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Premières Impressions 2008 - Page 17

  • Jackpot

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    A Las Vegas, on oublie tout ! C’est ainsi que nous retrouvons notre pote Jack Fuller (Ashton Kutcher) qui vient de se faire virer et qui plus est par son propre père. Pour Joy McNally (Cameron Diaz), ce n’est guère plus réjouissant puisqu’elle vient de se faire larguer en plein milieu d’une fête surprise qu’elle avait eu tant de mal à organiser. Ces deux là ne se connaissaient pas mais vont profiter de leur séjour au paradis du jeu pour évacuer leurs soucis mais le réveil sera très difficile ! En effet, dans la nuit Joy & Jack sous l’effet de la boisson sont devenus mari et femme. Une erreur monumentale qu’ils vont réparer en divorçant jusqu’à ce qu’une coquette somme de 3 millions de dollars entre en jeu.

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    Prenant à contre-pied la majorité des comédies romantiques où les héros amoureux se cherchent pendant plus d’1H30, Jackpot met rapidement les choses au clair : il faut tout faire pour provoquer la séparation. Une situation aberrante qui permet alors d’user de tous les stratagèmes, même les plus fourbes et en la matière le duo Cameron Diaz/Ashton Kutcher ne manque pas de panache. En dépit de son dénouement tristement prévisible, voici une comédie assez plaisante qui devrait vous faire passer un bon moment mais de là à dire qu’on a décroché le jackpot…

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser trainer votre vaisselle dans l’évier.

  • Bataille à Seattle

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    C’est au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale que le Commerce International a commencé à s’organiser tout d’abord sous l’égide du GATT puis avec l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). A ce jour, c’est plus de 90% des échanges commerciaux qui sont régis par l’OMC mais au fil des années, le profit est devenu le leitmotiv au détriment de l’environnement ou encore de la condition humaine. 1999, un sommet est prévu à Seattle pour engager de nouvelles directives mais de grosses manifestations vont venir bouleverser cet évènement. A la tête de ces contestataires, Jay (Martin Henderson) qui prône la non-violence et pourtant Seattle va devenir le théâtre de violentes émeutes.

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    A partir d’un évènement précis qui est la tenue de la conférence de l’OMC à Seattle, le néo-réalisateur Stuart Townsend tisse un film choral pas déplaisant. Bien entendu, la dramaturgie est amplifiée par la destinée de certains personnages victimes indirectes de la confrontation entre dirigeants et une partie du peuple. Si Bataille à Seattle n’a rien de franchement transcendant que ce soit au niveau du déroulement de l’intrigue ou au niveau de la réalisation; le sujet en lui-même, à savoir les actions de l’OMC, suffit pour nous impliquer dans l’histoire.

     

    Il faut le voir pour : Réveiller votre conscience citoyenne.

  • Iron Man

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    Anthony Stark (Robert Downey Jr) est un génie ! Il a repris les affaires de son père et a fait de Stark industries le N°1 en matière d’armement dans le monde entier. Alors qu’ils prospectaient du coté de l’Afghanistan, il est kidnappé par des terroristes qui l’obligent à mettre son savoir à leur service en construisant une arme mortelle : le missile Jericho. Pour s’échapper, il n’a d’autres choix que de fabriquer une armure, véritable arsenal vivant qui va lui permettre de regagner sa liberté. Une fois libre, il prend conscience du véritable but de son existence et va perfectionner cette armure pour défendre ce qu’il croit être juste. Ainsi est né Iron Man !

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    Après les mutants et les hommes araignées ; Marvel tient son nouveau blockbuster en la personne d’Iron Man. Encore un héros de comic qui vient squatter les écrans ! Les fans apprécieront les quelques scènes où notre héros en armure entre en action et déballe toute son artillerie pour faire le ménage. Hélas, il faut bien le reconnaître, ces scènes-là sont plutôt rares. Le film se contente de rester fidèle à l’œuvre de Stan Lee sans volonté de transcender le tout et compense cela par un Robert Downey Jr impeccable dans son rôle. On reste un peu sur notre faim mais avec pas mal d’humour, voilà un film qui trouvera un public élargi.

     

    Il faut le voir pour : Etre sur que les Vengeurs arrivent bientôt au cinéma (Ne quittez pas la salle avant la fin du générique !)

     

    En savoir plus sur Iron Man 2 ?

    En savoir plus sur Iron Man 3 ?


    En savoir plus sur Avengers ?

  • Teeth

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    Contrairement aux autres filles de son âge, Dawn (Jesse Weixler) est fière de clamer haut et fort sa virginité. Ce n’est qu’après le mariage qu’elle s’offrira au père de ses enfants ; une conviction qui semblait inébranlable et pourtant quand elle croise le regard de Tobey (Hale Appleman), elle est submergée par de drôles de sentiments. Ce qui devait arriver arriva, Dawn est proche de succomber aux plaisirs de la chair mais Tobey joue les garçons impatients et regrettera de vouloir abuser d’elle en perdant une part de sa masculinité. En effet, Dawn découvre à cette occasion qu’une malédiction la frappe, un cauchemar qui a le nom de Vagina Dentata autrement dit un vagin denté !

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    Avec un script aussi barge, c’était certain que Teeth serait un film à ne pas manquer. Messieurs, inutile de vous dire qu’on en prend pour notre grade puisque les hommes sont dépeints comme des animaux qui ne pensent qu’à satisfaire leurs besoins sexuels. En plus de cela, apprêtez-vous à souffrir dans certaines scènes où ce qui est censé faire de nous des hommes est pernicieusement mis en danger. Un regret cependant concernant le manque de rythme du film puisqu’on baille un peu aux corneilles pendant les 45 premières minutes avant que Dawn ne resplendisse de mille feux à vous arracher…les yeux. On n’était pas loin du film culte mais ça reste un excellent film !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas donner n’importe quoi à manger à votre chien.
  • Le grand alibi

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    Eliane & Henri (Miou-Miou & Pierre Arditi) avaient convié quelques potes d’enfance à venir passer le week-end dans leur grand propriété. Parmi les invités, Pierre Collier (Lambert Wilson) médecin hautement réputé mais également éternel coureur de jupons qui était venu accompagné de sa femme Claire (Anne Consigny). Sont présents également Philippe (Mathieu Demy), écrivain en panne d’inspiration et alcoolique notoire ; Esther (Valeria Bruni-Tedeschi) la dernière maitresse de Pierre et enfin Marthe & Chloé (Céline Salette & Agathe Bonitzer). Le séjour s’annonçait agréable mais pour l’un d’entre eux c’est la mort qui l’attend.

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    Adapté du roman d’Agatha Christie intitulé Le Vallon, Le grand alibi est le thriller auquel on pouvait s’attendre c’est-à-dire un film où l’on s’est contenté du strict minimum. Présentation des personnages, une petite réunion dans une grande maison, un crime et plusieurs suspects avec chacun d’éventuelles motivations pour commettre le délit. Par rapport à L’heure zéro, autre adaptation des œuvres d’Agatha Christie, les personnages sont moins excentriques et donc on accroche moins à l’histoire. Rien de bien enthousiasmant donc si ce n’est de vous triturer la tête pour deviner l’identité du ou des coupable(s).

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer vos pistolets

  • 15 ans et demi

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    Cela va faire maintenant 15 ans que notre pote Philippe Le Tallec (Daniel Auteuil) s’est installé aux Etats-Unis à Boston pour les besoins de son travail. Il est l’un des scientifiques les plus réputés au monde ; une carrière qu’il a mené au détriment de l’éducation de sa jeune fille Eglantine (Juliette Lamboley). Pour rattraper le temps perdu, il a accepté de revenir vivre en France pour 3 mois et de s’occuper d’elle pendant l’absence de son ex-femme mais un grand danger le guette : la crise d’adolescence ! Il faut qu’il se rende à l’évidence, le monde dans lequel vit aujourd’hui Eglantine est une véritable jungle et ça c’est vraiment la loose !!

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    On s’attendait à une énième comédie bien sage, semblable à ce qu’on avait déjà eu l’occasion de voir et pourtant 15 ans et demi est une véritable bonne surprise. Si le fossé générationnel entre parents et enfants était déjà une bonne source d’inspiration pour donner à ce film sa dose d’humour, les réalisateurs Thomas Sorriaux & François Desagnat donnent en plus un ton complètement décalé. Reste à savoir si cet univers barré sera à votre gout mais pour les amateurs de 2nd voire 3ème degré, c’est un véritable régal. Et puis quand on ajoute en plus une liste impressionnante d’invités comme l’infatigable Julie Ferrier, Alain Chabat, François Damiens ou encore Elie Semoun ; on obtient un très bon film.

     

    Il faut le voir pour : Pipi Caca !!

  • Deux jours à tuer

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    A 42 ans, notre pote Antoine Méliot (Albert Dupontel) a comme qui dirait péter un plomb. Il a revendu ses parts d’une grande boite de publicité et on l’a aperçu main dans la main avec une autre femme. En réalité, il est fatigué par la vie qu’il mène où la routine a finit par prendre le pas sur le bonheur qu’il avait. Après un violent coup d’éclat avec sa femme Cécile (Marie-Josée Croze) et son entourage ; il plaque tout et prend la direction de Cherbourg. C’est là-bas que vit son père qui l’avait abandonné à l’âge de 13 ans et aujourd’hui il veut mettre les choses au clair car en réalité derrière tout ça se cache une triste vérité.

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    Violente remise en question dans ce dernier film de Jean Becker où le héros s’interroge sur le concept du bonheur et sur le sens même de son existence. Albert Dupontel incarne avec justesse cet homme blasé qui n’hésite pas à remettre en question tout ce qu’il a construit au cours des longues années et qui finalement ne représente qu’une infime partie de sa vie. La scène du diner est particulièrement réussie, mélange de tensions et de cynisme où Dupontel peut faire resplendir tout son talent. Deux jours à tuer est un beau film sincère et touchant qui donne à réfléchir sur certains aspects de notre vie.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus écouter les messages publicitaires pour les yaourts.

  • Mèche blanche, les aventures du petit castor

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    Quelque part sur Terre coule une rivière, la rivière des castors. Mère Castor s’affaire en rassemblant brindilles, écorces d’arbres et tout ce qui lui permettrait de colmater son barrage. Cela lui permet ainsi de maintenir le niveau de l’eau et donc de pouvoir préserver la sécurité de son habitation où vivent ses 2 petits. Elle a en effet une fille et un garçon que l’on surnomme Mèche blanche en référence à ce duvet blanc qui orne son pelage. Ils vivaient heureux jusqu’au jour où le barrage céda et créa une ouverture qui emporta Mèche blanche loin de chez lui ; le voilà livré à lui-même et retrouver le chemin de sa maison ne sera pas aisé.

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    A en croire l’affiche, on pouvait s’attendre à un film du même style que Babe c’est-à-dire des animaux dotés de parole mais il en est tout autrement. Mèche blanche, les aventures du petit castor a davantage des allures de joli conte illustré (une voix off assuré par André Dussolier) ce qui ne devrait pas déplaire aux enfants ravis de découvrir un animal aussi discret qu’il est adorable. Une bonne dose d’évasion dans la nature et une bouffée d’air frais par rapport aux autres productions du genre, le film idéal pour une petite séance de cinéma familiale.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre le mode de vie des Castors.

  • Funny games U.S.

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    George (Tim Roth) avait prévu de passer un petit séjour dans sa résidence secondaire avec sa petite famille : sa femme Anna (Naomi Watts) et leur fils Georgie (Devon Gearhart). Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont croisé leurs amis et voisins qui étaient en compagnie de 2 jeunes inconnus. Ils ne leur ont pas prêté attention et quelques instants, voilà qu’un des deux Peter (Brady Corbet) vient réclamer des œufs. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais il est alors rejoint par son pote d’enfance Paul (Michael Pitt) et c’est à partir de ce moment que les choses dégénèrent. George est frappé violemment et reste immobilisé laissant le champ libre à l’esprit pervers de ces 2 têtes blondes.

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    Fait rare, le réalisateur Michael Haneke s’offre le luxe de faire le remake du même film qu’il avait tourné 10 ans plus tôt en l’adaptant au public américain. Funny Games U.S. frappe les esprits par la soudaineté des évènements mais surtout par cette déferlante de violence gratuite contrastant avec le visage angélique de ces 2 tortionnaires. Complètement déconnectés de la réalité ; ils ont perdu tout repère et n’ont même plus conscience de leurs actes rendant ainsi le film imprévisible et lui insufflant une tension extrême. Un bon film dont le sujet a malheureusement encore plus d’impact de nos jours.



    Il faut le voir pour : Ne plus donner d’œufs à vos voisins.
  • Jeux de dupes

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    Lorsqu’on évoque le circuit professionnel du football américain en 1925, on est bien loin du spectaculaire business qu’il suscite aujourd’hui. Les joueurs sont des travailleurs, des pères de famille qui s’adonnent avant tout à leur passion mais qui sont loin de rouler sur l’or et encore moins d’attirer les foules. Dodge Connolly (George Clooney) fait parti des Bulldogs et son équipe est sur le point de disparaitre car les finances fondent comme neige au soleil. C’est alors qu’il a une idée de génie ; recruter Carter Rutherford (John Krasinski), le plus grand espoir du football universitaire et qui plus est véritable héros national.

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    C’est qu’il commence à y prendre gout le bougre, pour la troisième fois George Clooney endosse la caméra avec Jeux de dupes. Il s’intéresse ici à l’âge d’or du football américain, une période qui n’a rien à voir avec la machine ultra-médiatisée d’aujourd’hui. Pas sur d’ailleurs que le scénario puisse passionner les foule aussi on fera avec une comédie menée avec virtuosité par le duo George Clooney / Renée Zellweger. Le ton est léger et on s’attache vite au personnage de Dodge Connolly mais encore faut-il entrer dans l’ambiance particulière du film.

     

    Il faut le voir pour : Mieux comprendre pourquoi les joueurs de football américain portent des casques.