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  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • De bon matin

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    C’est une nouvelle journée qui commence pour notre pote Paul Wertret (Jean-Pierre Darroussin) ; comme chaque matin il se prépare pour se rendre au travail. A son arrivée à la banque BICF, c’est un homme déterminé et armé d’un pistolet qui pénètre dans les bureaux ; des coups de feu retentissent et des employés hurlent et courent dans tous les sens. Le calme et le silence reviennent, Paul s’installe à son bureau et réalise la tragédie qui vient de se jouer. Comment ce père de famille et employé jusque-là exemplaire a-t-il pu en arriver à cette extrémité ? Quels sont les évènements tant au niveau de sa vie privée que professionnelle ont rendu ce drame inévitable ?

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    En écho à certaines histoires qui ont défrayé les chroniques des faits-divers, De bon matin s’intéresse à l’aliénation d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire par son milieu professionnel et qui va soudainement commettre l’irréparable. Les premières minutes ne nous ménagent pas, on entre de plein pied dans le drame avant d’être exposé au portrait de cet homme et c’est là que le film perd parfois le spectateur. Evidemment, les séquences de flashback sont là pour apporter un éclairage sur les motivations de cet homme mais certains détails restent du domaine de l’insignifiant comme sa relation avec son fils ou la présence de Youssef. Le temps parait donc parfois bien long même si on ne peut rien reprocher à Darroussin.

     

     

    Il faut le voir pour : Poser un RTT pour demain !

  • La fille du puisatier

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    Patricia (Astrid Berges-Frisbey) est une charmante jeune femme de 18 ans mais c’est également une fille remarquable. Lorsqu’elle n’apporte pas le déjeuner à son père le Puisatier (Daniel Auteuil), elle s’occupe de la maison et de ses 5 sœurs. En ce jour du 21 Avril où on célèbre sa fête, elle a fait la rencontre d’un homme dont elle apprendra qu’il s’agit de Jacques Mazel (Nicolas Duvauchelle), fils du bazar et aviateur. Entre eux deux c’est le coup de foudre mais à peine se sont-ils connus qu’ils doivent déjà se séparer ; Jacques a été appelé pour partir en Afrique. Il n’a pas le temps de prévenir Patricia mais charge sa mère (Sabine Azéma) de l’avertir.

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    Evoquer Marcel Pagnol dans le cinéma français c’est forcément penser à des films comme La gloire de mon père et Le château de ma mère qui ont jalonné notre jeunesse. Daniel Auteuil fait donc parler la fibre nostalgique pour séduire le spectateur et effectue ses premiers pas en tant que réalisateur. Après la version de Pagnol datant des années 1940 avec Raimu & Fernandel, il dépoussière son œuvre avec passion, un film dans son ensemble plutôt agréable à voir. Auteuil & Merad sont excellents dans leurs rôles, on est moins convaincu par les premières scènes hésitantes d'Astrid Berges-Frisbey et d’un Nicolas Duvauchelle peu crédible. Pour qui a envie d’entendre à nouveau le chant des cigales, voici le film idéal à voir en famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser trainer vos filles avec des hommes en motocyclettes, ennuis garantis !

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !

  • Erreur de la banque en votre faveur

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    Au bout de presque 17 ans de service, Julien Foucault (Gérard Lanvin) va rendre son tablier. Maitre d’hôtel très apprécié par tout le monde, ce départ est l’occasion de tourner une page de sa vie et de se lancer dans un projet qui lui tient à cœur : ouvrir un restaurant avec son pote d’enfance Etienne (Jean-Pierre Darroussin). Pour cela, il comptait sur le soutien de son ancien employeur qui lui consentirait un prêt à un taux préférentiel mais c’est la douche froide ! A la recherche d’argent, il décide alors de se lancer dans la bourse ; un domaine qui lui est totalement inconnu mais il va se fier aux informations confidentielles qu’il a entendu… disons par hasard. En effet, les murs ont des oreilles et de sa cuisine, il entend les conversations très privées des banquiers.

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    Définition du délit d’initié : Moyen rapide et efficace de faire fructifier de l’argent ! Le ton est donné dans cette comédie qui vous réserve quelques moments de franche rigolade sur fonds de spéculation financière. D’un coté, nous avons les banquiers pour qui l’argent ne sert qu’à en avoir plus et de l’autre les gens issus de la France d’en bas qui ont beaucoup de mal à boucler leur fin de mois. L’image est certes réductrice mais Erreur de la banque en votre faveur s’en contente pour nous délivrer une histoire dont la conclusion est connue d’avance. Agréable comédie que vous apprécierez surtout si vous n’êtes pas à découvert sur votre compte !

     

    Il faut le voir pour : Que les médecins coupent leur portable pendant les opérations, on sera plus rassuré !

  • Les grandes personnes

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    Chaque anniversaire de sa fille Jeanne (Anaïs Demoustier) est une occasion pour Albert (Jean-Pierre Darroussin) de visiter un pays d’Europe. L’année dernière, ils étaient en Italie et cette fois leur terre d’accueil se nomme la Suède où Albert a loué une maison. Toutefois, il y a eu un malentendu avec la propriétaire Annika (Lia Boysen) qui s’est emmêlé les pinceaux dans les dates et ce qui devait être des vacances entre un père et sa fille se transforme en cohabitation avec deux femmes. Pendant qu’Albert s’évertue à rechercher un trésor caché ; Jeanne elle tombe sous le charme de Johan (Björn Gustafsson), un beau blond.

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    Peu de chance que vous ayez entendu parler de la sortie de ce film ce premier film d’Anne Novion où l’on suit les vacances mouvementées d’un père et de sa fille. Les grandes personnes s’intéresse aussi bien à la découverte amoureuse de Jeanne et de ses premières désillusions qu’aux déceptions vécues par les deux jeunes femmes qui l’entourent. Au milieu de tout ça, on retrouve un Jean-Pierre Darroussin qui nous fait rire quand il joue aux chercheurs d’or armé de son détecteur de métaux. A découvrir surtout pour un Darroussin toujours aussi attachant et pour la fraicheur apportée par la présence de la jeune Anaïs Demoustier que l’on a déjà pu voir dans Hellphone ou Le prix à payer.

     

    Il faut le voir pour : Réviser la date de la chute du mur de Berlin.

     

  • Le voyage aux Pyrénées

     

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    Qui aurait cru un jour voir débarquer des stars comme Aurore Lalu & Alexandre Dard (Sabine Azéma & Jean-Pierre Darroussin) dans les Pyrénées ? Evidemment, ils ne peuvent échapper à leur célébrité et dès le lendemain de leur arrivée, les premières interviews sont données et les photos se multiplient. Pourtant ces vacances (oui, oui des vacances) ont en fait pour objectif de libérer Aurore de ses pulsions sexuelles pour le moins imprévisibles. Le grand air et la vue imprenable des montagnes devraient sans doute lui faire du bien mais gare à l’ours qui se promène dans les environs.

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    C’est le film ovni du moment, un voyage initiatique en plein cœur des montagnes qui ne vous laissera pas indifférent que ce soit au bon comme au mauvais sens du terme. Si on commence l’histoire avec une Sabine Azéma nymphomane, on la retrouve ensuite dans un trip mystico-spirituel qui risque de vous laisser pantois. Si Le voyage aux Pyrénées vous assure un total dépaysement, l’esprit complètement décalé qui y règne risque de vous faire regretter d’avoir pris un billet pour une telle excursion. Véritablement hors-norme, on s’accroche grâce à l’exubérante Azéma sans oublier un ours vraiment pas comme les autres.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les ours pissent comme des hommes.

  • J’attends quelqu’un

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    Notre pote Stéphane (Sylvain Dieuaide) a décidé de revenir dans son village après une longue absence de presque 2 ans. Il est revenu pour voir celle qu’il a aimé Farida (Sabrina Ouazani) et qu’il a abandonné alors qu’elle était enceinte, il est donc difficile pour lui de se présenter devant elle après cette absence et tant de lâcheté. Pour le moment, il tâte donc le terrain et fait la connaissance de son nouveau compagnon Tony (Yannick Choirat) puis réussit à trouver un travail. Au fil des jours, il croise le chemin d‘autres personnes blessées par la vie et qui gardent tous en eux cette part de douleur.

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    Film choral à une moindre dimension, J’attends quelqu’un met en scène des personnages absolument ordinaires dans des situations tout aussi communes. C’est d’ailleurs cette particularité qui offre au film tout son charme puisque les spectateurs retrouveront facilement leurs marques dans les différentes histoires des personnages. Il faut donc savoir apprécier les films lents qui s’attardent davantage sur la description psychologique de ces héros qu’autre chose, ce qui est loin d’être mon cas ! Dommage parce qu’il y a une belle brochette d’acteurs (Devos, Darroussin, Caravaca …) mais que dire sinon qu’on n’attendait pas forcément quelqu’un juste un peu plus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous étonner quand quelqu’un lit Flaubert !!