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cinéma - Page 289

  • Adieu Gary

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    Après un petit séjour en prison, Samir (Yasmine Belmadi) est enfin libre et va avoir l’occasion de retrouver sa famille et ses potes d’enfance. Les choses n’ont pas beaucoup changé dans ce petit village exception faite de la fermeture de la seule usine où travaillait son père Francis (Jean-Pierre Bacri). La liberté acquise, il veut se construire une vie et surtout oublier les erreurs du passé. Pour le moment son frère Icham (Mhamed Arezki) lui a trouvé un petit job au supermarché, de quoi le remettre en selle. Pourtant, dans ce coin de la France, les perspectives d’avenir paraissent bien sombres et tout le monde se met à rêver de partir ailleurs.

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    Il ne se passe rien dans Adieu Gary et pourtant il y a énormément de richesses dans ce portrait social de Nassim Amaouche. Dans un petit village perdu quelque part en France, le jeune Samir quitte la prison pour en rejoindre une autre plus symbolique celle d’une vie rythmée par des envies d’ailleurs. Grand prix de la semaine critique lors du Festival de Cannes 2009, c’est l’authenticité qui prime dans ce film grâce à une superbe interprétation de l’ensemble des comédiens. On soulignera d’ailleurs l’un des derniers rôles de Yasmine Belmadi décédé en Juillet dernier. Un bon film que je vous conseille de découvrir !



    Il faut le voir pour : Demander qu’on nous remplace les trains par des Mercedes.

  • L’anniversaire de Leila

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    Aujourd’hui on va faire la fête car c’est l’anniversaire de la petite Leila (Nour Zoubi) qui va avoir 7 ans ! Pour l’heure, il est temps d’aller travailler et notre pote Abu Leila (Mohammed Bakri) grimpe dans son taxi. En réalité, il n’est pas du tout chauffeur de taxi mais juge hélas avec les problèmes rencontrés en Palestine, aucun poste n’a pu lui être proposé. En attendant d’être officiellement nommé, il a donc emprunté le véhicule de son beau-frère pour gagner sa vie. Il passe ainsi ses journées à parcourir la ville rencontrant des gens parfois étranges et se laissant embarquer dans des situations ubuesques.

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    Une simple journée d’un chauffeur de taxi en Palestine qui se transforme en une véritable aventure. Derrière L’anniversaire de Leila se cache en fait la peinture d’une Palestine souffrant bien évidemment du conflit israélo-palestinien sans fin faisant parfois perdre le sens des réalités. De l’insécurité ambiante aux difficultés administratives, le parcours de ce chauffeur de taxi permet ainsi de donner avec humour un aperçu des maux d’un état palestinien en pleine tourmente. Simple et très agréable, voici une belle découverte qui mérite le coup d’œil.


    Il faut le voir pour : Vous incruster dans une queue dès que vous en voyez une !

  • Victoria, les jeunes années d’une reine

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    Naitre au sein d ‘une famille royale, beaucoup en rêvent mais la réalité n’est pas forcément le conte de fée que l’on s’imagine ! Victoria (Emily Blunt) a grandi en bénéficiant du prestige que lui accordait sa lignée mais ces somptueux châteaux ont vite constitué une barrière à son épanouissement. Entouré de sa mère la Duchesse de Kent (Miranda Richardson) et leur conseiller John Conroy (Mark Strong), Victoria a vécu sous des ordres strictes et alors qu’on attendait d’elle qu’elle accorde la régence à sa mère pour prendre la succession de son oncle, le roi Guillaume (Jim Broadbent) ; elle crée la surprise en montant sur le trone à seulement 18 ans !

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    L’histoire retiendra de Victoria qu’elle fut le monarque qui a eu le plus long règne au Royaume-Uni et ce malgré les tentatives de manipulations auxquelles elle a du faire face. Loin de lui rendre un bel hommage, le film de Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y.) risque lui de passe beaucoup plus inaperçu car il ne suffit pas de jolis costumes d’époque et de somptueux décors pour faire un biopic historique digne de ce nom. Victoria, les jeunes années d’une reine est d’un ennui royal en partie à cause d’un scénario sans reliefs ; les conspirations à l’encontre de la reine sont légers et la romance avec le Prince Albert est sans magie.

     

    Il faut le voir pour : Exiger qu’on vous tienne la main pour descendre ou monter les escaliers.

  • Brüno

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    Animateur de télévision déchu, Brüno (Sacha Baron Cohen) veut plus que tout renouer avec le succès et c’est pour cela qu’il se rend à Hollywood. Accompagné de son assistant Lutz (Gustaf Hammarsten), cette icone de la mode cherche désespérément à faire parler de lui mais le public américain est-il prêt à une telle révolution ? Il faut croire que non puisque son concept d’émission (avec une interview exclusive d’Harrison Ford !) qui avait tout pour rester dans les annales a été étonnamment boudé. Brüno ne perd pas espoir et fera tout son possible pour que le monde reconnaisse son talent même s’il faut pour cela devenir hétéro !

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    Sacha Baron Cohen nous avait déjà fait plier de rire avec Borat et réjouissez-vous, il va encore plus loin avec ce nouveau personnage. Dans la peau de Brüno, présentateur autrichien depuis déjà quelques mois, il ne nous épargne pas en scènes scabreuses et oublie complètement le sens du mot décence. Les âmes sensibles ont prendront forcément un sacré coup car Baron Cohen s’implique énormément dans son personnage et c’est rien de le dire. Une fois encore, certaines scènes sont tellement énormes qu’on se demande quelle est la part de fiction et celle de réalité. Forcément culte et donc c’est un Coup de cœur Ciné2909 car on se marre pendant 1H30 !

     

    Il faut le voir pour : Chercher du mobilier mexicain à Ikea (Dédicace à mon pote Kevin)

     

    En savoir plus sur Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan ?

  • Bad boys

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    Difficile à croire mais plus de 100 millions de dollars de drogue s’est volatilisé en une nuit ! Chose d’autant plus incroyable que cela s’est fait sous les yeux des flics de Los Angeles car la marchandise était entreposée dans leurs locaux. Il n’en faut pas plus pour mettre sur les nerfs notre duo les inspecteurs Marcus Burnett & Mike Lowrey (Martin Lawrence & Will Smith) qui s’étaient démenés comme des fous pour mettre la main sur toute cette drogue. Il faut désormais qu’ils s’activent s’ils veulent récupérer la dope avant que celle-ci ne soit remise sur le marché et ils vont devoir faire marcher leurs contacts.

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    "Bad boys, bad boys Wat’cha gonna do what'cha gonna do when they come for you " ! Michael Bay a eu le nez fin en réunissant Martin Lawrence &  Will Smith qui étaient encore à leurs débuts dans le monde du cinéma pour obtenir un des films d’action de la fin des années 1990. Surtout connus pour leurs frasques comiques, les 2 acteurs prouvent qu’ils ont également de l’énergie à revendre lors de scènes plus explosives. Alliant l’humour à l’action, Bad Boys fut un blockbuster et même s’il a pris quelques rides aujourd’hui ; ça reste un excellent divertissement.

     

    En savoir plus sur Bad boys 2 ?

  • Ong Bak II - La naissance du dragon

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    Thaïlande au XVème siècle. Tien (Tony Jaa), un enfant réduit à l’esclavage était promis à une mort atroce, jeté en pâture aux crocodiles mais fort heureusement il fut sauvé par Chernung (Sorapong Chatree). Orphelin, il s’est trouvé une nouvelle famille pour grandir et surtout pour devenir plus fort. Il n’y a pas un jour où Tien ne s’entraine pas, perfectionnant ses techniques de combat et devenant ainsi un guerrier redoutable. Alors que sa force est enfin reconnue de tous, il cherche désormais à se venger car durant son enfance, sa famille a été décimée et le seul responsable est le Seigneur Rat-Cha-Sei-Na (Saranyu Wongkrajang).

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    Tony Jaa s’était fait connaitre avec le personnage d’Ong Bak, on trouvait alors à cet acteur thaïlandais une habilité au combat digne d’un Bruce Lee. Gros succès en Thaïlande, Ong Bak II - La naissance du dragon s’annonçait donc énorme mais comme c’est souvent le cas l’attente ne valait pas forcément le coup. On peut déjà reconnaitre le mérite de ce film de ne pas avoir joué la carte de la facilité en proposant une suite banale (bonjour aux américains) mais un prequel. Tony Jaa (qui est aussi réalisateur) s’est lancé dans un projet très ambitieux en voulant dépasser le simple film d’action. Le scénario est malheureusement trop succinct mais on se console avec les phases de combat qui sont d’une précision implacable et d’un niveau rarement atteint. A voir seulement pour les fans de kung-fu.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours accéléré d’arts martiaux et apprendre à sa battre avec un éléphant.

  • Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)

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    Après 16 ans de mariage, Marjorie & François (Mathilde Seignier & Bernard Campan) ont décidé de divorcer. Pour leurs enfants Léa & Maxime (Bertille Chabert & Jean-Baptiste Fonck) ; la vie de famille est chamboulée avec une garde alternée chaque semaine. A 12 ans, Léa vit très mal cette situation allant jusqu’à rendre sa mère responsable de cette séparation et les relations mère/fille en prennent forcément un sacré coup. C’est le temps aussi pour elle de découvrir les premiers amours et notamment le beau Hugo (Keyne Cuypers) ne la laisse pas insensible.

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    Le divorce mieux vaut en rire qu’en pleurer ! Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) se focalise ici sur une famille unique qui voit son quotidien perturbé à la suite de cette séparation. Si on se laisse volontiers emporté par l’enthousiasme de la jeune et prometteuse Bertille Chabert, le reste a beaucoup plus de mal à nous dérider. Bousculé entre les histoires des parents qui cherchent à vivre une nouvelle relation et la romance de Léa, cette comédie part un peu dans toutes les directions oubliant en chemin de nous faire rire. Pas du tout convaincant.

     

    Il faut le voir pour : Fabriquer une pancarte pour offrir des câlins dans la rue.

  • J’ai tué ma mère

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    A 16 ans, la vie est belle ; on traine avec les potes d’enfance, on s’amuse, on profite de tout sans se soucier de rien mais ce n’est pas le cas de Hubert Minel (Xavier Dolan). Chaque jour est un supplice lorsqu’il la voit, il ne peut plus supporter cette femme qui lui a donné naissance ; sa mère Chantal (Anne Dorval) est devenue la personne qu’il hait le plus en ce monde. Son père, il ne le voit que très rarement celui-ci n’assumant pas son rôle de chef de famille. En attendant ses 18 ans et de pouvoir jouir de l’héritage que lui a légué sa grand-mère, il doit donc continuer de vivre sous le même toit qu’elle et les journées sont rythmées par les disputes.

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    Marginal et étouffé par la simple existence d’une mère qui n’en a que le nom, Hubert est au cœur d’un véritable psychodrame faisant de sa vie un enfer. Détruire le mythe de l’amour maternel est un pari risqué que n’a pas hésité à prendre le jeune réalisateur Xavier Dolan qui interprète aussi le premier rôle. On a parfois la désagréable impression que certaines scènes sont surjouées ceci dans l’unique but de faire grandir cette tension entre mère et fils. D’ailleurs, seules les scènes réunissant ce duo sont réellement intéressantes, le reste est de l’ordre de l’anecdotique. Le titre sonne fort et ne manquera pas de vous interpeller mais la curiosité s’arrête là car J’ai tué ma mère a bien du mal à nous accrocher.

     

    Il faut le voir pour : Penser à faire plus de sondages dans la vie !

  • The reader

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    Berlin en 1958 ; c’est en rentrant du collège que Michael Berg (David Kross / Ralph Fiennes) allait rencontrer la femme qui allait bouleverser sa vie. A l’époque il n’avait encore que 15 ans, Hanna Schmitz (Kate Winslet), femme trentenaire l’avait alors aidé alors qu’il était gravement malade. Quelques mois après, le jeune garçon était venu la remercier et c’est à partir de ce moment précis que leur relation a commencé. Tandis que Michael découvrait les plaisirs de l’amour, Hanna se laissait subjuguer par les livres que lui lisait son jeune amant puis un jour tout cessa brusquement. Hanna disparut sans laisser de traces et c’est quelques années plus tard que l’on retrouvera sa trace en plein cœur d’un procès retentissant car elle faisait partie des SS.

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    Le film nous embarque d’abord dans une relation passionnelle entre un ado et une femme dont on sait que peu de choses puis la vérité implacable finit par éclater au visage. Tout comme le personnage, on se retrouve confronté à un paradoxe sentimental passant de l’amour à la haine irascible éveillant ainsi de nombreuses interrogations. Inspiré par le livre du même nom de Bernhard Schlink paru en 1995 qui avait déjà crée une vive polémique, The reader ne manquera pas lui non plus de déclencher des réactions. Si coté interprétation tout est irréprochable (Winslet décrochant l’Oscar de la meilleure actrice), on n’échappe pas à quelques longueurs notamment durant le procès.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre compagne de vous lire des livres.

  • Black

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    Tout a foiré pour Black (MC Jean Gab’1) et ses complices, le braquage a tourné au massacre et il est le seul à avoir la vie sauve. Encore sous le choc, il reçoit alors un coup de fil de son cousin Lamine (Ibrahima Mbaye) de Dakar qui le met au parfum sur un coup mythique ! Une valise remplit de diamants serait conservé dans le coffre d’une banque qui ne demande qu’à être dévalisée. Black rassemble alors une nouvelle équipe de potes d’enfance et a bien l’intention de réussir ce coup mais il ignore que ce trésor suscite de nombreuses convoitises.

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    On l’avait aperçu dans B13 Ultimatum et c’est désormais seul que l’on retrouve Mc Jean Gab’1 dans un film tout aussi musclé. Après un braquage explosif sous le ciel gris de France, l’action se poursuit à Dakar où on se retrouve avec des mercenaires russes puis des lutteurs armés de machette, bref ça part gentiment en sucette. En gros de l’action bien bourrin, un poil de comédie mais surtout un dénouement surréaliste qui fait basculer soudainement Black dans l’étrange. Hormis cela, un film d’action qu’il faut savoir prendre à la légère.

     

    Il faut le voir pour : Constater que le téléphone arabe passe très bien à Dakar !