

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    La construction de L’Europe ne fait pas que des heureux, la preuve avec Ruben Vandevoorde (Benoit Poelvoorde), fervent défenseur de sa magnifique Belgique. Ce douanier n’en revient toujours pas que les frontières vont prochainement disparaitre, ça va être la porte ouverte aux voleurs, aux trafiquants en tous genres bref aux français ! D’ailleurs, ses relations avec ses collègues français sont pour le moins tendues et ce n’est pas notre pote Mathias Ducatel (Dany Boon) qui vous dira le contraire. Ce dernier est dans une situation embarrassante ; il est fou amoureux de Louise (Julie Bernard) qui n’est autre que la sœur de Ruben.

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    Contre toute attente, Bienvenue chez les Ch’tis avait battu tous les records détenant désormais le plus grand nombre d’entrées pour un film français. A priori, Dany Boon ne rééditera pas l’exploit ; Rien à déclarer est une comédie proche de sa dernière réalisation, un film à l’humour assez potache n’hésitant pas à s’appuyer sur les préjugés touchant aussi bien les français que les belges. Quant à l’inspiration de son scénario, il n’est pas allé la chercher bien loin ; l’antagonisme Nord / Sud est transposé à l’Europe avec bien évidemment ce cher message de fraternité en guise de conclusion. Tout le monde ne sera pas sensible à cette comédie populaire mais la présence de Benoit Poelvoorde est un bel argument pour vous laisser tenter.

     

    Il faut le voir pour : Sortir votre 4L du garage et lui faire un bon lifting !  

  • Les invités de mon père

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    La vie de Lucien (Michel Aumont) va être prochainement bouleversée ; membre actif au sein d'une association pour la défense des immigrés, il a décidé d'héberger des sans-papiers. Une initiative qu'approuvent ses 2 enfants Babette & Arnaud (Karin Viard & Fabrice Lucchini) et puis ce sera l'occasion pour leur père de se sentir moins seul. Quand vient l'heure des présentations, c'est une vraie surprise qu'attend tout le monde car Lucien va héberger une magnifique femme Tatiana (Véronica Novak) accompagnée de sa fille. Comme si cela ne suffisait pas, ils apprennent qu'ils se sont récemment mariés en vue de lui obtenir plus facilement la nationalité française mais derrière tout cela se cache une autre vérité.

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    De la solitude des personnes âgées à la situation précaire des sans-papiers, le film d'Anne Le Ny s'inscrit plus que jamais dans l'actualité de notre société. Si le personnage de Lucien apparait comme le fil rouge de l'histoire, on n'en oublie pas pour autant ses 2 enfants qui traversent eux aussi une période de trouble. Karin Viard tout d'abord, enfant modèle qui perd d'un coup tous ses repères et Fabrice Lucchini en fils incompris malgré une belle réussite sociale. Les invités de mon père est ainsi un portrait de famille au ton juste avec certaines répliques bien servies qui ne font cependant pas oublier quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de près votre père !

  • Le petit Nicolas

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    Il y a des signes qui ne trompent pas, son père a sorti la poubelle avec le sourire et puis il est étrangement complice avec sa mère ! C’est sur Nicolas (Maxime Godart) va bientôt avoir un petit frère et s’il ne veut pas être abandonné dans la foret comme le Petit Poucet, il faut absolument qu’il fasse quelque chose. C’est donc avec l’aide de ses potes d’enfance qu’il cherche un moyen pour que ses parents changent d’avis mais Nicolas a beau faire tous les efforts du monde rien n’y fait. En fait, ce qu’il ne sait pas c’est que tout cela n’est qu’un terrible malentendu avec ses parents qui veulent simplement organiser un diner.

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    Œuvre de René Goscinny et immortalisé par le dessinateur Sempé, Le petit Nicolas est en plein revival et a lui aussi droit à son adaptation sur le grand écran. Une comédie assez réussit puisqu’il a su conserver l’esprit de la bande-dessinée mais qui se contente du strict minimum. La faute à une histoire très basique relevée par un casting riche sans compter la bouille du petit Maxime Godard qui sied à merveille au héros de papier. On a même droit un clin d’œil fort sympathique de Gérard Jugnot.  Un film qui ne va pas marquer les mémoires mais largement satisfaisant pour une sortie en famille au cinéma.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser les hommes sortir la poubelle, ça pourrait donner de fausses idées à vos enfants !

  • Les derniers jours du monde

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    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

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    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !