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Les séances de 2011-2012 - Page 13

  • Hero wanted

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    Après la mort de sa femme Dawn et de leur futur enfant lors d’un accident de la route, Liam Case (Cuba Gooding Jr) a sombré dans la dépression. Cela ne l’a pas empêché de se faire remarquer pour avoir sauvé une petite fille d’une voiture en flammes mais cela n’était qu’un simple réflexe pour ce modeste éboueur. La tranquillité n’a pas de sens pour Liam qui devient cette fois le témoin privilégié d’un braquage de banque et malheureusement, la guichetière qui se trouvait en face de lui prend une balle en pleine tête. En tentant de la secourir, il est à son tour blessé par balles mais dans cette histoire les apparences sont trompeuses !

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    Premier grand film pour Brian Smrz qui aura participé à X-Men 2, Clones ou plus récemment Night & Day ; Hero wanted est un thriller qui manque de caractère. La construction de la trame historique par séquences de flashbacks encrasse la compréhension pour le spectateur au point d’en perdre parfois le fil. Dommage également que le film ne soit pas plus rythmé par des scènes d’action et surtout que celles qui sont présentes manquent tant de tonus. Si ce n’est pas un grand film, c’est tout à fait honorable et ça devrait pouvoir satisfaire ceux d’entre vous qui cherchent à passer le temps.

  • Les chroniques du dragon

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    Depuis près de 300 ans, le royaume de Carpia gouverné par Augustin (Arnold Vosloo) a vécu en paix jusqu’au jour où ce dragon de feu est apparu. En moins d’un mois, le royaume est dévasté et le peuple lutte pour survivre, une situation intenable pour Luisa (Amy Acker), fille du roi. Elle décide alors de solliciter l’aide d’un chevalier afin que celui-ci puisse vaincre le dragon et part à la recherche d’Allador. Elle apprendra que ce dernier n’est malheureusement plus de ce monde mais son fils Gabriel (Tom Wisdom) et son compagnon Paxian (Razvan Vasilescu) semblent capables de mettre fin à la menace.

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    Pitof a cru toucher du doigt le rêve américain lorsqu’il s’est vu confier les rênes de Catwoman mais on sait aujourd’hui qu’il s’agissait plutôt d’un beau cauchemar. Sa carrière et sa réputation de réalisateur en a pris un coup et c’est donc sans grandes surprises qu’on le découvre à l’origine d’un pauvre téléfilm ; Les chroniques du dragon. Vraiment rien à retenir de cette production de bas étage où l’on voit des dragons aux allures de ptérodactyles de feu et de glace se chamailler pendant qu’un mec joue les preux chevaliers avec une épée et une arbalète. Je sais pas si c’est moi mais ça sent pas très bon pour Pitof

  • Superman Batman Public enemies

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    Rien ne va plus aux Etats-Unis, la population est en proie à la panique face à la crise économique et à la hausse exponentielle de la criminalité. Lex Luthor profite de ce climat apocalyptique pour prendre le pouvoir et accéder à la présidence. Une de ses premières mesures est de solliciter l’aide des super-héros pour faire régner la justice comme elle se doit. Alors que Batman & Superman assistent impuissants à la consécration de Luthor, ils ne sont pas dupes et savent qu’il prépare quelque chose. Pour ne rien arranger, on apprend qu’une météorite composée de Kryptonite se dirige droit sur notre planète et risque de la détruire si on ne la neutralise pas.

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    A défaut de pouvoir voir les 2 super-héros que sont Superman & Batman dans un film, il faudra pour le moment se contenter de ce très bon dessin animé. Adapté à partir d’une série de comics consacrés aux héros de DC Comics (les dessins s’inspirant d’ailleurs du graphisme d’Ed Mc Guiness), Superman Batman Public enemies a de quoi ravir aussi bien les fans que les plus jeunes adeptes. Au programme beaucoup de bastons et surtout l’intervention d’une pléiade de personnages secondaires qui donnent un rythme tonitruant à ce film d’animation. On s’enthousiasme donc vite et on pardonnera quelques passages du scénario assez grotesque comme ce fameux robot mi Batman mi Superman.

  • Le carton

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    Il est 9H17 quand Antoine (Vincent Desagnat) est réveillé par son téléphone. Au bout du fil, c’est son propriétaire qui l’informe que l’appartement qu’il lui loue devra être débarrassé à 13H sauf qu’Antoine s’est trompé de jour et pensait qu’il lui restait une journée pour déménager. Fissa, il contacte tous ses potes d’enfance afin qu’ils viennent lui donner un coup de main mais il est loin de s’imaginer la galère qui l’attend. Entre David (Fred Testot), comédien qui ne fait que répéter son rôle, Vincent (Bruno Salomone) prêt à sauter sur tout ce qui bouge malgré le fait qu’il ait une petite-amie et Lorenzo (Omar Sy) qui cherche à récupérer l’appartement pour faire des photos ; la journée s’annonce longue.

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    Adapté de la pièce de théâtre de Clément Michel, Le carton misait à l’époque sur la jeune génération de comédiens incarnée par Vincent Desagnat, Bruno Salomone ou encore le duo Omar & Fred. L’histoire est simple ; un déménagement organisé à la hâte et qui va évidemment tourner au désastre avec une succession de quiproquos pour essayer de nous faire marrer. De ce coté-là, c’est sur que ce n’est pas la comédie du siècle car il n’y a pas de gros fous rires à l’horizon mais c’est assez fun dans l’ensemble. L’alchimie entre les différents personnages fonctionne également plutôt bien faisant de cette petite comédie un bon moment de détente bien moins fatigant que d’aller porter des cartons !

  • Boy eats girl

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    Pas facile d’avouer ses sentiments, notre pote Nathan (David Leon) en sait quelque chose ! Amoureux de la belle Jessica (Samantha Mumba), il n’a encore jamais osé lui demander de sortir avec lui et pourtant la jeune femme n’est pas insensible à son charme. Alors qu’il lui avait donné rendez-vous pour enfin dévoiler son amour, il la surprend en voiture avec un autre garçon. Un fâcheux quiproquo qui va conduire Nathan, sous l’emprise de l’alcool, à se passer une corde autour du cou pour s’amuser. Puis c’est le drame ! C’est sa mère, qui en rentrant dans la chambre précipite sa mort, mais elle a trouvé un moyen peu orthodoxe pour le faire revenir à la vie.

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    Un énième film de morts-vivants avec cette fois comme victimes une bande d’adolescents en pleine période Premiers baisers. Boy eats girl n’a rien pour nous séduire surtout dans un genre où le niveau de la concurrence est si élevé. On peut juste retenir une scène où les zombies se font hacher menu, véritable déluge d’hémoglobine et de pièces détachées humaines qui satisfera temporairement les amateurs de gore. Au casting, il y a Samantha Mumba que l’on connaissait davantage pour ses chansons et qui est venu on ne sait comment se perdre dans ce navet accompagnée d’autres acteurs de seconde zone. Allez, on oublie vite ce film !

  • Sars War

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    Le virus Sars est en train de décimer des populations entières en Afrique mais que l’on se rassure ; il n’y a aucune chance qu’il arrive en Thaïlande ! Tel est le discours officiel des autorités mais en réalité, c’est un simple moustique qui va propager le virus et transformer ses victimes en des espèces de zombies. Pendant ce temps, une jeune femme du nom de Liu (Phintusuda Tunphairao) a été kidnappée er ne sera rendue qu’en échange d’une énorme rançon. Refusant de se soumettre à cet odieux chantage, son père décide d’engager le formidable Khun Krabii (Suppakom Kitsuwan) pour la libérer.

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    Une véritable perle de nanar ! Si le titre est trompeur puisqu’il ne s’agit pas d’une parodie de la célèbre saga de George Lucas, Sars War tient en revanche ses promesses en matière de film complètement déjanté. On a parfois l’impression d’être devant un délire japonais et pourtant voici bel et bien un produit du cinéma thaïlandais qui nous avait plutôt habitué à des films d’action. Un long métrage qui ne se prend jamais au sérieux et si certains pourraient le fuir devant un produit aussi consternant, d’un autre coté on se régale tant qu’on en redemanderait presque.

  • Scout toujours

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    C’est avec une grande fierté que notre pote Jean-Baptiste Foucré (Gérard Jugnot) a accepté d’accompagner les jeunes scouts pour ce camp de vacances. Son père est une légende du scoutisme mais rien ne dit qu’il ait hérité des mêmes qualités car Jean-Baptiste aura fort à faire avec ces enfants. Ils sont déjà venus à bout leur ancien moniteur et comptent bien en faire de même avec leur nouveau chef qui fait preuve d’un peu trop de zèle. Ça se gâte rapidement au moment où le bus tombe en panne avant d’être réduit en poussière par mégarde par Jean-Baptiste lui-même. Et dire que ce n’est que le début du voyage !

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    Il faut bien le reconnaitre, ce n’est certainement pas le meilleur film de Gérard Jugnot présent aussi bien en tant qu’acteur que réalisateur mais on apprécie toujours de le revoir. En abordant le thème du scoutisme, ça réveille forcément des souvenirs pour de nombreux spectateurs et puis il faut lui reconnaitre le mérite pour une comédie grand public d’aborder -certes de façon superficielle- des thèmes assez sensibles. Et puis ne serait-ce que pour voir cette dernière scène culte du paquet cadeau en flammes, ça fait plaisir de regarder Scout toujours !

  • La rafle

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    1942. La France est sous l’occupation allemande et le peuple juif est montré du doigt se voyant forcer d’arborer une étoile jaune comme s’ils étaient des pestiférés. Jo (Hugo Leverdez) et ses potes d’enfance sont encore bien trop jeunes pour comprendre tout ce qui leur arrive ; c’est donc plein d’inconscience qu’ils vont divertir des officiers allemands pour quelques sous ou encore récupérer le tabac trainant sur le sol. Jusqu’alors, rien ne laissait présager de l’horreur qui allait se passer, une énorme rafle frappe le pays avec pour objectif de mettre la main sur 25 000 juifs. Les familles sont envoyées au Vélodrome d’Hiver où ils vivent dans des conditions hygiéniques déplorables avant d’être envoyés dans les camps de Beaune-la-Rolande.

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    Lorsqu’on évoque l’occupation allemande durant la 2nde Guerre mondiale, on ne peut passer sous silence la tristement célèbre rafle du Vel d’hiv’. C’est une page sombre de notre histoire qu’ouvre la réalisatrice Roselyne Bosch rappelant, s’il le fallait encore, la responsabilité que le gouvernement français a eu dans ce drame. Le casting est juste et homogène ; chacun apporte sa sensibilité à ce scénario poignant qui a le bon gout de ne jamais tomber dans la larme facile. Le reproche qu’on peut faire à La rafle ; c’est que le film ne soit pas assez vindicatif quand on connait les horreurs qui ont accompagnées cet évènement. Il n’y a rien qui nous marque vraiment les esprits ce qui ne l’empêche pas d’être un film prenant et plein d’émotions.

  • Punisher

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    Il y a 5 ans, c’était encore un flic ; aujourd’hui Franck Castle (Dolph Lundgren) est mort et a laissé place au Punisher, un justicier sans foi ni loi. Après la disparition de sa famille, il a décidé de mener sa propre vengeance et a ainsi déclaré la guerre à tous les gangsters qui polluent la ville. Un combat qui devient encore plus difficile lorsque débarquent les yakuzas menés par Lady Tanaka (Kim Miyori) qui a ouvert les hostilités vis-à-vis de Gianni Franco (Jeroen Krabbe). Le Punisher aurait tout à gagner à les laisser s’affronter mais lorsqu’il apprend que des enfants innocents ont été enlevés, il est forcé d’intervenir.

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    Bien avant Thomas Jane ou Ray Stevenson, c’est notre pote Dolph Lundgren qui fut la première incarnation de Franck Castle dans l’une des toutes premières adaptations de comics au cinéma. A le revoir aujourd’hui Punisher a beaucoup vieilli et est loin de s’être bonifié en même temps c’était plutôt difficile. Le film tient plus de la production de série B que du blockbuster avec des scènes d’action et des bruitages d’une pauvreté accablante. Lundgren se contente donc de faire ce qu’il sait faire de mieux : s’économiser en paroles et distribuer des pains et appuyer sur la gâchette. Aujourd’hui regarder ce film a tout de la punition !

     

    En savoir plus sur The Punisher - Zone de guerre ?

  • Tous les garçons aiment Mandy Lane

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    Tous les garçons du lycée se damneraient pour sortir avec la belle Mandy Lane (Amber Heard) mais jusqu’à ce jour, on ne l’a jamais vu au bras d’un garçon. Afin de fêter dignement la fin de l’année scolaire, Red (Aaron Himelstein) a convié quelques potes d’enfance dans un ranch appartenant à sa famille. Parmi les invités, il est parvenu à faire venir Mandy et les 3 garçons présents ont bien l’intention de tente leur chance. Sexe et alcool, le séjour part sur de bonnes bases mais lorsque la nuit tombe, survient alors les premiers meurtres perpétrés avec une grande sauvagerie.

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    En parcourant rapidement le scénario, on a vite à l’idée que Tous les garçons aiment Mandy Lane sera identique à tous ces slash-movies qu’on a déjà pu voir par le passé. Ce n’est pas complètement faux si ce n’est qu’ici, l’intrigue est traitée de façon plus formelle. On ne s’égare pas par exemple dans des ficelles faciles comme désigner tour à tour chaque personnage comme le potentiel assassin, la réponse nous est donnée dès le début de l’histoire. Coté réalisation, Jonathan Levine maintient une atmosphère assez lugubre et signe un film réussi mais sans grande originalité qui aurait peut-être mérité une petite sortie en salle quand on le compare à d’autres productions du même genre.