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Elle s’appelait Sarah

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2009. Julia (Kristin Scott-Thomas) et son mari Bertrand Tezac (Frédéric Pierrot) vont prochainement emménager dans le quartier du Marais à Paris dans un appartement qui est une propriété familiale depuis plus de 60 ans ! Une joyeuse nouvelle qui passe cependant au second plan quand Julia apprend que l’appartement a été acquis en 1942 en pleine occupation allemande et qu’autrefois il abritait une famille juive victime de la rafle du Val’d’hiv. Avec son flair de journaliste, elle décide d’enquêter sur cette famille et découvre ainsi que la jeune Sarah (Mélusine Mayance) avait réussi à s’échapper des camps de la mort. Après plus d’un demi-siècle, elle veut retrouver sa trace et savoir ce qu’elle est devenue.

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Devoir de mémoire d’une période honteuse de la France, Elle s’appelait Sarah suit la vie d’une jeune fille victime de la rafle du Vel’d’hiv’ et le portrait contemporain d’une femme bouleversée par ce lourd héritage historique. La recherche de cette dernière, rongée par la culpabilité, est comme une sorte de quête du pardon face aux atrocités commises. Le film de Gilles Paquet-Brenner repose énormément sur les performances conjuguées de Kristin Scott-Thomas & la jeune Mélusine Mayance vraiment formidables. Le scénario, quant à lui, prend sa force d’un drame historique dont les stigmates sont aussi ardents et qui doit nous rappeler que cet évènement ne doit jamais tomber dans l’oubli.

 

Il faut le voir pour : Se renseigner sur les anciens propriétaires de votre appartement.

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