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FIlm - Page 136

  • Happiness Therapy

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    Il y a 8 mois, notre pote Pat Solitano (Bradley Cooper) a surpris sa femme Nikki (Brea Bee) avec un autre homme et il a alors littéralement pété les plombs. On a alors découvert qu’il souffrait depuis longtemps de bipolarité et c’est ainsi qu’il a été traité dans un hôpital psychiatrique jusqu’à aujourd’hui où il peut enfin retrouver son foyer. Cette sortie n’a-t-elle pas été prématurée ? On serait tenté de le croire lorsque Pat s’amuse à réveiller ses parents à 4 heures du matin pour évoquer la vision pessimiste d’Hemingway. Alors qu’il essaie de sauver son mariage, il fait la connaissance de Tiffany (Jennifer Lawrence) au cours d’un diner et elle aussi a traversé des épreuves difficiles ces derniers temps.

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    Ce n’est pas tous les jours qu’un film s’intéresse au sujet de la bipolarité et le réalisateur David O. Russell adapte en fait pour l’occasion le livre de Matthew Quick. Un thème qui malheureusement s’efface au bout de 30 minutes pour mieux laisser place à une comédie romantique bien plus classique. L’atout charme d’Happiness Therapy doit beaucoup au duo Lawrence / Cooper vraiment délicieux et aussi très bien entouré avec notamment un superstitieux Robert De Niro. Ce beau monde permet ainsi de faire passer la pilule d’un scénario cousu de fil blanc avec plus de facilités mais l’essentiel est qu’un agréable moment vous attend !

     

    Il faut le voir pour : Eviter le maillot de foot pour un diner !

  • Krunk out

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    A 35 ans, notre pote Walter Krunk (The Big Show) n’a jamais quitté l’orphelinat Saint-Thomas et après un regrettable accident, il pourrait bien être responsable de sa fermeture. Il n’a qu’une semaine pour rassembler la somme de 25 000 dollars afin de financer les travaux et donner ainsi un toit digne de ce nom aux orphelins. La providence le met sur le chemin d’Eddie Sullivan (Mark Feuerstein), un agent en galère et qui voit en Walter un lutteur exceptionnel susceptible de remporter le prochain tournoi de combat organisé à la Nouvelle-Orléans. Seulement, ce grand gaillard de plus de 2 mètres et pesant près de 203 kg n’a rien d’un lutteur et rayonne surtout par sa gentillesse.

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    Après Hulk Hogan en danseuse, The Rock en fée des dents ; la tradition du catcheur ridiculisé se perpétue avec un Big Show combattant en slip. Vous me direz ça ne le change pas tellement des représentations de la WWE qui se trouve bien évidemment derrière ce film familial. C’est un personnage candide qui nous sert de héros et bien sur c’est sa maladresse qui sert de ressort comique sauf que ce ressort se casse très vite. Scénario vide, des combats sans intensité (Vince aurait pu nous prêter quelques "stars" de son roster !) ; Krunk out est profondément débilisant et contrairement à ce que vous pourriez penser c’est loin d’être du sur-mesure pour moi !

  • Les sorties du 06 Février

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    Pas mal de nouveautés sur le grand écran cette semaine avec encore un biopic consacré à un cinéaste mondialement connu : Alfred Hitchcock. C’est Anthony Hopkins qui est chargé de lui donner vie dans Hitchcock à la veille du tournage d’un film qui restera pour l’éternité, Psychose. Le casting se complète avec les présences d’Helen Mirren et de Scarlett Johansson.

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  • Blancanieves

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    Antonio Villalta (Daniel Gimenez-Cacho), célèbre toréador est acclamé par tout le public du Colossal de Séville mais en un instant il va tout perdre. Sous les yeux de sa femme Carmen (Inma Cuesta) enceinte, il est surpris par le taureau qui le condamnera à finir ses jours dans un fauteuil roulant. Sa compagne est bouleversée et elle va laisser ses dernières forces en donnant naissance à leur fille. Pour Antonio, c’en est trop et la petite Carmencita (Sofía Oria / Macarena García) sera alors confiée à sa grand-mère tandis que son père refait sa vie avec Encarna (Maribel Verdú), infirmière opportuniste. Les années passent mais la jeune fille souffre de l’absence de son père jusqu’au jour où elle est recueillie par sa marâtre.

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    On dira que The artist a fait des émules ou du moins qu’il aura facilité ce projet de réinterpréter la légende de Blanche-Neige. Dépourvu de dialogues et en noir & blanc, Blancanieves place l’héroïne des frères Grimm dans un environnement particulier ; la tauromachie. Loin d’être un client de ce genre de spectacle bien que cela reste ici assez sobre, ça a au moins le mérite d’être original et bien plus moderne que les versions américaines auxquelles nous avons eu droit l’année dernière. Le film tire évidemment beaucoup de sa forme dont on s’accommode vite, les scènes sont rythmées par la musique et le son des claquettes qui sentent bon l’Andalousie.

     

    Il faut le voir pour : Redécouvrir l’histoire de Blanche-Neige et les 7 … euh non 6 nains.

  • Mariage à Mendoza

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    Marcus (Philippe Rebbot) et son petit frère Antoine (Nicolas Duvauchelle) viennent d’atterrir en Argentine car dans 4 jours se profile le mariage de leur cousin Xavier (Benjamin Biolay). Afin de profiter comme il se doit de ce superbe voyage, ils ont décidé de louer une voiture et de faire le trajet de Buenos Aires jusqu’à Mendoza en empruntant la route des vins et d’autres sites qu’ils tiennent à visiter. Un programme plutôt réjouissant cependant Antoine a le moral dans les chaussettes car sa vie de famille et surtout maritale se délite. Heureusement que Marcus est là pour tenter de lui changer les idées et ils vont même se trouver 2 autres potes d’enfance pour les accompagner dans leur voyage.

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    Road-trip à travers les beaux paysages argentins en compagnie de Nicolas Duvauchelle et de Philippe Rebbot, la révélation de ce film. Héros aux deux visages de ce Mariage à Mendoza, sa nonchalance combinée à son incroyable franglaispagnol rend rapidement le personnage attachant ce qui donne un voyage assez amusant. Pour sa première réalisation Edouard Deluc s’en tire donc plutôt bien et reprend en fait une histoire qu’il avait déjà proposée dans son court-métrage ¿ Dónde está Kim Basinger ? On pourra juste regretter que ça a un peu de mal à se renouveler sur la durée malgré l’arrivée de nouveaux personnages qui n’apportent pas le même dynamisme que les héros principaux.

     

    Il faut le voir pour :  Penser à ramener une météorite quand vous irez en Argentine !

  • Cougar Club

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    Fraichement diplômés de leur école de commerce, nos potes Spencer & Hogan (Jason Jurman & Warren Kole) n’ont pas le temps de souffler. S’ils fêtent dignement l’évènement, ils vont vite se remettre à travailler enfin cela était vrai jusqu’à ce qu’Hogan se mettre à coucher avec la femme de leur ex-futur nouveau patron. Finalement, ils parviennent à se faire embaucher chez Stack, Conrad & Archibald et Spencer compte sur cette expérience pour se faire recommander son entrée à Yale. Comme à son habitude, Hogan lui préfère penser aux femmes mais uniquement aux femmes expérimentées et il se voit offrir une opportunité en or. La loi de l’offre et de la demande va lui permettre de créer le Cougar Club où les membres devront payer des cougars prêtes à chasser le gibier.

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    Avec un scénario pareil, on s’attend évidemment à une petite resucée de ces teen-movies à la American Pie. Subtile nuance de ce film, il s’intéresse au phénomène des cougars, ces femmes d’un certain âge qui n’ont plus la moindre appréhension à s’amuser avec les jeunes (Demi, si tu me lis salut !). A part ce détail, on retrouve tout ce qui fait le succès du genre à savoir quelques femmes topless avec ou sans raisons (un soi-disant pari perdu par exemple), une fiesta avec une piscine et quelques vannes salaces. En fait la seule chose qui m’aura fait sourire c’est ce running-gag avec le jardinier mexicain en arrière-plan soit tout au plus 1 minute d’intéressante sur l’ensemble de Cougar Club. On se demande quand même comment Faye Dunaway & Carrie Fischer ont pu atterrir ici !

  • Rue Mandar

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    C’est une tragédie qui réunit aujourd’hui Emma, Rosemonde & Charles (Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos & Richard Berry) ; ils doivent faire leurs adieux à leur mère. Un évènement douloureux pour tous et notre pote Rosemonde doit en plus gérer le départ de son fils Elie (Ivan Cori) qui part étudier à New York pendant 3 ans. Il faut aussi réfléchir à ce qu’ils veulent faire de l’appartement de leur mère situé 13, rue Mandar où ils ont grandi et la décision de la mettre en vente s’impose naturellement. C’est Emma qui sera chargé de la vendre car il faut dire qu’entre les crises d’hystérie de sa sœur et la folle envie de Charles de vouloir effectuer les travaux chez lui, elle est la seule qui puisse s’en occuper.

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    Inspirée par ses souvenirs personnels, la réalisatrice Idit Cebula nous convie à une réunion de famille qui se transforme en une belle foire dans laquelle on se sent parfois un peu perdu. Les situations cocasses s’enchainent et à certaines occasions ça part même dans des envolées loufoques mais les émotions elles ne sont pas au rendez-vous. Rue Mandar peut toutefois compter sur l’évidente complicité liant le trio Sandrine Kiberlain / Emmanuelle Devos & Richard Berry qui viennent apporter un peu d’animation dans la période de deuil que traversent leurs personnages. Une comédie qui n’est pas non plus à la rue et qui malgré quelques bons moments n’a vraiment rien de très attrayant.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un cercueil sur-mesure !

  • Cookie

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    Notre pote Adeline (Alice Taglioni) a traversé une terrible épreuve lorsqu’elle a perdu son mari et son fils au cours d’un accident de la route. Aujourd’hui, cette hôtesse de l’air vit seule même si de temps en temps sa sœur Delphine (Virginie Efira) vient squatter sa maison. Alors qu’elle revient d’un voyage, sa femme de ménage Liang Min Su (Yubai Zhang) lui confie son fils Lee Yu (Max Ding) pour une heure, le temps d’effectuer une petite course seulement, elle ne reviendra jamais. Adeline cherche évidemment à joindre la mère du petit garçon mais sans succès et cela est d’autant plus difficile qu’il ne parle pas un mot de français !

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    Un survol rapide de l’histoire laisse à penser qu’on nous ressert une comédie légère mais Cookie se révèle être en fait un film bien plus délicat. Déjà, il faut connaitre l’histoire personnelle d’Alice Taglioni (dont le compagnon  s’est tué en voiture) pour déceler l’écho émotionnel qu’elle peut ressentir en interprétant le personnage d’Adeline. Léa Fazer fait également preuve d’une belle retenue pour ne pas abandonner son film en une comédie populaire et encore moins en un mélo larmoyant. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être incontournable mais avec son histoire tout en retenue c’est plutôt touchant.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à économiser un billet d’avion pour vos enfants (à condition qu’ils soient souples !).

  • Sand Sharks : Les dents de la plage

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    Il est de retour à White Land et notre pote Jimmy Green (Corin Nemec) a une idée révolutionnaire pour relancer la vie de l’ile dont le maire n’est autre que son père. Le Sandman Festival va devenir le prochain rendez-vous incontournable pour les amateurs de Spring break, une fête sur la plage qui va tout déchirer … enfin si elle a lieu. L’ile est en effet secouée par de drôles d’évènements ; plusieurs personnes ont succombé par ce qu’il semble être une attaque de requin des sables ! Ça parait insensé mais le Docteur Sandy Powers (Brooke Hogan) confirmera la présence d’un prédateur préhistorique enfoui dans la plage.

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    Un requin des sables ! Mais pourquoi donc personne n’y avait pensé avant ? Parce que c’est totalement débile, oui c’est possible. Sand Sharks : Les dents de la plage sent bon le nanar mais vous serez étonnés d’apprendre qu’il y a quand même de bonnes choses à retenir d’un film qui ne manque pas de d’autodérision. On pense bien sur au personnage incarné par Corin Nemec (le héros de Parker Lewis ne perd jamais ou de Stargate SG-1) qui n’hésite pas à aller dans l’excès et qui nous ferait même sourire. On saura également apprécier la crédibilité de Brooke Hogan (oui, la fille du catcheur Hulk) en tant que docteur qui analyse tout en maillot de bain ou avec un joli décolleté. Même si l’ensemble est pourri, y’a quand même de quoi se marrer !

  • Max

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    La petite Maxine (Shana Castera) n’a jamais eu le bonheur de connaitre sa mère et malgré tout l’amour que lui porte son père Tony (Joey Starr), ce manque se faire ressentir chaque jour un peu plus. Après avoir une fois de plus s’être enfuie de l’école, elle croise la route de Rose (Mathilde Seigner), une femme qui s’occupe des bons hommes. Le lendemain, la petite fille vient la retrouver avec une demande un peu spéciale : elle souhaiterait que Rose vienne s’occuper de son père jusqu’à Noël. D’abord surpris, Tony finit par conclure un arrangement afin de plaisir avec Max et qui sait si le miracle de Noël ne pourrait pas agir et former un nouveau couple.

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    Si on m’avait dit un jour que je verrais Joey Starr en héros de comédie romantique ! D’ailleurs en parlant du casting, c’est certainement le seul véritable attrait de Max qui réunit également Emmanuelle Seigner & Jean-Pierre Marielle. La petite Shana Castera est elle aussi attachante mais joue souvent avec excès. Ce qui est nettement moins mémorable, c’est ce scénario auquel a participé l’homme en noir Thierry Ardisson (officiant également en tant que coproducteur) qui ne fait preuve d’aucune originalité. On a bien sur le couple qui va se former, la petite fille qui s’attache à sa nouvelle pote avec qui elle fait des photos d’identité et tout ça dans une belle ambiance de fêtes de noël déguisé en indien.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi vous avez du poulet à chaque repas.