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Film - Page 244

  • Jean-Michel Basquiat : the radiant child

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    Jean-Michel n'a pas encore 18 ans lorsqu'il décide de s'installer à Manhattan, dans le quartier de Downtown, comme beaucoup d'artistes à cette époque en quête de reconnaissance. Dans un premier temps, l'expérience est douloureuse ; il vit dans la rue et se nourrit exclusivement de chips mais il parsème son art sur les murs. Au milieu des graffitis, certaines phrases éveillent la curiosité des passants, des fulgurances poétiques signées par un certain Samo. On découvre assez vite que derrière ce pseudonyme se cache Jean-Michel Basquiat, un artiste au potentiel phénoménal qui va connaitre un succès foudroyant. Son inspiration provient de tous les horizons ; il est aussi sensible aux tableaux de Picasso qu'à la trompette de Sammy Davis Junior.

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    A moins d'être un amateur d'art averti, vous vous poserez comme moi cette question capitale ; mais qui est Jean-Michel Basquiat ? Ce film de Tamra Davis vient donc combler nos lacunes puisque cet artiste a laissé un souvenir impérissable à de nombreuses personnes ainsi qu'à un mythe du calibre d'Andy Warhol. Bien entendu Jean-Michel Basquiat : the radiant child est à l'image de toute œuvre d'art c'est-à-dire qu'il peut aussi bien passionner par la découverte d'un véritable univers que vous rebuter par son aspect délibérément abstrait. On est en fait entre deux eaux ; on est plutôt curieux et émerveillé devant le parcours extraordinaire de l'artiste mais la dernière demi-heure parait quant à elle interminable !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'on peut aussi peindre sur des portes ou des frigidaires !

  • La vie au ranch

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    Pamela (Sarah-Jane Sauivegrain) et sa pote d’enfance Manon (Mahault Mollaret) partagent ensemble un appartement et ces 2 jeunes femmes ne manquent jamais l’occasion de faire la fête avec le reste de leur bande. Toutes les raisons sont bonnes pour se retrouver mais il faut aussi garder les pieds sur terre car il s’agit de ne pas négliger les cours de la fac. Il n’y a pas que les soirées dans la vie, il y a également les mecs et les jeunes femmes se rendent bien compte que les relations sentimentales elles aussi ont leur lot de déception. Mais le temps passe et on se détache peu à peu des personnes que l’on pensait être les plus importantes dans notre vie.

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    Ce n’est pas tant pour l’histoire qu’il faut aller voir La vie au ranch car il ne s’y passe pas grand-chose mais plutôt pour découvrir une belle bande de potes d’enfance. Le film de Sophie Letourneur tire sa grande force de la fraicheur apportée par ces comédiens amateurs tous sans exception faisant preuve d’une spontanéité saisissante si bien que l’on suit leurs pérégrinations non sans plaisir. Le spectateur débarque en fait en plein milieu d’un groupe où on cause de tout et de n’importe quoi ; un peu comme dans la vraie vie. Ça reste tout de même un film générationnel qui trouvera plus d’écho sur le public 15-25 ans que pour les autres spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les filles aussi peuvent "le" faire dans la rue !

  • Au fond des bois

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    Nous sommes en 1865 au Sud de la France. Joséphine (Isild Le Besco) montait les marches pour se rendre à l’église lorsque son regard s’est porté sur un sans-abri. Il s’appelle Timothée (Nahuel Pérez Biscayart) et a été totalement subjugué par cette femme qu’il suit discrètement jusque chez elle sans jamais l’aborder. Un soir, il se rend à la maison de Joséphine où le père médecin l’accueille à bras ouverts mais dès le lendemain, Timothée et Joséphine disparaissent dans la nature. L’homme est doté de certaines capacités lui permettant de soumettre à sa volonté toux ceux qu’il croise et c’est ainsi qu’il est parvenu à charmer celle qui hante son esprit.

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    Bizarre, vous avez dit bizarre ? Il faut savoir apprécier l’étrange quand on se retrouve face Au fond des bois puisqu’on y suit un homme doté d’étranges pouvoirs et de sa victime au cours d’un curieux périple. Si au départ, ce particularisme nous intrigue quelque peu et la présence de l’acteur Nahuel Pérez Biscayart et de son accent argentin y est pour beaucoup ; on finit par se lasser de ce road-trip campagnard. Le problème c’est qu’il ne s’y passe pas grand-chose ; Isild Le Besco jouant d’abord les vierges effarouchées puis devenant femme épanouie et partenaire n’arrivent à aucun moment à donner du caractère à ce film. En conclusion, totalement oubliable.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser personne vous toucher le dos.

  • Illégal

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    Ça aurait du être une journée spéciale pour Tania (Anne Coesens) ; elle avait préparé une surprise afin de célébrer l’anniversaire de son fils Ivan (Alexandre Golntcharov). Au lieu de ça, la mère et le fils se sont retrouvés séparés à la suite d’un banal contrôle d’identité. En effet, Tania est russe et réside illégalement sur le territoire belge après avoir ignoré sciemment une injonction à quitter le pays. Elle est désormais retenue dans un centre et risque d’être expulsée d’un jour à l’autre mais sa première préoccupation reste l’avenir de son fils. Elle tente de gagner du temps refusant notamment de décliner son identité ; bien décidée à rester en Belgique, elle est prête à de nombreux sacrifices.

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    Difficile au regard d’Illégal de ne pas penser à tous ces films sur l’univers carcéral, les clandestins étant considérés exactement comme des délinquants emprisonnés. Si le cinéma n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agit d’évoquer les difficultés des sans-papiers, c’est évidemment la première fois qu’on s’intéresse de plus près à leurs conditions de détention précédant leur expulsion du territoire. Le film d’Olivier Masset-Depasse ne joue à aucun moment la carte du mélodrame, c’est simplement une photographie saisit avec un impressionnant réalisme sur le sort des clandestins relevé par une interprétation exemplaire. Une séance découverte qui complète très bien des films comme Welcome ou Les mains en l'air sur le même thème.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans une langue étrangère quand vous êtes dans la rue.

  • Elle s’appelait Sarah

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    2009. Julia (Kristin Scott-Thomas) et son mari Bertrand Tezac (Frédéric Pierrot) vont prochainement emménager dans le quartier du Marais à Paris dans un appartement qui est une propriété familiale depuis plus de 60 ans ! Une joyeuse nouvelle qui passe cependant au second plan quand Julia apprend que l’appartement a été acquis en 1942 en pleine occupation allemande et qu’autrefois il abritait une famille juive victime de la rafle du Val’d’hiv. Avec son flair de journaliste, elle décide d’enquêter sur cette famille et découvre ainsi que la jeune Sarah (Mélusine Mayance) avait réussi à s’échapper des camps de la mort. Après plus d’un demi-siècle, elle veut retrouver sa trace et savoir ce qu’elle est devenue.

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    Devoir de mémoire d’une période honteuse de la France, Elle s’appelait Sarah suit la vie d’une jeune fille victime de la rafle du Vel’d’hiv’ et le portrait contemporain d’une femme bouleversée par ce lourd héritage historique. La recherche de cette dernière, rongée par la culpabilité, est comme une sorte de quête du pardon face aux atrocités commises. Le film de Gilles Paquet-Brenner repose énormément sur les performances conjuguées de Kristin Scott-Thomas & la jeune Mélusine Mayance vraiment formidables. Le scénario, quant à lui, prend sa force d’un drame historique dont les stigmates sont aussi ardents et qui doit nous rappeler que cet évènement ne doit jamais tomber dans l’oubli.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les anciens propriétaires de votre appartement.

  • The Vanguard

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    Nous sommes en 2015 et le monde tel que nous le connaissions n'est plus qu'un lointain souvenir. Une pénurie alimentaire a conduit l'humanité sur le déclin au point que des scientifiques ont mis au point un produit conduisant les hommes à la mort. Malheureusement, il y a eu des effets secondaires car au lieu de trouver le repos éternel, les victimes sont transformées en monstres incontrôlables et assoiffés de sang. Au milieu de ce paysage chaotique, Max (Ray Bullock Jr.) fait tout pour survivre ; armé de ses 2 petites hachettes il massacre tous ceux qui se mettent sur son chemin.

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    S'il s'agissait d'un film amateur tourné par des potes d'enfance, on aurait pu être conciliant avec The Vanguard mais apparemment il s'agit bel et bien d'un projet dit professionnel. Une fois encore, le monde est en perdition avec des pseudo-zombies (qui font davantage penser à des orangs-outangs dans leur déplacement) qui trainent par-ci par-là et une poignée d'hommes non-infectés dégomment tout ce qui se présente sous leurs yeux. Jeu d'acteur catastrophique, dialogues minimalistes ou quand ils existent vraiment pompeux et réalisation aussi excitante qu'une pub pour La vache qui rit ; faut-il en rajouter pour vous faire comprendre qu'il s'agit là d'un bon gros navet ?

  • The social network

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    Fraichement largué par Erica (Rooney Mara), notre pote Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) n'a rien trouvé de mieux que d'organiser un classement des plus belles filles de l'université via un site internet crée en quelques heures. Comme une trainée de poudre, le site a connu un succès phénoménal et a enregistré un nombre hallucinant de connexions. Mark est alors contacté par des étudiants pour créer un site communautaire select mais lui voit une idée révolutionnaire germer. Avec l'aide de son pote d'enfance Eduardo (Andrew Garfield), il va créer The Facebook, site d'abord connecté aux grandes universités alentours mais qui va connaitre une expansion mondiale avec plus de 500 millions d'inscrits à ce jour.

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    Un film sur Facebook, on pensait que ce projet était une mauvaise plaisanterie mais quand David Fincher en prend les commandes, les choses deviennent soudainement plus sérieuses. Fincher ne s'intéresse pas réellement au phénomène Facebook en tant que tel mais plutôt sur la personnalité atypique de son créateur. On découvre ainsi un Mark Zuckerberg très renfermé sur lui-même, soucieux par l'image qu'il véhicule auprès des autres et incarné avec brio par Jesse Eisenberg. Que l'on soit utilisateur ou non de Facebook ; The social network est (encore) un excellent film de Fincher, passionnant de bout en bout et vous pouvez donc l'accepter dans votre liste d'amis !

     

    Il faut le voir pour : Décrocher quelques instants de votre compte Facebook.

  • Captifs

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    Carole, Samir & Mathias (Zoé Félix, Arié Elmaleh & Eric Savin) sont médecins et après 3 mois de mission, ils s’apprêtent à quitter l’ex-Yougoslavie. Ils prennent la route et plus de 2000 km les attendent mais le voyage est vite contrarié puisqu’ils doivent prendre une déviation qui va totalement les égarer. Sillonnant les routes, ils sont soudainement stoppés par une camionnette d’où sort des hommes cagoulés et armés qui les prennent en otages sans d’autres explications. Quand ils se réveillent, ils se retrouvent enfermés dans des cachots et se rendent compte qu’ils ne sont pas les seuls détenus derrière les barreaux.

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    Les incursions du cinéma français dans le genre Horreur / Epouvante étant assez rares, l’attente chez les spectateurs est donc assez grande. A notre grand regret, Captifs comme beaucoup de ses prédécesseurs se contente d’un bon vieux copier/coller avec ce qui a déjà été fait par le passé. L’histoire s’inspire lui des réseaux de trafic d’organe laissant parfois place à des horreurs sans nom. Un scénario téléphoné, une mise en scène soignée mais sans aucune création ; le film de Yann Gozlan reste un divertissement convenable mais qu’on oublie rapidement une fois le générique de fin passé !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre une déviation qui vous emmène dans des coins perdus !!

  • Laisse-moi entrer

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    Ce n'est pas vraiment la grande joie pour Owen (Kodi Smit-McPhee) ; à l'école il est malmené par un groupe de garçons et du coté de sa vie familiale, ses parents s'apprêtent à divorcer. C'est à ce moment qu'emménage Abby (Chloe Moretz), une fille assez particulière signant son arrivée pieds nus dans la neige. Ils se rencontrent un soir dans le petit parc de jeux de la résidence et vont rapidement devenir les meilleurs potes d'enfance. Owen est très loin de s'imaginer que cette jeune fille qui a en apparence 12 ans est en réalité un vampire ! Comme toutes les créatures de son espèce, elle craint la lumière mais surtout doit se nourrir de sang humain afin de survivre.

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    Après s'être fait remarquer avec Cloverfield, Matt Reeves assure sa nouvelle carrière de réalisateur au cinéma en adaptant le remake de Morse. A sa sortie, ce petit film suédois avait à juste titre séduit la critique et offert un nouveau souffle aux films de vampires ; Laisse-moi entrer en est donc une réinterprétation menée avec beaucoup de justesse. On ne peut qu'apprécier le fait que le réalisateur ait su conserver l'atmosphère intimiste du film ainsi qu'un casting sans véritable têtes d'affiche (on retrouve tout de même Chloe Moretz, la Hit-girl de Kick-Ass). C'est sur qu'avec cette version, le film trouvera un plus large public mais on regrette toutefois que Reeves n'ait pas pris plus de risques vis-à-vis de l'œuvre originale.


    Il faut le voir pour : Inviter les gens à entrer chez vous !

  • Tout va bien (The kids are all right)

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    Nic & Jules (Annette Benning & Julianne Moore) se sont rencontrés à la fac et depuis ce jour, elles vivent ensemble et ont donné chacune naissance à un enfant. Il a fallu faire appel à un donneur de sperme pour voir cette famille se créer et aujourd’hui Joni & Laser (Mia Wasikowska & Josh Hutcherson) se posent certaines questions sur leur père biologique. Désormais âgée de 18 ans, Joni est poussée par son frère à se renseigner sur ce mystérieux donneur et c’est ainsi qu’ils vont rencontrer Paul (Mark Ruffalo) qui est à la tête d’un restaurant. Sous prétexte de vouloir faire connaissance avec ceux qui sont en quelque sorte ses enfants, cet homme va s’immiscer dans la vie de cette famille pas comme les autres !

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    La comédie de Lisa Chodolenko interpelle d’abord par son scénario, le couple formé par Annette Benning & Julianne Moore ; leur situation si particulière n’apporte pas plus de profondeur à une histoire finalement banale. On est loin du plaidoyer en faveur des parents homosexuels mais simplement on se retrouve propulsé dans une crise familiale provoquée par l’arrivée d’un homme qui espère profiter des joies de la paternité sans en subir les désagréments. Tout va bien (The kids are all right) se révèle donc être un film sans véritable message, en tout cas ça ne risque certainement pas de faire un tabac en salles !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec la mère de vos enfants, ça peut créer des tensions !