Un réacteur a explosé en Chine, un accident qui a fait 8 morts et 27 blessés. Cette catastrophe n'est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe d'un pirate informatique qui va de nouveau s'illustrer. C'est cette fois le marché du soja qui est visé et qui s'écroule en quelques minutes. Chen Dawai (Leehom Wang) est ainsi chargé par son pays d'identifier le coupable et ses revendications. Pour cette enquête, il doit solliciter l'aide de la CIA et surtout demander la libération de Nicholas Hathaway (Chris Hemsworth), un hacker de génie emprisonné pour avoir piraté plusieurs banques. Son aide est primordial car le pirate s'est servi d'un code informatique crée par … Nicholas !

Signe du progrès, la diffusion massive des technologies a aussi vu l'émergence d'une cybercriminalité à la croissance exponentielle. Michael Mann s'engouffre dans le sujet avec un thriller plutôt malin brisant ainsi l'image qu'on se fait habituellement du Hacker. Le film ne se résume heureusement pas à une bataille sur écrans interposées ; l'action y est présente avec quelques fusillades que maîtrisent toujours aussi bien le réalisateur. Néanmoins, il y a des réserves en ce qui concerne le scénario présentant tout de même quelques aberrations comme cette scène où on peut planter un tournevis dans la tête d'un homme en plein milieu d'une foule sans provoquer la moindre réaction ! Un divertissement sympa mais on attendait bien mieux de la part du réalisateur.

Il faut le voir pour : Ne plus utiliser portables, ordinateurs, cartes bancaires ...

1933 aux Etats-Unis ; c’est l’âge d’or pour les braqueurs de banque. Parmi ces malfrats, on retiendra les noms de Baby Face Nelson (Stephen Graham) mais surtout celui qui se fera connaitre plus tard comme l’ennemi public N°1 John Dillinger (Johnny Depp). Après avoir participé à une évasion spectaculaire dans l’Indiana ; Dillinger et ses potes d’enfance prennent la direction de Chicago pour délester les banques de leurs beaux billets verts. Il fait alors la connaissance de la belle Billie Frechette (Marion Cotillard) mais les forces de l’ordre mené par Melvin Purvis (Christian Bale) ne leur laisseront aucun répit.

En France, nous avons eu droit au biopic de Mesrine, les américains ont désormais le leur avec leur criminel local John Dillinger. Michael Mann semblait etre le réalisateur le mieux placé pour adapter la vie de ce hors-la-loi sur le grand écran, lui qui sait comment insuffler toute la virtuosité nécessaire à une scène de gunfiht. Pourtant, Public enemies déçoit vite ; les braquages se suivent et se ressemblent et surtout le duel Johnny Depp/Christian Bale se joue seulement à distance d’où une certaine frustration. Un bon film mais pas le gros carton que l’on voyait venir.

Il faut le voir pour : Regarder dans la salle de cinéma pour vérifier que vous n’êtes pas assis à coté d’un criminel recherché !