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cinéma - Page 222

  • Les nuits rouges du bourreau de Jade

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    Jusqu’à présent tout a fonctionné comme l’avait prévu notre pote Catherine (Frédérique Bel) ; elle a laissé derrière elle le corps sans vie d’un ancien ministre français récupérant au passage un objet de grande valeur. Direction Hong-Kong où se trouve son contact mais c’est là que les problèmes surgissent ; la transaction se finit en un bain de sang duquel Catherine en réchappe de justesse. La responsable de ce massacre est une certaine Carrie (Carrie Ng) qui a désormais l’objet précieux entre ses mains ; il s’agit d’un sceau impérial qui renferme un flacon d’un puissant poison. Celui-ci n’a pas d’égal dans le monde, il est capable de vous paralyser de la tête au pied et Carrie eut s’en servir pour assouvir ses plus bas instincts.

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    Ce film présente 2 facettes ; un coté thriller et un autre davantage porté vers l’horreur. N’allons pas par 4 chemins, la première partie est un ratage complet en grande partie à cause de la mauvaise prestation de Frédérique Bel. Il y a également un détail qui dérange ; je n’arrive pas à concevoir qu’un dialogue entre 2 personnages puissent se faire d’un coté en cantonnais et de l’autre en français ! Il aurait fallu trancher car là c’est se moquer ouvertement du spectateur. On reste plus mesuré avec l’aspect horreur qui n’est pas sans rappeler un Ichi the killer au féminin mais cela est loin d’être suffisant pour sauver Les nuits rouges du bourreau de Jade. Un beau petit navet.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la véritable recette du Dry Martini.

  • Y’a-t-il enfin un pilote dans l’avion ?

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    Voyager à destination de la lune c’est désormais plus un rêve, les passagers de Mayflower 1 ont l’immense honneur d’écrire l’histoire. L’évènement fait la une des journaux et c’est ainsi que Ted Stryker (Robert Hays) a appris la nouvelle mais lui est convaincu que ce vol est une erreur monumentale. Il avait participé aux vols d’essais qui se sont avérés catastrophiques puisqu’il n’a pas pu éviter le crash. Alors que Ted renvoie la faute au matériel technique, la justice le condamne à être interné dans un hôpital psychiatrique. Désormais, il doit s’échapper et prévenir Elaine (Julie Hagerty) et tout l’équipage du risque qu’ils courent.

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    L’énorme succès de Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? a bien évidemment conduit les producteurs à lancer cette suite qui n’est pas allé bien loin pour pondre son scénario. Il a juste suffit de remplacer l’avion par une navette spatiale puis de faire un léger remake des gags de l’épisode précédent. Comble de la fainéantise ou clin d’œil c’est vous qui déciderez, on rappelle également une bonne partie du casting pour nous faire revivre la même expérience. Y’a-t-il enfin un pilote dans l’avion ? est donc une suite peu inspirée qui n’a vu uniquement le jour que sous l’impulsion du succès de son prédécesseur.

     

    En savoir plus sur Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?

  • Bon à tirer (B.A.T.)

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    Nos 2 potes d’enfance que sont Rick & Fred (Owen Wilson & Jason Sudeikis) ont depuis longtemps oublié les joies du célibat alors ils se contentent de ce qu’ils peuvent. Mater les autres filles sans que votre femme s’en aperçoive est tout un art et en l’occurrence ils sont loin de briller dans ce domaine. Pour Maggie & Grace (Jenna Fischer & Christina Applegate) leurs femmes respectives, cette libido exacerbée est difficile à supporter mais elles se consolent en se disant qu’ils ne les ont jamais trompé. Pourtant, sur le conseil d’une de leurs amies, elles décident de leur offrir un Bon à tirer c’est-à-dire que pendant 1 semaine ils vont redevenir des célibataires et faire ce que bon leur semble. Attention les filles, les fauves sont lâchés …enfin presque.

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    Les frères Farrelly sont de retour avec cette comédie qui s’intéresse à la vie maritale de 2 gars aux mœurs lubriques. Le niveau d’humour de ce film se concentre donc exclusivement sur le bas de la ceinture et je dois avouer qu’au terme d’1H45, il y a une certaine lassitude qui s’installe. Evidemment, je ne cache pas avoir succombé à quelques éclats de rires mais ça en fait des caisses et on sait que les Farrelly sont capables de faire bien beaucoup mieux. Sinon Bon à tirer (B.A.T.) est une comédie divertissante pour qui sait apprécier ce type d’humour mais ce n’est certainement pas un film indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Éternuer un bon coup, ça va vous libérer !

  • Animal kingdom

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    A la mort de sa mère, victime d’une overdose, Josh Cody (James Frecheville) a été recueilli par sa grand-mère et ses oncles, une famille plutôt atypique ! En effet, cette famille est connue des forces de police pour ses nombreux trafics de drogue et autres faits mais jusqu’à présent, ils n’ont jamais pu leur mettre la main dessus. L’inspecteur Nathan Leckie (Guy Pearce) est déterminé à les coffrer mais pour cela il doit convaincre Josh de les aider ce qui n’est pas gagné. Dans cette famille, lorsque Pope (Ben Mendelsohn) parle tout le monde écoute ! Les hostilités débutent lorsque Barry (Joel Edgerton), le pote d’enfance de Pope est tué d’une balle à bout portant, le deal est clair : les têtes vont tomber et qu’importe si le sang coule.

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    A l’image de la première scène où le jeune James Frecheville semble plus obnubilé par le jeu télévisé que par le sort de sa pauvre mère, on comprend que le film de David Michôd va sortir du lot habituel. Malheureusement, ce qui aurait pu être un formidable atout nous laisse carrément sur notre faim. Autant l’histoire de cette famille criminelle a de quoi nous tenir en haleine, autant le casting manque d’une vraie pertinence. Le plus bel exemple étant Ben Mendelsohn incarnant Pope, personnage qui doit inspirer la terreur et le respect et qui nous laisse plutôt de glace. On s’attache également difficilement au personnage de Josh, l’acteur nous offrant 1H50 de totale inexpressivité. Animal kingdom a toutes les chances de vous laisser indifférent !

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs pensent à se laver les mains après être allé aux toilettes !

  • Le chaperon rouge

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    Le village de Daggorhorn est situé à l’orée d’une grande foret et c’est là que vit Valérie (Amanda Seyfried) et sa famille. C’est un jour dramatique pour elle car sa sœur ainée Lucie (Alexandria Maillot) a été tuée par le loup-garou qui terrorise la région. Pour le chasser, on a fait appel au Père Solomon (Gary Oldman) qui a déjà eu affaire à ce genre de créature responsable de la disparition de sa famille. Pendant ce temps, Valérie apprend que son mariage a été arrangé avec Henry (Max Irons) ; une décision qu’elle ne peut accepter. La seule personne à qui elle pourra offrir son amour est son pote d’enfance Peter (Shiloh Fernandez) mais est-il vraiment digne de confiance ?

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    Faire un film sur le conte de Perrault, Le chaperon rouge avait de quoi éveiller notre curiosité mais quand on apprend que la réalisation a été confiée à Catherine Hardwicke (Twilight) ; ça s’est rapidement transformé en grande perplexité. A quelques détails près, on retrouve les mêmes éléments que la saga de Stephenie Meyer à savoir une jeune demoiselle en détresse qui doit faire un choix crucial entre 2 beaux mecs et j’entends déjà des spectateurs s’enfuir ! Il n’y a donc rien à retenir de ce soi-disant film et la déception est grande, le projet intéressant s’est donc transformé en un résultat aberrant.

     

    Il faut le voir pour : Rendre visite à votre grand-mère.

  • Thor

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    Au cours de ses recherches, notre pote Jane Foster (Natalie Portman) est tombé sur un pépin et de taille ! Cette scientifique a vu en effet un homme s’écraser sur Terre ; une chose difficile à croire d’autant plus quand celui-ci se prétend être Thor (Chris Hemsworth), fils d’Odin (Anthony Hopkins). Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il n’est pas fou ; autrefois citoyen d’Asgard il a été banni par son père en raison de son arrogance et de son irresponsabilité. Condamné à vivre sur Terre dans le corps d’un simple humain, Thor est à la recherche de son marteau Mjolnir avec l’espoir que celui-ci pourra lui faire recouvrir ses pouvoirs divins.

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    Par Odin, le Dieu du tonnerre frappe enfin sur les grands écrans ! Après L'incroyable Hulk, Iron Man et en attendant Captain America voilà donc le vengeur au sang divin qui vient nous foudroyer avec la découverte Chris Hemsworth. Tout comme Hugh Jackman incarne parfaitement Wolverine, L’acteur australien lui aussi semble être né pour manier le marteau. Thor est un film à grand spectacle et truffé d’humour ; un nouveau blockbuster qui va tout casser. On apportera un bémol car il est bien difficile d’y déceler la patte de Kenneth Branagh tant le film s’ouvre à un grand public. On s’attendait à quelque chose de plus raffiné mais l’expérience avec Ang Lee sur le géant vert a certainement échaudé les pontes de chez Marvel. Quoi qu’il en soit c’est un gros Coup de cœur (et de foudre) Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à neutraliser un Dieu avec un taser


    En savoir plus sur Thor : Le monde des ténèbres ?


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  • Source code

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    Ce matin, un train qui prenait la direction de Chicago a explosé et tous ses passagers ont péri dans ce qui semble être un attentat. Lorsque Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) se réveille, il est justement dans ce train, 8 minutes précédant son explosion. Encore plus étrange, son corps n’est pas le sien ! Il est en effet dans la peau de Sean Fentress ; un professeur accompagnée de sa pote d’enfance Christina Warren (Michelle Monaghan). Il l’ignore encore mais il va être pris par le souffle de l’explosion et à sa grande surprise il va reprendre connaissance en un lieu étrange. Colter participe en fait à un programme avancé nommé le Code source permettant de revivre les 8 dernières minutes de la vie d’un individu. Il a été ainsi choisi afin de découvrir qui est responsable de cet attentat.

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    Après un prélude pour le moins explosif, Source code dévoile son ingénieux scénario ; un mélange intelligent entre Time cop & Angles d’attaque. Le film de Duncan Jones se résume ainsi à une scène unique mais vécue à chaque fois différemment jusqu’à ce que ce coté science-fiction finisse par laisser place à un thriller efficace. Les 20 premières minutes sont un peu perturbantes puis une fois le concept assimilé, on est embarqué par l’intrigue et on vibre en compagnie de Jake Gyllenhaal. Même si on ne s’ennuie jamais, on aurait apprécié un peu plus d’action et surtout un peu plus de surprises dans le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à ce que vous allez dans les 8 prochaines minutes.

  • Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme

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    Chine en l’an 689. Wu Zetian (Carina Lau) s’apprête à être intronisé Impératrice 7 ans après la mort de son époux ; une succession qui est loin de plaire à tout le monde. A cette occasion, une statue géante à l’image du Bouddha se construit actuellement mais un évènement dramatique a soudainement lieu ; le maitre d’œuvre du chantier prend soudainement feu et meurt. S’en suit une seconde victime dans des circonstances tout aussi mystérieuses. Suivant le conseil du grand prêtre et pour résoudre ce mystère, la future impératrice doit libérer le Juge Dee (Andy Lau), lui qui est retenu prisonnier pour avoir contesté l’accès au pouvoir de l’Impératrice.

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    On est quand même bien content que des réalisateurs comme John Woo & Tsui Hark ait eu l’intelligence de quitter Hollywood et son usine de films pour produire une œuvre comme Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme. C’est tout simplement le Wu Xia Pian dans toute sa splendeur ; des décors phénoménaux, des scènes d’actions aussi intenses que magnifiquement chorégraphiées par le maitre Sammo Hung. L’intrigue légèrement complexe au départ pourrait perdre quelques spectateurs en cours de route, en dehors de ça c’est un film frappant par son gigantisme et sa beauté !

     

    Il faut le voir pour : Tester l’acupuncture pour avoir un tout nouveau visage !

     

    En savoir plus sur Detective Dee II : La légende du Dragon des mers ?

  • Et soudain, tout le monde me manque

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    A 60 ans, notre pote Eli Dhrey (Michel Blanc) s’apprête à devenir père pour la 3ème fois ; une nouvelle déconcertante pour ses 2 filles que sont Justine & Dominique (Mélanie Laurent & Florence Loiret-Caille). En effet, on ne peut pas dire qu’Eli soit le père parfait ; aujourd’hui encore il semble ne pas avoir la tête sur les épaules. Son passe-temps favori est d’aller jouer au golf avec les ex-petits-amis de Justine sans que celle-ci soit au courant de tout ce manège. Elle a bien d’autres choses en tête notamment après sa rencontre avec Sami (Guillaume Gouix) mais leur histoire va tourner court lorsque le jeune homme va faire la connaissance …d’Eli.

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    Dès les premières minutes, on est prévenu qu’on est devant une comédie à l’humour décalé parfaitement incarné par le personnage d’Eli. Le problème c’est que cet aspect finit par prendre le pas sur le plan émotionnel du film tant au niveau de la romance entre Justine & Sami que dans la relation conflictuelle entre la fille et son père. Outre Mélanie Laurent & Michel Blanc, c’est aussi l’occasion de découvrir la comédienne Florence Loiret-Caille dans un registre plus léger que ses précédents rôles. L’univers proposé par Et soudain, tout le monde me manque avait sans aucun doute possible son charme mais on éprouve toutefois des difficultés à y pénétrer.

     

    Il faut le voir pour : Faire une radiographie de votre frigidaire !

  • La fille du puisatier

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    Patricia (Astrid Berges-Frisbey) est une charmante jeune femme de 18 ans mais c’est également une fille remarquable. Lorsqu’elle n’apporte pas le déjeuner à son père le Puisatier (Daniel Auteuil), elle s’occupe de la maison et de ses 5 sœurs. En ce jour du 21 Avril où on célèbre sa fête, elle a fait la rencontre d’un homme dont elle apprendra qu’il s’agit de Jacques Mazel (Nicolas Duvauchelle), fils du bazar et aviateur. Entre eux deux c’est le coup de foudre mais à peine se sont-ils connus qu’ils doivent déjà se séparer ; Jacques a été appelé pour partir en Afrique. Il n’a pas le temps de prévenir Patricia mais charge sa mère (Sabine Azéma) de l’avertir.

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    Evoquer Marcel Pagnol dans le cinéma français c’est forcément penser à des films comme La gloire de mon père et Le château de ma mère qui ont jalonné notre jeunesse. Daniel Auteuil fait donc parler la fibre nostalgique pour séduire le spectateur et effectue ses premiers pas en tant que réalisateur. Après la version de Pagnol datant des années 1940 avec Raimu & Fernandel, il dépoussière son œuvre avec passion, un film dans son ensemble plutôt agréable à voir. Auteuil & Merad sont excellents dans leurs rôles, on est moins convaincu par les premières scènes hésitantes d'Astrid Berges-Frisbey et d’un Nicolas Duvauchelle peu crédible. Pour qui a envie d’entendre à nouveau le chant des cigales, voici le film idéal à voir en famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser trainer vos filles avec des hommes en motocyclettes, ennuis garantis !