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Film - Page 248

  • Benda Bilili !

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    C'est durant l'année 2005 qu'a débuté la formidable histoire du Staff Benda Bilili. Les chercheurs Renaud Barret & Florent De La Tullaye voulaient monter un documentaire sur la musique urbaine et ils s'étaient pour cela rendu en République Démocratique du Congo. Ils y font connaissance avec un groupe de paraplégiques vivants sans ressources financières mais avec une volonté de faire bouger les choses. Ce sont les membres du Staff Benda Bilili, ils ont décidé de s'exprimer à travers leur musique et leur rencontre avec les chercheurs vont changer leurs vies à tout jamais. Une aventure qui va durer 5 ans au terme de laquelle le groupe va enregistrer un album et entamer une tournée européenne qu'ils n'oublieront jamais.

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    C'est le genre d'histoires qu'on aimerait entendre et voir plus souvent, comment des musiciens handicapés et touchés par la pauvreté sont parvenus à réaliser leur rêve. Benda Bilili ! est donc un feel-good movie à la différence qu'il s'agit ici d'un documentaire durant lequel on suit leur incroyable parcours de la rue jusqu'à la scène des Eurockéennes de Belfort Edition 2009. On salue donc l'initiative du duo Renaud Barret & Florent De La Tullaye mais reste une question en suspens : que deviendra le Staff Benda Bilili avec le temps, on serait curieux de le savoir. Reste à ceux qui ont été conquis par leur musique et surtout par leur joie de vivre d'aller vite se procurer leur album Très très fort en vente chez tous les bons disquaires.

     

    Il faut le voir pour : Oublier la guitare et adopter le Satongé !

  • Shoot & Run

    Allô, je m'adresse bien à l'officier Danny Fisher (John Cena) ?

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    C'est Miles Jackson (Aidan Gillen) à l'appareil, vous vous souvenez de moi ? Oui c'est ça, il y a exactement un an, jour pour jour, vous avez pris la personne la plus importante à mes yeux.

     

    Aujourd'hui je viens donc vous rendre la monnaie de votre pièce et si vous pensez que votre petite-amie Molly (Ashley Scott) est en sécurité alors vous allez vite changer d'avis. Écoutez-moi bien attentivement, on va faire un petit jeu qui va se dérouler en 12 rounds.

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    C'est simple, si vous parvenez à rester debout au terme de ce jeu, vous pourrez revoir Molly. Ah, au fait le 1er round commence tout de suite et vous pouvez dire adieu à votre bon vieil ami Phil (Kim Collins) le plombier.

     

     

     

    En savoir plus sur Shoot & Run ?

  • Une chinoise

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    Notre pote Li Mei (Lu Huang) vit dans une province en Chine où elle cherche désespérément à tromper son ennui quotidien. Quand sa mère n'est pas sur son dos pour la pousser à l'aider dans son travail, elle cherche à lui trouver un mari convenable c'est-à-dire ayant une bonne situation. La jeune femme ne veut plus d'une telle vie et tente alors sa chance en ville où elle devient ouvrière dans un atelier de couture avant d'être coiffeuse d'un genre bien particulier. Après un évènement dramatique marqué par la mort d'un homme, Mei décide de partir en Europe et plus précisément en Angleterre où la vie ne sera pas de tout repos.

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    C'est un portrait de femme que propose la réalisatrice Xiaolu Guo, celui d'une chinoise qui de sa province natale va suivre une trajectoire peu commune pour la conduire en Angleterre. Etat des lieux sur une génération de chinois dont le personnage de Li Mei est l'étendard, le film évoque notamment leurs sombres perspectives d'avenir. L'existence et le voyage que va vivre Li Mei sera ponctuée par ses rencontres avec les hommes ; des rapports dont elle ressort souvent bafouée et abusée. Réparti en chapitres au titre parfois curieux, Une chinoise s'inspire du passé de Xiaolu Guo et trouve en Lu Huang une parfaite interprète bien que j'avoue avoir trouvé les dernières minutes interminables. Pour ceux qu'une séance découverte ne rebute pas.


    Il faut le voir pour : Jeter votre calendrier et partir !

  • Le dernier été de la Boyita

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    L'été est arrivé, l'heure des vacances a sonné pour notre pote Jorgelina (Guadalupe Alonso) qui a préféré accompagner son père plutôt que d'aller à la plage avec sa mère. Elle se retrouve ainsi dans une ferme où vit le jeune Mario (Nicolas Treise) qui va devenir son compagnon de jeu. Ils s'amusent ensemble, profitent du cadre naturel pour faire des ballades à cheval mais le comportement du garçon est parfois réservé refusant notamment d'aller se baigner. Ce n'est pas par simple timidité, Mario a en fait un lourd secret qu'il traine depuis sa naissance. Son corps subit des transformations qu'il ne comprend pas et qu'il tente par tous les moyens de cacher.

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    C'est une histoire particulièrement poignante qu'a abordé là Julia Solomonoff pour son premier film, puisant dans ses propres souvenirs d'enfance. Le sujet est abordé du point de vue de ces 2 adolescents (extraordinaires Guadalupe Alonso & Nicolas Treise) qui justement commencent à peine à entrevoir les transformations de leurs corps. Une innocence contrastant ainsi avec la réaction des parents de Mario considérant la particularité de leur fils comme une tare et refusant de voir la vérité en face. Le dernier été de la Boyita est traité avec justesse sans jamais tomber dans le mélodrame et c'est une formidable découverte à faire.


    Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte d'ôter votre chemise et d'aller vous baigner !

  • Twelve

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    Sa réputation le précède, White Mike (Chace Crawford) est un contact indispensable pour de nombreuses personnes qui font appel à lui quand elles ont besoin de dope. Pourtant, Mike a longtemps été un garçon modèle jusqu'à il y a 1 an où il a perdu sa mère emportée par un cancer. Depuis, il a arrêté l'école pour commencer à dealer à gauche et à droite avant d'en faire son unique business. Récemment, une nouvelle drogue a fait son apparition ; on l'appelle le Twelve et bien entendu les risques d'addiction sont énormes et notre pote Jessica (Emily Meade) va en faire l'amère expérience.

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    Joël Schumacher est capable du pire comme du meilleur mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur. A le voir dans un état de total sobriété, on ne peut que déplorer les dégâts de ce film choral accumulant les clichés (la présence des 2 nerds, la blonde sexy et superficielle...) sans oublier une conclusion dégoulinante de moralité. Et puis quelle idée de nous infliger cette voix off qui tape vite sur les nerfs ! Jamais très loin du ridicule, la palme va certainement à Claude qui se veut être un personnage psychologiquement torturé mais qui provoque davantage les rires que l'empathie du spectateur. Après avoir vu Twelve, on comprend mieux que certains aient envie de se droguer pour tenir le coup.


    Il faut le voir pour : Constater qu'il va falloir mettre plus de moyens pour faire de belles soirées à la maison !

  • Vampires

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    Tout a commencé lorsqu'une équipe de télévision a été contacté par une communauté de vampires en Belgique pour tourner une sorte de documentaire. Après quelques petits incidents (paix à leurs âmes), une famille de vampires a accepté d'ouvrir leurs portes (et de ne pas dévorer l'équipe de tournage) ce qui va nous permettre de partager leur quotidien. Comme dans toutes les autres communautés, la vie des vampires est régie par un ensemble de règles rédigées par le comte Dracula en personne. Pour Georges (Carlo Ferrante) et sa famille, certaines de ces règles sont difficiles à supporter notamment lorsque cela concerne ses voisins du dessous.

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    L'idée de départ est plutôt bonne, c'est sous la forme d'un vrai-faux documentaire qu'on découvre cette fois ces créatures fantastiques que sont les vampires. Malheureusement, s'il y a bien quelques pointes d'humour noir plus ou moins bien acérées qui provoquent tout au plus des sourires, Vampires ne parvient à aucun moment à planter ses crocs. Une histoire légèrement désordonnée accompagnée d'un rythme haché qui nous emmène parfois dans un profond sommeil. Les 20 dernières minutes sont, en ce sens, très difficiles à supporter et nous laisse au final un gout bien amer.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'un vampire américain peut prendre l'accent marseillais !

  • American trip

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    Il y a 10 ans, Aldous Snow (Russel Brand) donnait un mémorable concert au Greek Theater ; un évènement qui avait marqué notre pote Aaron Green (Jonah Hill). Aujourd'hui, ce dernier bosse pour une maison de disques et il est à un tournant de sa carrière. Son boss Sergio (Sean Combs) a accepté son idée : Aldous Snow, après une période de disette, va faire son come-back et c'est Aaron qui va être chargé de le faire venir aux Etats-Unis ; ce qui va s'avérer plus difficile que prévu. Bien que déchu, une rock star reste une rock star et lorsqu'il a décidé de faire la fête rien ne peut l'arrêter ! Le chemin entre Londres et le Greek Theater risque d'être long ...

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    Il s'était fait remarquer dans la comédie Sans Sarah rien ne va ! au point qu'on lui confie désormais les rênes de ce spin-off. Pour son premier grand rôle, Russel Brand assure donc le spectacle avec son compère Jonah Hill. Si il y a un petit air de Very bad trip (ce qui n'a pas manqué d'inspirer le très mauvais titre français), American trip est une comédie plus basique dans son déroulement ce qui n'empêche pas les crises de rires. Rempli de guest-stars et de clins d'œil, si vous cherchez à rire et à vous changer les idées, c'est sans aucun doute le film qu'il vous faut actuellement.


    Il faut le voir pour : Mettre de la moquette sur vos murs.

  • Coursier

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    Le rêve de notre pote Sam (Michael Youn) est de pouvoir monter un jour sa propre boite et il a déjà l'idée : une société de courses écolo ! En attendant, il joue les coursiers pour la société Pli Express où il est payé au lance-pierres et doit même supplier son patron pour obtenir la moindre prime. Aujourd'hui il était censé être de repos afin d'accompagner sa petite-amie Nadia (Géraldine Nakkache) au mariage de sa sœur seulement une course urgente vient d'arriver. S'il veut sa prime, il n'a pas le choix et puis ça ne lui prendra que 10 minutes montre en main ... du moins c'est ce qu'il croyait !

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    Une fois encore, nous avons droit à une petite comédie qui ne restera pas dans les annales du cinéma. Dans le rôle titre, l'incontrôlable Michaël Youn qui ici n'a pas vraiment le loisir d'exprimer son exubérance habituelle. L'histoire ne casse pas des briques, un coursier aux allures de looser se retrouve impliqué bien malgré lui dans une affaire de trafic qui va rapidement le dépasser. Dépassé, on l'est aussi de temps à autre devant le fouillis scénaristique qui finit par nous désintéresser complètement de l'histoire. On sourit parfois mais ça ne va guère plus loin avec Coursier et quitte à vous faire livrer un film, choisissez en un qui soit bon !

  • Rudo & Cursi

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    Tato & Beto (Gael Garcia Bernal & Diego Luna) sont frères et jouent au football dans un petit village mexicain complètement perdu. Le hasard a voulu que Batuta (Guillermo Francella) tombe en panne en ce lieu et cet agent de footballeur découvre émerveillé le talent brut de ces 2 frères mais il ne pourra en prendre qu'un seul sous son aile. Après un penalty litigieux, Tato est sélectionné pour rejoindre Mexico où l'attend un prestigieux destin mais sa véritable passion  reste la chanson et il aimerait bien percer dans ce domaine. En attendant, il se débrouille pour que Batuta fasse son possible pour offrir une chance à Beto.

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    Si vous aimez rire et que vous êtes aussi fan de ballon rond, voilà exactement le film à ne pas louper ! Histoire de 2 frères campagnards qui vont découvrir le succès grâce à leur talent footballistique, Rudo & Cursi est une surprise rafraîchissante. On aime ce coté 2nd degré arboré tout au long du film et qui aurait même gagné à être plus marqué pour faire de cette rafraîchissante comédie un indispensable du genre. Que les femmes se rassurent, les matchs de football sont proposés parcimonieusement et vous pourrez donc profiter de ce film à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à tirer votre penalty à droite !

  • Les Runaways

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    La naissance du groupe Les Runaways, on la doit au producteur Kim Fowley (Michael Shannon). C'était en 1975, lorsqu'une certaine Joan Jett (Kristen Stewart) l'a abordé dans réelles prétentions ; c'est là qu'a germé une idée fabuleuse : un groupe de rock'n'roll entièrement féminin qui allait conquérir le public. Le groupe est alors constitué mais il manquait encore un élément clé ; une chanteuse capable de faire vibrer les mecs ! C'est ainsi qu'ils font passer un essai à Cherry Currie (Dakota Fanning), une ado de 15 ans qui se révèlera la personne idéale. Les Runaways sont nés et vont révolutionner le Rock dans le monde entier !

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    Si l'on connait davantage Joan Jett à travers son carton planétaire qu'est sa reprise des Arrows avec I love Rock'n'roll, on sait moins qu'elle a fait partie d'un groupe à ses débuts. Les Runaways nous permet donc de découvrir un groupe à l'existence aussi fulgurante qu'a été leur émergence sur la scène musicale. Le film étant l'adaptation d'un livre de l'ex-chanteuse Cherry Currie, l'histoire ce centre naturellement sur ce personnage plutôt que sur le groupe en lui-même. C'est aussi l'occasion de voir Kristen Stewart dans un tout autre rôle que celui de la belle éplorée de la saga Twilight, formant un excellent duo avec Dakota Fanning et n'oublions pas non plus l'excentrique Michael Shannon. Un excellent biopic pour les amateurs de rock.

     

    Il faut le voir pour : (Re)Découvrir Ch-ch-ch-ch-ch Cherry bomb, un tube crée dans une caravane !