Wikileaks. En 2007, personne ne connait réellement ce site d’informations révolutionnaire qui écrira une page de l’histoire et rendra Julien Assange (Benedict Cumberbatch) célèbre à travers le monde. Partisan de la vérité ou terroriste, chacun se forgera sa propre opinion sur ce personnage controversé capable de faire trembler des gouvernements. Quand notre pote Daniel Domscheit-Berg (Daniel Brühl) fait sa rencontre et s’associe avec lui, il ne s’imaginait certainement pas qu’ils auraient autant de pouvoirs entre leurs mains. Leur site dévoile au grand jour les secrets les plus inavouables, les images qu’on a cherché à cacher au grand public jusqu’à ce jour fatidique où plus de 90 000 documents militaires américains sont publiés.
A moins de se réveiller d’un profond coma ou d’être resté au Minitel, impossible d’avoir manqué la médiatique affaire Wikileaks. C’est aussi à ce moment là qu’on a commencé à entendre le nom de Julien Assange, le fondateur et pendant un temps ennemi numéro 1 de nombreux gouvernements. Le cinquième pouvoir revient donc sur ce scandale avec un incroyable Benedict Cumberbatch bluffant dans la peau de ce justicier aux desseins ambigus. C’est clairement sa performance qui permet au film de surnager car en dehors de ça, c’est assez plat puisque le film se contente d’une reconstitution des coulisses du scandale. On pourra s’interroger aussi sur l’objectivité de ce portrait quand on sait qu’il s’inspire notamment du livre écrit par son ancien associé Daniel Domscheit-Berg.
Il faut le voir pour : Apprendre les véritables explications des cheveux blancs d’Assange !
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Catégories : Premières Impressions 2013
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Tags : cinéma, film, thriller, biopic, drame, le cinquième pouvoir, benedict cumberbatch, daniel brühl, anthony mackie, david thewlis, alicia vikander, peter capaldi, carice van houten, dan stevens, bill condon