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cinéma - Page 81

  • Gloria

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    Depuis son divorce, notre pote Gloria (Paulina García) vit seule. Ses enfants mènent leur vie chacun de leurs cotés et elle peut ainsi profiter de sa liberté pour aller danser et pourquoi pas faire des rencontres. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Rodolfo (Sergio Hernandez), un homme lui aussi divorcé depuis maintenant 1 an. Il ne faudra pas attendre davantage pour qu’un couple se forme mais leur relation s’annonce déjà compliquée. S’il est bien séparé de sa femme, Rodolfo est encore très proche de ses deux filles qui sont totalement dépendantes de lui au point de faire passer parfois Gloria au second plan.

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    Avec Gloria, on a le portrait d’une femme attachante enveloppée dans une certaine solitude sans pour autant tomber dans la dépression. Rien à redire de la prestation de Paulina García, véritable révélation, qui fait preuve d’une parfaite justesse ce qui n’empêche pas ce film chilien de tomber dans une profonde monotonie. A force de nous gaver de scènes anecdotiques, c’est tout l’ensemble qui le devient malgré toutes les bonnes volontés de notre héroïne et quelques traits d’humour bienvenus. Un cinéma à découvrir avant toute chose pour son interprète principale si vous arrivez à surmonter la crainte de tomber dans l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier vos pistolets de paintball à votre copine !

  • Pompéi

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    Notre pote Milo (Kit Harington) n’était encore qu’un enfant lorsqu’il a vu sa tribu se faire massacrer par les troupes romaines de Corvus (Kiefer Sutherland). Il a ainsi assisté à la mort de son père et à l’exécution de sa mère mais le sort allait s’acharner sur lui puisqu’une vie d’esclave puis de gladiateur l’attend. Quelques années plus tard sous le nom du Celte, ses talents au combat vont le conduire jusqu’à Pompéi et c’est là qu’il fera connaissance de la belle Cassia (Emily Browning) tout juste de retour de Rome. Cette dernière a toutefois la mauvaise surprise de voir débarquer des soldats romains dans sa ville et surtout la présence du Sénateur Corvus venu conclure des affaires ne semble pas la ravir.

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    On connait tous le funeste destin qui a frappé la ville italienne de Pompéi et notre pote Paul W. S. Anderson est là pour nous offrir  une petite leçon d’histoire. Enfin c’est vite dit puisqu’en fait on a dans un premier temps des combats de gladiateurs où se mêlent la sueur et le sang (rassurez-vous mesdames, la fin est so romantic !!). Si vous connaissez et surtout appréciez la série télévisée Spartacus alors vous serez en terrain connu. Par la suite, on a évidemment le feu d’artifices attendu avec son déluge de spectaculaire donc autant dire que pour enrichir notre savoir, on repassera. A part ça, un divertissement au scénario grotesque et qui n’a pas d’autres prétentions que de nous offrir juste de quoi se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Faire la connaissance du gladiateur qui murmure à l’oreille des chevaux !

  • Le crocodile du Botswanga

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    Leslie Conda (Ibrahim Koma) est le nouvel espoir du football et notre pote Didier (Fabrice Eboué) peut remercier le ciel d’être son agent. Tous deux se rendent au Botswanga, pays d’origine du footballeur qui souhaite notamment disperser les cendres de sa mère disparue. Ils sont accueillis en grande pompe par le Président Bobo (Thomas Ngijol), un chef d’état aux méthodes quelque peu dictatoriales. Celui-ci s’est d’ailleurs mis en tête de créer une équipe nationale de football ; les Crocodiles du Botswanga et il compte bien entendu sur l’enfant du pays pour les mener à la victoire. Après avoir offert une jolie mallette d’1 million d’euros, il charge Didier de convaincre son joueur mais c’est loin d’être gagné !

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    Notre pote Fabrice Eboué est de retour à la réalisation et il en signe également le scénario. Le crocodile du Botswanga nous confronte à un dictateur plutôt original incarné par son inséparable compère Thomas Ngijol. A l’image de Case départ, cette comédie est loin de faire dans le raffiné bien au contraire ; il ne fait que puiser dans les habituels clichés pour nous faire rire. Un humour qui une fois encore ne plaira pas à tout le monde mais lorsqu’on l’apprécie difficile de s’empêcher de se marrer. On peut juste déplorer un certain manque de surprises ; les anciens du Jamel Comedy Club ne prennent malheureusement pas beaucoup de risques mais l’essentiel reste qu’on s’amuse plutôt bien.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on crée un Ministère des cabinets en France !

  • Tarzan

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    Il y a des millions d’années, une météorite s’est écrasée sur notre planète provoquant ainsi de profonds changements. Le temps a passé et certaines légendes prétendent que cette météorite renferme quelque chose de phénoménal et c’est ce qui a conduit la famille Greystoke à s’installer dans cette jungle. John souhaite mettre la main sur cette météorite mais la découverte de celle-ci va se payer cher. Après un crash d’hélicoptère, seul son fils Jay Jay s’en sortira vivant et il sera recueilli par Kala, une gorille qui a elle aussi eu le malheur de perdre sa famille. Quelques années plus tard, ce garçon a non seulement survécu mais s’est également adapté à cette jungle parfois hostile, ainsi commence la légende de Tarzan.

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    Le célèbre héros d’Edgar Rice Burroughs reprend vie grâce à ce film d’animation allemand avec des graphismes qui visent avant tout le réalisme puisqu’on a fait appel à la technique de la motion-capture. Même si on n’atteint pas les perfections des standards imposés par les grands studios américains, visuellement Tarzan est plutôt plaisant. Ce qui est moins réjouissant c’est au niveau du contenu puisque si l’histoire est plus ou moins respectée (l’introduction fait d’ailleurs un peu peur), ça se prend un peu trop au sérieux. En dehors de M. Smith, on ne peut pas dire que ça déborde d’humour et encore il s’agit là d’un personnage réunissant tous les clichés du maladroit de service. Vraiment pas terrible tout ça !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment utiliser un soutien-gorge en pleine jungle !

  • La grande aventure Lego

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    Une nouvelle journée commence pour notre pote Emmet et tout est super génial ! Suivant toutes les instructions qu’on lui a donné, cet ouvrier ordinaire semble avoir trouvé la recette du bonheur mais il va apprendre que tout ça n’est qu’illusoire. C’est après sa rencontre avec la belle Cool-tag qu’il se retrouve lié à la Pièce de résistance, un puissant artefact qui pourrait arrêter le Kragle ! Il y a 8 ans et demi de cela, le maléfique Lord Business a en effet mis la main sur le Kragle menaçant ainsi l’existence même d’Emmet et de ses compagnons. Une prophétie annonce toutefois qu’un être spécial se dressera sur sa route mais se pourrait-il qu’il s’agisse d’Emmet ?

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    Les célèbres briques de construction danoises crées en 1949 font partie de l’enfance de chacun d’entre nous et c’est donc avec une certaine nostalgie qu’on accueille La grande aventure Lego. Après les jeux vidéo, l’invasion commence donc au cinéma avec une aventure qui plaira aux spectateurs de tout âge. C’est simple, on a l’impression de se retrouver sur un immense tapis de jeu avec qu’une envie ; celle d’attraper tous ces jouets à l’écran pour s’amuser avec ! En plus de ça, on a des guests comme Batman, Gandalf ou encore Shaquille O’Neal ; le seul bémol à apporter c’est quelques baisses de rythme et à part ça tout est super génial !

     

    Il faut le voir pour : Acheter des Lego pour vos enfants et aussi un peu pour vous !

  • Only lovers left alive

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    Elle s’appelle Eve (Tilda Swinton) et vit à Tanger, lui se nomme Adam (Tom Hiddleston) et a fait sa vie à Detroit. Tous deux ont vécu beaucoup d’expériences et ont traversé les années et même les siècles puisqu’il s’agit de vampires ! Pour survivre, ils ont besoin de sang mais pas n’importe lequel, si Eve peut se fournir auprès de Christopher Marlowe (John Hurt), Adam a lui trouvé un médecin qu’il paye grassement. Le couple va se réunir puisqu’Eve va faire un long voyage pour rejoindre son bien-aimé. Des retrouvailles auxquelles va s’inviter Ava (Mia Wasikowska) ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle aux yeux d’Adam qui se souvient encore de ce qu’il s’est passé à Paris il y a 87 ans !

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    C’est une vraie curiosité que ce film de Jim Jarmusch parce qu’il traite de vampires mais surtout qu’il fait ça de façon originale. Ici pas de cou mordu tout au long du film, le sang se déguste et vous fait monter au 7ème ciel sans compter cette atmosphère musicale dans lequel on est plongé et vous serez fini d’être persuadé qu’on a bien là quelque chose de différent. Malgré tout, Only lovers left alive peut aussi vite se montrer soporifique car il ne s’y passe presque rien. On a même un peu de mal à entrer dans l’histoire tant les premières minutes sont contemplatives et ça n’aurait pas été du luxe d’avoir un scénario apportant un peu plus de surprises.

     

    Il faut le voir pour : Choper une recette originale pour des esquimaux !

  • La Belle et la Bête (2014)

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    Il était une fois un riche Marchand (André Dussolier) qui vivait avec ses 6 enfants et qui possédait 3 navires. Malheureusement, ces navires furent déclarés perdus en mer et du jour au lendemain cette famille a été obligée de s’installer à la campagne. Un mois plus tard, la famille apprend qu’un de leurs bateaux, la Sirène, a été retrouvé mais lorsque le marchand se rend en ville avec son fils Maxime (Nicolas Gob), il découvre que tout ce qui était à bord a été confisqué pour régler ses créances. Séparé de son fils, le marchand quittera la ville dans la précipitation en pleine soirée et au milieu de cette dense foret va se retrouver face à un somptueux château où vit une étrange Bête (Vincent Cassel) !

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    Depuis son adaptation de Crying Freeman, Christophe Gans n’a cessé de nous démontrer ses grandes ambitions cinématographiques. Il nous le prouve une fois encore en nous livrant sa version de La Belle et la Bête qui rappellera évidemment celle de Jean Cocteau réalisée en 1946 tout en proposant quelque chose de différent. On a devant nous une interprétation moderne et cela se traduit à l’écran par une surabondance d’effets spéciaux du château jusqu’à la Bête entièrement numérisée. On y trouve également les origines du Prince qui sont davantage développés à travers quelques scènes dispersées ça et là mais qui nous font aussi remarquer que Cassel est plus crédible en Bête qu’en prince charmant.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de tenir les promesses que vous faites à votre femme !

     

    En savoir plus sur La Belle et la Bête (1946) ?

  • Les grandes ondes (à l’ouest)

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    Suite aux recommandations du Conseil National, la Station Suisse de Radiodiffusion a mis en place un reportage sur l’aide apportée par le pays au Portugal. Pour cela une équipe va se réunir à Lisbonne avec Cauvin (Michel Vuillermoz) réputé pour son interview de Nasser, Julie (Valérie Donzelli) animatrice en quête d’une quotidienne et leur chauffeur Bob (Patrick Lapp). Ils doivent ainsi visiter différents lieux du Portugal ayant bénéficié d’un apport de la Suisse mais ce reportage va vite tourner au fiasco. Ils seront pourtant témoins d’un évènement inattendu qui va changer le destin du pays.

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    Voilà un film plutôt discret à première vue mais qui mérite vraiment qu’on s’y attarde puisque la bonne humeur sera au rendez-vous. On embarque donc à bord de ce van pour un road-trip à travers le Portugal avec Les grandes ondes (à l’ouest) et les surprises & situations inattendues ne manquent pas. Ça part tellement dans toutes les directions que le film se transforme même on ne sait comment en comédie musicale et cette impression de fourre-tout finit par nuire à l’ensemble. Un joyeux bordel mené par une belle et sympathique équipe (avec une mention pour le toujours excellent Michel Vuillermoz) et donc une belle surprise à coté duquel il serait dommage de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le portugais du Brésil et celui du Portugal sont différents.

  • Hipótesis

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    Buenos Aires. Roberto Bermudez (Ricardo Darín) est un avocat expérimenté qui a décidé de transmettre son savoir à travers des séminaires. Parmi ses étudiants, il ne va pas tarder à remarquer Gonzalo Ruiz Cordera (Alberto Ammann) d’une part parce qu’il s’agit du fils d’un pote d’enfance et d’autre part parce que ce jeune homme fait preuve d’une belle arrogance. Un soir, en plein milieu d’un cours, Roberto et ses élèves sont soudainement intrigués par les sirènes de la Police. Un crime a eu lieu sur le parking de la fac ; une jeune femme a été retrouvée morte après avoir été agressée et l’enquête va longtemps piétiner. Pourtant, le pénaliste est lui convaincu que le coupable est proche puisqu’il s’agirait tout simplement de Gonzalo !

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    Le pays du Tango nous offre un petit thriller avec Hipótesis qui est en fait l’adaptation du roman Thèse sur un homicide de Diégo Paszkowski. Au programme on a un crime sordide avec un coupable tout désigné du moins du point de vue du héros qu’est l’incontournable Ricardo Darín (qu’on a l’impression de voir dans toutes les grandes productions argentines). Difficile alors de maintenir le suspense ce que tente vainement de faire de le film d’Hernán Goldfrid en faisant s’immiscer chez le spectateur quelques doutes. Ça ne fonctionne pas vraiment et le bouquet final sera cette conclusion abrupte qui en frustrera plus d’un mais qui est annoncée par le titre du film.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer avec vos pièces de monnaie.

  • Vampire university

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    En 1711, notre pote Wayne Gretzky (Adam Johnson) - Non rien à voir avec le célèbre hockeyeur - est tombé amoureux de Mary (Julie Gonzalo). Leur histoire allait hélas se terminer de façon dramatique puisqu’il est peut-être nécessaire de préciser que Wayne est un vampire et n’a pu s’empêcher de croquer le cou de la jeune femme qui est morte sur le cou … le coup ! 300 ans plus tard, il n’a pas oublié cette tragédie d’autant plus que depuis tout ce temps il est devenu impuissant puisque ses dents de vampires ne poussent plus. Aujourd’hui professeur d’histoire à l’université, il va avoir un sacré choc lorsqu’il voit débarquer dans sa classe Chris Keller (Julie Gonzalo) qui est le sosie parfait de sa bien-aimée Mary.

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    Un direct-to-video à ne pas confondre avec le Vampire academy qui lui a droit à une sortie ciné le 05 Mars 2014. Qui dit université américaine dit forcément les indispensables fraternités avec les incontournables fêtes mêlant jeunes femmes frivoles et beuveries. Au milieu de tout ça, Vampire university glisse ainsi une histoire aussi passionnante que les premiers besoins de la journée. On aurait presque de la peine pour tous ces comédiens mais en même temps leur jeu est tellement mauvais qu’on est finalement heureux pour eux d’avoir pu trouver du travail. Bref, encore un film sur lequel il ne faut pas planter ses dents mais que ça ne vous empêche pas de l’offrir à vos pires ennemis !